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11 novembre


koalae

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ous les ans, après avoir chanté la Marseillaise, mes élèves lisent un poème sur la guerre, la paix... pour rendre hommage aux soldats morts. pendant la guerre.

Auriez vous des idées de texte?

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  • 4 années plus tard...

ous les ans, après avoir chanté la Marseillaise, mes élèves lisent un poème sur la guerre, la paix... pour rendre hommage aux soldats morts. pendant la guerre.

Auriez vous des idées de texte?

Je fais remonter le post. :wink:

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La guerre de 14-18

Depuis que l'homme écrit l'Histoire

Depuis qu'il bataille à cœur joie

Entre mille et une guerr' notoires

Si j'étais t'nu de faire un choix

A l'encontre du vieil Homère

Je déclarerais tout de suite:

"Moi, mon colon, cell' que j'préfère,

C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit!"

Est-ce à dire que je méprise

Les nobles guerres de jadis

Que je m'soucie comm' d'un'cerise

De celle de soixante-dix?

Au contrair', je la révère

Et lui donne un satisfecit

Mais, mon colon, celle que j'préfère

C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit

Je sais que les guerriers de Sparte

Plantaient pas leurs epées dans l'eau

Que les grognards de Bonaparte

Tiraient pas leur poudre aux moineaux

Leurs faits d'armes sont légendaires

Au garde-à-vous, je les félicite

Mais, mon colon, celle que j'préfère

C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit

Bien sûr, celle de l'an quarante

Ne m'as pas tout à fait déçu

Elle fut longue et massacrante

Et je ne crache pas dessus

Mais à mon sens, elle ne vaut guère

Guèr' plus qu'un premier accessit

Moi, mon colon, celle que j' préfère

C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit

Mon but n'est pas de chercher noise

Au guérillas, non, fichtre, non

Guerres saintes, guerres sournoises

Qui n'osent pas dire leur nom,

Chacune a quelque chos' pour plaire

Chacune a son petit mérite

Mais, mon colon, celle que j'préfère

C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit

Du fond de son sac à malices

Mars va sans doute, à l'occasion,

En sortir une, un vrai délice

Qui me fera grosse impression

En attendant je persévère

A dir' que ma guerr' favorite

Cell', mon colon, que j'voudrais faire

C'est la guerr' de quatorz'-dix-

Georges BRASSENS

BOn ok je sors

:D

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14 / 18 FOLIE MEURTRIERE

Par un beau jour d’été

Sous un ciel bleu d’azur

Le clairon a sonné

Pour la grande aventure

Ils partirent faire la guerre

Au nom de la patrie

Ils étaient jeunes et fiers

Et la fleur au fusil

14 18

C’était la grande guerre

14 18

Le début de l’enfer

Mais du chemin des dames

Au fort de Douaumont

Ils ont perdu leur âme

Sous le feu des canons

Avec la peur au ventre

Ils chantaient la Mad’lon

En plein mois de décembre

Quand ils montaient au front

Ils tombaient un à un

Fauchés par la mitraille

De la Marne à Verdun

Au coeur de la bataille

Partout des trous de bombes

Partout des trous d'obus

Comme la fin d'un monde

Qui leur tombait dessus

14 18

C’était la grande guerre

14 18

Ils ont vécu l’enfer

14 18

C’était la grande guerre

14 18

La folie meurtrière

Ils ont pleuré de joie

Le jour de l’armistice

Quand enfin arriva

La fin de leur supplice

Après un grand silence

Les cloches de la paix

Dans le ciel de France

Se mirent à sonner

14 18

C’était la grande guerre

C’était " la der des ders "

Mais cette grande guerre

N'était pas la dernière

Jacques-Hubert FROUGIER

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LE JOUR DES MORTS

Lugubrement la cloche tinte,

C'est aujourd'hui le Jour des Morts

Le vent jette sa longue plainte

Dans la campagne couleur d'or...

Dans les cyprès du cimetière

Les moineaux gris, bien tristement

Jettent leurs cris, douce prière,

De ceux qu'on croit indifférents.

La vieille église, en sentinelle,

Voit défiler les pèlerins

Qui vont couronner d'immortelles

les vieux crucifix de fer peint...

