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Un scandale tranquille...


André Jorge

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@soso c'est clair qu'une formation comme ça aiderait.

 

Je pense qu'il nous faudrait une formation beaucoup plus pratique. Je me rends de plus en plus compte que, oui j'ai un master 2, mais en fin de compte il m'a surtout permis de passer le concours (ancienne version passé en 2013-2014). Je n'ai eu aucun cours sur l'apprentissage de l'écriture, de la lecture. Dans certains de mes cours, j'ai eu l'impression que le but ultime était d'avoir une note pour le semestre et non pas de nous former au métier. Et encore j'ai eu de la chance, beaucoup de nos professeurs étaient professeurs des écoles (mais comme partout, il y en avait des bons et des moins bons), pas toujours en accord avec la hiérarchie, mais tous les cours que j'ai eu par des profs qui ne connaissaient pas la réalité du métier ont été inutiles.

Je voudrais une formation en 5 ans :

1ère année : préparation au concours

2ème année : en alternance 1 semaine en cours, 1 semaine dans une classe en observation avec changement de classe à chaque période ( 2 classes en maternelle, 2 classe en élémentaire et une classe en spécialisé)

3ème et 4ème années : toujours en alternance, mais cette fois-ci comme aide dans la classe pour l'enseignant "principal"

5ème année : toute l'année en classe. La première partie de l'année comme aide de l'enseignant principal, la deuxième les rôles s'inversent, comme ça le tuteur peut observer au fond de la classe et revenir sur la pratique du stagiaire sur le long terme et non plus comme maintenant sur une séance.

C'est ce que j'aurais aimé avoir, mais qui ira proposer ça un jour

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Entièrement d'accord avec vous sur le niveau requis qui décourage fortement beaucoup de jeunes ou moins jeunes.

Bac+ 5 pourquoi pas, mais en y incluant la vraie formation PE, avec comme vous le dîtes des stages sur le terrain, une formation en alternance quoi.

Petit bémol à cela :

- Les stages d'observation uniquement, c'est long et démotivant à la longue ; il faut mettre les mains dans le cambouis rapidement.

- Cela nécessite beaucoup de PE "ordinaires" accueillant ces stagiaires ; or, nous ne sommes pas formateurs d'adultes.

 

 

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Il y a 1 heure, flore49 a dit :

- Cela nécessite beaucoup de PE "ordinaires" accueillant ces stagiaires ; or, nous ne sommes pas formateurs d'adultes.

 

Ils pourraient être d'une aide pédagogique comme le font les asem ou les avs.....une sorte de premier statut. Ca ne serait pas plus compliqué de les "former", peut-être souvent même plus facile.....

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il y a 43 minutes, cleo17fr a dit :

Ils pourraient être d'une aide pédagogique comme le font les asem ou les avs.....une sorte de premier statut. Ca ne serait pas plus compliqué de les "former", peut-être souvent même plus facile.....

Ce n'est pas notre rôle Cleo, et nous ne sommes pas tous capables de le faire, sans compter que nous n'avons, pour la plupart, pas le temps de le faire...à part les instits de maternelle, j'entends.... :devil_2::bleh:

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Non mais ce serait sorte de contact avec le terrain. Une première année avec un contact direct avec une école et des tâches déterminées....un truc à inventer....un enseignant surnuméraire par exemple, à temps partiel pourquoi pas...avec l'autre partie en ESPE ?

En gros, on serait ravie d'avoir un adulte en plus qui apprendrait par observation et non pas contraint de former un PES qui se noie dans une classe dont il à l'entière responsabilité.....

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Oui, c'est ce qui a été dit plus haut, mais encore une fois :

- l'observation, ça va bien un moment, mais toute une année, même en alternance, pfff c'est d'un ennui total et tu finis par ne plus rien apprendre. Mais à partir du moment où tu as des tâches précises, ce n'est plus un stage d'observation, mais de pratique.

- Si  tu entres en pratique, il faut bien alors quelqu'un te forme et t'évalue même officieusement sur ces tâches, d'autant que stagiaire PE et non stagiaire Atsem donc, pas question de lui transmettre des tâches habituellement confiées à ces personnes.

Donc je me répète (c'est l'âge !) sur le principe :yahoo:, sur le cadre d'application :albert: prudence.

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C'est marrant je croyais, en entendant Peillon, Hamon ou NVB, que ce quinquennat avait permis la réhabilitation la formation initiale et continue...On nous aurait encore menti? Décidément...

"Communiqué des SNUDI-FO de l'Académie de Créteil (77, 93 et 94)

Nouvelle charrette de licenciements d’enseignants fonctionnaires stagiaires dans l'Académie de Créteil ?

Des dizaines et des dizaines de stagiaires de l'Académie de Créteil sont convoqués devant le jury académique qui doit se réunir pendant trois jours les 1er, 2 et 3 juillet prochain pour décider de leur avenir.

