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eleves violents que faire?


baila33

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Depuis lundi, je tiens la fiche d'incidents et ...elle est bien remplie.

Aujourd'hui, ça a été le pompon à partir de 11H (c'est en général l'heure où le peu de self control qu'il a est épuisé) : hurlements dans la classe, rideaux

ouverts et femés non stop, refus de se rasseoir, d'obéir ....A 13H30, il a une nouvelle fois refusé de se mettre à sa place dans le rang, qui est la première juste à côté de moi tout devant (sinon il frappe ses camarades ou tape dans les portes).

J'estime que c'est le seul moyen pour les autres de monter en sécurité (je l'ai déjà vu les années précédentes pousser des élèves dans l'escalier sans raison. Faut-il attendre que l'accident grave se produise pour prendre des mesures ? ). Le collègue lui le laisse se ranger où il veut. C'est à ses risques et périls ...

Bref, je lui ai demandé d'aller chercher un billet de retard chez le directeur puisque n'étant pas à sa place et arrivant en dernier, il était en retard. Il a exigé

entraîner avec lui l'autre dur de la classe qui lui est placé en queue de rang (pour justement les éloigner le plus possible l'un de l'autre) et qui selon lui devait de que son copain soit puni aussi. J'ai refusé. Il s'est jeté alors sur son camarade et l'a ...étranglé. Je n'arrivais pas à lui faire lâcher prise. J'ai dû y mettre toutes mes forces ce qui l'a projeté à terre. Et là, il s'est mis à me rouer de coups de pieds que j'ai bien esquivés ( :blink: ) .

C'est l'intervention d'un collègue qui a mis fin à l'altercation. Il l'a pris sous son bras maintenant pieds et jambes pour éviter les coups et a remis le paquet au directeur "appelé " à la rescousse".

Mon collègue est contre l'idée de le faire tourner dans les classes (c'est clair que ce n'est pas une solution) mais dans l'urgence que faire ? je me refuse à faire classe devant cet enfant qui me jette sa haine (de lui-même ?) à la figure et dont je me méfie.

Pour l'instant pas de date pour l'équipe éducative.

J'ai réclamé une fiche d'incidents à mon collègue pour faire remonter à l'Inspection. Que faire d'autre ?

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Yaka, je dois aller chez le doc cet aprem...on verra ce qu'il preconise;)

Combien de temps d'arret as tu? Je culpabilise deja de ne pas etre en classe...mais je me dis aussi que peut etre que ca va leur faire bizarre a mes monstres que je sois pas la cet aprem (ce matin j'ai clairement dit a l'un d'eux que je ne pourrais plus supporter longtemps cette violence...meme si je sais que ce n'est pas de sa faute..etc etc....Je pense que j'ai en plus le contre coup de l'inspection qui ma tout de meme bien stressee depuis avant Noel...et que la je lache tout ;)

Come toi ras le bol de gerer seule (les familles sont a la ramasse, le CMPP fait ce qu'il peut...)

@

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Depuis lundi, je tiens la fiche d'incidents et ...elle est bien remplie.

Aujourd'hui, ça a été le pompon à partir de 11H (c'est en général l'heure où le peu de self control qu'il a est épuisé) : hurlements dans la classe, rideaux

ouverts et femés non stop, refus de se rasseoir, d'obéir ....A 13H30, il a une nouvelle fois refusé de se mettre à sa place dans le rang, qui est la première juste à côté de moi tout devant (sinon il frappe ses camarades ou tape dans les portes).

J'estime que c'est le seul moyen pour les autres de monter en sécurité (je l'ai déjà vu les années précédentes pousser des élèves dans l'escalier sans raison. Faut-il attendre que l'accident grave se produise pour prendre des mesures ? ). Le collègue lui le laisse se ranger où il veut. C'est à ses risques et périls ...

Bref, je lui ai demandé d'aller chercher un billet de retard chez le directeur puisque n'étant pas à sa place et arrivant en dernier, il était en retard. Il a exigé

entraîner avec lui l'autre dur de la classe qui lui est placé en queue de rang (pour justement les éloigner le plus possible l'un de l'autre) et qui selon lui devait de que son copain soit puni aussi. J'ai refusé. Il s'est jeté alors sur son camarade et l'a ...étranglé. Je n'arrivais pas à lui faire lâcher prise. J'ai dû y mettre toutes mes forces ce qui l'a projeté à terre. Et là, il s'est mis à me rouer de coups de pieds que j'ai bien esquivés ( :blink: ) .

