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Des articles pour tous les domaines de l'école primaire, le CRPE et les parents d'élèves.
André Jorge
Pour améliorer les compétences en résolution de problèmes au cycle 2, on peut combiner différentes stratégies pour aider les élèves à développer des compétences solides en résolution de problèmes.
Voici quelques propositions :
1. Mettre en place des ateliers de résolution de problèmes :
Les élèves sont confrontés à des problèmes réels ou simulés qu'ils doivent résoudre en groupe.
=> Cela encourage la collaboration, le partage d'idées et le développement de stratégies de résolution de problèmes.
2. Intégrer des jeux éducatifs :
Les jeux qui stimulent la réflexion et la résolution de problèmes : jeux de logique, puzzles, jeux de construction, qui peuvent aider les enfants à développer leur capacité à résoudre des problèmes de manière ludique.
3. Utiliser des histoires et des contes :
Proposer aux enfants des histoires avec des énigmes ou des problèmes à résoudre, afin de stimuler l'imagination et encourager les élèves à penser de manière critique. Après la lecture, on peut poser des questions qui nécessitent une réflexion approfondie et la recherche de solutions.
Quelques types de livres adaptés à ces activités :
Livres d'énigmes pour enfants, contenant des énigmes adaptées à l'âge des enfants, allant des devinettes simples aux casse-têtes plus complexes. Livres-jeux et aventures dont vous êtes le héros, dans lesquels les enfants peuvent choisir différentes voies à suivre et qui sont souvent parsemés d'énigmes ou de choix logiques à faire. Albums interactifs qui intègrent des éléments interactifs : volets à soulever, des éléments à chercher dans les images, énigmes intégrées dans l'histoire,... Livres avec des activités mathématiques ou logiques. Exemples d'énigmes à proposer aux élèves :
1. L'énigme du trésor caché
Histoire :
Un vieux pirate raconte l'histoire de son trésor caché. Il laisse derrière lui une énigme qui mène à son emplacement : "Marche du point le plus haut de l'île, vers la direction où le soleil se couche, fais dix pas, tourne à droite et fais encore cinq pas. Là, le trésor tu trouveras."
Objectif : Les enfants doivent comprendre les instructions et les appliquer pour découvrir où le trésor est caché, en utilisant par exemple un espace dans la classe ou à la maison comme île imaginaire.
2. Le mystère des animaux disparus
Histoire :
Les animaux de la ferme disparaissent un par un. Les enfants doivent écouter les indices laissés chaque nuit et utiliser la logique pour déterminer quel animal est le prochain sur la liste du mystérieux dispariteur.
Objectif : Encourager les enfants à utiliser la déduction pour résoudre le mystère, en s'appuyant sur des indices et des patterns.
4. Utiliser le numérique :
Il existe des ressources numériques dédiées à la résolution de problèmes qui peuvent rendre l'apprentissage plus interactif et captivant : logiciels ou sites web.
5. Proposer un enseignement explicite des stratégies de résolution de problèmes :
Enseigner aux élèves des stratégies spécifiques comme :
- la décomposition des problèmes en parties gérables *,
- l'identification des informations clés,
-l'utilisation de dessins ou de schémas pour visualiser des problèmes.
* La décomposition d'un problème en parties gérables consiste à diviser un problème complexe en sous-problèmes plus petits et plus simples à gérer. Exemple :
Problème : "Dans un verger, il y a 24 pommes sur un arbre et 36 pommes sur un autre. Si on veut répartir toutes ces pommes équitablement entre 4 paniers, combien de pommes y aura-t-il dans chaque panier ?"
Application de la décomposition :
Identifier les sous-problèmes :
Combien y a-t-il de pommes en tout ?
Comment répartir ce total de pommes équitablement entre 4 paniers ?
Résolution des sous-problèmes :
Premier sous-problème : Additionner le nombre de pommes des deux arbres pour trouver le total. 24+36=6024+36=60 pommes en tout.
Second sous-problème : Diviser le total de pommes par le nombre de paniers pour trouver combien chaque panier contiendra. 60÷4=1560÷4=15 pommes par panier.
Synthèse : Chaque panier contiendra 15 pommes si on répartit équitablement les 60 pommes entre les 4 paniers.
6. Encourager la réflexion métacognitive :
Apprendre aux élèves à réfléchir sur leur propre processus de pensée en leur posant des questions : "Comment as-tu résolu ce problème ?", "Quelle stratégie as-tu utilisée ?" => Il s'agit de les encourager à analyser et à réfléchir sur leurs méthodes de résolution de problèmes.
7. Utiliser des matériaux manipulables :
n peut passer par la manipulation pour aider les élèves à comprendre des concepts abstraits et à développer des compétences de résolution de problèmes de manière tangible : des objets concrets comme les blocs de construction, les jetons, ou les puzzles,...
8. Promouvoir l'endurance en résolution de problèmes :
Il faut encourager les élèves à persévérer face aux défis et à ne pas abandonner facilement, valoriser l'effort et la persistance autant que la réussite.
9. Intégrer la résolution de problèmes dans le quotidien :
Il s'agit de trouver des opportunités dans la vie de tous les jours pour que les élèves pratiquent la résolution de problèmes par des tâches domestiques simples ou des jeux en famille... à condition d'avoir l'accord et la coopération des parents.
Exemples :
1. Cuisiner ensemble :
Activité : Préparer une recette simple ensemble.
Compétences développées : mesurer les ingrédients introduit les notions de volume et de poids, suivre des étapes développe la capacité à suivre des instructions et à séquencer les actions.
2. Jeu de construction :
Activité : construire un objet ou une structure avec des blocs ou des LEGO.
Compétences développées : planifier la structure, compter les pièces nécessaires, et résoudre des problèmes de symétrie ou de stabilité.
3. Jeux de société :
Activité : jouer à des jeux de société qui nécessitent stratégie et réflexion, comme les échecs pour débutants, le jeu de l'oie, ou le Monopoly Junior.
Compétences développées : prendre des décisions stratégiques, anticiper les mouvements des adversaires, gérer les ressources,...
4. Jardinage :
Activité : planter des graines et s'occuper d'un petit jardin.
Compétences développées : comprendre les besoins des plantes, calculer l'espacement nécessaire entre elles, et résoudre des problèmes liés à leur entretien.
5. Organiser une chasse au trésor :
Activité : préparer une chasse au trésor avec des indices à résoudre pour trouver le prochain emplacement.
Compétences développées : lire et comprendre des indices, résoudre des énigmes, et suivre des directions.
6. Gérer un petit budget :
Activité : donner une petite somme d'argent à gérer lors d'une sortie (par exemple, choisir des fruits au marché dans un budget donné).
Compétences développées : calculer le coût des objets, faire des choix en fonction d'un budget, et rendre la monnaie.
7. Planifier un itinéraire :
Activité : planifier un itinéraire pour une sortie en famille.
Compétences développées : comprendre les cartes, estimer le temps de trajet, et choisir le meilleur chemin.
De cette façon, les enfants pratiquent la résolution de problèmes de manière ludique et significative et renforcent leur confiance en eux lorsqu'ils appliquent leurs compétences pour accomplir des tâches réelles. Par ailleurs, cela leur montre l'utilité concrète de ce qu'ils apprennent à l'école dans leur vie de tous les jours.
10. Feedback constructif
Il faut fournir un retour régulier et constructif sur les tentatives de résolution de problèmes des élèves, en soulignant ce qu'ils ont bien fait et en offrant des suggestions d'amélioration.

