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Ecrire le mémoire... tout un poème..


Sandrine973

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Coucou!

Après l'admissibilité... le mémoire!!!!

Je viens d'établir un plan utilisable pour tous en fonction de divers docs trouvés.

Qu'en pensez-vous? Avez vous des infos de vos académies ou CPC? Ici, une vingtaine de pages, en arial 10 l'an passé.

Courage... Les vacances approchent!

1/ Position du problème :

a/ Etat de la situation justifiant le but de la recherche (contexte, constat) : repérer des pb d'enseignement et/ou d'apprentissage

b/ Objet d'étude =choisir un pb

Justifier le choix et cibler les champs théoriques de référence

Qu'est-ce qui,dans une expérience de classe, pose problème ?

Pourquoi étudier ce pb : intérêt protique, théoriques, enjeux didactiques

c/ Problématique (question générale, sous questions concrètes)

2/ Démarche d'étude

Cadre théorique pour aider à expliciter le questionnement et à passer à une question opératoire

(on peut inclure le passage en revue d'ouvrages et de recherches. Il faut expliquer pourquoi on choisit certains modèles)

3/ champs conceptuels explorés

Les concepts sont des constructions abstraites qui visent à rendre compte du réèl. Elaborés à partir d'observations directes ou d'informations assemblées

4/Etudes de documents, définitions

5/ Hypothèse de travail (pourquoi on les pose ? Présupposées)

6/Bilan des savoirs constitués et de ce qui reste à déterminer

Hypothèses de recherche (quelles réponses on suppose), en liaison avec les questions posées : proposition d'une explication au problème

Expliquer les variables de la situation sur lesquelles on pourrait agir pour mieux comprendre le phénomène observé et confirmer ou infirmer l'hypothèse

ex de variables : nature de la situation d'apprentissage, nature des consignes données aux élèves, types de comportements, démarche d'enseignement, procédures de travail proposées, focalisation sur certaines compétences visées, etc..)

7/ Expérimentation : conception d'une action pour la vérifier

recueil de données, procédures, situations mises en place et instruments

De quelles informations a-t-on besoin par rapport au pb posé et à l'hypothèse avancée ?

Quelles données sont susceptibles de les apporter (observation des comportements, enregistrement des démarches, réponses à quelles questions..)

8/ Résultats

  • Description des données recueillies

  • analyse quantitative

  • interprétation qualitative

9/ Conclusion : présenter les résultats en relation avec l'hypothèse et avec le problème initial. (en vue de quoi?)

a : rappel des grandes lignes de la démarche

  • présentation de la question de départ

  • présentation des caractéristiques principales du modèle d'analyse

  • présentation du champ d'observation, des méthodes mises en œuvre et des observations effectuées

  • comparaison de l'hypothèse et des résultats obtenus et rappel des principales interprétations

b : Nouveaux apports de connaissance :

  • mettre en évidence en quoi le travail a permis de mieux connaître l'objet d'étude

  • prise de distance avec les préjugés de la connaissance courante

  • évaluer la problématique et le modèle d'analyse qui a été construit en mettant en évidence de nouvelles perspectives théoriques

  • Il est indispensable d'indiquer sur quoi se fondent les idées nouvelles proposées en fin de travail

c : Propositions pratiques

  • Le but du mémoire est de conduire à des applications pratiques qui modifieront les compétences antérieures

  • mais ne rien induire de manière automatique et indiscutable

  • faire un tour d'horizon des limites du travail pour éviter les prescriptions catégorique et des généralisations abusives

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Je viens d'établir un plan utilisable pour tous en fonction de divers docs trouvés.

Qu'en pensez-vous?

Sincèrement ? Que c'est absurde. Le plan d'un mémoire est au service de son sujet, et en dépend étroitement. Et il se conçoit après qu'on a une idée claire de ce qu'on a à dire, des résultats à mettre en valeur et des impasses à éviter. (Sauf bien sûr s'il ne s'agit que d'évacuer la corvée en une ou deux nuits blanches, à partir d'un canevas prêt-à-penser...)

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  • 2 semaines plus tard...

Sauf que les correcteurs ont en tête un plan assez précis, et qu'il faut s'y conformer.

Je me souviens de ma tutrice à l'IUFM qui n'était jamais contente de mon plan de mémoire, mais qui se gardait bien de m'en donner un. J'ai vécu ça comme du harcèlement.

Pour avoir suivi d'autres études, et fait d'autres mémoires, je t'assure que ce n'est pas du tout stupide de donner un plan indicatif, ça évite bien des galères.

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Sauf que les correcteurs ont en tête un plan assez précis, et qu'il faut s'y conformer.

Non, pas vraiment. Il y a évidemment des contraintes communes qui appellent souvent des solutions similaires, mais l'important est bien de satisfaire à ces contraintes, pas de se conformer à je ne sais quel plan-type.