C'est l'intervention d'un collègue qui a mis fin à l'altercation. Il l'a pris sous son bras maintenant pieds et jambes pour éviter les coups et a remis le paquet au directeur "appelé " à la rescousse".

Mon collègue est contre l'idée de le faire tourner dans les classes (c'est clair que ce n'est pas une solution) mais dans l'urgence que faire ? je me refuse à faire classe devant cet enfant qui me jette sa haine (de lui-même ?) à la figure et dont je me méfie.

Pour l'instant pas de date pour l'équipe éducative.

J'ai réclamé une fiche d'incidents à mon collègue pour faire remonter à l'Inspection. Que faire d'autre ?

Je téléphonerais de toute urgence à l'IEN ou à tout le moins j'enverrais par fax ou mail le compte-rendu sur papier libre à défaut de "fiche d'incident" (avec l'accord du directeur ou pas) ... Une intervention de la part de parents d'enfants "étranglés" aurait aussi du poids... Si tu prends des coups, n'oublie pas la visite chez le médecin et d'avoir des douleurs persistantes...

Courage!!!

A+

JBB

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Tartinette, il faut mettre en place une procédure en urgence.

Bien sûr que faire tourner l'élève dans les classes n'est pas une solution satisfaisante : néanmoins, c'est une possibilité temporaire qui soulagerait la classe. Les parents des autres élèves ne vont pas tarder à réagir, et à leur place, je demanderais des comptes vite fait pour savoir ce qui est fait par l'Institution pour que leurs enfants cessent de subir les violences de ce gamin.

Sollicite un Conseil des Maîtres exceptionnel : à plusieurs, on est plus imaginatifs ! Tu découvrirais peut-être la solidarité des collègues, qui un jour ou l'autre récupèreront l'élève dans leur classe les années prochaines...

Le directeur pourrait appeler le médecin scolaire, le psy, et le référent MDPH, et convenir d'une réunion dans l'urgence d'une équipe éducative. La demande d'AVS prend en effet du temps (cela nous a paru une éternité... et pourtant, il ne s'est écoulé que trois semaines entre l'équipe éducative avec la MDPH au cours de laquelle on a fait la demande, et l'arrivée effective de l'AVS : un record !).

La fiche d'incident comporte plusieurs rubriques, l'une d'elles est à compléter par le directeur, pour les suites à donner. Un court-circuit du directeur paraît donc délicat : lui en as-tu parlé ? Votre IEN, si personne ne l'a mis au courant, pourra bien être surpris. Un appui de sa part pourrait bien être utile.

En tant que directrice, j'ai rédigé plusieurs notes relatant les divers incidents et les mesures mises en place (dont le planning établi pour faire tourner le gamin). L'IEN était donc bien au courant des détails, même si le fait de faire tourner l'enfant était critiquable, surtout sur un plan pédagogique, ce que nous admettions tous ; mais avec des arguments bien précis, on a tenu jusqu'à l'arrivée de l'AVS. Question de "survie" ! Tout cela m'a pris un temps fou : tu pourrais en effet soulager le directeur en lui proposant des notes déjà rédigées (précises, factuelles).

Plus des mesures sont prises tôt, plus l'enfant peut s'inscrire dans son véritable métier d'élève, et cesser d'être la terreur que tout le monde redoute.

Pour notre petit élève, il a depuis la rentrée de janvier fait des progrès considérables en classe, et presque rattrapé le retard accumulé sur ses camarades. Au lieu de faire ses "crises", il dit qu'il est fatigué, et la maîtresse le laisse se reposer, avec l'AVS, dans une autre salle. Il dit bonjour avec le sourire quand il arrive à l'école. Ses parents doivent revivre de leur côté : je ne les ai plus convoqués depuis l'arrivée de l'AVS, alors que je les voyais pratiquement chaque jour pour les informer des méfaits de leur enfant : à la maison, cela doit sans doute aussi avoir changé l'image qu'il avait au sein de la famille. On croise tous les doigts pour que ça dure...

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Merci de votre soutien.

A 8H30 ce matin, je suis allée à l'école bien que je ne sois pas de service.

J'ai demandé au directeur la tenue d'un conseil des maîtres exceptionnel ce soir à 16H30. Je lui ai aussi demandé que conformément au réglement intérieur en cas de violence grave sur adulte ou enfant (et là, c'est les deux) un avertsissement écrit soit remis en mains propres aux parents (qui n'ont même pas été prévenus de l'incident depuis hier.....). R. s'est tranquillement présenté à 8H30 pour reprendre sa place dans la classe comme si rien ne s'était passé. Pour moi, ce n'est pas admissible.

