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Reconversion : ils veulent enseigner...


Zarko

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Il y a quand même un problème quand on liste tout ça et que l'on voit les résultats aux élections pro. Le Snuipp a négocié le plus de maîtres que de classes contre la réforme des rythmes. Ce n'est pas un secret, ils ont signé l'appel de Bobigny il y a longtemps. Et pourtant la profession continue comme un seul homme dans la direction.

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Très franchement, je suis peut-être extrêmement désabusé, mais ces derniers temps, je n'en entends moi non plus aucun dénoncer et se battre contre les dernières lubies de la ministre, avec pourtant des effets gravissimes pour les collègues concernés (je pense aussi aux ZIL qui deviendraient (deviendront ?) tous Brigades, en particulier, mesure ayant prouvé, là où elle a été testée, au minimum son inefficacité et au pire la détresse des personnels dont on a profondément changé les conditions de travail.

Que puis-je finalement attendre des syndicats ? Tu me diras "mais ils ne sont pas tous comme ça", et ça, je le croyais, jusqu'ici, mais là ... quelles sont leurs luttes, à tous ? Quelle est la médiatisation (je parle à la télévision, comme du temps de la droite au pouvoir) ?

Sur quoi le gouvernement a-t-il cédé ? Je ne peux pas croire qu'il soit si intransigeant qu'il n'ait cédé sur rien, donc je suppose que ce sur quoi il a cédé ne correspond pas du tout aux préoccupations des collègues du terrain.

Je votais à chaque fois pour des petits syndicats, au moins nationalement, justement pour ne pas donner toutes les cartes au snuipp et au seunsa, mais franchement, cette fois-ci, et pour la première fois, je pense que je ne voterai pas, tant en 5 ans, mes conditions de travail se sont détériorées sans ça semble avoir préoccupé mes représentants, que j'ai pourtant à chaque fois interrogés. Mais à part me demander d'adhérer, je n'ai pas eu de réponse.

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Il y a 3 heures, mayre a dit :

Tu sais Goëllette, chez nous, ça fait 8 ans que c'est comme ça. Je ne dis pas que c'est bien, mais dans mon département, nous nous sommes fait laminés à une époque où nous étions très peu représentés. Les syndicats majoritaires ont été pour. On nous a dit que revenir à l'ancien système était inenvisageable vu le manque de remplaçants... Et quand on demande plus de remplaçants, on nous répond "plus de maitres que de classe" et "scolarisation des 2 ans"... Face aux pro de la refondation: CQFD. Tu as beau dire que, oui, les "plus de maîtres", c'est bien, à condition que toutes les classes aient un enseignant devant elles, que tous les RASED soient complets, tu te fais traiter de "vieux" con, d'anti-évolution, etc...

J'ai été Maitre surnuméraire, je sais bien que c'est un plus, mais j'ai zappé 11 semaines de boulot car ma collègue n'a pas été remplacée... 8 semaines. Bref.

Mais concrètement, pour les personnels qui étaient ZIL, qui avaient choisi cette fonction, parfois depuis longtemps, et qu'on a transformés en Brigades, qu'est-ce que ça a changé ? On les a obligés à faire de longs remplacements ? Loin de chez eux ? Ou bien on a essayé de respecter leurs souhaits ? Qui les gère ? La DSDEN ou toujours leur circo ? Parce que les gestionnaires Brigades n'arrivent déjà pas à gérer leurs troupes, donc comment croire que ça puisse bien se passer si on leur donne à gérer la totalité des TR ? A la limite, ce serait plus logique et efficace de donner tout à gérer aux circonscriptions, et ça serait plus respectueux pour les personnels.

Les délégués syndicaux les ont défendus (collectivement et individuellement)? Ou bien les ont-ils laissés tomber en leur disant : "C'est comme ça. Tu n'avais qu'à reprendre un poste d'adjoint ?". Parce qu'au-delà des enseignants non remplacés, il y a les êtres humains qui remplacent. Et ça, j'ai l'impression que personne n'en a rien à faire ! Dans mon département, les délégués font comme s'ils ne savaient pas alors que c'est impossible puisque la carte scolaire est en cours de réalisation et qu'ils ont déjà eu des échos des volontés de la ministre et auraient pu s'exprimer et mobiliser là-dessus, au national comme au local.

