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Quelle reconversion dans la fonction publique?


usul

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Euh quand même je viens participer pour dire que le salaire compte beaucoup, on aime son travail mais travailler pour la gloire ça va bien un moment! Je connais pleins de personnes qui ont moins d'études, on en a discuté à Noel! et qui gagnent plus et se prennent moins la tête! Et la prime d'interessement, et le 13ème mois...C clair ce n'est pas pour tout le monde, il y a toujours pire mais bon on dirait que les pe ont honte de vouloir gagner plus. J'ai travaillé au collège et les profs n'ont pas cette attitude alors on les critique ok mais ils gagnent largement mieux que nous (j'ai testé!), la moindre heure sup est facturée, la moindre réunion ou le petit projet et finalement, je pense que c normal! En discutant avec eux, je m'aperçois que c nous qui avons tort, on ne sait pas s'arrêter et un jour on craque, surtout qu'il ne faut attendre de reconnaissance de personne. Je le sais car j'ai été une spécialiste des heures sup à l'oeil, rentrer chez moi à 18h30/19h, travailler le mercredi, le we, les vacances, c bon!!! Maintenant ma priorité c ma famille!!! Et je n'en ai pas honte! Ca ne fait pas de nous des mauvais profs, un prof épanoui c quand même plus sympa!!!

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Euh quand même je viens participer pour dire que le salaire compte beaucoup, on aime son travail mais travailler pour la gloire ça va bien un moment! Je connais pleins de personnes qui ont moins d'études, on en a discuté à Noel! et qui gagnent plus et se prennent moins la tête! Et la prime d'interessement, et le 13ème mois...C clair ce n'est pas pour tout le monde, il y a toujours pire mais bon on dirait que les pe ont honte de vouloir gagner plus. J'ai travaillé au collège et les profs n'ont pas cette attitude alors on les critique ok mais ils gagnent largement mieux que nous (j'ai testé!), la moindre heure sup est facturée, la moindre réunion ou le petit projet et finalement, je pense que c normal! En discutant avec eux, je m'aperçois que c nous qui avons tort, on ne sait pas s'arrêter et un jour on craque, surtout qu'il ne faut attendre de reconnaissance de personne. Je le sais car j'ai été une spécialiste des heures sup à l'oeil, rentrer chez moi à 18h30/19h, travailler le mercredi, le we, les vacances, c bon!!! Maintenant ma priorité c ma famille!!! Et je n'en ai pas honte! Ca ne fait pas de nous des mauvais profs, un prof épanoui c quand même plus sympa!!!

Sur le fond je suis assez d'accord. Je crois que sur le fond les enseignants en font souvent trop et ensuite il ont tendance à se plaindre. Je crois que parfois il faut savoir dire non.

Niveau préparation avec tout ce qui a été fait et refait on peut souvent trouver son bonheur. Après c'est plus notre niveau d'exigence qui nous fait passer du temps sur les différentes fiches ou exercices que l'on va donner aux élèves. Pour les corrections c'est difficile de passer au dessus. Et c'est pareil pour les réunions maintenant on a un cadre de 18h pour les réunions à nous de le respecter. (36h gloabalement)

Et pour les parents un texte nous oblige de les voir deux fois par an. Une réunion de rentrée et un rendez-vous dans l'année est voilà. Après on peut en faire plus mais il faut que ce soit un choix mais pas une contrainte.

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1300 euros en début de carriere soit juste au dessus du smic. Quelle reconnaissance pour notre métier!

Un T1 gagne 1510€ net par mois (Cf mémo du Snuipp).

Certes, ce n'est pas merveilleux. Mais ça fait quand même une fois et demi le SMIC.

Juste pour comparer avec le privé dont les salaires vous font "rêver" : ingénieur embauchée depuis 5 ans, je touchais environ 1450 € net par mois, sans 13e mois, sans ticket resto ou autre avantage, 5 semaines de congés (pas de rtt, les 35h étaient réparties dans la semaine)... avec tenez vous bien : une diminution d'environ 70€ de mon salaire net entre mon embauche et mon départ 5 ans plus tard :noelninja: (le brut restait identique et vu que les charges augmentent...).

