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dépression et crises d'angoisse - je ne veux pas reprendre en sept


Doko

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En effet tu devrais consulter les représentants du personnel.

Et puis aussi pour l'avoir observé autour de moi, tu vas peut-être voir un psychiatre qui ne te conviendra pas, au début, n'hésite pas à changer car il faut qu'il y aie une relation de confiance, n'est-ce pas? C'est un rapport de patient à médecin mais aussi d'êtres humains et on ne commande pas si ça passe ou pas.

Mais maintenant il faut que tu fasse quelque chose, pour t'en sortir, et comme dit Dajta il y aura toujours quelqu'un pour te lire attentivement ici.

Je crois comprendre que tu es un homme et malheureusement dans notre société tout est fait pour que quand on est un homme, ben on devrait moins craquer, moins pleurer, moins montrer ses faiblesses.

Sauf qu'avant d'être un homme ou une femme on est des êtresHumains et que nous avons tous nos limites, nos craintes, nos faiblesses, mais aussi nos forces, nos possibilités à déplacer des montagnes dans certaines situations, nous dépasser, nous étonner aussi dans le bon sens. Et ce sera bientôt ton cas, je sens quelqu'un de costaud et de lucide dans ton message. Nous pouvons tous l'être d'ailleurs.

Ceci dit je te laisse avec cette phrase de Prévert: "Rire est le propre de l'homme, mais le sale n'est pas de pleurer"

(en plus Rabelais se trompait il y a d'autres animaux que l'homme qui rient: les rats, les chiens, les singes... Mais c'est un autre débat, je m'égare)

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Merci beaucoup pour vos réactions rapides, je suis même étonné de tant de posts en si peu de temps alors qu'on est le 6 août !

Effectivement, j'en suis à avoir envie de quitter le métier et me reconvertir. Pourtant, mon problème n'est pas le métier en totalité mais juste le niveau. Je suis capable de m'"éclater" sur des classes de maternelle ou de CP-CE1. L'élément déclencheur qui m'a mis très mal, c'est le dernier mouvement où je n'ai rien eu alors que j'avais fait 30 voeux. J'ai le sentiment d'être dans une impasse, je ne me vois pas du tout prendre les CM2 le 1er septembre.

J'ai commencé à parler à ma copine mais sans tout lui avouer (les violences pour essayer de me blesser physiquement, je suis incapable d'avouer ça à mes proches !). Idem à mes beaux-parents qui sont du milieu enseignant aussi et qui en ont vu de toutes les couleurs. J'essaie d'appeler le psy depuis plusieurs jours mais il est en congé apparemment, comme ça devient urgent je vais tenter un autre. Le problème c'est de demander pour être en arrêt à la rentrée. Je me sens incapable de formuler une phrase du type "je voudrais que vous me mettiez en arrêt", j'ai trop peur qu'il refuse ! En 10 ans de carrière j'ai été très peu en arrêt, j'ai toujours réussi à prendre sur moi. Mais là ça déborde, et mes souffrances passées remontent même à la surface. J'ai beau être un homme, je suis d'un tempérament très sensible et j'ai la larme facile. Je pense que je souffre d'être parfois trop gentil avec les gens, je ne sais pas me défendre quand on m'attaque (ça doit remontrer à l'adolescence), le tout combiné avec un très grand manque de confiance en moi.

Syndiqué, oui je le suis, mais je ne me vois pas me confier à l'administration pour le moment, car j'ai de très mauvais souvenirs passés de contacts avec ces gens-là. Je sais par contre qu'il existe dans les rectorats un service médical pour les enseignants en difficulté et en souffrance, et je pense que je vais les contacter avec l'aide de mes délégués du personnel. Pas maintenant bien entendu mais dès que possible.

J'ai lu plusieurs fils sur les dépressions d'enseignants, notamment celui de Shiloh qui m'a beaucoup touché, et j'aimerais juste savoir si un médecin peut déjà signer un arrêt de travail au mois d'août qui ne commencerait que le 31 août? Quelqu'un a t-il déjà été dans ce cas? Et si le médecin refuse, que faire? Mon médecin généraliste n'est pas du genre à en donner, j'en ai déjà fait l'expérience.

Merci et à bientôt

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Ben on est pleins à te répondre parce que ton message nous a touché pis parce qu'on est tous des fans de Terence (Je suis un homme, rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger)...

Sans rire je pense que la dépression peut toucher facilement n'importe qui, et les enseignants pourquoi pas: franchement faut quand même êstre pas bien pour tout faire pour rester à l'école toute sa vie!!!!!

Sans rire je crois qu'on ne fait pas ce métier par hasard, et si on est enseignants, on est sensible, on est tuteur, on endosse un rôle à responsabilité.....Bref y'a quelquechose en nous qui nous emmène là, ce n'est pas un hasard.

