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Pai diabète en PS


Balanina05

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il y a 4 minutes, Maethina a dit :

Faire une piqure est un acte médical ou au moins para-médical : je pose une question : en quoi sommes nous compétents ?

Ca n'est pas une piqûre: il s'agit d'un "pic au doigt", ça fait une petite goutte de sang à metter sur une bandelette, on met la bandelette dans la machine et ça indique le taux de glycémie.

 

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il y a 8 minutes, Moustache a dit :

Partant de ce principe, soigner un petit bobo, une écorchure de genou... est aussi un acte médicale. Heu on appelle le samu ? :happy:
Prendre une glycémie ou faire une piqure avec un stylo d'insuline est souvent bien plus simple que de nettoyer correctement une petite plaie...

même chose pour un élève épileptique à qui il faut faire une injonction

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J'ai oublié de préciser que si mon élève perd connaissance, je dois faire le 15, mettre l'enfant en PLS et lui injecter 1/2 ampoule de   Glucagen dans la cuisse. Et là c'est une belle aiguille  :heat:.

 

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il y a 3 minutes, Balanina05 a dit :

J'ai oublié de préciser que si mon élève perd connaissance, je dois faire le 15, mettre l'enfant en PLS et lui injecter 1/2 ampoule de   Glucagen dans la cuisse. Et là c'est une belle aiguille  :heat:.

 

L infirmière ou le médecin peut venir te montrer comment faire

Je me pique moi même pour mes problèmes de phlébite,  ça se fait même si c est pas agréable... 

S il perd connaissance,  il ne bougera pas, donc c est "plus simple"  

Je comprends que ça t inquiète,  mais que faire autrement..  Il faut bien scolariser ces enfants là ? 

 

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Je ne remets pas en cause la scolarisation des enfants malades. Ils n'ont rien demandé les pauvres. C'est juste que, nous, les enseignants devont en plus de faire classe, psy, ..... on doit également faire certans actes médicaux assez difficiles.

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Oui c'est impressionnant mais l'aiguille d'urgence c'est quand même rare qu'on doive l'utiliser, c'est là pour justement se dire que dans ce cas là on a une solution, qu'on est pas démuni. ;)

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Je comprends ce que tu veux dire.

Je pense que Balanina05 parle surtout de la charge mentale que ça demande et de la "monopolisation" de l'enseignant qui n'est plus dispo pour le groupe classe, en plus de la responsabilité engagée en cas d'oubli, erreur. Clairement, en ce début d'année en PS, je dois penser à mille choses à la fois... J'ai des enfants qui s'échappent, ne viennent pas à la fin de la récré et il faut aller les récupérer, mettent des plombes avec aide pour mettre une veste, des gestions chaotiques de passage aux toilettes, des regroupements qui sont difficiles si on relâche l'attention qq minutes, pas mal de pleurs encore, des caprices d'enfants qui hurlent etc.

 

Pour moi, un PAI qui nécessiterait une action exceptionnelle est gérable en terme de temps, de responsabilité SI plusieurs personnes de l'équipe sont impliquées. Un PAI qui nécessite que tous les jours des actes médicaux soient réalisés, nécessite en ce cas le passage d'un professionnel de santé à l'école pour les réaliser.
Je trouve qu'on a déjà beaucoup de responsabilités, qu'on est déjà plus que multifonctions, et ajouter ça en plus, je trouve que ça fait beaucoup et qu'on ne doit pas l'imposer à un enseignant.
Si certains veulent en prendre la responsabilité, pas de souci, sinon on mandate un/une infirmièr(e) qui passe à l'école (ils passent bien au domicile).

Ce n'est pas remettre en cause la scolarisation d'enfants malades ou en situation de handicap, c'est juste dire et accepter "à chacun son métier".

 

 

 

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Je scolarise sur l'école une petite diabétique. La première année c'est la maman qui venait faire les destro. 

Comme ce n'était pas tres pratique, des la MS jai demande à ce que se soit une infirmière qui viennent. La chose pratique, c'est que dans le protocole académique, il n'y a pas la petite case : test réalisé par l'enseignant (il y avait enfant, parent ou infirmier). Et meme si il s'en sentait capable, jai fortement interdit à l'enseignant de faire ces tests. Un petit ecart d'insuline et hop c'est l'hospitalisation ! Mieux vaux laisser certains gestes à des professionnels.