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il y a 37 minutes, Filounet a dit :

Très franchement, je suis peut-être extrêmement désabusé, mais ces derniers temps, je n'en entends moi non plus aucun dénoncer et se battre contre les dernières lubies de la ministre, avec pourtant des effets gravissimes pour les collègues concernés (je pense aussi aux ZIL qui deviendraient (deviendront ?) tous Brigades, en particulier, mesure ayant prouvé, là où elle a été testée, au minimum son inefficacité et au pire la détresse des personnels dont on a profondément changé les conditions de travail.

Que puis-je finalement attendre des syndicats ? Tu me diras "mais ils ne sont pas tous comme ça", et ça, je le croyais, jusqu'ici, mais là ... quelles sont leurs luttes, à tous ? Quelle est la médiatisation (je parle à la télévision, comme du temps de la droite au pouvoir) ?

Sur quoi le gouvernement a-t-il cédé ? Je ne peux pas croire qu'il soit si intransigeant qu'il n'ait cédé sur rien, donc je suppose que ce sur quoi il a cédé ne correspond pas du tout aux préoccupations des collègues du terrain.

Je votais à chaque fois pour des petits syndicats, au moins nationalement, justement pour ne pas donner toutes les cartes au snuipp et au seunsa, mais franchement, cette fois-ci, et pour la première fois, je pense que je ne voterai pas, tant en 5 ans, mes conditions de travail se sont détériorées sans ça semble avoir préoccupé mes représentants, que j'ai pourtant à chaque fois interrogés. Mais à part demander d'adhérer, je n'ai pas eu de réponse.

Je ne peux pas répondre pour chaque syndicat, tu t'en doutes. Mais l'ordre dans le premier degré depuis 1992 est inchangé : 1/ Snuipp 2 / Unsa avec peu de variation même si le Snuipp a légèrement baissé. Partant de là, tant que l'équilibre global reste le même....

 

Crois moi, les petits syndicats essayent de faire bouger les choses mais la majorité de collègues ne s'intéressent pas ou peu à la politique et beaucoup votent pour le majoritaire en pensant que comme il est plus gros, ils seront mieux défendus...j'ai des collègues qui sont syndiqués dans un syndicat car ils apprécient le représentant local mais dont ils dénoncent les positions nationales...

 

Nous avons tous une part de responsabilité, même minime, en ne nous investissant que trop peu. Tant que les équilibres resteront tels qu'ils sont depuis 25 ans et bien les choses ne changeront pas, c'est assez logique.

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Il y a 5 heures, Filounet a dit :

Mais concrètement, pour les personnels qui étaient ZIL, qui avaient choisi cette fonction, parfois depuis longtemps, et qu'on a transformés en Brigades, qu'est-ce que ça a changé ? On les a obligés à faire de longs remplacements ? Oui. Loin de chez eux ? Oui (1h10 de route, c'est le plus loin que j'ai fait de ma RAD)Ou bien on a essayé de respecter leurs souhaits ? Dans la mesure où on évite que tu coûtes trop cher en frais de déplacement, les très loins sont très ponctuels. En général, on ne me donnait pas de maternelle si c'était possible. Qui les gère ? La DSDEN ou toujours leur circo ? Un "bureau des remplacements" à la DSDEN composé de trois personnes. Parce que les gestionnaires Brigades n'arrivent déjà pas à gérer leurs troupes, donc comment croire que ça puisse bien se passer si on leur donne à gérer la totalité des TR ? Ca se passe, il y a des erreurs et des aberrations, et c'est surtout pour le jour même: chacun est géré comme un "stock". A la limite, ce serait plus logique et efficace de donner tout à gérer aux circonscriptions, et ça serait plus respectueux pour les personnels. Ca fait bien longtemps que le respect du personnel n'est pas la préoccupation majeure. C'est la rationalisation qui l'est.

Les délégués syndicaux les ont défendus (collectivement et individuellement)? Ceux de mon syndicat ont été contre collectivement. Comme je te l'ai écrit, ils étaient (et nous sommes) toujours minoritaires. Ou bien les ont-ils laissés tomber en leur disant : "C'est comme ça. Tu n'avais qu'à reprendre un poste d'adjoint ?". Parce qu'au-delà des enseignants non remplacés, il y a les êtres humains qui remplacent. Et ça, j'ai l'impression que personne n'en a rien à faire ! Ce n'est qu'une impression, en tout cas pour mes collègues délégués syndicaux, ils sont très attachés à l'humain. Dans mon département, les délégués font comme s'ils ne savaient pas alors que c'est impossible puisque la carte scolaire est en cours de réalisation et qu'ils ont déjà eu des échos des volontés de la ministre et auraient pu s'exprimer et mobiliser là-dessus, au national comme au local. Au Congrès national du Snudi-FO, le problème a été soulevé.

