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Najat Vallaud-Belkacem débat face à Marine Le Pen sur l'éducation


André Jorge

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A la base, l'enseignement privé était essentiellement catholique et prôné par la droite qui entendait ainsi préserver une élite, la haine de l'enseignement privé affichée par la gauche pouvant s'expliquer par la peur de voir échapper à son emprise politique une partie du peuple et c'est comme ça dans tous les pays socialistes, depuis au moins Staline. On organise la baisse de niveau en oubliant les savoirs pour se perdre dans des " évaluations de compétences", on modifie le sens des mots pour présenter comme positifs les éléments objectivement négatifs et inversement (la Novlangue), on extrait les élèves de l'influence des familles ( c'est dans les déclarations de NVB), et on fabrique de la vache à lait consentante, prête à se faire exploiter par le patronat, perdue dans la doctrine du "multi-tout-ce qu'on-veut". L'enseignant est contrôlé, également formaté et dressé à traquer le mouton noir.

On vit une époque formidable.

 

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Il y a 20 heures, alainl a dit :

Je viens de regarder la vidéo et de lire tous les commentaires ...

Bravo Marine Le Pen ... Quelle classe avec même ce petit cœur en pendentif  :wub: ... au lieu de la Croix qu'elle doit porter habituellement ... Et ce petit sourire moqueur  en coin... Oh combien déstabilisant ... Oui Najat est tombée dans le piège et a laissé une impression d'agressivité ...  

Je suis persuadé que l'idée de modification des rythmes scolaires était une bonne idée ... Mais il aurait fallu que toute le monde" joue le jeu" ...  Enseignants ,  Municipalités  et Co-Éducateurs ... Et surtout que l'on se donne les moyens financiers  de la mettre en   œuvre ...

Lu aussi dans le programme du Front National mais qui n'a pas été abordé dans le débat me semble-t-il :

Florian Philipot  sur Le Point :    "Un contresens majeur a été commis au sujet de ce qu'est la pédagogie, contresens qui a présidé à la création des IUFM, puis des ESPE : elle n'est pas un savoir théorique – et c'est pourquoi, inévitablement, les prétendues "sciences de l'éducation" n'ont pas mené à grand-chose –, mais un art, c'est-à-dire une pratique dans laquelle on progresse à force de pratique, justement, de tâtonnements, d'erreurs, parfois, et, progressivement, de succès. C'est donc en situation, en se confrontant à des élèves réels, que l'enseignant se forme et, à ce moment crucial, il n'a nul besoin de perdre son temps dans ces temples de la "déformation pédagogique" que furent, durant trente ans, les IUFM et que sont à présent les ESPE. Ce dont il a besoin, c'est, en situation donc, des conseils avisés et bienveillants d'un enseignant expérimenté qui, par l'exemple qu'il lui fournit, facilite la progression de ses propres pratiques pédagogiques.

Alors , bientôt grâce à Marine le Pen des Enseignant(es) ARTISTES !!!

Faudrait savoir : http://www.dailymotion.com/video/x5b81sp_face-a-face-tres-tendu-entre-marine-le-pen-et-najat-vallaud-belkacem_news

Trop peu pour moi :sort: ...

 

c@t

alain lagarde

 

 

 

 

Ben moi, je me sens idiot parce que je suis d'accord avec Philipot sur ce point ! ;)

 

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Le 13/02/2017 à 11:12, PommeD'Api a dit :

C'est dans les quartiers REP et REP+ que les gamins rentrent le plus chez eux juste après la classe, sans passer par périsco/Les TAP. Ils ne restent pas beaucoup manger à la cantine non plus d’ailleurs. Je tablerais sur au moins les 3/4 d'une classe à chaque fois (pour ceux qui rentrent)

Je suis d"accord pour les TAP: beaucoup de parents peuvent les récupérer plus tôt ( mais ils sont bien embêtés). Par contre c'est le contraire pour la cantine: les effectifs explosent en REP/REP+! Parce qu'au final déposer son enfant à 13h45 pour le récupérer à 15h30 ou 16h casse les pieds à pas mal de monde. Beaucoup de parents ont besoin de souffler sans faire 4 allers retours dans la journée sur un temps réduit...

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Bon, bah comme quoi, chaque REP a ses spécificités ;) J'en ai fait plusieurs dans mon département et c'est le constat que j'ai fait globalement ;)

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Il y a 22 heures, Zarko a dit :

Ben moi, je me sens idiot parce que je suis d'accord avec Philipot sur ce point ! ;)

 

Sauf qu'il laisse supposer que les enseignants n'ont pas besoin d'être formés ailleurs que sur le terrain. Ou alors je n'a pas compris...

Parce que changer le fonctionnement des ESPE, en faisant en sorte que TOUS les formateurs aient en parallèle une classe pour qu'il n'y ait plus de "Yakafokon" qui passent des cours à expliquer des théories inapplicables sur le terrain, oui. Multiplier les stages en responsabilité (permettant aux titulaires de venir se former à l'ESPE) oui.

