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Enseignant pensant à la reconversion


gazelle

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Bonjour à toutes

Longtemps que je n'étais pas passée par ici...... eh oui, j'ai quitté le primaire pour le secondaire. Eh franchement, ce n'est pas le même métier et heureusement pour moi, car, en primaire, j'étais à bout, au bord de la dépression. La décision s'est prise en famille car maintenant je suis à 35 min de chez moi contre 5 min en primaire. Et bizarrement je suis plus à la maison !!!

18h de cours (bien assez et prép commune quand plusieurs classes de même niveau), 3h/sem seulement à voir certains casse-pieds (y en a quand même !), plus aucune récréation à surveiller, ni entrées, ni sorties, 1 ou 2 rencontres parents/profs par an (sinon on ne voit quasi jamais les parents), un soutien du principal (qui n'hésite pas à exclure les pires pour te soutenir), emploi du temps avec des 1/2 journées dispo, des trous entre certains cours.........

Certes, cette année, je bosse comme une  folle car rien de prêt et je dois me remettre à niveau. Mais le stress n'est plus le même ; je retrouve même du plaisir à peaufiner mes cours, à faire des recherches documentaires....

Le secondaire, c'est avoir le temps de bien faire les choses car moins d'heures devant les élèves et on ne gère plus l'administratif, les parents, les suivis....Mon collège est en REP et j'y suis mieux qu'en primaire (école de campagne avec direction).

Continuez à chercher votre voie, il y en a forcément une quelque part pour vous et dites vous que le plus dur, c'est de franchir le pas, prendre la décision. Je l'ai fait une fois et je ne m'interdis pas dans quelques années de changer de nouveau.

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il y a 4 minutes, cocole a dit :

Bonjour à toutes

Longtemps que je n'étais pas passée par ici...... eh oui, j'ai quitté le primaire pour le secondaire. Eh franchement, ce n'est pas le même métier et heureusement pour moi, car, en primaire, j'étais à bout, au bord de la dépression. La décision s'est prise en famille car maintenant je suis à 35 min de chez moi contre 5 min en primaire. Et bizarrement je suis plus à la maison !!!

18h de cours (bien assez et prép commune quand plusieurs classes de même niveau), 3h/sem seulement à voir certains casse-pieds (y en a quand même !), plus aucune récréation à surveiller, ni entrées, ni sorties, 1 ou 2 rencontres parents/profs par an (sinon on ne voit quasi jamais les parents), un soutien du principal (qui n'hésite pas à exclure les pires pour te soutenir), emploi du temps avec des 1/2 journées dispo, des trous entre certains cours.........

Certes, cette année, je bosse comme une  folle car rien de prêt et je dois me remettre à niveau. Mais le stress n'est plus le même ; je retrouve même du plaisir à peaufiner mes cours, à faire des recherches documentaires....

Le secondaire, c'est avoir le temps de bien faire les choses car moins d'heures devant les élèves et on ne gère plus l'administratif, les parents, les suivis....Mon collège est en REP et j'y suis mieux qu'en primaire (école de campagne avec direction).

Continuez à chercher votre voie, il y en a forcément une quelque part pour vous et dites vous que le plus dur, c'est de franchir le pas, prendre la décision. Je l'ai fait une fois et je ne m'interdis pas dans quelques années de changer de nouveau.

Super! Tu fais quelle matière?

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il y a 14 minutes, cocole a dit :

J'enseigne l'histoire / géo. J'avais une licence d'histoire avec option géo.

 

donc une matière que tu aimes...Ici, j'avais pensé demander pour un détachement mais en maths...mais je t'avoue que mon passage au collège m'a refroidie...

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il y a 7 minutes, pescalunette a dit :

donc une matière que tu aimes...Ici, j'avais pensé demander pour un détachement mais en maths...mais je t'avoue que mon passage au collège m'a refroidie...

J'ai eu des doutes au départ : n'en pouvais-je plus d'enseigner ou du système primaire ? Seul un changement pouvait répondre à cette question. Et comme de toute façon, je ne voyais pas rester au primaire, je m'étais dit que je n'avais rien à perdre (de loin le collège ne me faisait pas rêver au départ). Heureusement pour moi, après quelques semaines, je me rends compte que c'est le système du primaire qui ne me convenait plus. Je reste une enseignante et rien que ça : c'est ce que m'a apporté le secondaire.

