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Dépression post-rentrée


shiloh

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Reconnaissance en tant Que Travailleur Handicapé (demande à faire avec son médecin traitant à la MDPH)

Oups... :blush:

RQTH = Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé

Et double oups :blush: , parce qu'en plus, je l'ai, cette reconnaissance. :sleep:

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En même temps, il faut se méfier, car bien entendu que les travailleurs handicapés ont des droits, mais en même temps, ça peut vous retourner contre vous de vous faire classer ainsi, notamment pour la suite de votre carrière.

D'ailleurs, est-ce vraiment en rapport avec le cas de deux personnes intervenant ici ? N'y a-t-il pas pour elles des solutions moins radicales pour leur permettre de guérir ?

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Moi ce que je souhaiterais c'est pouvoir m'arrêter cette année, sans demissionner donc, pour pouvoir à la fois me soigner, prendre du recul, trouver une reconvertion.... sans me retrouver à la rue, sans moyens financiers, et eventuellement garder un pied dans l'EN (reclassement administratif etc...).

J'ai pris rdv avec une psychologue pour la semaine prochaine déja, pour lui parler de mon problème.

Mais l'an dernier j'ai vu une psychiatre pour soigner un mal-être profond et on m'a déja prescrit des anti-depresseurs et des anxiolitiques pour tenir le coup de la PE2. Donc j'ai déja des antécédents.

Je pensais que ça allait passer, mais mon mal-être est de pire en pire, au point de ne plus arriver a travailler mes prep, a avoir peur d'aller à l'ecole, a être saoulée de mon boulot.

Sauf que je ne suis que T1, que la rentrée vient à peine de se faire, que j'ai une reunion inspecteur importante la semaine prochaine (avec tous les T1, T2 de la circonscription, (j'ai peur de rater qqchose d'important). que j'ai peur de ne pas toucher mes primes d'entrée dans le métier si je me fait mettre en arrêt maladie long.... Je ne peux pas mele permettre.

Alors je souffre en silence pour le moment. Je tergiverse beaucoup. Je n'ose pas me lancer. Pourtant il est clair que je ne vais pas pouvoir durer aussi longtemps

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Pourquoi hésiter ? Tu ne te sens pas bien dans ton boulot, tu vois peu tes proches, honnêtement, à ta place, je changerais de travail quitte à me trouver un travail moins rémunéré, moins qualifié mais proche de ma famille et qui me permet de suivre une formation pour un autre métier. En plus les loyers sont moins chers en province donc même si tu gagnes moins tu t'en sortira et en plus tes proches t'aideront sans doute si tu as des difficultés.

Penses d'abord à toi avant de penser que ta décision risque "d'embêter" les autres.

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Moi ce que je souhaiterais c'est pouvoir m'arrêter cette année, sans demissionner donc, pour pouvoir à la fois me soigner, prendre du recul, trouver une reconvertion.... sans me retrouver à la rue, sans moyens financiers, et eventuellement garder un pied dans l'EN (reclassement administratif etc...).

J'ai pris rdv avec une psychologue pour la semaine prochaine déja, pour lui parler de mon problème.

Mais l'an dernier j'ai vu une psychiatre pour soigner un mal-être profond et on m'a déja prescrit des anti-depresseurs et des anxiolitiques pour tenir le coup de la PE2. Donc j'ai déja des antécédents.

Je pensais que ça allait passer, mais mon mal-être est de pire en pire, au point de ne plus arriver a travailler mes prep, a avoir peur d'aller à l'ecole, a être saoulée de mon boulot.

Sauf que je ne suis que T1, que la rentrée vient à peine de se faire, que j'ai une reunion inspecteur importante la semaine prochaine (avec tous les T1, T2 de la circonscription, (j'ai peur de rater qqchose d'important). que j'ai peur de ne pas toucher mes primes d'entrée dans le métier si je me fait mettre en arrêt maladie long.... Je ne peux pas mele permettre.

Alors je souffre en silence pour le moment. Je tergiverse beaucoup. Je n'ose pas me lancer. Pourtant il est clair que je ne vais pas pouvoir durer aussi longtemps

Mais tu disais pourtant dans tes précédents messages que tu avais passé une très bonne PE2 , sans souci de ce type?

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Moi ce que je souhaiterais c'est pouvoir m'arrêter cette année, sans demissionner donc, pour pouvoir à la fois me soigner, prendre du recul, trouver une reconvertion.... sans me retrouver à la rue, sans moyens financiers, et eventuellement garder un pied dans l'EN (reclassement administratif etc...).

J'ai pris rdv avec une psychologue pour la semaine prochaine déja, pour lui parler de mon problème.

Mais l'an dernier j'ai vu une psychiatre pour soigner un mal-être profond et on m'a déja prescrit des anti-depresseurs et des anxiolitiques pour tenir le coup de la PE2. Donc j'ai déja des antécédents.

Je pensais que ça allait passer, mais mon mal-être est de pire en pire, au point de ne plus arriver a travailler mes prep, a avoir peur d'aller à l'ecole, a être saoulée de mon boulot.

