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Inquiet....parano.....ou réaliste.


Samuel

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Je suis très inquiet pour l'avenir de l'Education Nationale, surtout si on ne fait rien.

Depuis plusieurs années le gouvernement veut donner l'impression qu'il fait son possible pour l'Education Nationale, mais en vérité il multiplie les torpilles pour couler le navire.

Quelques exemples:

Sous prétexte de faire des économies, ce qui est louable, le gouvernement crée des disfonctionnements.

-Diminution des indemnités de remplacements, ce qui entrainera à moyen terme les problèmes de remplacements connus avant 1989: affectation des enseignants inexpérimentés et grande difficulté pour remplacer dans les endroits les plus reculés des départements.

-Diminution du nombre de remplaçants.

-Diminution de la formation continue ( On n'en verra les effets que dans quelques années mais cela contribue aussi à l'affaiblissement de l'EN)

-Diminution du nombre de postes devant les élèves ( nombre d'élèves par classe qui augmente)

-Diminution du nombre de postes qui ne se voient pas mais sont utiles: RASED, associations.....

-Economies de bouts de chandelles faites sur le dos des directeurs qui doivent aller chercher des documents dans les inspections, et sur le dos des écoles et des mairies quand on doit imprimer le courrier électronique ( dont le volume explose depuis qu'il ne leur coûte plus rien)

-Réintégration trop rapide d'enseignants en maladie qui ne sont pas tout à fait aptes à reprendre une classe.

Il y a aussi des cadeaux empoisonnés comme le 80%, qui est une avancée réelle à laquelle nous avions droit, mais qui sans moyens suffisants, crée aussi du disfonctionnement.

Il y a aussi du chantage au bons sentiments avec l'intégration de tous les élèves handicapés. Ce qui sans les moyens suffisants, entraine aussi des perturbations qui risquent d'aller un jour jusqu'au rejet de ces élèves par les autres parents, ou la fuite des autres élèves dans le privé.

On nous fait aussi régulièrement passer pour des incapables dans les médias: dictée de Fillon, lecture de Robien .......etc

Et je pense que j'oublie encore de nombreuses torpilles, n'hésitez pas à en rajouter.

Le principe est toujours le même:

Fout....... la M........ tout en donnant l'illusion que le gouvernement fait tout pour arranger les choses.

Tout cela est au service d'un double objectif:

- Promouvoir l'enseignement privé.

- Contraindre l'enseignement public aux mêmes règles que le privé.

Cela aboutira à un enseignement à X vitesses qui dépendra des moyens financiers des parents. Les plus pauvres auront droit aux écoles les plus "minables".

C'est maintenant qu'il faut réagir.

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Tout cela est au service d'un double objectif:

- Promouvoir l'enseignement privé.

- Contraindre l'enseignement public aux mêmes règles que le privé.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire.... précise ta pensée.... ! J'ose espérer qu'en écrivant les phrases ce-dessus, tu n'accusais pas le privé d'être responsable de tous tes maux ! Car là, vois-tu je ne vois pas ce que tu veux dire. Voudrais-tu une fois de plus que le débat privé / public ressorte des placards... et toujours pour le même résultat : il n'y a pas de débat possible puisque tout le monde ne voit que le bout de son nez (public comme privé). Privé ou public nous sommes avant tout là pour les enfants ! Les contraintes sont lourdes pour le privé tout comme pour le public..... alors arrêtons ces propos puérils qui n'aident pas à faire avancer le débat concernant les difficultés de plus en plus nombreuses de notre métier et que tu as cité plus haut dans ton message.

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Je ne vois pas du tout où Samuel accuse le privé de tous les maux.

Il accuse nos dirigeants de préparer le chemin à la privatisation d'un autre service public, celui de l'Education nationale.

Je pense comme lui.

Depuis une vingtaine d'années, gauche-droite confondues accélèrent le mouvement.

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Je ne vois pas du tout où Samuel accuse le privé de tous les maux.

