Aller au contenu

Dépression post-rentrée


shiloh

Messages recommandés

Tu sais, aucun de nous n'est un prof idéal (enfin, je crois), et même dans 10 ans, dans 20 ans, on ne sera toujours pas parfaits (qui l'est?).

C'est normal d'angoisser, d'autant plus que tu vas avoir des classes pas faciles.

L'an dernier, j'allais aussi à reculons à mon stage filé en maternelle (et pourtant, qu'est-ce que j'aime les mômes de cet age), mais je n'étais pas à l'aise dans mon rôle de maitresse. Je me demandais ce que je faisais là.

J'ai pris (un petit peu) confiance en moi cette année, et ça allait mieux.

Tout ça pour dire que ça peut venir avec le temps. Il suffira peut-être juste d'une classe sympa, dans laquelle tu seras bien?

Après, si tu ne le sens vraiment pas, en effet, ça sera peut-être plus prudent de t'arrêter. La santé avant tout!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Shiloh!

Je te comprends tout à fait, surtout avec le poste qu'ils t'ont donné (pour une 1ère année c'est pas le top...).

Mais si ça se trouve une fois en face des élèves ça va aller et tu trouveras que c'est pas si terrible que ça! C'est vrai qu'on appréhende beaucoup avant la rentrée donc peut-être que ça te fait monter le stress à tel point que tu te décourages complètement...

Et puis si à la Toussaint c'est toujours pas ça, n'insiste pas, il faut penser à sa santé avant tout!

Je te souhaite bon courage pour demain!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pense à te préserver avant tout. Il n'y a pas de honte à être arrêtée parce qu'on ne se sent pas la force de faire classe. Ca m'est arrivé en T1, à la fin de l'année scolaire, quand la pression est retombée (on avait une visite formative de l'IEN en T1, j'avais bosse comme une taré....) Impossible de me lever le matin, je pleurais dans ma voiture sur le trajet pour aller à l'école, je pleurais pendant le temps de midi, le soir, bref, j'étais au bout du rouleau. J'ai été voir mon médecin qui m'a arrêtée une semaine, j'ai aussi commencé à aller voir un psy et petit à petit les choses se sont arrangées.

Ne prends pas de décision hâtive au sujet de ta carrière. Il est normal que tu doutes, surtout en début de carrière. Tu te remets en question et tu sembles essayer faire de ton mieux, ce sont pour moi des qualités essentielles pour être PE. Maintenant même avec la meilleure bonne volonté du monde, tu ne pourras rien pour certains élèves et c'est très dur à accepter. Cela ne signifie pas que tu es inapte à exercer ce métier.

Essaye de repenser à ce qui t'a fait choisir ce métier au départ et si tu peux quand même être comblée par une réalité différente de ce que tu avais imaginé. Si ce n'est pas le cas, tu peux contacter la cellule de reclassement de ton IA je crois pour essayer de trouver une solution.

Plein de :wub: pour que ta rentrée se passe bien et que tu puisses sortir de cette situation difficile.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Je suis nouvelle sur ce forum et actuellement T1 dans le 93, et loin de chez moi... (certains vont se reconnaitre je pense).

C'est en faisant une recherche sur les démissions au sein de l'EN, les reconversion, les dépressions quand on est professeur que je suis tombée sur ce forum.

Voilà mon cas: je suis donc T1 affectée sur 4 postes fractionnés avec différents niveaux... Et déja lors de ces 3 jours de pré-rentrée (bah oui pour voir toutes les écoles quand on est sur 4 postes faut courir partout), j'ai senti que je n'avais plus niaque, avant même de rencontrer les équipes.

Finalement, je ne me suis sentie bien nul part (même si personne n'est vraiment a blâmer, nous ne sommes que le début de l'année). Quand les collègues avec qui je partage la classe (4 80%) m'expliquaient comment ils fonctionnaient (ou pas :sleep: ) je ne me sentais pas impliquée, j'avais à peine envie de prendre des notes. on m'aurait dit tu fais çi tu fais ça ça m'aurait convenu. Lors des reunions avec tout le monde j'étais dans mon coin (il faut dire que je fais des crises d'angoisses depuis une semaine qui me donnent des insomnies terribles) crevée, et pas trés sociable du coup (mais pas désagréable).

