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Montée de l'islamisme au collège


prof désécol

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/08/27/01016-20170827ARTFIG00145-fanatisme-religieux-le-coup-de-gueule-d-un-principal-de-college.php

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Fanatisme religieux : le coup de gueule d'un principal de collège

Parce qu'il n'est plus soumis au devoir de réserve des fonctionnaires, Bernard Ravet s'est décidé à raconter sa vie de principal dans trois collèges difficiles de Marseille. Il décrit la violence, la montée de l'islamisme, la solitude des chefs d'établissements et des enseignants.

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Retraité depuis 2015, Bernard Ravet, principal pendant quinze ans dans «trois des collèges marseillais les plus difficiles» livre un témoignage de première main (1) sur la montée progressive du fanatisme religieux musulman dans certains établissements scolaires. Et sur la réponse peu efficace voire fuyante de l'institution: «Il faut en finir avec la loi du silence qui pèse sur l'impact du religieux dans certains établissements», écrit cet ex-principal.

Le fanatisme «frappe à la porte de dizaines d'établissements, (...)imposant ses signes et ses normes dans l'espace scolaire, dans les cours de récréation, les cantines, les piscines. Longtemps, je me suis tu. Par respect du devoir de réserve. Par crainte de stigmatiser les établissements que je dirigeais et d'en aggraver la réputation peu flatteuse (...). Par souci de protéger les élèves et les familles alors majoritaires qui résistaient aux coups de boutoir du fanatisme. Par peur d'être accusé d'islamophobie ou de racisme rampant». Essentiellement confronté à des problèmes de violence dans son collège des quartiers nord de Marseille, il doit vite faire face à un autre adversaire au début des années 2000: Dieu.

 

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Lieu d'observation idéale, la cantine

Cela commence avec ces enseignantes et ces élèves qui, à la sortie du collège, se font bombarder de canettes de coca aux cris de «putes! salopes!». Leur point commun? Elles avaient mis une jupe. Ce sont ces jeunes dealers, des barbus en sweat et tee-shirt qui viennent lui expliquer que le fait de vendre de la drogue ne pose pas de problème en dépit de leur croyance religieuse car «les consommateurs ne sont pas musulmans. Si la drogue tue, elle ne tue que des mécréants. Ce n'est pas contraire à notre religion».

Emplacement d'observation idéal, la cantine se situe «à l'exact point d'intersection entre ma fonction de directeur d'ONG pédagogique et cette fonction que je devine alors sans me la formuler, imam de la République». Pour beaucoup d'enfants, le repas de midi est le seul de la journée. Il était hors de question de proposer de la viande halal mais «nous composions nos menus en fonction de cette contrainte. (...) Lorsque nous servions de la viande, nous prévoyions donc des œufs, du poisson, un deuxième légume ou des féculents... De quoi composer une assiette nourrissante qui n'allait pas finir à la poubelle». Marginal en 2000, lorsqu'il prend son premier poste dans les quartiers nord, «le refus de manger de la viande qui n'était pas halal était devenu la norme en 2013, lorsque j'ai quitté le collège Izzo». De même que la pratique du ramadan. Si en 2000, la moitié de ses élèves le respectaient, «en 2013 nous étions à 90% ou 95%».

 

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Fracture grandissante entre garçons et filles

La fracture entre garçons et filles est quant à elle grandissante: ils se mélangent «très peu» en cours de sport. Les activités sportives et les sorties sont distinctes, les relations amoureuses et amicales très rares. Les garçons ne s'assoient pas à côté des filles et sont un peu moqueurs. Les garçons trouvent normal de prendre part à l'éducation de leurs sœurs, de vouloir se marier avec une jeune fille chaste tandis qu'eux-mêmes ne consentent pas au même sacrifice. «Certains élèves que j'ai eus avaient du mal à accepter les remarques d'un professeur femme», note le principal.

