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Gestion de classe / transition entre les matières, bavardages permanents


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C'est vrai que c'est épuisant, les enfants TDAH. Celle qui est dans ma classe me fatigue rien qu'à la regarder bouger. Ce n'est pas un jugement que je porte, évidemment, mais c'est un constat. Un de mes collègues m'a dit "tu devrais la suivre quand elle tourne autour de sa table, ça ferait ton entraînement pour la course" (je fais un peu de running à mes heures perdues). C'est exactement ça. Elle ne tient pas en place. A côté de ça, c'est une petite fille très gentille et très serviable, toujours prête à rendre service et très ouverte aux autres.

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C'est sur , c'est important d'en parler aux parents , de les orienter vers les spécialistes. Le simple fait de poser un diagnostic permet déjà d'enlever un poids  sur les épaules de l'enfant qui sait qu'il ne le fait pas "exprès",  mais aussi sur celles de ses parents qui mettent un nom sur le comportement de leur enfant. Certains spécialistes donnent en plus des préconisations particulières pour les enfants à mettre en place en classe , ce sont souvent des pistes intéressantes pour nous ! 

Pour l'avoir vécu en classe , ce diagnostic de TDA a fait changé le comportement de tout une famille vis à vis de l'école! 

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En même temps, tous les élèves (et la majorité des élèves pénibles) ne sont pas hyperactifs et justement, il serait important de rappeler aux familles leur rôle dans la bonne tenue de leur progéniture !

Car je le rappelle, on n'est pas passé subitement de classes de 25 élèves avec un pénible à celles de maintenant où la moitié au moins ne tient pas en place et a des difficultés importantes à suivre uniquement pour des raisons médicales ...

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Il y a 15 heures, Goëllette a dit :

En même temps, tous les élèves (et la majorité des élèves pénibles) ne sont pas hyperactifs et justement, il serait important de rappeler aux familles leur rôle dans la bonne tenue de leur progéniture !

Car je le rappelle, on n'est pas passé subitement de classes de 25 élèves avec un pénible à celles de maintenant où la moitié au moins ne tient pas en place et a des difficultés importantes à suivre uniquement pour des raisons médicales ...

Bah oui tu as raison. Après, quand le diagnostic est posé clairement, là, c'est autre chose.

(mince j'avais dit que je prendrais du recul et je traîne encore ici...)

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Le réel problème n'est pas les élèves pour lesquels le diagnostic est posé par des médecins spécialisés mais tous les autres, et également la surenchère à la volonté de diagnostic comme si seule la raison médicale existait pour expliquer les problèmes de comportement et d'échec scolaire actuels.

Et c'est également la course à l'excuse qui est inquiétante. Un jour où l'autre, tous ces enfants deviendront adultes et devront s'assumer. Il faudra bien qu'ils compensent leurs difficultés. On ne pourra pas tout adapter pour eux sans que ça ne se fasse au détriment des autres, et ce qui est éventuellement possible à l'école ne le sera plus dans le milieu du travail.

Ou alors, nous nous promettons un bel avenir ...

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Le ‎24‎/‎10‎/‎2016 à 12:02, calia a dit :

Je prends 30 minutes tous les vendredis : ceux qui ont lambiné ou bâclé des choses pendant la semaine doivent reprendre leur travail, ceux qui ont répondu à mes attentes durant la semaine ont accès aux jeux de la classe (puzzles, jeux de lettres, pâte à modeler, jeux de construction, mosaïque, jeux de société, bricolages...). C'est sûr que je pourrais utiliser ce créneau pour faire autre chose (il y a toujours quelque chose à faire!), mais j'aime bien ce temps : les jeux sont pédagogiques, les enfants se montrent entre eux ce qu'ils font, je prends en photo les réussites pour les mettre sur le blog de classe, donc ils essaient toujours de faire mieux. Ce n'est pas du temps perdu et ça participe à une bonne ambiance de classe.

Ah oui... 30 minutes c'est jouable !

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il y a une heure, Tisa a dit :

Ceux qui ont traîné à cause de leurs difficultés sans le faire exprès ne font donc pas de jeux...

