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Enseignants de Beziers et fichage


ckms

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Il y a comme un climat qui fleure les années 30...Des communautés montrées du doigt, des lois sur le renseignement (sur le flicage de population plutôt …) des fascistes qui défendent les ouvriers, les fonctionnaires, les institutions publiques histoire de brouiller les pistes.., qui font du national socialisme en fait (…).

… et l'ignorance promue au rang de vertu :

« Parmi les tâches qui s'imposent au Gouvernement, il n'en est pas de plus importante que la réforme de l'éducation nationale.
Il y avait à la base de notre système éducatif une illusion profonde : c'était de croire qu'il suffit d'instruire les esprits pour former les coeurs et pour tremper les caractères. (…)
L'école française de demain enseignera avec le respect de la personne humaine, la famille, la\ société, la patrie. Elle ne prétendra plus à la neutralité. (…)
Nous nous attacherons à détruire le funeste prestige d'une pseudo-culture purement livresque, conseillère de paresse et génératrice d'inutilités. (…)
C'est dans cet esprit que nous réorganiserons l'école primaire.
Elle continuera comme par le passé, cela va sans dire, à enseigner le français, les éléments des mathématiques, de l'histoire, de la géographie, mais selon des programmes simplifiés, dépouillés du caractère encyclopédique et théorique qui les détournait de leur objet véritable. »
Maréchal Pétain, L'Éducation Nationale (1940)
Texte intégral ici :
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… et l'ignorance promue au rang de vertu

Wow. Je ne connaissais pas, merci.

Le parallèle est osé, mais toutes les instrumentalisations de l'école finissent par se ressembler un peu, c'est vrai...
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Je pense que lorsque l'on s'interroge sur les programmes scolaires, il ne faut pas s'en tenir à la faisabilité pédagogique (paramètres temps imparti, niveau, effectifs, ce qu'on attend d'eux au niveau ou structure suivante), mais aussi et c'est essentiel, à l'épistémologie des différentes disciplines, leur didactique, et notre éthique...Le tout en se disant qu'il s'agit de former de futurs citoyens...

En plus c'est intéressant de se poser ces questions, ça permet de se sortir la tête du guidon... J'essaie toujours de me poser ces questions quand j'enseigne (par exemple en histoire j'ai un affreux doute sur l'intérêt et l'efficience de l'enseignement pas la linéarité ou alors seulement en fil conducteur)

Pour les grands débats, j'ai tendance à réagir selon mes valeurs et mes sentiments, avec mon petit cœur d'artichaut, lire les gens ici ça m'a permis par exemple dans ce sujet de me remettre en tête l'idée en effet d'une liberté d'expression pour tous avec les questions que cela comporte (propos d'Argon), et de sortir du simple fait ponctuel de l'actualité directe en me disant qu'il y a peut-être plus inquiétant dans les choix et la stratégie de communication de Ménard en replaçant cela dans sa politique in situ (Olivier 34) et d'élargir sur certains poids pédagogiques en se rappelant l'histoire de l'éducation (Louis Barthas)...J'en oublie bien entendu...Merci!

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Avez-vous regardé "Le Grand Journal", hier soir sur Canal+ ?

Robert Ménard était invité et était pathétique, au moment de la météo.

Cela dit, il brise des tabous, il me semble, et j'ai bien peur que beaucoup de Français soient heureux qu'il dise tout haut ce qu'ils pensent tout bas ... quoique de moins en moins bas, du reste.

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Avez-vous regardé "Le Grand Journal", hier soir sur Canal+ ?

Robert Ménard était invité et était pathétique.

C'est la seule façon efficace de lutter contre les idées débiles : les laisser s'exprimer librement, et faire confiance aux autres pour les jauger à leur juste valeur. Les censurer, insulter a priori leurs tenants, c'est en faire des martyrs de la liberté d'expression.

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En même temps, je suppose que beaucoup de personnes ayant regardé, sorti des bobos parisiens, l'auront trouvé remarquable.