Bref, je ne "sens" plus ce metier. Je n'ai pas hate de rencontrer les élèves (Un CM2, un CM1/CM2, un CE1/CE2 et une clis, je n'ai pas l'envie de préparer mes cours, je n'ai pas envie de me taper 3 heures de trajets tous les jours... J'ai juste envie de pleurer sous ma couette. Chaque matin ces 3 derniers jours, en me rendant (dans mes écoles) j'ai eu la boule au ventre en y allant et en revenant. Et ce avant même la rentrée, je me dis que je suis grave mais bon, c'est la réalité des choses.

Du coup je me demande si je ne suis pas en train de faire une dépression, de m'apercevoir que si j'ai tout donné en PE2 maintenant je ne peux plus, je n'en ai plus envie.

Que faire? Aller voir mon médecin, un psy pour qu'il m'arrête? Me pousser aux fesses et surement faire de la merde avec mes pauvres élèves? M'isoler du groupe péda volontairement (ou pas)? Etre en souffrance tout le long de la journée?

A coté de ça je ne veux pas rester à rien non plus. Financièrement personne ne le peux (ni ne le veux), alors où chercher? Que faire?

Y'en a -t-il parmi vous qui ont connu une situation comme la mienne? Au tout début de la rentrée?

Je ne sais pas si j'ai bien fait passer le message mais je suis dans un grande detresse là, un immense souffrance. Mon mari commence à s'agacer de "mes états d'ames" mais je pense que c'est un mal plus profond. Uns sorte de prise de conscience (qui a murie petit a petit) que ce métier n'est finalement pas fait pour moi (pas dans le délire de mes collègues parfois, pas envie de me retrouver face à 26 ou 27 élèves relativement turbulents, pas envie de bosser comme une malade le soir...)

Pardon d'avance à ceux qui s'offusqueraient comme je l'entends souvent du fait de penser à démissionner de l'Education Nationale, parceque oui je me suis donné du mal pour avoir le concours, oui j'ai fait une PE2 compliquée mais enrichissante, et je sais que j'ai de la chance de ce coté là, mais à ceux qui me jettent la pierre j'ai envie de répondre: prenez aussi ma dépression alors, mes écoles pourries, locaux pourris, et surement (d'aprés ce que j'ai entendu des collègues) des élèves difficiles, voire trés (surtout en clis).

Merci pour vos messages et témoignages en tout cas; si quelqu'un se reconnait dans mon cas et a reussir à s'en sortir (autre concours, reconversion, arrêt maladie etc...) qu'il n'hésite pas

Je prefère m'en rendre compte maintenant que de me mettre a pleurer de detresse devant une classe que je n'arriverais plus a aimer, ni a faire apprendre.... non? :sad:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Je suis nouvelle sur ce forum et actuellement T1 dans le 93, et loin de chez moi... (certains vont se reconnaitre je pense).

C'est en faisant une recherche sur les démissions au sein de l'EN, les reconversion, les dépressions quand on est professeur que je suis tombée sur ce forum.

Voilà mon cas: je suis donc T1 affectée sur 4 postes fractionnés avec différents niveaux... Et déja lors de ces 3 jours de pré-rentrée (bah oui pour voir toutes les écoles quand on est sur 4 postes faut courir partout), j'ai senti que je n'avais plus niaque, avant même de rencontrer les équipes.

Finalement, je ne me suis sentie bien nul part (même si personne n'est vraiment a blâmer, nous ne sommes que le début de l'année). Quand les collègues avec qui je partage la classe (4 80%) m'expliquaient comment ils fonctionnaient (ou pas :sleep: ) je ne me sentais pas impliquée, j'avais à peine envie de prendre des notes. on m'aurait dit tu fais çi tu fais ça ça m'aurait convenu. Lors des reunions avec tout le monde j'étais dans mon coin (il faut dire que je fais des crises d'angoisses depuis une semaine qui me donnent des insomnies terribles) crevée, et pas trés sociable du coup (mais pas désagréable).

Bref, je ne "sens" plus ce metier. Je n'ai pas hate de rencontrer les élèves (Un CM2, un CM1/CM2, un CE1/CE2 et une clis, je n'ai pas l'envie de préparer mes cours, je n'ai pas envie de me taper 3 heures de trajets tous les jours... J'ai juste envie de pleurer sous ma couette. Chaque matin ces 3 derniers jours, en me rendant (dans mes écoles) j'ai eu la boule au ventre en y allant et en revenant. Et ce avant même la rentrée, je me dis que je suis grave mais bon, c'est la réalité des choses.

Du coup je me demande si je ne suis pas en train de faire une dépression, de m'apercevoir que si j'ai tout donné en PE2 maintenant je ne peux plus, je n'en ai plus envie.