Si j'ai bien compris le principe, ceux qui ont des difficultés et ne trainent pas pour faire le travail adapté pour eux font donc des jeux ;-)

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Il y a 10 heures, Goëllette a dit :

Le réel problème n'est pas les élèves pour lesquels le diagnostic est posé par des médecins spécialisés mais tous les autres, et également la surenchère à la volonté de diagnostic comme si seule la raison médicale existait pour expliquer les problèmes de comportement et d'échec scolaire actuels.

Et c'est également la course à l'excuse qui est inquiétante. Un jour où l'autre, tous ces enfants deviendront adultes et devront s'assumer. Il faudra bien qu'ils compensent leurs difficultés. On ne pourra pas tout adapter pour eux sans que ça ne se fasse au détriment des autres, et ce qui est éventuellement possible à l'école ne le sera plus dans le milieu du travail.

Ou alors, nous nous promettons un bel avenir ...

Oui, je suis complètement d'accord avec ça. A force de tout adapter, de tirer vers le bas les exigences, on perd le degré de "normalité". En première période, j'ai fait des APC écriture car plusieurs de mes élèves écrivent très mal. Lorsque j'ai informé les parents des enfants concernés, une des mamans m'a dit : "mais pourquoi il va faire de l'écriture ? " Je lui explique que son  fils ne sait pas écrire correctement (entre nous c'est une catastrophe). Elle me répond :"oui mais le maitre de CP avait dit qu'il avait progressé !!!".

Pour elle, le fait qu'il est progressé suffit à dire que son fils sait écrire. A ce genre de parents, on devrait montrer les cahiers d'un élève qui sait écrire et qui a un cahier tout propre. Après, si cette maman se contente du fait que son  enfant n'écrive pas correctement et qu'elle n'est pas choquée... que pouvons-nous y faire ?

 

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Il y a 4 heures, Tisa a dit :

Ceux qui ont traîné à cause de leurs difficultés sans le faire exprès ne font donc pas de jeux...

Calia a écrit les élèves qui ont "lambiné" ou "bâclé" le travail. Si l'élève en difficulté a fait des efforts même sans le terminer pourra profiter du fun friday. C'est d'ailleurs ce que je fais sans le nommer ainsi (c'est le jeudi :D)

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Il y a 11 heures, Nadikaah a dit :

Calia a écrit les élèves qui ont "lambiné" ou "bâclé" le travail. Si l'élève en difficulté a fait des efforts même sans le terminer pourra profiter du fun friday. C'est d'ailleurs ce que je fais sans le nommer ainsi (c'est le jeudi :D)

C'est exactement ça : les élèves en difficulté ont soit un travail moins long, soit adapté ou encore le même travail que les autres, mais avec moi pour les guider. Ils ne sont donc pas plus pénalisés que les autres !

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Il y a 23 heures, Franjoe a dit :

Oui, je suis complètement d'accord avec ça. A force de tout adapter, de tirer vers le bas les exigences, on perd le degré de "normalité". En première période, j'ai fait des APC écriture car plusieurs de mes élèves écrivent très mal. Lorsque j'ai informé les parents des enfants concernés, une des mamans m'a dit : "mais pourquoi il va faire de l'écriture ? " Je lui explique que son  fils ne sait pas écrire correctement (entre nous c'est une catastrophe). Elle me répond :"oui mais le maitre de CP avait dit qu'il avait progressé !!!".

Pour elle, le fait qu'il est progressé suffit à dire que son fils sait écrire. A ce genre de parents, on devrait montrer les cahiers d'un élève qui sait écrire et qui a un cahier tout propre. Après, si cette maman se contente du fait que son  enfant n'écrive pas correctement et qu'elle n'est pas choquée... que pouvons-nous y faire ?

 

parfois je le fais parfois! en rdv avec les parents je prends un cahier (sans montrer le nom de l'élève) et je leur dis "voilà ce que j'attends d'un enfant de ce1" et je prends même un cahier ce2 "voilà ce que j'attends pour votre enfant en fin d'année scolaire"

Les parents visualisent bien, et c'est du concret

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