Il énumère aussi le cas de ces élèves, qui, le matin sont soudain plus nombreuses à arriver voilées devant l'établissement. «La plupart se découvrent avant d'arriver à la porte. Mais certaines tentent de forcer le passage, de retarder au maximum le moment d'enlever leur voile, de pénétrer d'un mètre, de deux mètres, dans l'enceinte du collège. Toujours grignoter du territoire. C'est une bataille pied à pied». Comme avec cette petite Djamila, dont les parents sont injoignables. Bernard Ravet finit par coincer la mère, à l'heure de la Prière du vendredi grâce à une assistante sociale. Le père finira par lâcher du lest après un entretien au forceps.

 

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«Il est normal de lapider une femme adultère»

Un jour, une jeune professeure d'histoire-géographie déboule dans son bureau, fébrile. «Monsieur le Principal, pardon de vous déranger, je viens de vivre quelque chose de grave. C'était pendant le cours d'instruction civique des cinquièmes. Le cours sur les droits de l'homme. Mustapha a pris la parole. . . - Mustapha. Celui qui est plutôt bon? - Oui. Et là, il explique, soutient et argumente que l'homme et la femme ne sont pas égaux, qu'il est normal de lapider une femme adultère, tout comme de couper la main d'un voleur. - J'imagine que vous avez réagi. - Bien sûr! Il a continué. «Mais si, c'est vrai, c'est comme ça qu'on fait, c'est dans le petit livre qu'on m'a donné à la mosquée.» - Quel petit livre? - Je l'ignore.»

 Quelques jours plus tard, Bernard Ravet récupère ce livret d'une vingtaine de pages qui détaille les crimes des «mécréants»: croire que «les régimes et les législations établies par les hommes sont mieux que la législation de l'islam» ; dire que «l'application de la législation islamique concernant les peines légales, telles que l'amputation de la main du voleur ou la lapidation de l'adultère mariée, n'est pas conforme aux mœurs actuelles modernes».

 Il apprend que ce livre vient de la mosquée d'Abdel, un surveillant du collège. «Abdel. Toujours propre sur lui. Habillé à l'occidentale. Physique sec. Petite barbiche bien taillée. Extrêmement poli. Je n'ai qu'à m'en féliciter. Bien que d'un tempérament solitaire, il s'est imposé parmi le petit groupe de surveillants sur lesquels je m'appuie dans les circonstances les plus délicates. Il sait «tenir» une permanence avec 50 élèves sans que cela bronche. Est toujours partant pour remplacer un collègue absent. Pour tout dire, c'est mon meilleur surveillant.» À cet instant, jaillit néanmoins de sa mémoire qu'il n'embrassait pas ses collègues de sexe féminin...

«Merci de nous avoir informés, répondra le rectorat après un rapport circonstancié du principal, mais ce monsieur a signé un contrat pour six ans on ne peut rien faire». Les RG, eux, lui révéleront que l'individu est sous surveillance depuis six mois, «classé S en quelque sorte». Méfiant, le surveillant finira par partir de lui-même grâce à la débrouillardise du principal. Une fois de plus.

Ses seuls vrais soutiens, pendant toutes ces années, se résument aux commissariats avec lesquels il entretient d'excellents rapports, à ses collègues dirigeants d'établissements locaux et à Jean-Pierre Obin, son ami inspecteur général, auteur d'un rapport détonnant en 2004 sur «les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans les établissements scolaires» qui décrivait la progression du fanatisme religieux dans les établissements. «C'est lui, qui en couchant sur le papier une réalité sur laquelle je n'avais plus prise, m'a donné l'espoir qu'il restait un peu de lumière dans la maison, qu'on ne pouvait pas ne pas désespérer complètement de l'institution».

«Merci de nous avoir informés, répondra le rectorat après un rapport circonstancié du principal, mais ce monsieur a signé un contrat pour six ans on ne peut rien faire»

 :dry:

 

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Mais il n'y a pas qu'au collège... Ça fait des années, je me battais pour les filles musulmanes puissent faire les classes decouvertes... Pas moyen... Quelles aillent à la piscine , dur dur, surtout jusqu'au CM2. 