Sauf que je ne suis que T1, que la rentrée vient à peine de se faire, que j'ai une reunion inspecteur importante la semaine prochaine (avec tous les T1, T2 de la circonscription, (j'ai peur de rater qqchose d'important). que j'ai peur de ne pas toucher mes primes d'entrée dans le métier si je me fait mettre en arrêt maladie long.... Je ne peux pas mele permettre.

Alors je souffre en silence pour le moment. Je tergiverse beaucoup. Je n'ose pas me lancer. Pourtant il est clair que je ne vais pas pouvoir durer aussi longtemps

Mais tu disais pourtant dans tes précédents messages que tu avais passé une très bonne PE2 , sans souci de ce type?

Oui j'ai tout donné en PE2, j'étais au taquet sur mes fiches de prep et surtout mes visites. Du coup ça passait super bien..... mais a quel prix: idem chaque matin boule au ventre, vomissements. Je préssentais que ca n'allait pas pour moi. C'etait comme un challenge que je voulais relever haut la main, point barre. Je n'y prenais pas un plaisir dingue. Et cette année c'est pire. Sauf que la en plus c'est tous les jours que je suis sous xanax et que je pleure car je n'ai pas envie de retourner enseigner. Mais quand on est pris dans la machine, on culpabilise beaucoup... :sad:

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Moi ce que je souhaiterais c'est pouvoir m'arrêter cette année, sans demissionner donc, pour pouvoir à la fois me soigner, prendre du recul, trouver une reconvertion.... sans me retrouver à la rue, sans moyens financiers, et eventuellement garder un pied dans l'EN (reclassement administratif etc...).

J'ai pris rdv avec une psychologue pour la semaine prochaine déja, pour lui parler de mon problème.

Mais l'an dernier j'ai vu une psychiatre pour soigner un mal-être profond et on m'a déja prescrit des anti-depresseurs et des anxiolitiques pour tenir le coup de la PE2. Donc j'ai déja des antécédents.

Je pensais que ça allait passer, mais mon mal-être est de pire en pire, au point de ne plus arriver a travailler mes prep, a avoir peur d'aller à l'ecole, a être saoulée de mon boulot.

Sauf que je ne suis que T1, que la rentrée vient à peine de se faire, que j'ai une reunion inspecteur importante la semaine prochaine (avec tous les T1, T2 de la circonscription, (j'ai peur de rater qqchose d'important). que j'ai peur de ne pas toucher mes primes d'entrée dans le métier si je me fait mettre en arrêt maladie long.... Je ne peux pas mele permettre.

Alors je souffre en silence pour le moment. Je tergiverse beaucoup. Je n'ose pas me lancer. Pourtant il est clair que je ne vais pas pouvoir durer aussi longtemps

Mais tu disais pourtant dans tes précédents messages que tu avais passé une très bonne PE2 , sans souci de ce type?

Oui j'ai tout donné en PE2, j'étais au taquet sur mes fiches de prep et surtout mes visites. Du coup ça passait super bien..... mais a quel prix: idem chaque matin boule au ventre, vomissements. Je préssentais que ca n'allait pas pour moi. C'etait comme un challenge que je voulais relever haut la main, point barre. Je n'y prenais pas un plaisir dingue. Et cette année c'est pire. Sauf que la en plus c'est tous les jours que je suis sous xanax et que je pleure car je n'ai pas envie de retourner enseigner. Mais quand on est pris dans la machine, on culpabilise beaucoup... :sad:

Pense à ta santé avant tout, tu n'as pas commencé l'année, les élèves , parents et collègues n'ont pas eu le temps de te connaitre, tu n'as pas à culpabiliser, ils mettront quelqu'un d'autre sur ton poste.

Soigne toi et prends le temps pour réfléchir à ce que tu voudrais vraiment faire, pour te reconvertir.

Bon courage.

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En même temps, il faut se méfier, car bien entendu que les travailleurs handicapés ont des droits, mais en même temps, ça peut vous retourner contre vous de vous faire classer ainsi, notamment pour la suite de votre carrière.

D'ailleurs, est-ce vraiment en rapport avec le cas de deux personnes intervenant ici ? N'y a-t-il pas pour elles des solutions moins radicales pour leur permettre de guérir ?

Et pourquoi donc? C'est une disposition mise en place pour venir en aide justement à ceux qui en ont besoin pour garder leur droit au travail. Sinon, en cas de refus de congé longue maladie, tu peux simplement être mise en dispo pour raison de santé sans traitement (ça m'est arrivé pour une période de 6 mois, je sais de quoi je cause :wink: ). Et donc d'avoir cette RQTH m'a permis d'obtenir un PALC (poste adapté courte durée, 1 an, renouvelable 3X), puis un PALD (poste adapté longue durée, 4 ans, renouvelable tant que nécessaire). Sinon, j'aurais été proprement salement virée tout simplement pour incompatibilité de santé.

D'autre part, on peut bénéficier d'un RQTH et ne pas le signaler si ce n'est pas nécessaire. Et pour info, ça ne permet pas de guérir, mais de se donner le temps de guérir sans perdre ses revenus, nuance. :sleep:

Ça ne me semble pas si radical que ça, et même tout à fait adapté aux besoins de Shiloh, si on lit bien ses préoccupations financières.