Extrait de la résolution générale:

"Ce qui se profile c’est une nouvelle dégradation des conditions de travail, [...] :

une pénurie généralisée de titulaires-remplaçants à laquelle les autorités répondent par des mesures de « fluidité » et de « mutualisation» : remise en cause de la fonction de ZIL, les postes étant transférés à la brigade départementale, enseignants de RASED et directeurs transformés en remplaçants, remise en cause des garanties statutaires des titulaires remplaçants et de leur mission spécifique, embauche massive de contractuels sans aucun droit…


Le Congrès du SNUDI-FO revendique : [...]
■ l’augmentation du nombre de titulaires-remplaçants et le maintien de la fonction de ZIL d’une part et de BD d’autre part, afin que tout remplacement soit assuré dès le premier jour d’absence ;
"

 

Pour ce qui concerne "leurs luttes", je ne pourrai pas t'en faire le résumé. Lis déjà la résolution du Snudi-FO (je te l'ai mise en lien avant la citation, il n'y a plus qu'à cliquer dessus), pour ce syndicat, ça répondra à ta question.

 

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Le snudi fo lutte en compagnie d'autres syndicats comme Solidaires notamment. Le 1 er février un rassemblement est programmé pour dire "non" à notre nouvelle évaluation.

Rappelons nous de toutes les régressions de ce quinquennat:

http://40.fo-snudi.fr/spip.php?article574

... « Et nous irons jusqu’au bout de la loi de Refondation de l’Ecole », tels sont les propos tenus par le tout nouveau Directeur de Cabinet de la Ministre Vallaud-Belkacem, Olivier Noblecourt (parent avec le journaliste du « Monde » spécialisé dans l’actualité sociale et qui exècre tout particulièrement les confédérations ouvrières FO et CGT…), à la délégation syndicale fédérale FO, composée entre autre du Secrétaire Général du SNUDI-FO, Norbert Trichard, en introduction de l’audience de « prise de contact » du début décembre dernier.

Ces propos ont au moins le mérite de la clarté et aucun doute n’est possible : malgré la fragilité de ce gouvernement, les mesures ministérielles contre l’Education Nationale, le statut général de fonctionnaire d’Etat et les statuts particuliers des personnels, dont ceux des enseignants, continueront de « tomber » jusqu’à la fin de ce quinquennat, notamment grâce à la protection de certains syndicats complaisants.

A ce sujet, le SNUDI-FO ne peut que se féliciter de la déclaration publique du Secrétaire Général de la cgt-FORCE OUVRIERE, Jean-Claude MAILLY annonçant que FO, comme en 2012, ne donnera aucune consigne de vote pour les élections présidentielles, tant au 1er tour, qu’au second, quels que soient les deux candidats restant en liste : « Liberté et indépendance syndicales » n’est pas pour FO un slogan de com’ démagogique, c’est son fil conducteur historique, et ce, dans toutes les circonstances…

Ainsi donc,

après les rythmes scolaires qui ont dégradé sensiblement nos conditions de travail et de vie et ont ouvert la porte à des ingérences municipales dans le fonctionnement même de l’école de plus en plus inacceptables pour les enseignants du 1er degré, fonctionnaires d’Etat ; ingérences, qui plus est, facilitées par la mise en place de PEdT -Projet Educatif Territorial- ;

après la réforme du collège imposée à marche forcée à nos collègues des lycées et collèges et précédée par la casse de leur statut de 1950 pour faire tendre leurs Obligations Réglementaires de Service – O.R.S.- vers les 1607 heures annuelles ;

après les nouveaux programmes du « socle commun » et les nouveaux cycles, notamment le cycle III en vue d’une future fusion des corps des certifiés et des P.E. (Celle des psy. scolaires du 1er degré et des COPsy du second degré officialisée, avec l’appui du SE-UNSA et de la FSU, pour septembre 2017 et qui représente pour le Ministère un ballon d’essai lourd de conséquences pour l’avenir des statuts particuliers de l’E.N.) ;

après l’inclusion scolaire « à tout va » d’élèves en situation de handicap dans les classes « ordinaires », source de situations extrêmes inimaginables et insupportables pour de plus en plus de collègues ;