En sciences de l'édu, il se trouve aussi des correcteurs qui tiennent à quelques formules magiques, du genre "hypothèses", "question de recherche". Comme les mêmes convoquent en général ces termes à tout propos, on le repère assez vite, et ça ne peut pas faire de mal de leur passer leur caprice, même purement idiosyncratique.

Je me souviens de ma tutrice à l'IUFM qui n'était jamais contente de mon plan de mémoire, mais qui se gardait bien de m'en donner un. J'ai vécu ça comme du harcèlement.

Elle considérait probablement que tu n'avais pas suffisamment compris le rôle d'un plan, mais que tu n'étais pas irrécupérable, et que te donner un plan-type t'aurait dispensé d'y travailler...

je t'assure que ce n'est pas du tout stupide de donner un plan indicatif, ça évite bien des galères.

Ce n'est pas stupide, c'est — mesquin, disons. Il est vrai que, vu le niveau moyen des mémoires, les correcteurs se résignent souvent à valider des travaux minimalistes, sans la moindre réflexion approfondie de fond ou de forme, et que l'application mécanique de recettes de cuisines permet souvent de passer cette barre. On l'a tous fait, à un niveau ou un autre. Si le but du jeu est de valider un master à peu de frais, en s'évitant les "galères" d'une authentique formation, c'est probablement une stratégie possible. Mais pas s'il s'agit de retirer quoi que ce soit de l'exercice, d'apprendre à réfléchir et à exposer ses idées et ses résultats. Alors, encourager les autres à suivre cette voie...

J'ajoute que cette dernière remarque ne vise pas Sandrine, dont j'ai bien compris qu'elle avait fourni un travail significatif pour aboutir à son propre plan-type (ce qui n'est pas la même chose que d'adopter celui d'un prof ou d'un collègue !). Mais elle ne s'est pas posé les bonnes questions. Elle est partie sur des questions générales du type Que faut-il mettre dans un mémoire ? Que doit-on dire ?, et autres variations autour du fameux triptyque il faut/tu dois/y'a-qu'à, au lieu de s'interroger, d'abord, sur ce qu'elle voulait dire, sur ce qu'elle avait à mettre en valeur, et ensuite seulement sur la meilleure façon de le faire.

Tous niveaux de titre confondus, je compte une quarantaine d'items dans son plan. Sur le lot, à la louche, j'en identifie à peine une demi-douzaine en rapport direct avec son travail (celui présenté dans le mémoire, j'entends), regroupées dans trois sections sur neuf :

  • recueil de données, procédures, situations mises en place et instruments

  • Description des données recueillies

  • analyse quantitative

  • interprétation qualitative

  • comparaison de l'hypothèse et des résultats obtenus et rappel des principales interprétations
  • mettre en évidence en quoi le travail a permis de mieux connaître l'objet d'étude

En d'autres termes, avant même d'écrire quoi que ce soit, le plan prévoit déjà que les deux tiers du mémoire, au bas mot, seront du baratin. Et du baratin pas facile à écrire, qui plus est, faute de points d'accroche.

Je ne dis pas que certains de ces éléments, voire la plupart, ne devront pas se retrouver, d'une manière ou d'une autre, dans le plan détaillé final. Mais il est nécessaire de partir de ce qu'on a vraiment à dire, et d'y consacrer l'essentiel de son travail (et du manuscrit !), sans se laisser hypnotiser par les éléments ancillaires, et a fortiori par le remplissage. Et si, au survol, le plan ne permet pas de déterminer ce qui est vraiment important — mauvais plan, changer de plan.

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  • 2 semaines plus tard...

Je me permets une courte intervention.

Je participe chaque année et depuis 3 ans à des jurys CAFIPEMF (avec chaque année des IEN différents) et je partage l'analyse d'Argon (sur le fond en tout cas…).

Sans vouloir caricaturer, les jurys s'intéressent davantage aux contenus, aux questions soulevées (et aux origines de ce questionnement), aux méthodes d'investigation, à l'articulation avec les apports théoriques (qui doivent être solides), à l'intérêt de l'investigation proposée, aux effets de cette recherche sur la pratique de classe (donc à l'analyse critique) plus qu'à la forme que prendra le mémoire.

D'un sujet à un autre, d'une méthodologie à une autre, d'un rapport théorie/pratique à un autre l'architecture même du mémoire peut (et doit) différer mais l'essentiel n'est pas là.

Attention aux plans types où l'on cherche à tout prix à remplir des tiroirs.

Par contre, si le mémoire n'est pas obligatoirement un "exercice de style" il est très important de veiller à une très bonne orthographe (ne pas hésiter à le faire lire et relire par d'autres personnes).

Enfin, ne pas perdre de vue qu'au delà du mémoire la soutenance est primordiale (des mémoires considérés comme moyens débouchent parfois sur des soutenances de qualité et inversement….).

Sandrine ne perds donc pas ton moral, ce n'est pas le moment !

