Aller au contenu

Les problèmes des nouveaux rythmes


Florent

Messages recommandés

Ils touchent une prime de rendement?

J'aurais honte de coller ça sur un cahier si j'étais directrice d'école. Alors je demande: on les y oblige?

Ce qui est un fait, c'est que les indemnités des directeurs ont été revalorisées, ça peut toujours être moyen de les "tenir", si jamais certaines fortes têtes passaient au travers du filet de la sélection. On ne les y oblige pas le pistolet sur la tempe, un simple email suffit en général... Mais tous ne le font pas non-plus.

(A un autre nivrau, les Dasen ont des lettres de mission, sous Sarko, ils touchaient des primes en effectuant des coupes dans les postes, puisqu'il fallait dégraisser le mammouth. Ces lettres de mission devraient être rendues publiques, afin que chacun sache à quoi s'en tenir.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ahurissant et même condamnable parce que faux.

Cela fait au moins une décennie que les enseignants n'ont plus de soutien pour sanctionner du gros absentéisme, alors j'espère que si une famille a des ennuis parce qu'elle ne scolarise pas ses enfants le mercredi matin, il y aura une révolte !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est qu'en droite ligne de la politique de ce gouvernement?

Si c'est ce sont des idées de gauche, qu'est-ce qu'une idée de droite?

J'ai entendu par hasard Gaino (qui n'est tout de même pas un modèle d'extrémiste de gauche) et qui réagissait à la politique menée actuellement la trouvant trop libérale.

Rien que penser que je peux être en accord avec lui m'interpelle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant la revalorisation des directeurs dont il est question plus haut, si c'est ça qui incite une directrice à faire de la délation, et bien l'heure est grave : faire du zèle pour 5euros, moi je dis bravo.....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant la revalorisation des directeurs dont il est question plus haut, si c'est ça qui incite une directrice à faire de la délation, et bien l'heure est grave : faire du zèle pour 5euros, moi je dis bravo.....

Tout dépend si c'est 5 euros par enfants vendus...

:sort:

Dans le même temps, à force d'avoir le cul entre deux chaises, beaucoup de directeurs se trouvent assis par terre.

Et ce n'est pas très confortable (il reste les 5 euros pour s'acheter un petit coussin (d'occasion chez Emmaüs))...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant la revalorisation des directeurs dont il est question plus haut, si c'est ça qui incite une directrice à faire de la délation, et bien l'heure est grave : faire du zèle pour 5euros, moi je dis bravo.....

A 80 euros, ça vaudrait le coup d'y réfléchir.

:unsure:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant la revalorisation des directeurs dont il est question plus haut, si c'est ça qui incite une directrice à faire de la délation, et bien l'heure est grave : faire du zèle pour 5euros, moi je dis bravo.....

A 80 euros, ça vaudrait le coup d'y réfléchir.

:unsure:

Ca paye plus en ZEP ou en REP+...... :getlost:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Elle rend le temps scolaire payant dans de nombreuses communes, une première pour l'école publique !

Ce n'est pas du temps scolaire.

Ben oui, puisqu'on l'a pris sur le temps scolaire ! Ce n'est plus du temps scolaire donc on le fait payer ! Ça s'appelle une arnaque ! :unsure:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La France est incapable de mener honnêtement des expérimentations

Institut Thomas More - 01/10/2014 12:47:36

Analyse | Expérimenter localement une mesure avant de la généraliser à la nation si l'expérience est concluante semble de bonne méthode. Cela permet d'innover en limitant les risques pris. Et pourtant la France n'y arrive pas. Pire, elle triche | Par Anne COFFINIER, directrice générale de la Fondation pour l'école, membre du Conseil d'Orientation de l'Institut Thomas More | Article publié sur le Blog de la liberté scolaire

Lorsque le gouvernement dit qu'il expérimente une mesure, c'est qu'il a déjà décidé de la généraliser, quelques résultats qu'ait l'expérimentation. C'est à l'évidence le cas de celles sur les rythmes scolaires dont la mise en oeuvre est contestée par 68 % des Français (sondage BVA Opinion pour Le Parisien, 6 juillet 2014), qui pose de sérieux problèmes de financement et de pénurie de personnels d'animation périscolaire compétents, mais qui sera tout de même généralisée en septembre prochain.