après une formation professionnelle continuée (statut fonction publique d’Etat : 36 semaines sur une carrière) réduite « à peau de chagrin » pour être remplacée par une FOAD, plutôt une « COAD », Conformation A Distance, de 9 heures /an ;

après une formation initiale par alternance, dans le cadre de la mastérisation, qui, tout en permettant au ministère de bénéficier d’enseignants « low-cost » à mi-temps, est devenue un véritable « parcours de combattant » pour nos jeunes collègues stagiaires, dont le nombre de démissions et de licenciements ne cesse d’augmenter d’année en année ;

après un décret modifiant les O.R.S.des enseignants du 1er degré, adopté par le Comité Technique Ministériel du 16/06/2016, mais que la Ministre n’a pas encore osé publier, de crainte sans nul doute d’une réaction trop forte des enseignants, car ce décret, s’il devait être publié, signifiera une nouvelle dégradation de notre temps de travail (référence à l’année scolaire et non plus aux 36 semaines de classe – accumulation de nouvelles missions à accomplir dans le cadre d’un PEdT…),

Voilà maintenant, avant son départ dans moins de 4 mois, la touche finale de la Ministre contre les statuts des enseignants du 1er et du second degrés : le projet d’évaluation des enseignants dans le cadre du non-protocole « AFP-PPCR ».

Ce projet, bien qu’adopté par le CTM du 7 décembre grâce aux votes positifs de l’UNSA-Education, du SGEN-CFTD et de la FSU (CGT, SNALC et FO ayant voté CONTRE) , ne doit pas voir le jour : l’heure est à la mobilisation, si possible dans l’unité syndicale, pour arrêter la ministre dans sa sale besogne, sans attendre ; c’est le sens de la proposition de FO pour le mercredi 1er février.

En cette rentrée de janvier, ce qui est à l’ordre du jour c’est la construction du rapport de force favorable pour gagner le retrait du projet d’évaluation des enseignants ; FO y mettra toutes ses forces.

 

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Donc il n'en  mettra pas pour défendre les ZIL, qui sont condamnés ? ;)

Il y a 7 heures, mayre a dit :

Extrait de la résolution générale:

"Ce qui se profile c’est une nouvelle dégradation des conditions de travail, [...] :

une pénurie généralisée de titulaires-remplaçants à laquelle les autorités répondent par des mesures de « fluidité » et de « mutualisation» : remise en cause de la fonction de ZIL, les postes étant transférés à la brigade départementale, enseignants de RASED et directeurs transformés en remplaçants, remise en cause des garanties statutaires des titulaires remplaçants et de leur mission spécifique, embauche massive de contractuels sans aucun droit…


Le Congrès du SNUDI-FO revendique : [...]
■ l’augmentation du nombre de titulaires-remplaçants et le maintien de la fonction de ZIL d’une part et de BD d’autre part, afin que tout remplacement soit assuré dès le premier jour d’absence ;
"

 

Pour ce qui concerne "leurs luttes", je ne pourrai pas t'en faire le résumé. Lis déjà la résolution du Snudi-FO (je te l'ai mise en lien avant la citation, il n'y a plus qu'à cliquer dessus), pour ce syndicat, ça répondra à ta question.

 

C'est en effet intéressant (de quand date ce congrès ?). Cependant, quelle action à l'encontre du gouvernement a suivi ? Quelle a été la réponse de celui-ci ?

De mémoire, la ministre parlait de faire un décret, pour permettre d'obliger le regroupement des ZIL et Brigades. Est-il sorti ? Va--t-il sortir ? Pourquoi effectivement ce silence autour de ça ? Ce pourrait-il que ça ait été abandonné et que les départements aient encore le libre choix de la gestion de leurs TR l'an prochain, donc de conserver les ZIL ? Parce dans le cas contraire, ça demande une mesure de carte scolaire, et ça ne s'improvise pas.

 

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Il y a 18 heures, Pablo a dit :

Alors là bonne question.... le samedi matin travaillé a été supprimé au début des années 90 vers chez moi du coup je ne me souviens pas de comment ça a été vécu. Depuis la fin des années 90 je n'ai connu que la semaine de 4 jours (avec des meilleurs résultats aux évaluations nationales et tout le toutim).

Et c'était un gouvernement de gauche à l'époque qui avait permis ça pour le bien des élèves.