André Jorge
Echelles, crayons, fusées, fleurs du comportement, tableaux, souvent colorés, sont utilisés dans certaines classes comme méthodes de gestion de la discipline. Ils offrent une représentation visuelle du comportement des élèves et peuvent au premier abord paraître utiles, pour certains enseignants.
Mais ils ne sont pas exempts de critique : ils peuvent être chronophages, peu efficaces, voire contreproductifs.
L'un de leurs principaux inconvénients est qu'ils peuvent être source d'humiliation pour les élèves, surtout lorsqu'ils sont utilisés de manière publique. En effet, mettre en évidence les comportements négatifs d'un élève devant ses camarades peut entraîner des sentiments de honte et d'embarras. Cela peut également stigmatiser certains élèves, en particulier ceux qui se retrouvent fréquemment en bas de l'échelle ou sur des couleurs négatives.
Pour certains élèves, ces systèmes peuvent s'avérer être contreproductifs : si pour certains élèves, ces systèmes peuvent offrir une motivation pour améliorer leur comportement, pour d'autres, cela peut avoir l'effet inverse, en particulier s'ils se sentent étiquetés ou enfermés dans une perception négative.
Mais surtout, ces systèmes ne tiennent pas compte des causes sous-jacentes des comportements : difficultés personnelles, émotionnelles ou d'apprentissage.
Il en fait sera plus efficace de se tourner vers les approches alternatives qui incluent :
- des systèmes de renforcement positif : les comportements positifs sont soulignés et récompensés,
- des méthodes qui impliquent une réflexion plus personnelle et des discussions en tête-à-tête, loin des regards des autres élèves.
Ces approches alternatives permettent de développer une compréhension plus profonde des comportements, tout en préservant la dignité et l'estime de soi des élèves.