J'ai une collègues qui me disait cette année dans son "ghetto" ( les politiques diront ce qu'ils voudront, c'en est un) les filles sont de moins en moins scolarisées : école à la maison. Dans l'école, majorité de garçon.

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Il y a 14 heures, prof désécol a dit :

 

 

 

«Merci de nous avoir informés, répondra le rectorat après un rapport circonstancié du principal, mais ce monsieur a signé un contrat pour six ans on ne peut rien faire»

 :dry:

 

Il aura fallu 5 ans à l'Education Nationale  pour suspendre un prof de maths, imam d'une mosquée fréquentée par des terroristes...

Ce prof exerçait dans un collège puis un lycée de la ville dans laquelle se trouvait sa mosquée... Même sans cette histoire de soutien au terrorisme, le mélange des  genres est quand même dérangeant, non ?

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Il y a 3 heures, elpissou a dit :

Ce prof exerçait dans un collège puis un lycée de la ville dans laquelle se trouvait sa mosquée... Même sans cette histoire de soutien au terrorisme, le mélange des  genres est quand même dérangeant, non ?

Non, pas vraiment  (toujours soutien au terrorisme à part, évidemment !).

En tant que fonctionnaire, ou que contractuel de l'Etat, il avait une obligation de neutralité. Apparemment, il la respectait parfaitement : agent exemplaire, etc.

En tant que personne privée, en dehors de son service, il jouissait des mêmes libertés fondamentales que n'importe quel autre citoyen, y compris évidemment la liberté de culte et la liberté d'expression. Que ses idées fussent dérangeantes pour certains ou qu'il jouât un rôle éminent dans sa communauté spirituelle n'y changent rien, tant qu'il restait dans les limites de la loi (et je ne suis pas sûr d'apprécier qu'elle en pose !). (La dernière fois que l'Etat Français s'est mêlé de révoquer des gens du fait de leur religion, on sait comment ça a fini...)

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Il y a 3 heures, Argon a dit :

Non, pas vraiment  (toujours soutien au terrorisme à part, évidemment !).

En tant que fonctionnaire, ou que contractuel de l'Etat, il avait une obligation de neutralité. Apparemment, il la respectait parfaitement : agent exemplaire, etc.

En tant que personne privée, en dehors de son service, il jouissait des mêmes libertés fondamentales que n'importe quel autre citoyen, y compris évidemment la liberté de culte et la liberté d'expression. Que ses idées fussent dérangeantes pour certains ou qu'il jouât un rôle éminent dans sa communauté spirituelle n'y changent rien, tant qu'il restait dans les limites de la loi (et je ne suis pas sûr d'apprécier qu'elle en pose !). (La dernière fois que l'Etat Français s'est mêlé de révoquer des gens du fait de leur religion, on sait comment ça a fini...)

En l'occurrence, il ne respectait pas cette obligation. 

Il avait les mêmes élèves au collège et à l'école coranique, la confusion existait bien pour eux,

 Selon moi  interdire les signes religieux à l'école laïque mais autoriser un professeur à occuper un poste important au sein d'une communauté religieuse relève de l'hypocrisie. Il n'est pas question de révoquer quelqu'un du fait de sa religion mais du fait de sa position, qu'il s'agisse d'un curé, d'une bonne sœur, d'un rabbin ou d'un imam.

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Il y a 3 heures, elpissou a dit :

En l'occurrence, il ne respectait pas cette obligation.

Il avait les mêmes élèves au collège et à l'école coranique, la confusion existait bien pour eux,

En tant que fonctionnaire, il n'avait a priori aucun rapport avec l'école coranique, ou les élèves de ladite en tant que tels. La frontière est étroite mais, en l'occurrence, rien ne te permet d'affirmer qu'il la franchissait. C'est toi qui es en plein procès d'intentions.