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Merci à vous... Je vais m'y remettre...

J'expérimente, j'analyse, je lis, pas évident de mettre tout ça au clair encore et le temps passe si vite...

La partie théorique ne doit pas prendre le dessus sur la pratique et l'analyse, mais j'ai peur de faire du paraphrase, de la redite...

En quoi le cahier d'expériences en cm2 permet-il de favoriser la maîtrise de la langue?

Ce que j'ai mis en place:

- des grilles d'observation pour l'oral

- des grilles de correction pour la production d'écrit

- des aides multiples et variées pour l'écrit

Mais la finalité, la conclusion m'est encore floue! Une comparaison avec une autre matière pour montrer l'évolution de la maîtrise de la langue? et/ou une comparaison avec une autre classe sans cahier d'expériences?

A suivre... Je poursuis mes investigations...

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Mais la finalité, la conclusion m'est encore floue! Une comparaison avec une autre matière pour montrer l'évolution de la maîtrise de la langue? et/ou une comparaison avec une autre classe sans cahier d'expériences?

La conclusion dépendra des question que tu choisiras de traiter.

Les deux pistes que tu évoques me semblent dangereuses. La didactique comparée est affreusement complexe à mettre en œuvre, et demande au moins un triple boulote : évaluer la situation dans une discipline, puis dans l'autre, et enfin conclure. La comparaison avec une autre classe est difficile à analyser, dans la mesure où les effets que tu cherches à observer ont toutes les chances d'être noyés dans des effets parasites — l'influence d'un prof différent, la dispersion des résultats d'une classe à l'autre. Bref : ce sont plus des projets de thèse que de mémoire CAFIPEMF !

La partie théorique ne doit pas prendre le dessus sur la pratique et l'analyse, mais j'ai peur de faire du paraphrase, de la redite...

En quoi le cahier d'expériences en cm2 permet-il de favoriser la maîtrise de la langue?

Ce que j'ai mis en place:

- des grilles d'observation pour l'oral

- des grilles de correction pour la production d'écrit

- des aides multiples et variées pour l'écrit

En d'autres termes, ton travail est principalement expérimental, et il ne faudrait en effet pas mettre trop de poids sur la théorie, que tu as moins travaillée. Il ne faut donc pas chercher à tout réinventer : choisis une ou deux références théoriques, dûment référencées, et essaye d'identifier une ou deux questions précises qu'elles soulèvent, et auxquelles ton travail permet effectivement de répondre.

(je souligne : précises ! Plus les questions seront vagues, plus tu auras du mal 1/ à les formuler de façon claire 2/ à y répondre clairement 3/ à conclure).

A partir de là, tu peux être assez synthétique sur la partie théorique, en renvoyant à tes textes de référence, et mettre en valeur le travail que tu as déjà fait, en montrant qu'il est utile dans un cadre assez large...

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  • 2 mois plus tard...

Mais la finalité, la conclusion m'est encore floue! Une comparaison avec une autre matière pour montrer l'évolution de la maîtrise de la langue? et/ou une comparaison avec une autre classe sans cahier d'expériences?

La conclusion dépendra des question que tu choisiras de traiter.

Les deux pistes que tu évoques me semblent dangereuses. La didactique comparée est affreusement complexe à mettre en œuvre, et demande au moins un triple boulote : évaluer la situation dans une discipline, puis dans l'autre, et enfin conclure. La comparaison avec une autre classe est difficile à analyser, dans la mesure où les effets que tu cherches à observer ont toutes les chances d'être noyés dans des effets parasites — l'influence d'un prof différent, la dispersion des résultats d'une classe à l'autre. Bref : ce sont plus des projets de thèse que de mémoire CAFIPEMF !

La partie théorique ne doit pas prendre le dessus sur la pratique et l'analyse, mais j'ai peur de faire du paraphrase, de la redite...

En quoi le cahier d'expériences en cm2 permet-il de favoriser la maîtrise de la langue?

Ce que j'ai mis en place:

- des grilles d'observation pour l'oral

- des grilles de correction pour la production d'écrit

- des aides multiples et variées pour l'écrit

En d'autres termes, ton travail est principalement expérimental, et il ne faudrait en effet pas mettre trop de poids sur la théorie, que tu as moins travaillée. Il ne faut donc pas chercher à tout réinventer : choisis une ou deux références théoriques, dûment référencées, et essaye d'identifier une ou deux questions précises qu'elles soulèvent, et auxquelles ton travail permet effectivement de répondre.

(je souligne : précises ! Plus les questions seront vagues, plus tu auras du mal 1/ à les formuler de façon claire 2/ à y répondre clairement 3/ à conclure).

A partir de là, tu peux être assez synthétique sur la partie théorique, en renvoyant à tes textes de référence, et mettre en valeur le travail que tu as déjà fait, en montrant qu'il est utile dans un cadre assez large...

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