Des dizaines et des dizaines d’enseignants fonctionnaires stagiaires de l'Académie de Créteil risquent d'être purement et simplement non titularisés, voire licenciés pour certains, alors même que le Ministère parle de « crise de recrutement » face au nombre de candidats qui se présentent au concours de Professeurs des écoles et que dans l’académie de Créteil, plusieurs centaines de contractuels (700 dans le 93) sont recrutés par Pôle Emploi pour pallier le manque d’enseignants fonctionnaires.

Alors que la formation initiale (comme la formation continue) a totalement disparu et que nos jeunes collègues ont souvent été affectés dans des classes de plus en plus ingérables accueillant des élèves de plus en plus difficiles, ce sont eux qui devraient payer le lourd tribut du manque de formation qui découle de la masterisation du concours !
De l'aveu même des formateurs, ceux-ci ne sont pas en mesure d'apporter une formation professionnelle de qualité.
La double tutelle ESPE (faculté autonome)-Education nationale a accentué cette situation. Certains stagiaires sont convoqués alors qu'ils ont eu un avis favorable de l'IEN (donc de leur employeur) et un avis défavorable de l'ESPE !

Qu'on en juge !
On met directement sur le terrain nos collègues stagiaires et on leur reproche « des difficultés de gestion de classe »... !
Alors même qu'ils n'ont jamais été en observation dans une classe et qu'ils n'ont aucune expérience professionnelle, on lit sur certains rapports des conclusions pour le moins étonnantes « la stagiaire, malgré son sérieux et le travail fourni, n'a pas encore acquis la posture attendue » et le même rapport conclut par un refus de titularisation !
Pour justifier leur convocation devant le jury académique, on reproche à certains stagiaires de faire de l'enseignement frontal, de mettre des notes chiffrées, de ne pas savoir faire de la pédagogie différenciée, d'être trop autoritaires... même si les élèves obtiennent de bons résultats scolaires !

Par ailleurs, certains collègues, notamment en Seine-et-Marne, ont passé leur année de stage dans un CP alors que les consignes ministérielles l'interdisent. Ces collègues ont appris à lire à leurs élèves et ils ne devraient pas être titularisés ? (le rapport d'inspection d'une de ces collègues indique que ses élèves ont acquis un bon niveau de lecture !).

Des stagiaires « concours 2014 exceptionnel », affectés sur une classe à plein temps l'an dernier et ayant donné toute satisfaction sont convoqués devant le jury car leur « comportement d'adulte référent est à affirmer encore davantage » !!!!

De l'aveu même de certains responsables au niveau académique, il n'y a jamais eu autant de stagiaires convoqués devant le jury alors même que la Ministre se félicite du « haut niveau de recrutement » des candidats au CRPE et « d'avoir rétabli la formation des maîtres » !

Où est la « bienveillance » tant prônée par notre Ministre ?

Le SNUDI-FO n’acceptera pas que les stagiaires fassent les frais de la masterisation et de la mise en place des ESPE

Le SNUDI-FO intervient à tous les niveaux pour que cesse ce scandale !

Comment pourrait-on accepter que des collègues stagiaires qui ont eu une classe en responsabilité pendant toute l’année et dont les IEN les ont jugé aptes à y exercer jusqu’au 3 juillet ne soient pas aujourd’hui titularisés ?

Pour le SNUDI FO tous ces stagiaires ont fait leurs preuves. Aucune faute grave ne peut leur être reprochée. Nombre d'entre eux nous ont fait savoir qu'en cas de redoublement ils démissionneraient car ils ne sont pas prêts à revivre « l'enfer » de cette année de stage et les pressions insupportables qu'ils ont subies toute l'année. Le SNUDI FO exige que ces stagiaires, qui ont assuré leur classe pendant toute l’année au bénéfice des élèves et de l’institution, soient titularisés.

Va-t-on retrouver les mêmes collègues licenciés recrutés par Pôle emploi l’an prochain pour devenir contractuels sans droit ni garantie, corvéables à merci ? Pas aptes à enseigner avec le statut de fonctionnaire, mais aptes à enseigner comme contractuel ou vacataire ? Une honte !!!"

 
 
 

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Je n'ai pas fait de PE1, et les stages d'observation et l'analyse de pratique avant le grand bain m'ont grandement manqué.

Mais effectivement, passé une semaine de suite, pfiou, ça aurait été long!

J'aurai apprécié 1 semaine d'observation dans chaque cycle.

Et de la pratique accompagnée (1 à 2 semaines à chaque fois au moins; à voir pour faire de la double commande au long cours), d'abord en cours "dit simple" puis en cours officiellement multiple, sur les 3 cycles (ce qui monte à 6 semaines), sans oublier un passage dans une structure spécialisée.

J'avais beaucoup aimé l'implication sur un temps long en PE2: 6 semaines à mi-temps dans une classe en responsabilité (en pratique, 13 ans plus tard... je suis toujours à 50% :happy:), avec les 3 autres jours à l'iufm. J'y étais plus à l'aise que dans les "stages massés" de 1 à 3 semaines chacun, qui ressemblaient plus à une mission de remplaçant  . Mais on n'avait pas commencé l'année avec ça! On arrivait dans une classe qui était en régime permanent, après avoir nous même déjà pratiqué ailleurs. Bref, exactement pas ce que les PES actuel(le)s vivent, qui doivent tout découvrir d'un coup, avec un binôme pas forcément dispo pour aider (par refus ou par impossibilité).