J'ai demandé et rempli une fiche d'incidents à transmettre à l'IEN et appelé la conseillère pédagogique (après en avoir informé mon collègue directeur) pour recueillir son avis avant la tenue du conseil des maîtres de ce soir. Elle essaie bien sûr de temporiser en me demandant de faire intervenir la psy scolaire qui me pourrait me donner des conseils sur comment prendre cet enfant qui n'est pas dans la normalité. Je lui ai rétorqué que depuis 5 ans qu'elle le suivait avec le CMP (ou CMPP) ils n'étaient pas arrivés à grand-chose et que si cet enfant n'était pas "normal" (c'est elle qui a prononcé le mot, pas moi), il n'avait rien à faire dans l'école. Mon directeur ne partage pas cet avais : il pense que nous devons adapter nos réponses puisque nous le faisons pour des enfants présentant d'autres troubles , type troubles de l'apprentissage.

Je ne suis pas d'accord : d'abord, parce que les enfants reconnus comme ayant des troubles de l'apprentissage sont pris en charge dans le cadre d'un protocole d'intégration (et qu'ici ce n'est pas le cas) et par ailleurs qu'ils ne présentent pas le danger pour autrui (et pour lui-même) que présente R.

J'ai signifié à l'inspectrice par l'intermédiaire de la conseillère que s'il le fallait j'invoquerai mon droit de retrait pour ne pas reprendre la classe.

En ressortant du bureau du directeur à 8H30, il y avait une mère d'élève qui lui a demandé un Rendez-vous. Ce n'était pas la mère de l'élève étranglé hélas ...

STOP ! Ce n'est pas à nous enseignants de résoudre tout le malheur du monde. Pour les enfants en souffrance mais dangereux, il faut trouver des réponses adaptées EN DEHORS de l'école pour que les autres aient le droit eux à une scolarité normale dénuée de la peur qu'ils m'ont largement exprimée lors du mini débat qui a suivi l'incident hier...Mon devoir d'enseignante est avant tout de les protéger eux....et moi.

C'est ce que je fais en exigeant que R prenne la tête du rang à mes côtés. Les autres enseignnats ne le font pas : il y une incohérence pédagogique dans laquelle s'engouffrent cet élève et ses parents. Je susi prête à défendre ma position : exiger qu'il soit en tête de rang est une consigne de sécurité pour les autres (il a prouvé maintes fois ce dont il était capable dans un escalier, quand le maître est de dos ...). Si les autres, par épuisement ou inconscience s'y refusent, c'est leur problème comme cela le sera quand il aura fait basculer un camarade par dessus la rampe ...

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Yaka,

arrête-toi définitivement, s'il le faut (jusqu'à ce que le problème de l'enfant soit réglé, par un CM, ou une AVS, ou autre chose; l'IEN a le droit de changer l'enfant d'école) et envoie une fiche d'incident à ton IEN en 2 exemplaires:

- l'une en direct à ton IEN, deux ou trois jours après avoir donné l'autre:

- l'autre sous couvert du directeur

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Yaka,

arrête-toi définitivement, s'il le faut (jusqu'à ce que le problème de l'enfant soit réglé, par un CM, ou une AVS, ou autre chose; l'IEN a le droit de changer l'enfant d'école) et envoie une fiche d'incident à ton IEN en 2 exemplaires:

- l'une en direct à ton IEN, deux ou trois jours après avoir donné l'autre:

- l'autre sous couvert du directeur

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J'ai demandé au directeur la tenue d'un conseil des maîtres exceptionnel ce soir à 16H30.

Donne-nous des nouvelles !

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J'ai demandé au directeur la tenue d'un conseil des maîtres exceptionnel ce soir à 16H30.

Donne-nous des nouvelles !

Déjà, il faut que je vous dise que le directeur étant en réunion de direction cet après-midi, les élèves de sa (ma) classe ont été répartis ....

R. a réussi à mettre le souk dans toute l'école , refusant d'aller dans la classe où il avait été affecté, cherchant son "meilleur ennemi" dans toutes les classes ouvrant les portes à toute volée et les refermant aussi sec quand N n'était pas là ...Et j'ai résumé.

A 16H30, les collègues étaient bien remontés car ayant pris clairement conscience que ce n'était pas seulement mon problème mais celui de l'école.