A contrario, si une expérimentation a fait ses preuves mais qu'il y a eu un changement de ministre, elle perd toute chance d'être généralisée. Ce fut le cas par exemple de l'expérimentation Legrand qui avait permis de voir les avantages qu'il y aurait à donner plus d'autonomie aux proviseurs en matière de recrutement et qui avait été immédiatement enterrée.

L'incapacité à mener correctement une expérimentation ferait-elle partie de l'exception française ?

Chez nous, l'expérimentation est toujours une forme d'édulcoration diplomatique d'une réforme qu'on a déjà décidé de mettre en oeuvre de toute manière. C'est manifestement le cas avec les « ABCD de l'égalité » expérimentés dans 10 académies volontaires (comprendre que leur recteur est volontaire...pour un avancement rapide). Leur généralisation était annoncée avant même que l'évaluation ne soit menée à terme.

La manière dont le droit à l'expérimentation pédagogique introduit par F. Fillon a été savamment corseté en dit long sur l'hostilité de l'administration, et en particulier de l'inspection, à toute liberté d'initiative consentie aux professeurs.

La loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école du 23 avril 2005 prévoit en effet dans son article 34 (actuellement codifié à l'article L. 401-1 du code de l'éducation) un droit à expérimenter dans les écoles, les collèges et les lycées. Mais pour obtenir ce droit d'expérimentation, c'est un véritable parcours du combattant : les projets d'expérimentation « article 34 » sont présentés au conseil d'école ou au conseil d'administration. Ils sont ensuite examinés par l'autorité académique, en particulier le Conseiller Académique Recherche-Développement, Innovation et Expérimentation (CARDIE), et font l'objet d'une contractualisation incluant la mise en place d'un suivi régulier et d'un volet évaluation. (Source : MEN (Eduscol), Vademecum innovation pédagogique, p. 4). De quoi décourager les bonnes volontés, sans compter qu'il est strictement interdit d'infléchir même à la marge les programmes scolaires.

Plutôt que ces expérimentations pipées qui ne dupent personnes, l'État ferait mieux de laisser les initiatives se développer de la base, sans vouloir toujours imposer à l'ensemble du territoire la bonne idée développée localement par l'un ou l'autre. Il y a fort à parier que laissées libres, les écoles sauraient bien reprendre à leur compte pour les généraliser les bonnes pratiques développées en un point du territoire tout en se gardant bien de copier les mauvaises idées.

Mais voilà sans doute encore une nouvelle réforme à expérimenter !

http://www.newspress.fr/Communique_FR_282470_5212.aspx

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cagnes-sur-Mer › Rythmes scolaires à Cagnes: couac à l'école Daudet Publié le

mardi 30 septembre 2014 à 07h04

share_logo.png
26909183.jpg
Dès vendredi, la Ville a affecté un animateur supplémentaire à l'école Daudet 1 pour veiller à ce que la mésaventure de Jeanne ne se reproduise plus.M. T.
empty.gif

Pour une erreur de liste, une case mal cochée, Jeanne, 8 ans, s’est retrouvée à la porte de l’école jeudi dernier alors que ses parents l’avaient inscrite au temps d’accueil périscolaire.

Un mois après la rentrée, le temps d'accueil périscolaire (TAP), induit par la réforme des rythmes scolaires, peinerait-il à se mettre en place?

Jeudi dernier, pour une «mauvaise case cochée», «une erreur de liste», Jeanne, scolarisée en CE2 à l'école Daudet 1, s'est retrouvée à la porte de l'établissement, alors que ses parents l'avaient pourtant bien inscrite en TAP.

Elle a attendu toute seule devant l'école puis, voyant que personne ne venait la chercher, elle a regagné seule, à pieds et en pleurs, le domicile de ses parents.

À 16 h 30, son grand frère est allé la chercher. On lui a dit qu'elle n'était pas là.

«C'est à peine si on s'est rendu compte qu'elle manquait à l'appel» s'agace Christelle Filleau, la maman.

«Quand je suis rentrée du travail, j'ai trouvé ma fille en larmes et apeurée dans le parking de la résidence. Elle m'a dit que ça faisait longtemps qu'elle attendait».