André Jorge
En apprenant à vos élèves de petite section à faire la queue, vous les aidez à acquérir des compétences essentielles pour leur développement émotionnel et social, notamment la patience et le contrôle de soi.
En attendant leur tour, les enfants apprennent à gérer leurs impulsions et à respecter les autres. Ils renforcent également leur compréhension des règles sociales et des normes de comportement dans différents contextes, à l'école comme dans des lieux publics.
Apprendre à faire la queue se travaille de différentes façons, dans les différents domaines de l'école maternelle, par la pratique régulière d'exercices spécifiques, mais aussi par des activités visant à apprendre à attendre son tour, à respecter ses camarades. 
Voici une liste non exhaustive d'activités et quelques conseils pour apprendre aux enfants à faire la queue :
- Motricité : vous pouvez proposer aux enfants des jeux où ils doivent se déplacer en file et s'arrêter, démarrer, ou changer de direction ensemble.
- Jeux de rôle : proposer aux enfants un jeu de rôle où les enfants jouent différents rôles, comme celui de l'enseignant, de l'élève en tête de file, etc. Cela les aide à comprendre l'importance de chaque position dans la file.
- Système de récompenses : un système de récompenses pour encourager les bons comportements peut être utilisé. Exemple : des  autocollants ou points pour ceux qui suivent bien les règles de la file.
- Etablir des règles claires sur la manière de se comporter dans la file et des conséquences justes et comprises par tous.
- On peut aussi utiliser des marqueurs visuels : pastilles de couleur, adhésifs, pour indiquer où se placer dans la file. Cela peut aider les enfants à comprendre visuellement où se positionner.
- Montrer l'exemple : montrer des classes où les élèves respectent les règles de la file. Les enfants auront tendance à les imiter.
- Proposer des histoires, des livres, qui soulignent l'importance de prendre son tour et de respecter les autres.
- Utiliser des chansons et des comptines qui parlent de faire la queue et d'attendre son tour. Les enfants apprennent souvent mieux avec des éléments musicaux.
Voici quelques possibilités :
"Un Deux Trois, Nous Irons au Bois" : comptine qui peut être adaptée pour enseigner à faire la queue (en chantant, les enfants avancent en file indienne). "Frère Jacques" : tu pourrais adapter les paroles pour créer une version qui parle de faire la queue et d'attendre patiemment son tour. "Le Petit Train" :  cette chanson parle d'un petit train qui avance en file. Les enfants peuvent se tenir par les épaules et former un "train" en se déplaçant dans la salle.
   
"Tape Tape Petites Mains" : une comptine qui peut être utilisée pour montrer comment attendre son tour. Par exemple, les enfants peuvent taper des mains seulement quand c'est leur tour. Ainsi Font, Font, Font" : les enfants peuvent imiter les gestes ensemble en file indienne, apprenant ainsi à suivre le rythme et à rester en place. "Tourne, Tourne, Petit Moulin" : Cette chanson peut être utilisée pour montrer comment les enfants doivent attendre que le "moulin" finisse de tourner avant de commencer leur activité. Astuce : en commençant avec des groupes plus petits , vous rendrez les apprentissages plus facile à gérer.