Moi ce que je souhaiterais c'est pouvoir m'arrêter cette année, sans demissionner donc, pour pouvoir à la fois me soigner, prendre du recul, trouver une reconvertion.... sans me retrouver à la rue, sans moyens financiers, et eventuellement garder un pied dans l'EN (reclassement administratif etc...).

Préserve-toi, Shiloh et prends bien soin de toi. :wub:

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Bonjour Shiloh,

J'ai lu les messages, pas tous en entier et je tiens à t'apporter mon expérience personnelle. J'ai vécu une année de PE2 il y a 8 ans fleur de peau, je me retruve lorsque tu te décris (mal à l'intérieur et plutôt bien vue à l'extérieur). Ma première année était un poste fractionné qui, par chance, a été regroupé car 2 mi-temps dans mon école. Mais année difficile (je suis aussi dans le 93 au fait). La seconde année toujours poste fractionné mais dans 2 écoles dont une affreuse avec des élèves qui se frappaient (et me frappaient aussi !!!!!). je tenais pour l'autre, je n'ai rien dit pendant 2 mois mais j'étais au bout du rouleau, et jugée par mes collègues (le directeur venait voir à la porte de la classe, c'est pour dire). j'ai vu plusieurs fois l'inspectrice, puis j'ai été arrêtée plusieurs fois 2 semaines. Comme toi, la perspective de reprendre était insupportable.

En janvier, l'inspectrice de circonscription avec accord de l'ia (donc bobigny, la même que toi) m'a affectée à un poste de zil sur remplacements courts après m'avoir placée 2 jours dans une classe en observation avec un prof sympa, je m'en suis sortie (pas d'investissement dans chaque classe). Elle avait de bons retours des écoles, moi je tenais comme je pouvais mais j'étais moins angoissée. Puis on m'a mise sur un poste plus long (la titulaire se faisait opérer et elle avait dit à ses collègues qu'elle ne reviendrait pas, car elle n'en pouvait plus des élèves) en maternelle. J'ai réussi à les cadrer mais j'ai eu un stage, la PE2 pleurait le soir et à mon retour c'était l'horreur, j'ai craqué. On m'a déplacé encore au retour des vacances d'avril (je venais de me marier, une petite pause dans cette année horrible). Des petits remplaçements qui se sont bien passés mais malgré ça, une terreur absolue, le regard sur les minutes qui passent, une fuite. Venir à l'école devenait une phobie, même quand ça se passait bien.

Voilà où je veux en venir. J'ai voulu démissionner comme toi. Ma mère a contacté l'assistante sociale de l'inspection (dans les locaux de bobigny), j'ai eu très vite rendez-vous. J'ai craqué dans son bureau (j'y suis allée un matin, elle m'a dit, je vous interdis de retourner dans l'école où vous êtes aujourd'hui, on vous arrête immédiatement). Elle a vu que ce n'était plus possible. Elle a donc contacté le médecin de prévention (très sympa si c'est le même), qui m'a fait remplir un papier (je me rappelle des cases, j'ai peur de l'école, phobie des élèves, etc...). j'ai expliqué mon histoire, il m'a proposé un congé longue maladie, mais je crois qu'il a rempli des papiers lui-même. il y a eu aussi mon médecin traitant mais l'important était d'avoir les signatures du médecin de prévention. Si tu es sous xanax, tu peux avoir des documents du psy plutôt que le médecin traitant je pense.

J'ai aussi été orientée vers la mgen qui prend en charge le côté psy si besoin, aide à faire un bilan. J'ai été arrêtée un an (avec aussi à l'intérieur mon congé mater). Une personne évalue ton cas avec un entretien (moi elle m'a donné direct 9 mois) et ton dossier est validé. Ca peut te laisser le temps de te poser, de réfléchir à autre chose. je me suis résignée à reprendre, j'ai fait u stage de réadaptation dans une école avec un maître d'accueil, ça m'a bien aidée.

Je ne peux pas te dire que je suis super à l'aise, mais la dépression ne me bouffe pas. Je sépare vie pro et vie privée et je suis mieux aujourd'hui. Entre-temps, j'ai trouvé une école sympa, avec des collègues sympas (et ça fait une grosse partie de ton bien-être mine de rien).

Je te souhaite d'aller mieux, je comprends tout à fait ce mal être et me retrouve dans ce que tu décris. Si tu as besoin, envoie-moi un mp (si tu peux). Je pourrai aussi te parler au téléphone si tu le souhaites car étant du même département, si les gens n'ont pas changé, je pourrai retrouver les noms et les infos de la constitution de mon dossier. J'ai du temps, je suis en congé maternité depuis hier.

Bon courage

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J'ai répondu en mp aux personnes qui m'ont écrit.

Je me suis fait arretée, pas longtemps, mais c'est un début. Aujourd'hui je me sens mieux, je souffle. Mais l'expectative de retourner bientôt en classe me démoralise quand j'y repense.

Il va falloir que je sois forte et envisage des demarches administratives pour demander un congé longue maladie.

Et chercher des reconvertions.... :sad:

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