Mais qu'il n'y ait plus du tout de formation, que les titulaires se retrouvent "maîtres formateurs" de fait sans indemnité, et éventuellement qu'il n'y ait plus de "numerus clausus" donc au final, plus de sécurité de l'emploi, NON.

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Il y a 1 heure, Goëllette a dit :

Sauf qu'il laisse supposer que les enseignants n'ont pas besoin d'être formés ailleurs que sur le terrain. Ou alors je n'a pas compris...

Parce que changer le fonctionnement des ESPE, en faisant en sorte que TOUS les formateurs aient en parallèle une classe pour qu'il n'y ait plus de "Yakafokon" qui passent des cours à expliquer des théories inapplicables sur le terrain, oui. Multiplier les stages en responsabilité (permettant aux titulaires de venir se former à l'ESPE) oui.

Mais qu'il n'y ait plus du tout de formation, que les titulaires se retrouvent "maîtres formateurs" de fait sans indemnité, et éventuellement qu'il n'y ait plus de "numerus clausus" donc au final, plus de sécurité de l'emploi, NON.

Citation

 "Un contresens majeur a été commis au sujet de ce qu'est la pédagogie, contresens qui a présidé à la création des IUFM, puis des ESPE : elle n'est pas un savoir théorique – et c'est pourquoi, inévitablement, les prétendues "sciences de l'éducation" n'ont pas mené à grand-chose –,mais un art, c'est-à-dire une pratique dans laquelle on progresse à force de pratique, justement, de tâtonnements, d'erreurs, parfois, et, progressivement, de succès. C'est donc en situation, en se confrontant à des élèves réels, que l'enseignant se forme et, à ce moment crucial, il n'a nul besoin de perdre son temps dans ces temples de la "déformation pédagogique" que furent, durant trente ans, les IUFM et que sont à présent les ESPE. Ce dont il a besoin, c'est, en situation donc, des conseils avisés et bienveillants d'un enseignant expérimenté qui, par l'exemple qu'il lui fournit, facilite la progression de ses propres pratiques pédagogiques.

Il ne dit pas que les enseignants débutants seront seuls dans leur classe...J'ai connu les FUMI et je maintiens, 90% de ce que l'on m'a raconté était inutile et même faux...AprèS , on peut adapter; mais je préfère ce que dit Philipot que certains pédagogos...D'ailleurs, il est fils d'instit...

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Les TAP pour permettre aux élèves de faire de belles activités sportives ou culturelles. Peut être à Paris, Boulogne... Ce n'est pas le cas partout. Dans certaines communes, c'est que de la garderie voire une récréation (Les Mureaux pour la maternelle : cours de 14h à 15h45 l'après-midi puis TAP avec une récré de 15h45 à 16h15 sous la surveillance des ATSEMs et un parent recruté à l'arrache pour avoir e bon nombre d'encadrants).

Le but des TAP était aussi de permettre aux enfants un enrichissement sportif et culturel notamment pour les enfants qui n'ont pas les moyens d'y accéder. Dans les faits, c'est les communes riches qui sont en mesure de proposer de belles activités. On accentue les inégalités.

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Il y a 4 heures, Zarko a dit :

Il ne dit pas que les enseignants débutants seront seuls dans leur classe...J'ai connu les FUMI et je maintiens, 90% de ce que l'on m'a raconté était inutile et même faux...AprèS , on peut adapter; mais je préfère ce que dit Philipot que certains pédagogos...D'ailleurs, il est fils d'instit...

On est nombreux à avoir connus les IUFM, qui étaient aussi en partie (en dehors des cours) ce que chaque stagiaire pouvait en faire, comme pour tout processus de formation (certain-e-s lisaient ou se formaient en dehors des cours, d'autres continuaient une vie d'étudiant plus "insouciante" on va dire), de là à dire que 90% était à jeter, mouais...  Et être fils d'instit, ça apporterait un plus à la qualité de l'avis qu'on peut avoir sur un sujet lié à l'enseignement ? Mouais encore...

Je ne pense pas que la pédagogie soit un art, mais je ne me base que sur ma propre expérience pour le dire : en lisant des articles, des livres, des études comparatives de méthodes de lecture appliquées dans des classes test, j'ai modifié mes pratiques dans le but de mieux faire réussir mes élèves (avec succès à mon avis). Je ne me vois pas comme un intermittent du spectacle, mais comme un salarié de l'éducation nationale. Et je suis aussi pour la co-formation (entre collègues volontaires)

Le FN (au moins ses dirigeants désormais polissés, car dès qu'on descend un peu dans la hiérarchie, on arrive vite à l'égout, voir le compte Facebook du Monsieur éducation du FN, ex prof de philo qui voudrait nous faire croire que les messages qu'il laisse sur Facebook ne sont pas de lui...) fait des constats sur l'air du "c'était mieux avant" qui semblent partagés ici, mais les solutions d'hier aux problèmes d'aujourd'hui seraient-elles efficaces ? En effet, comme dit par un autre intervenant, même en bas de l'échelle, de plus en plus d'employeurs attendent d'un salarié des connaissances minimes en informatique, en anglais, des capacités à communiquer (comprendre, répondre) ou anticiper, prendre une décision, gérer un petit stock de matériel... Alors revenir à l'école d'il y a 30 ou 40 ans, ça collerait vraiment ?