André Jorge

Développer la confiance en soi chez ses élèves

Par André Jorge, dans Articles divers

Dans cet article, je vous propose quelques pistes de travail pour développer la confiance en soi chez les élèves. 
1. Veiller à valoriser les réussites, en félicitant et encourageant les élèves et en soulignant les points forts de chaque enfant.
=> ne pas faire de comparaisons entre élèves.
On peut aussi dédier un temps en fin de journée à une discussion sur les réussites du jour, qu'elles soient petites ou grandes.
On peut aussi créer un « Mur des étoiles » où chaque enfant a une étoile avec son prénom, et à chaque fois qu'un enfant réussit quelque chose, l’enseignant.e ajoute une gommette ou un autocollant sur son étoile.
2. Veiller à proposer aux élèves des objectifs atteignables.
3. Lors des activités de groupe, donner à chaque enfant a une tâche précise : cela peut les aider à se sentir valorisés et importants au sein d'un groupe.
4. Concernant la gestion des erreurs :
- Enseigner aux enfants que les erreurs sont normales et font partie du processus d'apprentissage.
- Fabriquer une « Boîte des erreurs » où les enfants peuvent écrire ou dessiner une erreur qu'ils ont commise et ce qu'ils ont appris de cette erreur.
5. Un cahier des réussites : chaque enfant peut avoir un cahier où il note ou dessine ses réussites, aussi petites soient-elles.
6. Proposer des activités artistiques telles que :
- le théâtre et les jeux de rôle qui peuvent aider les enfants à s'exprimer et à sortir de leur coquille.
- des ateliers créatifs où les enfants peuvent exprimer leur créativité, comme la peinture, le dessin, ou la création d'histoires.
Enfin, il faut prendre le temps d'écouter chaque enfant et leur permettre de partager leurs pensées, leurs peurs et leurs succès avec la classe.

André Jorge
Le plus simple, pour aborder le harcèlement en classe, est souvent de partir d'une affiche. Il existe d'autres possibilités, probablement plus attrayantes pour les élèves. En voici quelques unes :
Partir d'histoires : raconter une courte histoire sans donner de noms ni de détails spécifiques. Par exemple : "Il était une fois un animal qui était toujours moqué par les autres car il avait une couleur différente". Demander ensuite aux élèves comment ils se sentiraient s'ils étaient cet animal, et lancer une discussion sur les sentiments et les conséquences du harcèlement.
Les jeux de rôle : proposer des scénarios simples et demander à quelques élèves de jouer un rôle. Par exemple, un élève qui se moque des vêtements d'un autre, ou un élève qui est exclu d'un jeu. Après la représentation, discuter des actions et des sentiments ressentis.
Exploiter des extraits de livres : lire des extraits de livres ou d'histoires qui traitent du harcèlement, sans forcément le nommer explicitement. Discuter ensuite de ce qui s'est passé dans l'histoire.
Des objets symboliques : apportez un objet, comme un fruit, et demandez aux élèves de le juger uniquement sur son apparence. Puis, montrez l'intérieur (qui peut être parfaitement bon) pour discuter des préjugés et de la manière dont on peut blesser quelqu'un en se basant sur des apparences ou des rumeurs.
Poser des questions ouvertes : "Qu'est-ce que cela signifie d'être un bon ami ?", "Comment vous sentiriez-vous si... ?", ou "Avez-vous déjà vu quelqu'un être traité injustement ?". Ces questions peuvent aider à orienter la conversation vers le harcèlement.
Partir de chansons et/ou de poèmes : écouter une chanson ou lire un poème qui traite de l'inclusion, de l'amitié ou de la différence. Discuter ensuite des messages et de la manière dont ils se rapportent au harcèlement.
Utiliser une "boîte à questions" : mettre à disposition une boîte où les élèves peuvent déposer des questions ou des situations anonymes liées au harcèlement. Périodiquement, tirer une question ou une situation de la boîte et discutez-en en classe.