Pour ce qui est de ne rien avoir obtenu au mouvement, si ça peut te rassurer, je suis en SEGPA, j'adore ce que je fais, je vais faire ma 18° rentrée et je n'obtiens rien non plus. Je souhaite changer car je me sens "de trop" dans mon équipe et puis c'est sain de changer, non?

Ben à moins de demander des postes à 45km de chez moi je pourrais rien obtenir.

Après chaque année faut demander, car il y a le facteur chance, ne désespère pas de ce côté là.

Après le médecin ne pourra légalement pas te faire un arrêt EN CE MOMENT pour la rentrée, il faudra que ce soit la semaine avant. Donc pas d'étonnement là dessus (je sais j'ai une collègue qui a fait une dépression et le médecin lui avait fait son arrêt la veille)

Va déjà voir ton toubib et explique lui comme t'as dit Dajta, et les autres. Quand le psychiatre en qui tu as confiance rentre-til?

Tente de voir un autre, tu as raison.

Quant au fait de ne pas tout dire à ta copine et à tes proches, ben tant pis, dis le au psy, à nous...Des fois c'est bien plus simple de confier à des inconnus, à quelqu'un dont c'est le métier.

De toutes façons, ta copine, tu as besoin de sa présence, de son soutien, de son amour...Pas forcément de tout lui raconter dans le détail, c'est pas bien grave, va!

T'es quand même sacrément réactif, franchement continue! Et n'hésite pas à venir nous voir!

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Bonjour je te cite:"j'ai toujours réussi à prendre sur moi."

Tu as déjà commencé à lutter seul contre cette maladie. Mais là tu as besoin d'aide.

La dépression soignée n'est pas une condamnation à vie , mais il faut se soigner, ne pas rester seul et croire que cela passera.

Tu rencontres une difficulté professionnelle qui rend ton quotidien invivable , tu as raison de vouloir être accompagné et entendu.

Un rdv à l'hopital est toujours possible tu auras au moins une aide pour démarrer , une écoute.

:blush: Ton médecin n'est pas favorable aux arrêts maladie ,c'est une bonne chose, il est médecin et si tu lui dis simplement ce que tu viens de nous écrire il saura que ce n'est pas un arrêt maladie que tu demandes mais une prise en compte de ton mal et il fera le nécessaire médical (traitements, arrêts, prise en charge thérapeutique) .

Ton médecin est médecin pas devin donc il faut lui décrire sans retenue ta souffrance actuelle pour qu'il puisse poser le bon diagnostique et d'aider correctement

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Bonjour

Je viens compléter ce message, tu pourrais tenter de joindre le médecin départemental de la santé scolaire qui connait bien des situations similaires à la tienne, pour obtenir une lettre recommandant à titre dérogatoire une nomination à titre provisoire assurant ainsi ta protection et ce dans l'intérêt du service.

Dans certaines académies, il y a des groupes Balint, ce sont des groupes de paroles pour les enseignants( voir avec les assistantes sociales académiques:

http://agsas.free.fr/spip/spip.php?article4.

Tiens nous au courant.

Je n'ose pas te dire bon courage car parfois il est difficile de le trouver.

Ne reste pas seul. Merci de nous avoir accordé ta confiance, c'est une première étape.

Cordi@micalement

Bénédicte

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Va voir ton médecin traitant et dis lui tout ce que tu nous as raconté. Lui t'aidera et te conseillera certainement d'aller voir un un psy. Et ne te focalises pas sur le fait d'oser lui demander un arrêt : si fin août tu ne vas pas mieux, retourne le voir et si ça se trouve tu n'auras même pas besoin de le lui demander, il te le fera de son plein gré. Et puis calmement, en septembre, tu pourras tenter les démarches administratives nécessaires pour qu'on te change de poste... Pour l'instant, tu devrais t'aérer l'esprit et profiter des vacances.

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Tu peux aller consulter au CMP adultes le plus proche de chez toi, un simple coup de fil suffit pour avoir un rdv avec un(e) infirmier(e) dans un premier temps, puis chez le psy. Ils sont ouverts, accueillants, il y a toujours une oreille attentive et compréhensive. Les psy qui y exercent ont l'habitude des enseignants et nous comprennent très bien.

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Merci beaucoup pour tous vos messages réconfortants !

Esterella, connais-tu l'adresse des CMP adultes ? S'agit-il de psys en milieu hospitalier?

J'ai essayé de contacter une dizaine de psys aujourd'hui mais ils sont tous en congé partout. J'en ai trouvé une à 40 km de chez moi qui a l'air d'être là, je l'appelle demain en espérant un RDV très vite. Etant un homme, j'ai envie de changer et de consulter une psychiatre femme plutôt qu'un homme, j'ai plus de facilité à parler devant une femme.

Avec mon médecin traitant, ça va être plus dur car il a beau être très gentil, il met très très peu d'arrêts maladie, je suis déjà allé le voir pour des anxiolytiques et il ne m'a jamais mis plus qu'une semaine. De plus, il est très pris (énorme clientèle) et il faut 2 jours pour un RDV qui ne dure jamais plus que 10 minutes. Je pense que je vais changer de médecin traitant.

