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relations entre collègues comment çà se passe, vous?


miminotte

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Bon, on est d'accord alors ;)

Mais ces profils qui apparaissent, vous les situez où dans le classement au concours ? Dans ceux qu'on prend, faute de candidats, ou bien aussi dans ceux qui ont de supers résultats avec super classement à la clef ?

Des gens tordus, il y en a partout. Certains peuvent avoir, a priori, un excellent profil qui ne permet pas, au moment du concours, de déceler ce qui ne va pas. :idontno:

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Mais ils veulent quoi ces IMF ?

Vous leur donnez déjà plein de choses à vos compléments !

J'ai l'impression que ce sont vraiment des gamins immatures que l'on envoie dans les classes, qu'ils ne savent pas travailler tout seul (voir qu'ils ne savent pas ce que c'est que de se mettre au boulot), et qu'ils attendent que ça tombe tout cuit dans le bec.

Chez nous, c'est exactement ça. Des petites jeunes sympas mais qui veulent se la couler douce. Trois des quatre dernières étaient comme ça. Sympas, jeunes et jolies mais qui n'en ramaient pas une. Du genre à piquer dans les classeurs des collègues sans demander, à dépenser des sous sans en parler, à oublier de faire les services de surveillance (la dernière ne vient pas car il fait froid, elle a le rhume, elle téléphone, a un rdv, passe 14 min aux toilettes), ne font pas les concertations car elles ont de la route et ne reçoivent pas les parents car elles font du co voiturage.Yen a même une qui sans faire attention, a affiché sa page facebook devant ses cm2....

Je dirais des personnes immatures qui ne voient pas encore comment le système fonctionne, qui ne voient pas le danger de laisser 200 mômes seuls.

En plus, on leur donne les meilleures classes, on se garde les cas parce qu'on sait que ce n'est pas facile de commencer.

La troisieme était une perle et elle s'est faite démolir par les parents.

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Alors ce que tu décris Cchampagne, perso je l'ai aussi vu chez des collègues en poste depuis longtemps. Ce n'est pas le propre des nouveaux ça...

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Ben euh, encore une fois, c'est une question de personne, pas de génération. Les collègues déjà en poste sont des sources formidables d'inspiration et d'aides (même si je persiste à penser que, perso, cette année, je me sens boulet en maternelle... je suis nettement plus autonome en élémentaire). Ca ne me viendrait pas à l'idée de démolir une collègue.

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Oui mais tu es tombée sur un cas. Si elle trouve des "lourdeurs" dans ton attitude, il fallait qu'elle te le dise sans aller se plaindre jusqu'à l'IEN. Là, ça a pris des proportions hallucinantes.

La relation entre complément et titulaire n'est pas toujours facile, j'en sais quelque chose pour le vivre cette année. On n'a pas toujours le même caractère, pas la même façon d'enseigner, pas les mêmes visions et exigences et il faut pourtant partager la classe. Pas simple.

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La personne qui sévit dans mon école est à quelques années de la retraite! C'est plus une question de personnalité, et je rejoins fraise dans le fait que l'évolution des moeurs, du savoir-vivre, y est aussi pour quelque chose. On a une société extrêmement individualiste, où beaucoup tirent la couverture à eux, l'entraide, la solidarité sont des mots en perdition même s'ils sont redevenus d'actualité ces temps-ci, cela reste des jolis mots mais les actes, hein???

Et puis il faut reconnaître que le mot COURAGE est en passe de disparaître pour faire place au mot "LACHETE", car dans ces relations difficiles, on voit que à tous les niveaux, les oeillères énormes sont là, que chacun pense à sa petite personne " je ne vois rien, je ne n'entends rien, je suis bien". Car bien évidemment, si le courage était présent, la solidarité le serait aussi et nous n'aurions que très peu de posts concernant ce genre de situations.

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dans mon cas, on me reproche de trop aider, de prendre trop de place, d'imposer trop de choses...

+1 sachant que moi il est venu plusieurs en me disant "je ne sais pas ce que je dois faire demain", "je ne sais pas ce que je dois faire en grammaire !" "Ah mais tu n'as pas préparé mes étiquettes !".

Et on m'a reproché d´avoir interrogé quand il a commencé à préparer avec l'IMF une matière qu'il avait choisi de ne pas faire lorsqu'il a choisi ses matières (sachant qu'il a tout choisi !!!).