Que faire? Aller voir mon médecin, un psy pour qu'il m'arrête? Me pousser aux fesses et surement faire de la merde avec mes pauvres élèves? M'isoler du groupe péda volontairement (ou pas)? Etre en souffrance tout le long de la journée?

A coté de ça je ne veux pas rester à rien non plus. Financièrement personne ne le peux (ni ne le veux), alors où chercher? Que faire?

Y'en a -t-il parmi vous qui ont connu une situation comme la mienne? Au tout début de la rentrée?

Je ne sais pas si j'ai bien fait passer le message mais je suis dans un grande detresse là, un immense souffrance. Mon mari commence à s'agacer de "mes états d'ames" mais je pense que c'est un mal plus profond. Uns sorte de prise de conscience (qui a murie petit a petit) que ce métier n'est finalement pas fait pour moi (pas dans le délire de mes collègues parfois, pas envie de me retrouver face à 26 ou 27 élèves relativement turbulents, pas envie de bosser comme une malade le soir...)

Pardon d'avance à ceux qui s'offusqueraient comme je l'entends souvent du fait de penser à démissionner de l'Education Nationale, parceque oui je me suis donné du mal pour avoir le concours, oui j'ai fait une PE2 compliquée mais enrichissante, et je sais que j'ai de la chance de ce coté là, mais à ceux qui me jettent la pierre j'ai envie de répondre: prenez aussi ma dépression alors, mes écoles pourries, locaux pourris, et surement (d'aprés ce que j'ai entendu des collègues) des élèves difficiles, voire trés (surtout en clis).

Merci pour vos messages et témoignages en tout cas; si quelqu'un se reconnait dans mon cas et a reussir à s'en sortir (autre concours, reconversion, arrêt maladie etc...) qu'il n'hésite pas

Je prefère m'en rendre compte maintenant que de me mettre a pleurer de detresse devant une classe que je n'arriverais plus a aimer, ni a faire apprendre.... non? :sad:

Je rejoins les collègues ne prend pas de décisions hâtives que tu pourrais regretter, je suis t2 cette année , la pe2 a été très difficile stage filé très merdique, j'ai eu beaucoup de chance en T1 avec une classe de cm2 à 32 mais c'était des élèves formidables avec qui j'ai pu monter plein de projets. Aujourd'hui je n'ai toujours pas d'affectation, je suis MAD; Comme quoi les années ne se ressemblent pas...

Si tu as lutté pour le concours et ta PE2 tu es fatiguée nerveusement. j'ai discuté hier avec une enseignante qui avait eu des quarts temps car moi aussi je pense que ça doit être très difficile et lui demandais des conseils car c'est une situation qu'elle appréciait. Elle me disait agir comme un prof qui a plusieurs classes.L'ambiance au sein des équipes peut-être super ou affligeante sur une de tes quatre écoles j'espère qu'il y en aura au moins une ou tu finiras par te sentir bien. Te poser avec un psy serait peut-être une bonne chose? Préserve toi, je te souhaite plein de courage, tiens nous au courant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Je suis nouvelle sur ce forum et actuellement T1 dans le 93, et loin de chez moi... (certains vont se reconnaitre je pense).

C'est en faisant une recherche sur les démissions au sein de l'EN, les reconversion, les dépressions quand on est professeur que je suis tombée sur ce forum.

Voilà mon cas: je suis donc T1 affectée sur 4 postes fractionnés avec différents niveaux... Et déja lors de ces 3 jours de pré-rentrée (bah oui pour voir toutes les écoles quand on est sur 4 postes faut courir partout), j'ai senti que je n'avais plus niaque, avant même de rencontrer les équipes.

Finalement, je ne me suis sentie bien nul part (même si personne n'est vraiment a blâmer, nous ne sommes que le début de l'année). Quand les collègues avec qui je partage la classe (4 80%) m'expliquaient comment ils fonctionnaient (ou pas :sleep: ) je ne me sentais pas impliquée, j'avais à peine envie de prendre des notes. on m'aurait dit tu fais çi tu fais ça ça m'aurait convenu. Lors des reunions avec tout le monde j'étais dans mon coin (il faut dire que je fais des crises d'angoisses depuis une semaine qui me donnent des insomnies terribles) crevée, et pas trés sociable du coup (mais pas désagréable).