Je ne sais pas ce qui s'est dit à l'inspection lorsque mon directeur y était pour remettre la fiche d'incidents mais toujours est-il que la décision a été prise en conseil des maîtres de signifier à R en présence de ses parents lundi matin à 8H30 toute l'équipe réunie (les enfants étant gardés dans la cour par l'aide éducatrice pendant quelques minutes) son exclusion temporaire de 2 jours pour :

- les incidents d'hier

- ceux d'aujourd'hui

ainsi que son exclusion de la cantine 2 jours par semaine suite aux incidents d'aujourd'hui midi sur le temps périsccolaire.

Je suppose et j'espère que l'inspectrice couvre le directeur car cette décisison est illégale sans son accord.(je suppose qu'il le sait ....)

Par ailleurs, le directeur a reçu les parents ce soir et leur a présenté la situation de leur fils comme "border line". Il les a informés que le conseil des maîtres qui se tenait dans la pièce attenante avait pour sujet leur fils.

L'équipe éducative est en train d'être réunie (on attend encore la réponse du CMP pour fixer la date) et des examens neuro seront passés cette semaine (je ne sais sur quelle base, peut-être des conclusions d'équipes éducatives précédentes ?).

Pour moi, c'est satisfaisant. Il ya une réaction d'équipe, il y a sanction. Je ne m'attends pas à ce que les problèmes se solutionnent comme par magie mais R va sentir qu'il y a toute une équipe en face de lui tandis qeu moi je sens toute une équipe ....derrière moi.

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Par ailleurs, le directeur a reçu les parents ce soir

A moins que tu ne l'aies déjà précisé, de quel type de parents s'agit-il pour feindre d'ignorer la situation ou ne s'en soucier guère ?

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Par ailleurs, le directeur a reçu les parents ce soir

A moins que tu ne l'aies déjà précisé, de quel type de parents s'agit-il pour feindre d'ignorer la situation ou ne s'en soucier guère ?

Il ya clairement problème éducatif. Cependant l'autre frère scolarisé dans l'école pose quand même beaucoup moins de problèmes.

Il semble que la mère se rende compte mais soit débordée elle-même. Quant au père, on peut se demander s'il ne soutient pas quelque part son fils ...

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L'équipe éducative est en train d'être réunie (on attend encore la réponse du CMP pour fixer la date) et des examens neuro seront passés cette semaine (je ne sais sur quelle base, peut-être des conclusions d'équipes éducatives précédentes ?).

Si vous envisagez une AVS, ce serait utile de convier le référent MDPH : sans lui, dans ce domaine, point de salut ! Tu as tous les arguments pour compléter la fiche d'évaluation de l'autonomie (il y a des rubriques comportement qui peuvent coller) et un formulaire de demande d'AVS. Ton directeur doit avoir les docs, sinon, il faut les trouver sur le site de ton IA (rubrique handicap, et oui !)

Pour moi, c'est satisfaisant. Il ya une réaction d'équipe, il y a sanction. Je ne m'attends pas à ce que les problèmes se solutionnent comme par magie mais R va sentir qu'il y a toute une équipe en face de lui tandis qeu moi je sens toute une équipe ....derrière moi.

Hein que ça fait du bien ..... Si vous êtes tous sur la même ligne, ça va faciliter les choses, notamment pour les exigences vis à vis du gamin (rang, travail, tenue, récrés.....). Mettre par écrit les décisions de l'équipe (toujours utile en cas de remplacement par un ZIL...) et les afficher dans la classe pour les lui montrer de temps en temps, histoire qu'il ne perde pas la mémoire ! Tout cela va bien préparer la réunion de l'équipe éducative. Comme tu parles de la cantine, peut-être le directeur peut-il inviter une personne de la Mairie (cantinière ou autre), juste pour le début (ensuite, c'est confidentiel) : au moins, ça montre la cohésion de l'ensemble, et selon ma propre expérience, ça fait du bien au personnel dont les doléances sont prises en compte.

Les parents... je vois ce que tu veux dire... Le gamin va bénéficier du cadre rigoureux et unanime de l'école : au moins, ça lui fait un cadre quelque part, à défaut de celui de la maison ! :cry:

Pour ce qui concerne l'exclusion de l'école, c'est en effet inédit (et pas franchement autorisé...) : en effet, espérons que le directeur a l'appui de l'IEN !

Respire un peu ce week-end ! :wink:

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