Il accuse nos dirigeants de préparer le chemin à la privatisation d'un autre service public, celui de l'Education nationale.

Je pense comme lui.

Depuis une vingtaine d'années, gauche-droite confondues accélèrent le mouvement.

C'est aussi ce que j'ai compris, et je partage cette analyse...

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Oui... malheureusement le gouvernement fait tout pour montrer notre soi disant incompétence... Mais au niveau des moyens donnés pour nous permettre d'aider les élèves, on recule... Les politiques travaillent pour nous discréditer, au lieu de se pencher sur les réels soucis, et de dispatcher le budget EN correctement...

Je suis d'accord que l'on va malheureusement vers la privatisation de l'éducation... et si les parents doivent payer les écoles, il y aura forcément des établissements de "riches" et de "pauvres"... et donc une éducation pour l'élite et pour les gens "du peuple"... comme dans le temps où les plus riches allaient au collège et les autres se dirigeaient vers le certificat d'études...

:(:(:(

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vous avez sans doute raison

mais n'étant pas encore moi-même professeur, et préparant le crpe, je ne peux pas croire ce genre de choses et je ne le doit pas. car sinon je perds toute ma motivation et ma raison d'enseigner

je ne peux donc qu'espèrer, espérer qu'un jour et très vite la tendance s'inversera. espèrer qu'un jour les politiques verront que donner le privilège à l'éducation est plus important que de le donner à la police

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Tout cela est au service d'un double objectif:

- Promouvoir l'enseignement privé.

- Contraindre l'enseignement public aux mêmes règles que le privé.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire.... précise ta pensée.... ! J'ose espérer qu'en écrivant les phrases ce-dessus, tu n'accusais pas le privé d'être responsable de tous tes maux ! Car là, vois-tu je ne vois pas ce que tu veux dire. Voudrais-tu une fois de plus que le débat privé / public ressorte des placards... et toujours pour le même résultat : il n'y a pas de débat possible puisque tout le monde ne voit que le bout de son nez (public comme privé). Privé ou public nous sommes avant tout là pour les enfants ! Les contraintes sont lourdes pour le privé tout comme pour le public..... alors arrêtons ces propos puérils qui n'aident pas à faire avancer le débat concernant les difficultés de plus en plus nombreuses de notre métier et que tu as cité plus haut dans ton message.

Bon alors si j'ai mal compris je m'en excuse... je ne voulais blesser personne !

Cependant, il est vrai que j'avais lu ces phrases comme "école privée => catholique" et non comme "école privée => grande école privée non catholique ou entreprise privée"

Aussi si Samuel nous dit que ma première compréhension de ses propos, je ne retire rien. Cependant si c'est plutôt la deuxième signification, alors je retire et dis tout comme vous que cela m'inquiète.

Samuel où es-tu ? Je suis dans le flou et ne demande qu'à être éclairé sur ces quelques phrases qui me posent un petit problème de compréhension. Que mets-tu sous les mots "enseignement privé" et "mêmes règles que le privé" ?

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90% ai-je lu dans le Monde de l'Educ de je sai spas quand, octobre, je crois.

sinon, je partage l'analyse de Samule, plus en effet le discrédit et le repoussiérage de tout par robien

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Je suis content du nombre de réactions que mon message a provoqué.

Quand je parle du privé et de ses règles, je pense beaucoup plus au monde de l'entreprise et surtout à tous ceux qui voudraient organiser le monde sur la base de la compétition exacerbée, plutôt que sur la base de la coopération er de la compétition encadrée pour éviter que les plus forts ne broient les plus faibles.

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Je suis content du nombre de réactions que mon message a provoqué.

Quand je parle du privé et de ses règles, je pense beaucoup plus au monde de l'entreprise et surtout à tous ceux qui voudraient organiser le monde sur la base de la compétition exacerbée, plutôt que sur la base de la coopération er de la compétition encadrée pour éviter que les plus forts ne broient les plus faibles.

C'est ta prise de position qui fait plaisir !

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