 

Il y a 3 heures, elpissou a dit :

Selon moi  interdire les signes religieux à l'école laïque mais autoriser un professeur à occuper un poste important au sein d'une communauté religieuse relève de l'hypocrisie. Il n'est pas question de révoquer quelqu'un du fait de sa religion mais du fait de sa position, qu'il s'agisse d'un curé, d'une bonne sœur, d'un rabbin ou d'un imam.

Et qui jugera de ce qui relève ou non du poste "important" ?  Dans les traditions chrétienne et musulmane, par exemple, il n'y a rien de plus important que les mystiques. Vas-tu interdire d'enseignement tout ceux qui ont une vie intérieure particulièrement intense ? Et comment l'évalueras-tu ?

D'autre part, si tu parles de position d'autorité, il ne faut pas tout mélanger. Pour les catholiques, le curé, en tant que représentant de l'Eglise, est effectivement en position d'autorité hiérarchique vis-à-vis de ses paroissiens ; ce n'est le cas ni des pasteurs protestants, ni des rabbins, ni a fortiori des imams — et encore moins des "bonnes sœurs". Mais si tu parles d'autorité morale — là encore, comment la mesures-tu ? Et qu'est-ce qui te permet d'affirmer que celle d'un religieux est supérieure à celle d'un laïc ? Interdiras-tu aussi d'enseignement un écrivain respecté, un philosophe, un militant notoire des droits de l'homme, au risque qu'ils influencent les enfants ? Ou tolères-tu les influences morales conformes à tes propres préjugés (et celles-là seulement) ?

La loi française est parfaitement claire : séparation de l'Eglise et de l'Etat. La République laïque, par définition, n'a pas à s'occuper des pratiques religieuses des citoyens privés, y compris de celles de ses fonctionnaires en dehors de leur service, dont la liberté de culte est un droit fondamental. Si hypocrisie il y a, pour moi, elle est du côté de ceux qui violent ces principes  au nom d'une soi-disant  "laïcité" intégriste, et prétendent limiter les droits d'autrui au nom de la liberté !

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Il y a 14 heures, Argon a dit :

En tant que fonctionnaire, ou que contractuel de l'Etat, il avait une obligation de neutralité. Apparemment, il la respectait parfaitement : agent exemplaire, etc.

 

Non :

http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/torcy-le-rectorat-de-creteil-suspend-un-prof-de-lycee-qui-etait-l-imam-de-la-mosquee-fermee-13-04-2017-6851325.php

 

Certes,

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«La décision de suspension à titre conservatoire a été prise après la fermeture de la mosquée, étant donné les éléments transmis par le ministère de l’Intérieur. Il n’y a pas eu de preuves avérées de prosélytisme qui soient remontées jusqu’à nous auparavant», indique le rectorat de Créteil. Selon nos informations, l’enquête sur son «refus d’organiser un temps d’échanges relatifs aux attentats de novembre 2015 avec ses élèves» n’avait pas permis d’aboutir à une sanction de l’Education nationale. 

 

Mais :

Citation

«A priori, ce professeur n’avait jamais franchi la limite mais il était toujours borderline. Il n’a jamais crié vive le djihad mais il a induit des réflexions en cours qui ont généré par la suite des débats entre les élèves proches de la pratique d’un islam traditionaliste et les autres. C’est ce qui a indisposé les familles», indique Mehdi Azzam, le secrétaire général de la FCPE 77, sur la base d’observations recueillies sur le terrain. Ces «saillies» ou «relances» en classe portaient «sur la décadence du monde occidental ou la perte de valeurs. Des thèmes assez éloignés du théorème de Pythagore», confirme le représentant des parents d’élèves.

«Depuis deux ans, nous avons eu des remontées récurrentes des familles. Le proviseur du lycée était alerté et vigilant. Il lui a fait passer le message que ce n’était pas le lieu. Cela peut très vite déraper, surtout avec un public adolescent qui pouvait se montrer réceptif», reprend le secrétaire général de la FCPE 77.