Exactement ! Au moins 25% des dpts étaient à 4 jours bien avant que Darcos décide de rendre ce rythme national ! Absolument aucune influence sur les résultats scolaires ou , si, à l'avantage des 4 jours...Voilà la vérité que l'on nous a cachée...:secret:

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Il y a 16 heures, Filounet a dit :

Très franchement, je suis peut-être extrêmement désabusé, mais ces derniers temps, je n'en entends moi non plus aucun dénoncer et se battre contre les dernières lubies de la ministre, avec pourtant des effets gravissimes pour les collègues concernés (je pense aussi aux ZIL qui deviendraient (deviendront ?) tous Brigades, en particulier, mesure ayant prouvé, là où elle a été testée, au minimum son inefficacité et au pire la détresse des personnels dont on a profondément changé les conditions de travail.

Que puis-je finalement attendre des syndicats ? Tu me diras "mais ils ne sont pas tous comme ça", et ça, je le croyais, jusqu'ici, mais là ... quelles sont leurs luttes, à tous ? Quelle est la médiatisation (je parle à la télévision, comme du temps de la droite au pouvoir) ?

Sur quoi le gouvernement a-t-il cédé ? Je ne peux pas croire qu'il soit si intransigeant qu'il n'ait cédé sur rien, donc je suppose que ce sur quoi il a cédé ne correspond pas du tout aux préoccupations des collègues du terrain.

Je votais à chaque fois pour des petits syndicats, au moins nationalement, justement pour ne pas donner toutes les cartes au snuipp et au seunsa, mais franchement, cette fois-ci, et pour la première fois, je pense que je ne voterai pas, tant en 5 ans, mes conditions de travail se sont détériorées sans ça semble avoir préoccupé mes représentants, que j'ai pourtant à chaque fois interrogés. Mais à part me demander d'adhérer, je n'ai pas eu de réponse.

D'abord es-tu syndiqué ?

La force des syndicats c'est le nombre d'adhérents . Même le majoritaire ne fait pas un carton ...

On ne négocie pas les mêmes choses si on a une base nombreuse, forte et militante .

Ne pas se syndiquer (je parle d'une manière générale) ou ne plus voter , penses-tu que ça améliorera notre sort ?

On dirait que les gens veulent des syndicats tip-top mais sans adhérer , alors que la cotisation est déductible des impots et fractionnable en plusieurs fois pour le paiement ...

 

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Il y a 5 heures, Goëllette a dit :

C'est en effet intéressant (de quand date ce congrès ?) 10 au 14 octobre 2016, le congrès de Gravelines. Cependant, quelle action à l'encontre du gouvernement a suivi ? L'information aux collèges - RIS, mails...D'ailleurs, les collègues s'en fichent comme de leur première chemise (il faut dire que, vu que ça fait 8 ans que c'est comme ça chez nous ben... C'est plus le manque de remplaçants qui les inquiète) Quelle a été la réponse de celui-ci ? Que cette mesure était majoritairement acceptée par les autres organisations syndicales.

De mémoire, la ministre parlait de faire un décret, pour permettre d'obliger le regroupement des ZIL et Brigades. Est-il sorti ? Pas encore. Va--t-il sortir ? Probablement après son vote en CTM. Pourquoi effectivement ce silence autour de ça ? Sérieusement? Chez nous, il y a des publications... Chez les autres, c'est normal ils sont pour. Ce pourrait-il que ça ait été abandonné et que les départements aient encore le libre choix de la gestion de leurs TR l'an prochain, donc de conserver les ZIL ? Pour l'an prochain, si ça sort, il y aura une phase de transition, je pense. Parce dans le cas contraire, ça demande une mesure de carte scolaire, et ça ne s'improvise pas. Non, ce n'est pas une mesure de carte scolaire, il suffit de redéfinir les missions attachées... Chez nous, cela fait longtemps que les intitulés ZIL ne veulent plus dire localisés.

 

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Ah, je pensais qu'un changement d'intitulé de poste devait forcément être entériné en CTPD ...

 

Merci Mayre pour toutes ces précisions. Quand a lieu la fameuse CTM ?

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Je ne saurai te dire... Je n'ai pas accès à ce calendrier personnellement, et personne de mon département ne siège en CTM. Par contre, je suis sûre que ceux qui siègent voteront contre, puisque que cela fait partie de notre résolution générale et que nous avions mandaté les collègues en ce sens pour le Congrès. Mais tu n'es pas sans savoir que nous n'avons que deux sièges... Je ne sais pas ce qu'il en sera pour les autres. Je sais juste que le Sgen a fait un communiqué comme quoi il serait contre la fusion ZIL-BD (ce qui, avouons-le, m'a surprise).

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