André Jorge

Accueillir un enfant non voyant en maternelle

Par André Jorge, dans Articles divers

L'intégration d'un élève non voyant en maternelle est tout à fait possible mais requiert des adaptations spécifiques qui feront qu’elle sera bénéfique, aussi bien pour l'enfant que pour ses camarades de classe.
Voici quelques conseils et pistes de réflexion, sachant que chaque enfant est unique et que ce qui fonctionne pour un élève non voyant peut ne pas fonctionner pour un autre. L'écoute, la patience, et une attitude ouverte et proactive sont cruciales.
Préparation de l'environnement :
L’organisation de la classe doit être stable : il faut s’assurer que la disposition de la salle de classe reste constante, afin de permettre à l'élève non voyant de mémoriser l'emplacement des objets et des meubles.
Des zones bien définies  dans la classe : les zones d'activités doivent être clairement délimitées, ce qui est le cas en maternelle généralement. Par exemple : un coin poupees, un coin dessin, etc.
Matériel adapté :
Utiliser des livres tactiles avec des images en relief. Introduire des jeux sensoriels qui stimulent d'autres sens que la vue, comme le toucher, l'ouïe et l'odorat. Proposer des jouets sonores et des instruments de musique. Communication :
Parler régulièrement à l'élève et annoncer toujours sa présence ou son départ. Utiliser des descriptions précises lors de l'explication des concepts ou des objets. Encourager les autres élèves à verbaliser leurs actions lorsqu'ils jouent ou interagissent avec l'élève non voyant. Intégration sociale :
Favoriser les activités de groupe pour aider l'élève non voyant à développer ses compétences sociales. Encourager les autres élèves à être aidants et compréhensifs, tout en traitant l'élève non voyant comme n'importe quel autre enfant. Mobilité :
Si l'élève a une canne, il faut lui donner le temps et l'espace pour l'utiliser. Il peut être utile d'avoir des sessions spéciales pour enseigner aux autres élèves comment la canne fonctionne et pourquoi elle est importante.
Veiller à ce que les allées soient dégagées d'obstacles.
Collaboration :
Il faudra instaurer une collaboration étroite avec les parents, les spécialistes de la déficience visuelle et les autres professionnels pour comprendre les besoins spécifiques de l'élève.
Il peut être utile d'avoir une auxiliaire de vie scolaire (AVS) ou une personne spécialisée pour aider l'élève au quotidien.
Formation et ressources :
Il est essentiel pour un enseignant qui accueille un enfant non-voyant de recevoir une formation sur la déficience visuelle pour mieux comprendre et répondre aux besoins de l'élève.
Des ressources existent et pourront être obtenues en contactant des associations spécialisées, pour obtenir des conseils, du matériel ou une formation.
Évaluation :
Les méthodes d'évaluation seront adaptées pour être accessibles à l'élève. Par exemple : utiliser des évaluations orales plutôt qu'écrites.
Sensibilisation :
Il sera intéressant et utile d’organiser des séances de sensibilisation pour les autres élèves, afin qu'ils comprennent mieux la déficience visuelle et apprennent à interagir positivement avec l'élève non voyant.

André Jorge
Le Directeur des Ressources Humaines (DRH) au sein d'un rectorat de l'Éducation nationale a un rôle crucial. Voici un aperçu des responsabilités et des affaires dont un DRH pourrait typiquement s'occuper :
Gestion des personnels :
Le DRH assure la gestion administrative du personnel (enseignants, personnels administratifs, techniques, etc.). Cela inclut les recrutements, les mutations, les promotions, les départs en retraite, etc.
Formation et développement professionnel :
Il organise et supervise la formation continue des personnels de l'Éducation nationale au sein de son académie. Il veille à ce que chaque personnel bénéficie des formations nécessaires à l'exercice de ses missions.
Stratégie RH :
Il conçoit et met en œuvre la stratégie RH de l'académie en accord avec les directives nationales. Cela peut inclure des initiatives pour attirer et retenir les talents, gérer les prévisions de recrutement ou encore définir des parcours de carrière.
Gestion des conflits et relations sociales :
Il est un acteur majeur dans la prévention et la résolution des conflits au sein des établissements scolaires de son académie. Il travaille en étroite collaboration avec les syndicats et les représentants du personnel.
Gestion administrative :
Il veille à l'application des textes réglementaires et législatifs concernant les droits et obligations des personnels. Il s'assure aussi du bon déroulement des opérations liées à la paie, aux congés, aux absences, etc.
Pilotage et suivi des effectifs :
Il met en place des outils de suivi et d'analyse pour anticiper les besoins en personnel, que ce soit en termes de quantité ou de compétences.
Santé et sécurité au travail :
Il met en œuvre les mesures nécessaires pour garantir la santé et la sécurité des personnels au sein des établissements scolaires, en collaboration avec les services compétents.
Communication interne :
Il favorise une bonne communication entre les différents services et niveaux hiérarchiques, et veille à ce que les informations importantes soient diffusées de manière adéquate.
Innovation et projets RH :
Il peut initier ou piloter des projets spécifiques visant à améliorer la gestion des ressources humaines au sein de son académie.
Conseil et soutien :
Il est un conseiller pour le recteur et les chefs d'établissement en matière de gestion des ressources humaines. Il peut également apporter un soutien dans les décisions stratégiques ou dans des situations particulières.
Le DRH d'un rectorat joue donc un rôle central dans la bonne marche de l'académie et le bien-être de ses personnels.