Pour en revenir au sujet initial, NVB v/s MLP, pour moi, on n'a rien à gagner, ni d'un côté, ni de l'autre (et MLP devait être sur son petit nuage en voyant l'autre lui couper la parole et s'énerver toute seule). MLP veut adapter la formation initiale aux besoins des entreprises, je ne vois pas en quoi cela diffèrerait de ce qui se fait actuellement, au contraire, cela pourrait accélérer le processus de régionalisation du système éducatif, avec renforcement ou création de filières liées au bassin d'emploi (quand il y en a encore un), absence de formations intéressantes (qualifiantes et débouchant sur des emplois) dans les zones déjà vidées d'emplois, etc.

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il y a 58 minutes, Paul Getty a dit :

On est nombreux à avoir connus les IUFM, qui étaient aussi en partie (en dehors des cours) ce que chaque stagiaire pouvait en faire, comme pour tout processus de formation (certain-e-s lisaient ou se formaient en dehors des cours, d'autres continuaient une vie d'étudiant plus "insouciante" on va dire), de là à dire que 90% était à jeter, mouais...  Et être fils d'instit, ça apporterait un plus à la qualité de l'avis qu'on peut avoir sur un sujet lié à l'enseignement ? Mouais encore...

Je ne pense pas que la pédagogie soit un art, mais je ne me base que sur ma propre expérience pour le dire : en lisant des articles, des livres, des études comparatives de méthodes de lecture appliquées dans des classes test, j'ai modifié mes pratiques dans le but de mieux faire réussir mes élèves (avec succès à mon avis). Je ne me vois pas comme un intermittent du spectacle, mais comme un salarié de l'éducation nationale. Et je suis aussi pour la co-formation (entre collègues volontaires)

Ce que je surligne est exactement ce que je dénonce : car oui, l'avis d'une mère ou d'un père instit vaut à mon avis au moins autant que l'auteur de ces études (Basées sur quoi ? Dans quel bu ? Où ? ...) sans réel rapport avec le terrain réel et causes de beaucoup de désillusions de collègues !

J'ai eu la chance d'être formée dans une "Ecole Normale", en deux ans, avec un concours à l'entrée (et une évaluation moins "sanctionnante" à la sortie, ce qui permettait d'être moins stressé) avec des profs plus proches du terrain PRIMAIRE (pas toujours extras mais qui en tous cas pas ces universitaires faiseurs d'études dans ce type) et beaucoup de stages en observation ou responsabilité sur lesquels on était jugé non pas par rapport à un mémoire (chronophage et inutile) mais par rapport à notre "prestation" face aux élèves, au travail réel, à notre capacité à nous intégrer dans les écoles, ...

Je me suis davantage nourrie de mes rencontres avec mes collègues que par mes lectures, surtout celles écrites par des gens qui n'ont jamais eu de classe primaire en responsabilité.

 

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Même parcours que toi Goëllette. Je n'ai rien appris à l'école normale mais je suis devenu très bon dans deux matières que je détestais avant. A la fin de mes deux ans j'ai appris que les deux profs en question étaient d'anciens instits. Ils savaient se mettre au niveau des élèves, quoi, choisir leurs mots et les encourager, leur donner le goût de leur matière. Cette grande leçon m'a confirmé à l'époque dans ma vocation. Il faut dire aussi que nous avions choisi cette voie, nous les élèves-maîtres comme on disait, nous n'avions pas choisi ce métier par défaut ou par peur du chômage. Ensuite nous avons pu progresser dans nos classes car les élèves et parents étaient moins durs que ceux de maintenant, que les programmes nous paraissaient cohérents, que nous nous y reconnaissions et que nous n'étions pas noyés sous la paperasse.

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il y a 57 minutes, Goëllette a dit :

Ce que je surligne est exactement ce que je dénonce : car oui, l'avis d'une mère ou d'un père instit vaut à mon avis au moins autant que l'auteur de ces études (Basées sur quoi ? Dans quel bu ? Où ? ...) sans réel rapport avec le terrain réel et causes de beaucoup de désillusions de collègues !

Goëlette, je parle par exemple de cette étude http://www.sciences-sociales.ens.fr/IMG/pdf/rapport_enque_te_lecture_deauvieau.pdf (menée dans 23 classes avec 450 élèves, donc pas vraiment sans réel rapport avec le terrain), qui m'avait fait envisager des choses différemment lorsque je l'avais lue.

 

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