Et, entre nous, niveau salaire : tu es mieux payé au même échelon (ça compte quand même!)

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il y a 2 minutes, cocole a dit :

J'ai eu des doutes au départ : n'en pouvais-je plus d'enseigner ou du système primaire ? Seul un changement pouvait répondre à cette question. Et comme de toute façon, je ne voyais pas rester au primaire, je m'étais dit que je n'avais rien à perdre (de loin le collège ne me faisait pas rêver au départ). Heureusement pour moi, après quelques semaines, je me rends compte que c'est le système du primaire qui ne me convenait plus. Je reste une enseignante et rien que ça : c'est ce que m'a apporté le secondaire.

Et, entre nous, niveau salaire : tu es mieux payé au même échelon (ça compte quand même!)

ok, merci ;-)

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Alors pour la vie de famille , c'est vite vu, j'ai mes enfants la moitié du temps, je cours quand je les ai pour les emmener aux activités et aux rendez-vous, et quand tout cela est fait je n'ai plus un radis pour faire quoi que ce soit.

Et je ne me vois pas demander à mes enfants hein. Certes, cela me dégage du temps, mais du temps pour rester coincé et se demander comment on va tenir jusqu'à la prochaine paie ... c'est vraiment pas une vie.

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Je cherche juste un projet viable qui me plaise pour me donner l'énergie de réussir. Et puis j'ai énormément de contraintes, je ne peux pas tout lâcher comme ça j'ai peu de moyens, il faut vraiment tout peser et mesurer.

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il y a 6 minutes, minykat a dit :

se demander comment on va tenir jusqu'à la prochaine paie ... c'est vraiment pas une vie.

 

il y a 5 minutes, minykat a dit :

j'ai énormément de contraintes, je ne peux pas tout lâcher comme ça j'ai peu de moyens, il faut vraiment tout peser et mesurer.

J'aurais pu écrire exactement la même chose minykat...

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Quelque part , c'est malheureux, parce-que j'aime ce que je fais, ça me plait, cette année est un défi, mais je suis très mal organisée et si à certains moments, j'adore préparer, peaufiner , ça demande beaucoup de temps, et je suis une "mauvaise élève", dès que je dois être autonome, les contraintes temporelles, j'ai du mal. Et forcément, dès que je me sens un peu "dépassée", je traîne les pieds. C'est pour moi pas évident de tout cumuler, vie quot, enfants, prépa et vie sociale, et temps perso, j'aime faire les choses à fond, et comme je suis mal organisée , lente et que je pars dans tous les sens, ça n'aide pas.

 

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Grosse déprime ici... Il faut vraiment avoir un moral de guerrier pour se reconvertir. Je crois avoir frappé à pas mal de portes déjà, tout va mal partout :sad:

Je me suis renseignée sur :

-SAENES/ADAENES : on tombe souvent sur des postes pourris de gestionnaires dont personne ne veut... merveilleux

-greffier/directeur de greffe : le ministère de justice manque cruellement de moyens, c'est la catastrophe, ils n'en peuvent plus... super

-infirmière/aide-soignante : les hôpitaux deviennent de plus en plus inhumains, les conditions de travail sont horribles, les patients et la famille vous tapent dessus... géniaaaal

-attaché du patrimoine/bibliothécaire : sans piston tu n'arrives à rien, certains passent et réussissent les concours territoriaux, mais faute d'avoir trouvé un poste, doivent repasser le concours... cooooooooool

Non, franchement, comment vous faites pour garder un moral d'acier ?????? Je désespère vraiment de me reconvertir un jour... et me vois déjà grabataire devant une classe de 30 affreux déchaînés, occupés à me piquer mon déambulateur :ninja:

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Naia, je pense que pour réussir une reconversion de ce type, il faut vraiment en être à un point où c'est une question de survie. A un point où tu n'en peux tellement plus que même les (parfois gros) inconvénients d'autres jobs te semblent doux par rapport à ce que tu vis. 

Enfin, ce n'est que mon avis.

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