Je vais essayer de me confier un peu plus à ma femme mais j'ai peur de lui gacher la fin de ses vacances. Elle est instit aussi et a déjà vécu des choses difficiles, aussi il vaut mieux éviter de transformer les 3 semaines de vacances restantes en déprime générale. Mais je ne peux plus cacher mon état et elle le voit, ma belle-mère m'a d'ailleurs donné un demi-Lysanxia tout à l'heure pour dormir (son mari a été directeur d'école en ZEP toute sa carrière alors l'Education elle connaît, hélas). Je vais bien voir. Le plus dur avec ma femme c'est qu'on est actuellement en train d'essayer d'avoir un bébé (notre premier) et que je n'arrive même plus à apprécier la perspective de fonder une famille tellement je me sens mal !! J'en suis là !!

Les délégués du personnel, je vais les contacter dès le 23 août (réouverture des bureaux syndicaux) pour les prévenir de mon état et obtenir l'adresse d'un médecin de l'Education. Benarmoise, connais-tu précisément des cas d'enseignants qui ont obtenu ce dont tu parles? Car effectivement, si je pouvais, à la suite d'un arrêt, repartir quelques mois sur un poste de ZIL, ça m'aiderait beaucoup. Combien de temps faut-il être en arrêt d'après toi, sur une même année, pour pouvoir prétendre à cela ?

Merci encore pour vos messages réconfortants et à bientôt, je vous tiendrai au courant

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Merci d'être venu aux nouvelles!

Je trouve vraiment que tu es bien réactif. Ta femme peut comprendre, surtout si elle est instit...

Et puis si tu préfères parler à une psychiatre femme, qu'elle soit à 40 bornes ben tant pis, ce n'est pas grave!!!

Garde ton courage, parce que tu en as, et prends soin de toi!

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Merci beaucoup pour tous vos messages réconfortants !

Esterella, connais-tu l'adresse des CMP adultes ? S'agit-il de psys en milieu hospitalier?

J'ai essayé de contacter une dizaine de psys aujourd'hui mais ils sont tous en congé partout. J'en ai trouvé une à 40 km de chez moi qui a l'air d'être là, je l'appelle demain en espérant un RDV très vite. Etant un homme, j'ai envie de changer et de consulter une psychiatre femme plutôt qu'un homme, j'ai plus de facilité à parler devant une femme.

Avec mon médecin traitant, ça va être plus dur car il a beau être très gentil, il met très très peu d'arrêts maladie, je suis déjà allé le voir pour des anxiolytiques et il ne m'a jamais mis plus qu'une semaine. De plus, il est très pris (énorme clientèle) et il faut 2 jours pour un RDV qui ne dure jamais plus que 10 minutes. Je pense que je vais changer de médecin traitant.

Je vais essayer de me confier un peu plus à ma femme mais j'ai peur de lui gacher la fin de ses vacances. Elle est instit aussi et a déjà vécu des choses difficiles, aussi il vaut mieux éviter de transformer les 3 semaines de vacances restantes en déprime générale. Mais je ne peux plus cacher mon état et elle le voit, ma belle-mère m'a d'ailleurs donné un demi-Lysanxia tout à l'heure pour dormir (son mari a été directeur d'école en ZEP toute sa carrière alors l'Education elle connaît, hélas). Je vais bien voir. Le plus dur avec ma femme c'est qu'on est actuellement en train d'essayer d'avoir un bébé (notre premier) et que je n'arrive même plus à apprécier la perspective de fonder une famille tellement je me sens mal !! J'en suis là !!

Les délégués du personnel, je vais les contacter dès le 23 août (réouverture des bureaux syndicaux) pour les prévenir de mon état et obtenir l'adresse d'un médecin de l'Education. Benarmoise, connais-tu précisément des cas d'enseignants qui ont obtenu ce dont tu parles? Car effectivement, si je pouvais, à la suite d'un arrêt, repartir quelques mois sur un poste de ZIL, ça m'aiderait beaucoup. Combien de temps faut-il être en arrêt d'après toi, sur une même année, pour pouvoir prétendre à cela ?

Merci encore pour vos messages réconfortants et à bientôt, je vous tiendrai au courant

Ta femme sent que tu ne vas bien bien, elle sera sûrement heureuse d'en connaître la raison et Puis elle pourra t'epauler! Fais lui confiance.

Sinon, je connais plusieurs personnes qui ont été retirée de leurs postes car elles ne géraient pas leurs classes alors pourquoi pas toi? J'espère vraiment que ça pourra se faire.

Allez courage!

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bravo :applause: tu prends les choses en main

n'hésite pas à venir parler en cas de coup de blues

(Lors de ma dépression moi non plus je n'osais pas

parler à ma famille de mes tendances suicidaires mais si

tu en parle ici et à un psy peut être cela t'aidera-t-il

à en faire part à ta femme ou tout du moins à aller mieux!)

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