Bref, je ne "sens" plus ce metier. Je n'ai pas hate de rencontrer les élèves (Un CM2, un CM1/CM2, un CE1/CE2 et une clis, je n'ai pas l'envie de préparer mes cours, je n'ai pas envie de me taper 3 heures de trajets tous les jours... J'ai juste envie de pleurer sous ma couette. Chaque matin ces 3 derniers jours, en me rendant (dans mes écoles) j'ai eu la boule au ventre en y allant et en revenant. Et ce avant même la rentrée, je me dis que je suis grave mais bon, c'est la réalité des choses.

Du coup je me demande si je ne suis pas en train de faire une dépression, de m'apercevoir que si j'ai tout donné en PE2 maintenant je ne peux plus, je n'en ai plus envie.

Que faire? Aller voir mon médecin, un psy pour qu'il m'arrête? Me pousser aux fesses et surement faire de la merde avec mes pauvres élèves? M'isoler du groupe péda volontairement (ou pas)? Etre en souffrance tout le long de la journée?

A coté de ça je ne veux pas rester à rien non plus. Financièrement personne ne le peux (ni ne le veux), alors où chercher? Que faire?

Y'en a -t-il parmi vous qui ont connu une situation comme la mienne? Au tout début de la rentrée?

Je ne sais pas si j'ai bien fait passer le message mais je suis dans un grande detresse là, un immense souffrance. Mon mari commence à s'agacer de "mes états d'ames" mais je pense que c'est un mal plus profond. Uns sorte de prise de conscience (qui a murie petit a petit) que ce métier n'est finalement pas fait pour moi (pas dans le délire de mes collègues parfois, pas envie de me retrouver face à 26 ou 27 élèves relativement turbulents, pas envie de bosser comme une malade le soir...)

Pardon d'avance à ceux qui s'offusqueraient comme je l'entends souvent du fait de penser à démissionner de l'Education Nationale, parceque oui je me suis donné du mal pour avoir le concours, oui j'ai fait une PE2 compliquée mais enrichissante, et je sais que j'ai de la chance de ce coté là, mais à ceux qui me jettent la pierre j'ai envie de répondre: prenez aussi ma dépression alors, mes écoles pourries, locaux pourris, et surement (d'aprés ce que j'ai entendu des collègues) des élèves difficiles, voire trés (surtout en clis).

Merci pour vos messages et témoignages en tout cas; si quelqu'un se reconnait dans mon cas et a reussir à s'en sortir (autre concours, reconversion, arrêt maladie etc...) qu'il n'hésite pas

Je prefère m'en rendre compte maintenant que de me mettre a pleurer de detresse devant une classe que je n'arriverais plus a aimer, ni a faire apprendre.... non? :sad:

Je me reconnais quand je te lis, moi aussi, j'ai vécu dans le 93 et voyais mon conjoint que le week end, je me tapais tous les samedi 4H de tra nsports pour aller dans le 13 et 4 H le dimanche soir...

Là bas, dans le 93 j'avais ma classe, donc je prenais bien cette situation.

Quand j'ai été mutée, j'aurais dû être super heureuse, je l'ai été le temps des vacances, mais quand j'ai su que j'allais avoir 4 écoles, dont un 50% maitre E, j'en ai pleuré, pleuré...cry.gifJ'avais plus envie de bosser, de préparer quoi que ce soit car je n'avais pas le poste idéal et surtout pas de classe à moi.glare.gif

Je pense que tu souffres d'un stress énorme car c'est ta première rentrée , rajouté au fait que tu vis loin de chez toi et en plus tu as obtenu une affectation "pourrie"...Tu as plusieurs raisons pour déprimer et le fait de baisser les bras, c'est pas un signe de dépression, je dirai plutot d'une grande peur en cette veille de rentrée et une forte démotivation dûe au poste et à l'éloignement pour t"y rendre.

Donc, la solution de facilité, c'est de se dire, je suis déprimée, je pense ne pas être faite pour ce métier, faut que je me fasse arrêtée...ou que je démissionne.

Mais la véritable solution serait de dépasser cette grosse frayeur et de te donner les moyens de vérifier si ta première impression était la bonne, si ce métier te gave vraiment. Tu me diras, avec ce type de poste, c'est pas gagné, tu risques de ne pas y trouver trop de réjouissances, surtout si tu vis loin de ton conjoint.

Depuis 2 ans que je me tape du fractionné, j'ai l'impression d'avoir de moins en moins envie de bosser, j'essaie de m'investir toujours autant, mais je me force, j'y prends pas le plaisir escompté.

Cette année, j'ai préparé ma rentrée, installé ma classe, je suis considérée enfin comme une Pe à part entière , je me sens beaucoup mieux , je stresse un peu certes mais je n'angoisse pas comme les autres années, où tous les jours , j'allais bosser en comptant les jours pour être en vacances.