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Bon alors, à vous lire, je me demande si finalement ce n'était pas plus simple quand on était balancés direct à 100% devant une classe (je suis de cette génération concours obtenu = classe à 100% en PES... ma plus belle année pour ma part). Parce que, même si tu pouvais éventuellement avoir un collègue sur le même niveau que toi, tu étais tout seul dans ta classe, avec toutes les responsabilités que ça suppose. Et donc bah fallait assumer et assurer.

D'être en doublette avec quelqu'un de plus expérimenté, ça peut pousser, consciemment ou non, à des demandes parfois exagérées. Et finalement, sauf personnes tordues qui vont aller vous chercher des ennuis, ça signe plutôt un certain malaise. Le rapport à la "formation" est peut-être en jeu dans ce cas-là.

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Je suis issue de promo " tout terrain" : on a eu tous les noms : FPS, FP0, bref, liste complémentaire recrutée il y a plus d'une vingtaine d'année, mise sans aucune formation du jour au lendemain sur un poste à 4 niveaux. On était un paquet dans cette situation. MAIS, on avait une équipe de circo humaine, altruiste, qui nous épaulait, et surtout, on avait ENVIE de faire ce travail. J'ai parfois l'impression que la motivation est reléguée loin derrière les diplômes.

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Le 02/12/2015 à 12:57, fraisedesbois2 a dit :

Pour moi c'est plus une histoire de générations.

Pour beaucoup (je n'ai pas dit tout le monde), c'est une génération enfant roi ou tout leur est du, ils arrivent en terrain conquis et à la moindre remarque on est méchant avec eux.

Il n'y a plus de respect de qui ou quoi que ce soit...

Bon je vois ça du haut de mes 37ans...ceci dit à 20 et quelques piges j'aurai été incapable de démolir un collègue déjà en poste, mais c'est une autre histoire.

Je pense exactement comme Fraise mais je pense plus à la génération des 15-20 ans.

Aucun effort, aucune remarque à devoir encaisser, aucune rigueur, aucune volonté, aucun respect, aucune politesse, un façon de s'exprimer agressive et un foutisme immense. Ils sont toujours fatigués, se plaignent de tout, on doit tout leur faire autrement ils râlent.

Ca me désole au plus haut point. J'en viens même à penser que les futures générations qui vont arriver à la retraite ont du souci à se faire : certains ne veulent pas travailler pour le SMIC car ce ne sont pas des "clochards" (je cite ce que j'ai entendu...) et qu'ils préfèrent être au chômage ou avoir le RSA (mais avant il va falloir faire un petit effort hein), d'autres se font employer et commettent des manquements au règlement pour se faire licencier et avoir des indemnités etc. donc je me demande bien comment les retraites vont être payées.

Je ne dis pas que tous sont comme ça mais comme toujours, c'est ceux-là que l'on retient et il y en a un paquet.

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Oui mais encore une fois, je trouve qu'on dit beaucoup de ça des jeunes, et qu'une fois que les gens sont devenus père/mère de famille on leur fait moins ce reproches de générations : ça devient des cas soc et puis voilà.

Dans mon entourage proche j'ai au moins 5 ou 6 cas d'adultes qui vivent des aides, vont pleurnicher pour avoir quoi que ce soit (ma tante qui dernièrement s'est acheté le nouvel ipad et est ensuite aller pleurer pour qu'on lui rachète une machine à laver, ce que son assistante sociale a fait).

Bref, pour des nouveaux PE qui sont lâches comme dans le cas présents et pourrissent la vie de ceux qui essayaient de les aider, combien font bien leur métier ?

Je pense qu'il faut les dénoncer, mais j'ai envie de continuer à avoir espoir en l'humanité, et donc je suis persuadée (à tort ou à raison) qu'on voit très souvent ceux qui nous énervent, et beaucoup moins la masse très sympa ou sympa.

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Personnellement je lui ai dit ce que je pensais sur sa façon d'arriver les mains dans les poches. En classe, je n'ai rien à dire, il fait sans doute très bien son boulot !

Pour moi, le problème vient davantage de ma directrice et son IMF qui au lieu d'arranger les choses, ont mis de l'huile sur un mini feu. Avec lui, nous nous étions expliqués.

Sauf que le feu a pris de l'ampleur et qu'il faut bien trouver quelqu'un dur qui "taper".

Mon collègue est dans une très mauvaise position. Il a dit son mal-être sans penser qu'il avait choisi les mauvais interlocuteurs (car je ne me permets pas de démonter les "fouteurs de merde" à des nouveaux qui ne connaissent pas !).

Donc pour ma part, j'en veux aux "planqués" qui n'assument pas et font les coups dans le dos !

Edit : mon message n'est peut-être pas très clair :/

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