Donc, je ne pense pas que le salaire "faible" des PE (même si je convient qu'il n'est pas formidable) n'est pas je pense une bonne raison pour changer de métier. La pénibilité, le manque de motivation.... probablement beaucoup plus :noelwink:

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Euh quand même je viens participer pour dire que le salaire compte beaucoup, on aime son travail mais travailler pour la gloire ça va bien un moment! Je connais pleins de personnes qui ont moins d'études, on en a discuté à Noel! et qui gagnent plus et se prennent moins la tête! Et la prime d'interessement, et le 13ème mois...C clair ce n'est pas pour tout le monde, il y a toujours pire mais bon on dirait que les pe ont honte de vouloir gagner plus. J'ai travaillé au collège et les profs n'ont pas cette attitude alors on les critique ok mais ils gagnent largement mieux que nous (j'ai testé!), la moindre heure sup est facturée, la moindre réunion ou le petit projet et finalement, je pense que c normal! En discutant avec eux, je m'aperçois que c nous qui avons tort, on ne sait pas s'arrêter et un jour on craque, surtout qu'il ne faut attendre de reconnaissance de personne. Je le sais car j'ai été une spécialiste des heures sup à l'oeil, rentrer chez moi à 18h30/19h, travailler le mercredi, le we, les vacances, c bon!!! Maintenant ma priorité c ma famille!!! Et je n'en ai pas honte! Ca ne fait pas de nous des mauvais profs, un prof épanoui c quand même plus sympa!!!

Suis d'accord pour ne pas se ruiner la vie au travail...mais bon, 27h d'enseignement+ la préparation des cours, on fait nos 35h comme les autres, avec des vacances en plus,il ne faut pas non plus exagérer. Si on fait davantage, c'est peut être parce qu'on travaille lentement ou bien qu'on veut en faire trop, mais dans ce cas, ce qu'on propose aux élèves c'est peut être pas non plus adapté , parce que je ne me vois pas bosser plus de 8h de préparation par semaine et pourtant, on prétend que j'en fais déjà beaucoup!

Et si on commence à se plaindre parce que notre salaire est bas vu le nombre d'heures consacrées à notre boulot, je reviens toujours au fait qu'on a le choix, on a quand même pris la décision de passer un concours, le salaire ne nous été pas caché, libre à nous de ne pas nous engager dans cette voie! Je suis aussi d'accord pour affirmer que vu notre niveau d'étude, la difficulté du concours et l'investissement que ce métier réclame, on est sous payé, mais je n'ai pas à me plaindre,j'ai passé ce concours en étant consciente de ces réalités.

Pour revenir au sujet de ce post, on parle de reconversion. Quand on se pose ce genre de question, c'est que l'envie d'enseigner et la motivation pour ce métier n'y sont plus, ou bien ont toujours été faible ( surtout dans ce cas où on pense à se reconvertir au bout de 2 ans pour un salaire... ) et je ne pense pas qu'un prof qui se pose ce genre de questions soit totalement investi ni épanoui, donc autant pour lui que pour ses élèves, mieux vaut se reconvertir! :noelrolleyes:

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Bonjour;

Pour moi, il me semble qu'il y a un réel malaise dans notre métier. Les conditions de travail sont dures. Je suis au CM2 et j'ai beaucoup de choses à faire :

- comme tout le monde, j'ai la classe à préparer et à faire :)

- comme tout le monde, je dois différencier, car j'ai une classe très hétérogène :)

- comme tout le monde, j'ai des évaluations en mathématiques, français, sciences et bientôt anglais :)

- comme tout le monde, j'ai des PPRE à monter, donc un temps pour faire les dossiers.

- parce que nos élèves allant en segpa doivent avoir un dossier assez argumenté, je dois m'y collée.

- presque comme une exception, je n'ai pas de copain, ni d'enfants, donc cela j'imagine que j'ai plus de temps à me consacrer à mon travail :albert::wacko: .

J'aimerai faire mon travail convenablement, donc il me faudrait du temps pour le faire. Je ne peux pas me dédoubler...

Bientôt, il faudrait que je sois à mi-temps ? Ainsi, je pourrais travailler convenablement ???

J'aime mon travail, mais nos conditions de travail ne sont pas extraordinaires. Donc, je comprends que l'on cherche parfois à aller voir si l'herbe est beaucoup plus verte ailleurs.