André Jorge
Vous trouverez dans cet article quelques idées de rituels mathématiques pour la petite section. Etant donné le jeune âge de ces enfants, il s'agira avant tout de créer un environnement qui éveille la curiosité et l'intérêt pour les nombres, les formes et les relations spatiales.
Chanson des Nombres : chanter une chanson simple qui compte jusqu'à 5 ou 10. Cela peut être un excellent moyen de commencer chaque journée.
La météo du jour : parler de la météo chaque jour et utilisez des termes simples comme "il fait chaud", "il fait froid", "il pleut", etc.
Tri de couleurs : donner aux enfants des objets de différentes couleurs à trier dans des récipients correspondants.
Formes et couleurs : utiliser des objets simples pour parler des formes et des couleurs ("Je vois un cercle rouge !").
Comptons ensemble : dénombrer les enfants présents chaque jour, ou les morceaux de fruit pendant le goûter.
La file indienne : apprendre aux enfants à se mettre en file indienne, ce qui leur donne une première idée de l'ordre et de la séquence.
Jeu du plus ou moins : mettre en place un petit jeu où les enfants doivent deviner s'il y a plus de garçons ou de filles, plus de blocs rouges ou de blocs bleus, etc.
Tours de blocs : comparer des tours de blocs en utilisant des termes comme "plus grand", "plus petit", "aussi grand que", etc.
Jeux de correspondance : créer des jeux simples où les enfants doivent faire correspondre des objets, comme des chaussettes, par paire.
Reconnaissance des formes : utiliser des pochoirs ou des tampons pour aider les enfants à reconnaître différentes formes.
Historiettes : lire des petits livres ou des histoires qui incorporent des concepts mathématiques simples comme le dénombrement, les formes ou les comparaisons.
Remarque : le but à cet âge est moins l'apprentissage formel que l'exposition à des concepts mathématiques de manière ludique et engageante, le plus important étant de créer une atmosphère positive autour des mathématiques dès le plus jeune âge.

André Jorge
Voici un ensemble d'activités à mettre en place sous la forme de rituels de mathématiques, lors du regroupement du matin, selon le niveau de vos élèves et votre progression en mathématiques (Acquérir les premiers outils mathématiques). 
Moyenne section :
Comptons ensemble : chaque jour, compter (réciter la comptine numérique) ensemble jusqu'à un certain nombre (qui sera augménté au fil du temps). C'est l'activité que vous pouvez mettre en place dans votre classe, dès le début de l'année.
Quel jour sommes-nous ? : à l'aide dun calendrier, identifier le jour, le mois et éventuellement le nombre de jours jusqu'à un événement spécial.
Tri de formes : avec un petit sac de formes géométriques et demander à chaque enfant de piocher une forme et de la placer dans la boîte correspondante.
Le nombre du jour : présenter un nombre et explorer différentes façons de le décomposer (par exemple, 5 c'est 3 et encore 2, ou 4 et encore 1).
Jeu de correspondance : utiliser des cartes avec des points ou des objets pour que les enfants les associent au bon chiffre.
Estimation : remplir un petit bocal avec des objets (boutons, billes, etc.) et demander aux enfants d'estimer combien il y en a. Compter (dénombrer) ensemble pour vérifier.
 