Laisser trop d'audience à ce type de personnages présente aussi beaucoup de risques, de banalisation des idées, notamment.

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Laisser trop d'audience à ce type de personnages présente aussi beaucoup de risques, de banalisation des idées, notamment.

Je ne le crois pas. Les idées simples (et a fortiori simplistes) sont virales : quoi qu'on fasse, elles se propageront, et seront d'une manière ou d'une autre entendues par la plupart des gens. A partir de ce constat, le principal risque est de les ancrer durablement en les diabolisant et en conférant à ce premier contact, d'une part, le prestige de la transgression et, d'autre part la puissance du déni (j'ai du mal à concevoir que des enseignants prônent sérieusement la pédagogie de la condamnation brutale pour dépasser une ineptie...). Les banaliser, c'est au contraire, littéralement, les rendre banales, et les laisser juger sur leur valeur intrinsèque, souvent très limitée.

En même temps, je suppose que beaucoup de personnes ayant regardé, sorti des bobos parisiens, l'auront trouvé remarquable.

Uh.. Je peux à la rigueur concevoir que des âmes romantiques se soient laissées aller à la fascination du fascisme pour la classe d'un d'Annunzio. Mais d'un Ménard, vraiment ?

Personne ne le trouve remarquable. Ce que certains lui trouvent, c'est un air de vérité, même primaire. Lorsqu'il donne un chiffre authentique, même approximatif, et que tout le monde lui tombe dessus sur l'air de "vous n'avez pas le droit de le savoir, vous n'avez pas le droit de le dire", ce qu'entendent beaucoup de gens, c'est "nous n'avons pas le droit de savoir, on nous cache tout, on nous dit rien" — et leur sympathie ne va pas spontanément aux élites morales autoproclamées qui, bobos parisiens ou pas, se réservent ainsi toute réflexion un tant soit peu informée sur l'immigration.

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Pour ceux que le climat biterrois intéresse. Je ne parle pas du temps chaud et sec méridional, bien sûr.

Si, si, j'vais y aller avec ma caravane: j'aime le risque...Enfin bon courageuse mais pas téméraire, j'emmènerai aussi mon canoë... Puis j'initierai ma fille aux plaisirs du rugby et de ses lascives mêlées...

Mon frère m'a signalé (et je vérifie toujours mes sources même s'il les a lui-même vérifiées car c'est le propre de son métier) que sur la page principale figurait une pétition qui met en lien direct avec Boulevard Voltaire. Vous apprécierez l'argumentaire détaillé.

En ce qui concerne le fait que cette personne s'exprime...Evidemment que oui. Je suis par contre très triste que les journalistes ou politiques qui se trouvent en face ne sachent pas poser les questions, rebondir, ne maitrisent pas assez le dossier et aient la malhonnêteté de se cantonner au sujet fédérateur du racisme ou de la violence...

On peut pas poser des questions au sujet de la suppression d'allocations à certaines associations par exemple?

Purée mais suffit de lire le programme du FN, je me répète, et de le corréler à la situation actuelle. Ou d'expliquer aux gens en quoi une femme qui n'élèvera pas son enfant en étant mariée sera dans la galère, ostracisée (la femme lesbienne même en couple aussi bien entendu, le couple en union libre...)

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Il y a comme un climat qui fleure les années 30...Des communautés montrées du doigt, des lois sur le renseignement (sur le flicage de population plutôt …) des fascistes qui défendent les ouvriers, les fonctionnaires, les institutions publiques histoire de brouiller les pistes.., qui font du national socialisme en fait (…).