La foule anxieuse et recueillie

S'agenouille autour des tombeaux...

Chacun dans un murmure prie,

Tristement, comme les moineaux...

L'angoisse étreint les coeurs, les âmes,

On se relève pieusement,

Les pleurs voilent les yeux des femmes,

Qui se signent dévotement.

L'angelus sonne dans la brume,

On prend le chemin du retour,

Sans hâte vers le bourg qui fume

En songeant et priant toujours.

Joseph DELORT (1894-1916)

173e R.I.

2 novembre 1915

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La nuit d'avril 1915

À L. de C.-C.

LE ciel est étoilé par les obus des Boches

La forêt merveilleuse où je vis donne un bal

La mitrailleuse joue un air à triples-croches

Mais avez-vous le mot

Eh ! oui le mot fatal

Aux créneaux Aux créneaux Laissez là les pioches

Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons

Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance

Et tes mille soleils ont vidé les caissons

Que les dieux de mes yeux remplissent en silence

Nous vous aimons ô vie et nous vous agaçons

Les obus miaulaient un amour à mourir

Un amour qui se meurt est plus doux que les autres

Ton souffle nage au fleuve où le sang va tarir

Les obus miaulaient

Entends chanter les nôtres

Pourpre amour salué par ceux qui vont périr

Le printemps tout mouillé la veilleuse l'attaque

Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts

Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque

Couche-toi sur la paille et songe un beau remords

Qui pur effet de l'art soit aphrodisiaque

Mais

orgues

aux fétus de la paille où tu dors

L'hymne de l'avenir est paradisiaque

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

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La nuit d'avril 1915

À L. de C.-C.

LE ciel est étoilé par les obus des Boches

La forêt merveilleuse où je vis donne un bal

La mitrailleuse joue un air à triples-croches

Mais avez-vous le mot

Eh ! oui le mot fatal

Aux créneaux Aux créneaux Laissez là les pioches

Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons

Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance

Et tes mille soleils ont vidé les caissons

Que les dieux de mes yeux remplissent en silence

Nous vous aimons ô vie et nous vous agaçons

Les obus miaulaient un amour à mourir

Un amour qui se meurt est plus doux que les autres

Ton souffle nage au fleuve où le sang va tarir

Les obus miaulaient

Entends chanter les nôtres

Pourpre amour salué par ceux qui vont périr

Le printemps tout mouillé la veilleuse l'attaque

Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts

Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque

Couche-toi sur la paille et songe un beau remords

Qui pur effet de l'art soit aphrodisiaque

Mais

orgues

aux fétus de la paille où tu dors

L'hymne de l'avenir est paradisiaque

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

C très gentil mais mes élèves ont niveau cycle 2. :cry:

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ben celui de Delort non?

moi c'est vrai je suis au collège

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ben celui de Delort non?

moi c'est vrai je suis au collège

Cela me semble difficile . Pour la plupart ils ont un niveau CP. Merci quand même . :wink:

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Ben dans ce cas là perso je pense qu'il est prématuré de leur présenter des textes sur la grande guerre, ils ne peuvent pas sentir le truc

je connais pas mal de poèmes sur les guerres en général mais CP non franchement je vois pas

Bon pis après j'aime pas trop le fait de lire des trucs au monument au mort mais ça c'est perso, si j'avais pu t'arranger...

Je pense que le mieux serait que tu fasse lire un poème sur la paix, la solidarité, des choses comme cela

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Des graines de paix comme les étoiles qui dansent

Persistez, dis-je, à cueillir les fleurs de l'amour

comme les boutons des roses blanches

d'un jardin de septembre.

Persistez, dis-je, à aimer les feuilles d'olivier

comme l'espoir sur de tendres branches

dans les champs couleur d'ambre.

Persistez, dis-je, à semer les graines de paix

contre toute violence comme les étoiles qui dansent

dans le gris de nuit.

Poème de Jacques VOS

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Eluard (1895-1952)

Poèmes pour la paix (1918)

1)

Toutes les femmes heureuses ont

Retrouvé leur mari - il revient du soleil

Tant il apporte de chaleur.

Il rit et dit bonjour tout doucement

Avant d'embrasser sa merveille.

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