Il ne faut pas se cacher que la quantité de travail au cycle 3 est colossal. ( Je ne dis rien pour le cycle 1 et 2, je n'y suis pas encore aller ...)

Personnellement, j'ai décidé de souffler après le travail. A force de travailler et de travailler, on devient moins productif.

:lol:

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Je n'ai que 6 ans d'ancienneté, mais je pense à mes vieux jours...J'adore mon métier mais je ne sais pas si j'aurai l'énergie pour le faire toujours aussi bien et avec la même passion (du fait de la fatigue) quand j'aurai 60 ans! Alors moi aussi, je pense à la reconversion que j'engagerai dans quelques années.

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Ce n'est pas faux ce que tu dis cloééé, il n'empêche que ce serait bien d'enlever une bonne fois pour toutes ce fameux tabou de la démission. Dès qu'un enseignant ose dire : 'j'aimerais bien changer de métier un jour', il a tout de suite une armada d'yeux horrifiés autour de lui et des 'aaaaahhhhh ???? ooooohhh ???' comme si c'était la fin du monde :D

Faut arrêter quand même, on a bien le droit de se reconvertir et c'est pas un drame non plus :P

Je pense que ça faciliterait d'ailleurs les choses qu'on en parle davantage, bien des portes s'ouvriraient plus facilement à nous, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui malheureusement :)

Je suis d'accord avec toi , bien que pas enseignante :noelclosedeyes:

Je m'explique,

J'ai un DEUG de psycho et une licence en sciences de l'éducation.

J'ai choisi de faire ça parce que lors de ma deuxieme année de psycho (j'avais 20 ans et du brouillard dans ma tete quant à mon avenir professionnel), je voulait "travailler avec des enfants".

J'ai donc décidé de poursuivre en licence de sciences de l'éducation et me suis "tout naturellement" :noelwacko: retouvée à préparer ce fameux CRPE, malgré le fait que déjà l'an dernier je regrettais déjà un peu de n'avoir pas continué en psycho, et je ne cessait de répéter que de toute façon je repasserai ma licence et un master de psycho plus tard, lors d'une éventuelle reconversion (j'y pensais déjà avant même d'avoir commencer, mais parce que je n'aime pas la routine, et j'aime changer pour ne pas m ennuyer, et ce a tous les niveaux...sauf en amour :noelrolleyes: )

Donc me voilà cette annee a preparer le concours. Dès le début, quand on a commencé à faire un peu de péda, je me suis dit NONNNNNNN pas possible, et j'ai vraiment réalisé, que NON NON et NON c'était pas pour mour moi. Avec encore quelques doutes surtout dus au fait que "de toute facon je suis lancée autant continuer".

Puis au mois de novembre le recorat m'appel pour un poste d'AVSI, j'accepte.

Et là! j'ai tout compris!

J'adore faire ça, j'adore être là pour ces 2 enfants (je suis sur 2 écoles), les aider, voir l'évolution qui est flagrante surtout pour l'un des deux, MAIS, voir comment se passe la classe, le relation avec les parents, les 22 élèves ça m'a fait un effet claque, qui n'a fait que confirmer ce que je pensait déjà, ce n'est pas pour moi, par contre aider 1 enfant et 1 seul à la fois, c'est autre chose...

J'ai donc décidé de tenter le concours quand même cette année (surtout parceque je me dis que je n'ai pas deboursé tant d'argent + un petit pret, pour rien) mais que l an prochain je serai de retour en psycho avec 2 options :

- soit j ai mon concours et dans ce cas je fini ma licence de psycho pour ensuite devenir psy scolaire

- soit je n'ai pas le concours et dans ce cas je me lance à corps et âme dans un master de psychologie

J'ai beaucoup raconté ma vie, dans un post qui n'y est pas destiné, puisque vous êtes déjà tous en fonction, mais je n'ai trouvé aucun post à ce sujet chez les etudiants preparant le concours...

Je voulais surtout dire que c'est vrai, je viens d'annoncer à ma famille et mes amis que je voulais changer de voie, et...comme Naïa l'a si bien dit "'aaaaahhhhh ???? ooooohhh ???' comme si c'était la fin du monde".

La digestion a été difficile, mais ça commence à aller mieux.

Enfin bref, je vous comprend, vous qui souhaitez changer et qui avez du mal à cause de toutes ces remarques, j'imagine que ça doit être pire quand on est dans le metier!