C'est la première fois que l'enfant rentrait seule chez elle. « Nous habitons à 10 minutes à pieds mais elle a dû traverser seule le carrefour de la gare » poursuit la maman qui ajoute: «J'ai appelé les affaires scolaires. On m'a dit qu'on allait faire une enquête. Puis on m'a rappelé en disant que c'était une erreur de l'enseignant. Lui dit qu'il n'est pas responsable, puisque le TAP est pris en charge par la ville. Qui est responsable? J'aimerais bien le savoir. En attendant le TAP nous est facturé par la ville. Savez-vous ce qu'on m'a répondu: "Pour 70 centimes essayez de trouver quelqu'un d'autre pour garder votre enfant"» tonne la maman qui s'interroge. «Puis-je désormais la laisser en toute confiance? Heureusement pour Cagnes-sur-Mer, il n'est rien arrivé à ma fille».

L'incident "n'est pas lié au TAP"

Pour Alain Lucas, directeur de cabinet, cet incident «n'est pas lié à l'organisation du TAP. Dans les autres écoles nous n'avons eu aucun problème».

«Il appartient à chaque enseignant d'accompagner son rang au portail et de laisser partir ceux qui ne sont pas inscrits aux TAP» insiste Élisabeth Lupi, l'adjointe à l'éducation.

Selon elle, «l'enseignant devrait veiller à ce que quelqu'un soit bien présent à la sortie de l'école pour récupérer l'enfant». Elle évoque «un mauvais concours de circonstances».

L'enfant est inscrite en TAP deux jours dans la semaine, les jeudis et vendredis. «La personne qui a fait l'appel n'a pas pris la bonne liste, a coché la mauvaise colonne». Ainsi, avec la multiplicité d'intervenants, personne ne s'est rendu compte de l'absence de Jeanne.

«La ville a aussitôt réagi. Dès le lendemain un animateur supplémentaire a été affecté dans cette école et un rendez-vous a été pris avec l'inspecteur pour lui demander de redire aux enseignants de veiller à ce que tout se passe bien» conclut Élisabeth Lupi.

Sollicité hier, le directeur de l'école n'a pas donné suite à notre requête.

http://www.nicematin.com/cagnes-sur-mer/rythmes-scolaires-a-cagnes-couac-a-lecole-daudet.1925319.html

our Alain Lucas, directeur de cabinet, cet incident «n'est pas lié à l'organisation du TAP. Dans les autres écoles nous n'avons eu aucun problème».

«Il appartient à chaque enseignant d'accompagner son rang au portail et de laisser partir ceux qui ne sont pas inscrits aux TAP» insiste Élisabeth Lupi, l'adjointe à l'éducation.

Selon elle, «l'enseignant devrait veiller à ce que quelqu'un soit bien présent à la sortie de l'école pour récupérer l'enfant». Elle évoque «un mauvais concours de circonstances».

L'enfant est inscrite en TAP deux jours dans la semaine, les jeudis et vendredis. «La personne qui a fait l'appel n'a pas pris la bonne liste, a coché la mauvaise colonne». Ainsi, avec la multiplicité d'intervenants, personne ne s'est rendu compte de l'absence de Jeanne.

Et voilà, ça retombe sur les enseignants !! :mad::mad::mad:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Elle rend le temps scolaire payant dans de nombreuses communes, une première pour l'école publique !

Ce n'est pas du temps scolaire.

Ben oui, puisqu'on l'a pris sur le temps scolaire ! Ce n'est plus du temps scolaire donc on le fait payer ! Ça s'appelle une arnaque ! :unsure:

C'est super foireux comme argument ! Donc le samedi matin qui était du temps scolaire avant 2008 est toujours du temps scolaire ? Si quelqu'un garde des enfants le samedi matin il ne doit pas être payé parce qu'avant ce temps était scolaire ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Elle rend le temps scolaire payant dans de nombreuses communes, une première pour l'école publique !

Ce n'est pas du temps scolaire.

Ben oui, puisqu'on l'a pris sur le temps scolaire ! Ce n'est plus du temps scolaire donc on le fait payer ! Ça s'appelle une arnaque ! :unsure:

C'est super foireux comme argument ! Donc le samedi matin qui était du temps scolaire avant 2008 est toujours du temps scolaire ? Si quelqu'un garde des enfants le samedi matin il ne doit pas être payé parce qu'avant ce temps était scolaire ?

oui les anciennes heures du samedi matin sont maintenant périscolaires et parfois payantes , c'est un glissement qui est réel !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...