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Il y a 10 heures, Moustache a dit :

Partant de ce principe, soigner un petit bobo, une écorchure de genou... est aussi un acte médicale. Heu on appelle le samu ? :happy:
Prendre une glycémie ou faire une piqure avec un stylo d'insuline est souvent bien plus simple que de nettoyer correctement une petite plaie...

Les conséquences ne sont pas les mêmes que pour un enfant diabétique en cas d'oubli, d'erreur ou de la mauvaise interprétation d'une donnée. Sauf si dans l'exemple que tu donnes (soigner une plaie) il s'agit d'un enfant hémophile. 

Il y a 7 heures, Lady Oscar a dit :

Oui c'est impressionnant mais l'aiguille d'urgence c'est quand même rare qu'on doive l'utiliser, c'est là pour justement se dire que dans ce cas là on a une solution, qu'on est pas démuni. ;)

C'est un acte médical, je me répète, nous ne sommes pas formés pour cela. Quid de la responsabilité qui découle d'une mauvaise manipulation ? 

 

Je pense qu'un PAI qui nécessite des actes médicaux ou para-médicaux ne doit pas se signer les yeux fermés. La responsabilité qui en découle est bien trop importante. Il existe des personnels formés pour cela, il faut que les parents s'organisent pour qu'ils puissent intervenir en milieu scolaire pour apporter les soins adéquats. Ce n'est pas faire preuve de manque de compassion que de se poser la question d'accepter en l'état ou non ce PAI qui me semble extrêmement contraignant et responsabilisant pour l'enseignant. 

Pour moi, dans ce cas, ma responsabilité est de détecter les signes de crise et d'appeler le 112 ou le 15. 

 

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3 hours ago, Maethina said:

Je pense qu'un PAI qui nécessite des actes médicaux ou para-médicaux ne doit pas se signer les yeux fermés. La responsabilité qui en découle est bien trop importante. Il existe des personnels formés pour cela, il faut que les parents s'organisent pour qu'ils puissent intervenir en milieu scolaire pour apporter les soins adéquats. Ce n'est pas faire preuve de manque de compassion que de se poser la question d'accepter en l'état ou non ce PAI qui me semble extrêmement contraignant et responsabilisant pour l'enseignant. 

Pour moi, dans ce cas, ma responsabilité est de détecter les signes de crise et d'appeler le 112 ou le 15. 

Je lisais le sujet avec attention car très intéressant.

Pour moi, @Maethina y répond parfaitement et cela n'est aucunement assujetti à une non-compassion de la part de l'enseignant.

Il en convient de faire attention aux responsabilités pour l'enseignant sur ce genre de "cas" MAIS aussi que les futurs/actuels enseignants sont aucunement des personnels formés pour ce genre de pratique. Ils se doivent tout au plus de détecter (par le fait de leur présence) les crises et de joindre les secours (premier secours si nécessaire). 

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Bonjour

J'ai déjà eu un élève diabétique en Ms. Je faisais sa dextro à 11h20 avant d'aller à la cantine. Parfois avant à sa demande quand il se plaignait de maux de tête. Il y avait aussi une aiguille impressionnante en cas d'urgence que je n'ai jamais eu besoin d'utiliser. A posteriori j'aurais quand même aimé que l'on me montre comment on s'en sert. Si la glycémie était élevée, la mère se déplaçait pour l'injection d'insuline. J'avais une classe agitée à l'époque et pas d'atsem dans la classe. Avec la maman on a décidé de le rendre autonome : il faisait sa dextro tout seul dans le fond de la classe pendant que je chantais avec les élèves et il m'amenait la boite pour que je lise la valeur. Petit à petit il a été capable de me donner lui même la valeur (je vérifiais quand même) et de me dire s'il devait manger au 1er ou 2ème service.

L'aiguille la plus impressionnante que j'ai pu voir dans ma carrière est celle pour une allergie à la piqûre d'abeille

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