 

Je chiffre donc:

3 + 6 + 2 + 3 = 14 semaines + des "stages massés" + de la PA au long cours

On a plus d'un tiers d'année, déjà.

Placer le concours en L3 (avec le système LMD, difficile de faire autrement à part caser le concours directement en post bac) pour ensuite avoir une école professionnelle sur 2 ans me semble une bonne idée.

Grosso modo 1/4 du temps sur le terrain en 1ère année, pour monter à 50% la 2ème. Pour le contenu à l'espé, j'ai des idées, mais ce serait trop long ici.

Et cerise sur le cake pour les vieux croulants qui macèrent dans leur routine (cf message non subliminal envoyé par certains stagiaires, peu importe l'époque), retour d'une formation continue digne de ce nom, puisqu'il faut laisser la place aux stagiaires!

 

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Il y a 20 heures, soso a dit :

Pour moi, On recrute trop tard déjà et cette sélection malheureusement nous fait passer à côté de personnes qui seraient vraiment compétentes dans le métier.

Le recrutement devrait se faire plus tôt mais la formation devrait être plus longue, je m'explique:

Recrutons un enseignant, faisons lui faire 2 ans avec des cours sur le comment enseigner et en parallèle beaucoup de stages d'observations dans les écoles.

En gros, rétablissons les Ecoles Normales !

Il y a 20 heures, soso a dit :

Ensuite plaçons le dans une classe avec un enseignant pendant au moins 3 ou 5 ans...

1) ça double les effectifs des enseignants dans une classe.

2) ça permet de se confronter à tous les aspects réels du terrain, d'apprendre en observant et en participant sous tutelle.

Ensuite ils participeraient au mouvement pour être titulaires d'un poste et pourraient accueillir à leur tour un autre enseignant...

Je n'ai ni calculé ni réfléchis au fonctionnement précis mais il me semble avoir lu que des écoles dans les pays nordiques fonctionnaient ainsi, je vérifie dès que j'ai un peu de temps...

Ça fait peut-être un peu beaucoup, et ça me semble très lourd à financer.

Il y a 20 heures, soso a dit :

Je suis MAT et quand je reçois des M2, je me rends compte qu'ils sont trèèèèèèèèès loin d'être prêts et pourtant ils seront dans une classe en septembre s'ils ont le concours...

 

Un des buts des MAT est peut-être d'essayer de dissuader de le passer ceux qui leur semblent trop peu faits pour ce métier.

 

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Il y a 1 heure, Goëllette a dit :

Un des buts des MAT est peut-être d'essayer de dissuader de le passer ceux qui leur semblent trop peu faits pour ce métier.

Sauf que tu ne les vois qu'un jour par semaine, le vendredi (formidable jour de semaine) sur une période donnée... Non, trop peu pour avoir cette responsabilité là...

Quand je dis qu'ils ne sont pas prêts, ce n'est pas qu'ils ne sont pas fait pour le métier, c'est qu'ils n'y sont pas préparés!

J'essaye de leur donner le maximum, en peu de temps, mais ça reste uniquement dans mon niveau et ils ne verront dans cette deuxième année de master QUE mon niveau... Je trouve ça trop léger pour des personnes qui vont être amenés à avoir une classe, même à mi-temps) à la rentrée...

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De plus en plus ne sont pas faits pour le métier, mais y entrent car les 80% de bacheliers les ont noyés dans leurs études, que l'enseignement leur paraît être un moindre mal, et que son intellectualisation favorise les "blablateurs" aux dépends de ceux, peut-être moins intellectuels, qui ont véritablement la vocation.

Montrer à ces postulants que la réalité de l'enseignement en primaire, c'est faire en sorte d'éviter d'avoir de futurs collègues désillusionnés dès les premiers mois, avec la détresse que ça provoque pour tous (intéressé, élèves et collègues).

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Dans les pays où l'éducation est une priorité (pays scandinaves, Pays-Bas, Canada...), les étudiants choisissent très tôt s'ils veulent étudier des matières "pures" ou des matières pour enseigner. Du coup, ceux qui souhaitent s'orienter vers les carrières de l'enseignement sont plongés dans diverses méthodes pédagogiques, étudient la didactique, bien avant les sacro-saintes matières. Ils font des immersions sur le terrain, et savent assez rapidement à quoi s'attendre. Bref : les futurs profs bénéficient de plusieurs années de formation en fac, et ne découvrent pas le métier lors de leur première affectation.

En France, on est des pros de la "matière", mais suffit-il de maîtriser son sujet pour l'enseigner ?

Tant que le recrutement sera ce qu'il est en France, tant qu'il y aura différents corps d'enseignants, ce sera la mouise.

Et puis, dans les pays où l'éducation est la priorité, les profs sont bien payés.... et bénéficient de formation continue digne de ce nom.

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