… et l'ignorance promue au rang de vertu :

« Parmi les tâches qui s'imposent au Gouvernement, il n'en est pas de plus importante que la réforme de l'éducation nationale.
Il y avait à la base de notre système éducatif une illusion profonde : c'était de croire qu'il suffit d'instruire les esprits pour former les coeurs et pour tremper les caractères. (…)
L'école française de demain enseignera avec le respect de la personne humaine, la famille, la\ société, la patrie. Elle ne prétendra plus à la neutralité. (…)
Nous nous attacherons à détruire le funeste prestige d'une pseudo-culture purement livresque, conseillère de paresse et génératrice d'inutilités. (…)
C'est dans cet esprit que nous réorganiserons l'école primaire.
Elle continuera comme par le passé, cela va sans dire, à enseigner le français, les éléments des mathématiques, de l'histoire, de la géographie, mais selon des programmes simplifiés, dépouillés du caractère encyclopédique et théorique qui les détournait de leur objet véritable. »
Maréchal Pétain, L'Éducation Nationale (1940)
Texte intégral ici :

Dénonciation du savoir livresque..qui ne servent à rien pour les travaux artisanaux, on peut faire le parallèle avec ces députés socialistes qui disent la même chose mais avec l'informatique....

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Laisser trop d'audience à ce type de personnages présente aussi beaucoup de risques, de banalisation des idées, notamment.

Je ne le crois pas. Les idées simples (et a fortiori simplistes) sont virales : quoi qu'on fasse, elles se propageront, et seront d'une manière ou d'une autre entendues par la plupart des gens. A partir de ce constat, le principal risque est de les ancrer durablement en les diabolisant et en conférerant à ce premier contact, d'une part, le prestige de la transgression et, d'autre part la puissance du déni (j'ai du mal à concevoir que des enseignants prônent sérieusement la pédagogie de la condamnation brutale pour dépasser une ineptie...). Les banaliser, c'est au contraire, littéralement, les rendre banales, et les laisser juger sur leur valeur intrinsèque, souvent très limitée.

En même temps, je suppose que beaucoup de personnes ayant regardé, sorti des bobos parisiens, l'auront trouvé remarquable.

Uh.. Je peux à la rigueur concevoir que des âmes romantiques se soient laissées aller à la fascination du fascisme pour la classe d'un d'Annunzio. Mais d'un Ménard, vraiment ?

Personne ne le trouve remarquable. Ce que certains lui trouvent, c'est un air de vérité, même primaire. Lorsqu'il donne un chiffre authentique, même approximatif, et que tout le monde lui tombe dessus sur l'air de "vous n'avez pas le droit de le savoir, vous n'avez pas le droit de le dire", ce qu'entendent beaucoup de gens, c'est "nous n'avons pas le droit de savoir, on nous cache tout, on nous dit rien" — et leur sympathie ne va pas spontanément aux élites morales autoproclamées qui, bobos parisiens ou pas, se réservent ainsi toute réflexion un tant soit peu informée sur l'immigration.

Il a quand même été largement élu, de même que les conseillers départementaux qu'il a présentés dans son coin

Ce qu'on entend condamné à la télé, sur Canal+ notamment, les bons sentiments anti racistes, sont loin d'être partagés en province, et à chaque élection, on le voit à la lecture des résultats.

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Il a quand même été largement élu, de même que les conseillers départementaux qu'il a présentés dans son coin

Assurément. A aucun moment je n'ai contesté son statut d'élu de la République, ou sa totale liberté d'exprimer et de tenter de mettre en œuvre, dans la limite de ses attributions, ce qu'il estime être du meilleur intérêt de ses administrés.

Ce qu'on entend condamné à la télé, sur Canal+ notamment, les bons sentiments anti racistes, sont loin d'être partagés en province, et à chaque élection, on le voit à la lecture des résultats.

Béziers était — est toujours, dans une large mesure — une ville sinistrée, certains quartiers du centre étant rendus invivables, en particulier, par des trafics de drogue au grand jour, les flics ne se donnant même plus la peine de répondre aux plaintes des riverains, et la municipalité tentant pour toute réponse de détourner l'activité commerciale légitime vers un "nouveau quartier" à l'extérieur de la ville. En désespoir de cause, les bitterrois ont fini par décider d'essayer autre chose. A défaut de mieux, au moins, on ne leur ment plus sur le constat...

les bons sentiments anti racistes, sont loin d'être partagés en province
Mouais. Pas sûr que l'opposition Paris/Province ait grand sens ici.
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