Bon j'ai un peu, beaucoup raconté ma vie mais j'en avais besoin alors désolé si c'est long et peut etre ennuyant mais il fallait que je vide mon petit sac... :noelrolleyes:

Sur ce, bonne et heureuse année à vous tous et, bonne reconversion pour ceux que ça concerne...

Diana

Ps: pour la personne qui demandait comment devenir psy scolaire, il faut absolument la licence de psycho, donc les 3 années (à moins que validation d'acquis, mais il faut trouver la fac qui accepte, et je pense qu'il faut tout de meme recommencer au moins en 2e annee, mais j'en suis pas sûre, à vérifier)

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Coucou,

Je suis un peu dans le même cas, et je n'ai pas honte de le dire.

Tous les ans, certaines choses me "dégoutent" du métier, je vous passe les détails.

Quand on commence on est rempli de rêves et de motivation. Au bout de 4 ans, on ne croit plus à rien.

Oui le malaise dans notre métier existe.

On en parle souvent entre collègues. Dans mon école, personne ne se voit faire ce métier toute la vie. Je suis loin d'être la seule à vouloir changer.

Perso, je tends l'oreille à droite et à gauche pour avoir des infos. J'essaie tout également: maternelle, multi-niveaux, remplaçante, histoire de trouver ma place.

Il est vrai que l'on pense toujours que c'est mieux ailleurs. Pourtant, c'est au fond de nous, on sent bien quand cela ne va pas, quand on n'est pas motivé, et même malheureux dans son travail.

Bref, faut-il avoir encore l'occasion, le courage ou la possibilité de changer.

ne perdons pas espoir...

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Coucou,

Je suis un peu dans le même cas, et je n'ai pas honte de le dire.

Tous les ans, certaines choses me "dégoutent" du métier, je vous passe les détails.

Quand on commence on est rempli de rêves et de motivation. Au bout de 4 ans, on ne croit plus à rien.

Oui le malaise dans notre métier existe.

On en parle souvent entre collègues. Dans mon école, personne ne se voit faire ce métier toute la vie. Je suis loin d'être la seule à vouloir changer.

Perso, je tends l'oreille à droite et à gauche pour avoir des infos. J'essaie tout également: maternelle, multi-niveaux, remplaçante, histoire de trouver ma place.

Il est vrai que l'on pense toujours que c'est mieux ailleurs. Pourtant, c'est au fond de nous, on sent bien quand cela ne va pas, quand on n'est pas motivé, et même malheureux dans son travail.

Bref, faut-il avoir encore l'occasion, le courage ou la possibilité de changer.

ne perdons pas espoir...

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  • 2 mois plus tard...

bonjour,

Je pense moi aussi à la démission. C'est clair, je ne suis pas faite pour ça. (difficulté en péda, en organisation (toujours pas d'emploi du temps d'élaboré, journée préparée le soir pour le lendemain, je ne sais pas ou je vais ...).

J'ai entendu parler des détachements. Qui peut m'en dire plus? Merci :wub:

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ce n'est pas parce qu'on n'est pas organisé qu'on n'est pas fait pour ça, ça peut venir petit à petit ! moi aussi je prépare souvent du jour au lendemain, ce n'est pas forcément un défaut, je tiens compte de ce qu'on a fait dans la journée. Il y a forcément différentes personnalités parmi les profs, et ce n'est pas parce qu'on a tout prévu jusqu'à la fin de l'année que le contenu de ce qu'on fait est super top !

par contre c'est sûr que si ça ne te plaît pas du tout comme métier, tu peux songer à faire autre chose.

les détachements, c'est par exemple travailler dans certaines associations, type francas ... ?

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Perso, en dehors du fait qu'il est difficile d'avoir mon rapprochement de conjoints, le job me va très bien. J'ai fait d'autres choses avant, dans le public comme dans le privé, en France et ailleurs et j'ai choisi en réflechissant et en connaissant les petites choses parfois dérangeantes.

Si je pouvais rejoindre ma femme, je serais satisfait à 99%.

Il y a des postes en détachement et des ponts vers d'autres administrations.

Il y a aussi le privé, la création d'entreprise... et le départ ailleurs au cas-où on veut vraiment changer.

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