Grande section :
Le calendrier mathématique : compter (dénombrer) le nombre de jours d'école, utiliser des termes comme "hier", "aujourd'hui" et "demain", parler des saisons.
Patterning : Créez des motifs avec des couleurs, des formes ou des objets et demandez aux enfants de poursuivre le motif.
Tableaux à double entrée : utiliser des tableaux à double entrée simples pour trier des objets selon deux critères (par exemple, couleur et forme).
Mesures simples : Utilisez des unités non standard (comme des blocs ou des mains) pour mesurer des objets dans la classe.
Petits problèmes : poser des problèmes de maths simples et concrets, comme partager des objets en groupes égaux ou résoudre des problèmes simples d'addition et de soustraction. J'utilisais pour cela le fichier de Jocatop sur la résolution de problèmes en maternelle.
Comparaison de quantités : utiliser des termes comme "plus grand que", "plus petit que", "égal à", etc., pour comparer des groupes d'objets.
L'heure : Introduisez les concepts de base du temps, comme le matin et l'après-midi, et utilisez une horloge pour apprendre à lire l'heure à l'heure près.
Résolution de problèmes en groupe : donner un problème simple à résoudre en groupe, en utilisant des objets concrets pour aider à la résolution.
Comptons ensemble : chaque jour, compter ensemble jusqu'à un certain nombre selon des indications données par l'enseignant :
compter (réciter la comptine numérique),  compter, chacun son tour (l'enseignant désigne l'élève qui doit dire le nombre suivant), compter en disant un nombre sur deux à haute voix et l'autre "dans la tête".  
Remarque : lors de la récitation de la comptine numérique (activité "Comptons ensemble"), l'enseignant doit faire un son à chaque fois qu'un nombre est dit (avec un instrument rythmique comme des castagnettes, ou des claves => un nombre = un son).

André Jorge
L'art de la pédagogie repose en grande partie sur une planification rigoureuse et un suivi méticuleux. Le cahier journal, qui est l'outil de bord incontournable de l'enseignant, doit donc être conçu avec soin. Vous trouverez dans cet article quelques recommandations qui vous permettront d'optimiser votre cahier journal.
Les points clefs pour réaliser un cahier journal efficace :
1. Planification en amont
Assurez-vous que le contenu de votre cahier journal est en accord avec les progressions et les programmes de l'Éducation nationale. Il devrait également être en adéquation avec les supports pédagogiques utilisés par les élèves, ainsi que le contenu de leurs cahiers et classeurs.
2. Clarté et concision
Le temps est précieux, surtout en classe. Rédigez votre cahier journal de manière claire et concise, en privilégiant des phrases courtes et précises. Cela facilitera non seulement votre propre suivi mais aussi celui d'un remplaçant ou d'un collègue qui consulterait votre cahier.
3. Structure cohérente
Votre cahier journal doit comporter plusieurs sections pour être complet : la date, la matière enseignée, les objectifs visés, les activités prévues, les ressources nécessaires, les modalités d'évaluation, ainsi que la différenciation pédagogique.
4. Objectifs spécifiques et mesurables
Formulez vos objectifs de manière spécifique et mesurable. Utilisez des objectifs opérationnels pour chaque séance, ce qui vous permettra de suivre efficacement les progrès de chaque élève et d'évaluer la pertinence de votre approche pédagogique.
5. Différenciation pédagogique
Intégrez une section dédiée à la différenciation pédagogique. Planifiez des activités diversifiées pour répondre aux besoins de chaque élève, en adaptant le niveau de difficulté, le rythme ou les supports pédagogiques.
6- Diversité des approches pédagogiques
Votre cahier journal devrait refléter une variété de méthodes et de dispositifs, allant du travail individuel au travail en groupe, ainsi que des activités interactives.
7-Section "Commentaires"
N'oubliez pas d'inclure une section où vous pouvez consigner vos réflexions post-séance. Qu'est-ce qui a bien fonctionné ? Quels ajustements sont nécessaires pour les prochaines sessions ?
8-Pourquoi opter pour un cahier journal numérique ?
Si vous enseignez toujours au même niveau, réfléchissez à la pertinence de l'utilisation d'un cahier journal numérique. Celui-ci est non seulement plus facile à modifier, mais aussi à partager avec des collègues ou des remplaçants.
C'est votre cahier journal !
Gardez en tête que :
- le cahier journal est avant tout un outil conçu pour faciliter votre travail en classe, et non pour vous compliquer la vie. Son élaboration ne devrait donc pas accaparer tout votre temps...
- si les recommandations énoncées dans cet article visent à vous offrir des lignes directrices pour réaliser un cahier journal efficace, il vous appartient de personnaliser ces conseils selon vos propres besoins et préférences.

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