 

Citation

Mardi, la mosquée Rahma, qui «légitimait le djihad armé» selon le ministère de l’Intérieur, a été fermée par les services de police, à la suite d’un arrêté signé la veille par le préfet de Seine-et-Marne. «Le prosélytisme de (...) [l’]imam dépasse l’enceinte de la mosquée et s’exerce également au sein des établissements scolaires successifs où il a enseigné, et plus spécialement sur les jeunes élèves de confession musulmane sur lesquels il cherche à avoir une influence en tentant de s’imposer comme leur interlocuteur exclusif et de s’immiscer dans leur vie privée», indiquait l’arrêté. Cette influence aurait été relevée par «ses différents chefs d’établissement».

 

 

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caveat : Je ne connais pas le fond de l'affaire, et répondais fondamentalement à un commentaire général sur la compatibilité entre des fonctions d'enseignant dans le public et des responsabilités religieuses en dehors du service. L'article que tu cites parle de prosélytisme au collège — démenti par l'intéressé. Si c'était le cas, il va de soi qu'il serait parfaitement légitime de le sanctionner sévèrement.

Pour autant, la situation est passablement ambiguë. Si je comprends bien, on lui reproche trois choses :

  • d'être responsable d'une mosquée qui a été administrativement fermée
  • d'avoir parlé en classe de "décadence" et de "perte de valeurs".
  • d'apparaître comme l'interlocuteur plus ou moins exclusif de certains élèves

Le second point est assez limite. Certes, on est « assez éloigné du théorème de Pythagore », comme dit l'article ; mais quel enseignant se contente de ne jamais parler que des aspects strictement techniques de son programme ? Quel enseignant ne se permet jamais de faire la morale à ses élèves sur le mode "les jeunes d'aujourd'hui ont perdu le goût de l'effort/du travail personnel/de la lecture/de telle ou telle autre valeur traditionnelle" ? Le terme de décadence est un peu plus fort — mais pas forcément illégitime, y compris pour un prof de maths. Je suis malheureusement assez vieux pour me souvenir d'un temps où le niveau en maths requis pour le BEPC (bac -3) était supérieur à celui aujourd'hui demandé pour le CRPE (bac + 4).  Bref : je soupçonne qu'on est encore dans le procès d'intention, et qu'on reproche à un prof de maths qu'on sait imam, et parce qu'on le sait imam, des choses qui feraient à peine sursauter de la part d'un brave athée positiviste dans mon genre.

Le premier point est carrément problématique. Là encore, je ne connais de l'affaire que le survol de l'article que tu cites. Mais si on a effectivement fermé un lieu de culte, sur simple décision administrative, parce qu'un sale type l'aurait un jour fréquenté, le problème n'est pas l'imam, ce sont les dérives de l'état d'urgence (ou soi-disant tel : des mois plus tard, une urgence permanente, ça s'appelle une routine). Depuis quand sanctionne-t-on un fonctionnaire pour ses fréquentations ? Si association de malfaiteurs il y a, il faut le dire, le mettre en examen, et laisser la justice (la justice, pas les flics ou l'EN !) le sanctionner, y compris très durement s'il y a la moindre connotation terroriste. Sinon, si son seul tort est d'être musulman à un moment où ce n'est plus à la mode, il faut impérativement lui foutre la paix !

 

Quant au troisième point... Dans un établissement un peu dur, bien content déjà que ces élèves y aient trouvé au moins un interlocuteur dont ils reconnaissent l'autorité.  On pourrait même renverser l'argument : le fait que le discours du proviseur puisse apparaître — à juste titre ou pas — comme islamophobe est au moins aussi problématique !

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il y a 17 minutes, Argon a dit :

Bref : je soupçonne qu'on est encore dans le procès d'intention, et qu'on reproche à un prof de maths qu'on sait imam, et parce qu'on le sait imam, des choses qui feraient à peine sursauter de la part d'un brave athée positiviste dans mon genre.

Et d'ailleurs, si on n'y prend pas garde, on a vite fait soi-même, sur la base de simples soupçons, de tomber dans le procès d'intention !    :happy:

 

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