C'est pour ça, que tu devrais prendre cette situation comme un défi et si tu dépasses cette " trouille" que tu as, tu en seras ravie et ça te motivera pour essayer de continuer cette année sur ce poste pas attrayant. Et quand tu auras une affectation plus heureuse, tu verras bien si tu as eu raison ou pas de continuer. Mais donne toi une chance avant de rebrousser chemin si facilementwink.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai lu en diagonale mais je me permets de t'envoyer mon soutien en cette veille de rentrée. On a quasiment tous déjà pensé ou presque qu'on s'était trompé de voie, et j'ai envie de dire que c'est bon signe car ça prouve quelque part une capacité à se remettre en question.

Tu te sens difficilement capable d'assumer 4 classes avec des niveaux différents dans des écoles éloignées de chez toi...et qui se sentirait au top dans cette situation? C'est tout à fait normal et humain de ne pas pouvoir être à 100% sauf peut-être à ne plus avoir de vie perso??Et encore...

Essaie de te laisser le temps de découvrir tes classes, appuie-toi sur des manuels et sur le travail des titulaires si c'est possible pour te laisser le temps de souffler...Certes, tu ne vas peut-être pas réinventer grand-chose cette année mais il n'y a (avait malheureusement) qu'à l'IUFM qu'on nous en demandait autant.

Et puis comme cela t'a été dit, tu devrais "gagner" du temps car tu rencontreras moins les parents, tu auras moins d'investissement à fournir pour des gros projets (fête d'école...) et profite-en pour gérer tes 4 classes. Ne t'en veux pas de ne pas être parfaite, personne ne l'est.

Si malgré tout, tu sens que l'envie d'exercer ne reviendra pas, tu as la possibilité de demander une dispo (ça doit se faire courant 2ème trimestre entre janvier et mars). Tu pourras alors réfléchir à une possible reconversion...

Et pour terminer, pour avoir effectué 1 an de CLIS avec au départ de l'appréhension, je peux te dire que ça a été 1 année agréable! Garde à l'esprit pour cette classe comme pour les autres que le travail et les résultats des élèves ne dépendent pas uniquement de toi! Fais-toi confiance...

Bon courage! et ne traîne pas trop dans les préparations, il faut être en forme en classe...

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai connu il y a quelques semaines ... et je ne suis que T2 ! J'ai failli m'inscrire au concours de PLC (mais j'ai loupé le coche à une semaine près). J'ai 4 temps partiels dont un de maître E. Depuis, ça va, ça vient ...

Je pense qu'il faut attendre de voir, une fois l'année lancée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos messages de réconfort (même si je pense que mon mal être est bien plus profond et complexe que ça).

Le pire de tout: l'envie n'est plus là. J'appréhende grave les grands CM2 (dont certains disjonctés), et je me dis que si j'ai peur de me retrouver devant eux, alors là c'est pas bon du tout.

Demain matin je vais aller à cette rentrée, en trainant les pieds... la boule au ventre. J'ai pris un xanax pour tenter de dormir tot ce soir et de réduire mon stress... Les larmes me montent aux yeux. :cry:

Cependant bonne rentrée à vous tous

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

juste un petit mot d'encouragement pour demain :wub: . On est tous plus ou moins passés par des moments de découragement, mais c'est vrai que ce que tu décris est peut-être un refus profond de ta part d'affronter tout ça.

Donne-toi vraiment une chance - et même plusieurs; trouve une collègue sympa; craque à la récré s'il le faut, mais essaie de tenir, au jour le jour...

Je crois qu'il m'a fallu plusieurs années pour vraiment aimer ce boulot, et toujours un petit anxiolythique les veilles de rentrée. On est des humains!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ton témoignage m'a beaucoup touché. Moi aussi, j'ai parfois des moments de doute face à ce métier (comme beaucoup je pense) et surtout toujours une grande angoisse la veille de la rentrée. Je comprends ton désarroi quand on sait que l'on va retrouver des élèves que l'on ne connaît pas et qui a priori ne sont pas faciles. Comme tout le monde t'a dit, tente de voir si c'est si terrible que ça en a l'air et puis consulte un médecin pour expliquer ton malaise.

Ce n'est pas un métier facile...

Je te souhaite beaucoup, beaucoup de courage. Prends les journées une par une. Pense à tes proches pour surmonter les obstacles. Et surtout parle aux collègues : il y en a toujours un ou une qui peut t'aider, c'est certain.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...