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Faut-il une sélection à l'entrée à l'université ?


prof désécol

sélection et entrée à l'université  

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https://www.ouest-france.fr/education/universites/selection-l-entree-l-universite-66-des-francais-y-seraient-favorables-5339891

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Sélection à l’entrée à l’université : 66 % des Français y seraient favorables

Alors que le gouvernement doit présenter dans quelques jours les nouvelles modalités d’entrée à l’université, un sondage dévoilé ce jeudi révèle que 66 % des personnes interrogées se disent favorables à une forme de sélection pour entrer à fac. La ministre de l’Enseignement supérieur annonce, elle, un accompagnement spécifique pour les bacheliers les plus fragiles.

66 % des Français seraient en faveur d’une forme de sélection à l’entrée des universités, selon un sondage Ipsos pour L’Obs en partenariat avec franceinfo, publié ce jeudi. Chez les premiers concernés, « Ils sont 65 %, parmi les 16-24 ans, à penser que c’est une bonne solution. Un changement de mentalité majeur puisqu’il y a encore 10 ans, ils n’étaient que 43 % à y consentir », souligne France Info.

Le tirage au sort est jugé injuste

 Il ressort aussi de sondage que 80 % des Français trouvent injuste la sélection par tirage au sort pour l’affectation des étudiants en première année à l’université, lorsque la demande dépasse les capacités d’accueil.

 Après les ratés de la plateforme Admission post-bac APB cet été, qui avait laissé sans affectation des dizaines de milliers de bacheliers, le gouvernement doit présenter dans quelques jours les nouvelles modalités d’entrée à l’université, à partir des réflexions menées dans le cadre d’une concertation avec les acteurs du monde de l’enseignement supérieur de juillet à mi-octobre.

 Elles devraient inclure un accompagnement spécifique pour les bacheliers les plus fragiles, annonce ce jeudi la ministre de l’Enseignement supérieur, sans préciser si cet accompagnement sera obligatoire ou pas. [...]

 

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Un bac qui serait d'un niveau suffisant pour permettre à ceux qui l'obtiennent d'avoir le niveau pour suivre dans le supérieur, voilà qui semblerait honnête. 

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il y a 7 minutes, Byza31 a dit :

Un bac qui serait d'un niveau suffisant pour permettre à ceux qui l'obtiennent d'avoir le niveau pour suivre dans le supérieur, voilà qui semblerait honnête. 

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Que l'on arrête déjà de demander aux correcteurs du bac et même du brevet d'augmenter les notes artificiellement. 

Que l'on redonne aux filières professionnelles pré bac leurs lettres de noblesse et que l'on arrête d'y envoyer ceux dont personne ne veut. Parce que ces gosses-là, on finit par les retrouver à la fac et effectivement, il n'y a plus assez de place. Et effectivement, ils sortent de là sans rien dans leurs mains et avec le moral à zéro.

S'il n'y avait un recrutement de qualité en amont, il n'y aurait pas besoin de réfléchir à la légitimité d'une sélection pour la fac. Les candidats y seraient bien moins nombreux.

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Je trouve que la sélection sur compétences de l'élève est plus juste que le tirage au sort qui a été imposé aux lycéens en juin dernier. demander des prérequis scientifiques pour rentrer en STAPS ou médecine ne semble pas aberrant.

Par contre je ne comprends pas qu'une année post bac soit mise en place avant d'entrer à l'université alors que le redoublement est plus que limité en primaire et secondaire et que les avis d'orientation donnés par les établissements ne sont pas suivis par les familles.

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J'ai fait un bac L et une fac d'Histoire. Parmi les meilleurs étudiants en fac d'histoire, il y avait les bacheliers S, qui ont une rigueur dans le raisonnement et les démonstrations que n'ont pas les bacheliers L qui ont choisi cette filière par romantisme et esprit de bohème. 

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il y a 23 minutes, Crac a dit :

Le bac devrait effectivement être un critère de sélection suffisant mais la filière devrait aussi pouvoir être prise en compte. Pourquoi demander aux élèves de se spécialiser dès la première si on accepte n'importe quel élève avec n'importe quel bac dans n'importe quelle filière ? Cela conduit d'une part, certains élèves à se leurrer et d'autre part, à dénigrer certaines filières ... Il faut oser dire qu'un bac S ne prépare pas plus à la fac de lettres ou de philo qu'un bac L ne prépare à une fac de sciences. Or combien d'élèves qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire se retrouvent en S croyant que ça leur ouvrira plus de portes ? Combien d'élèves font une série technologique en pensant qu'ensuite ils auront les mêmes chances de réussite à l'université qu'un élève de série générale ? Combien d'élèves font une série générale sans savoir que les élèves de bac pro seront prioritaires en BTS ?

Pas tout à fait d'accord. De mon temps (je suis pas bien vieille mais quand même), les élèves qui avaient le taux de réussite le plus élevé en fac de lettre voire en hypokhâgne, c'étaient quand même ceux qui sortaient de la filière S. Pour le cas de ceux qui sortaient de L ou ES, et qui voulaient intégrer un cursus scientifiques (peu nombreux, ceux là) c'était bien plus risqué. 

Il faut oser dire, aussi, que tous les bacs ne se valent pas en terme de masse de boulot personnel . je crois qu'il est là, le principal discriminant.

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il y a 1 minute, Byza31 a dit :

J'ai fait un bac L et une fac d'Histoire. Parmi les meilleurs étudiants en fac d'histoire, il y avait les bacheliers S, qui ont une rigueur dans le raisonnement et les démonstrations que n'ont pas les bacheliers L qui ont choisi cette filière par romantisme et esprit de bohème. 

Super bien dit. :lol:

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il y a 11 minutes, Crac a dit :

On peut être un excellent littéraire tout en étant extrêmement rigoureux dans son raisonnement sans être un scientifique ni être passé par la filière scientifique. J'ajouterais que l'on trouve des flemmards en filière scientifique et des élèves sans qualité de raisonnement particulière. D'ailleurs, la rigueur d'esprit n'est pas l'apanage des scientifiques et est indispensable la réussite dans toutes les filières littéraires en particulier. Ce n'est pas parce que certains bons élèves vont en S et réussissent ensuite dans des filières littéraires que c'est grâce à leur bac S ... pour le coup, le raisonnement me semble manquer de rigueur ;) D'ailleurs, au passage, depuis 1997, les écoles de commerce ont ouvert leurs portes aux khâgneux

Il se trouve qu'il n'y a pas que les littéraires excellents qui vont à la fac. D'ailleurs, dans ma classe de terminale, ce ne sont pas les excellents élèves qui sont allés à la fac. 

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Il y a 7 heures, Byza31 a dit :

Un bac qui serait d'un niveau suffisant pour permettre à ceux qui l'obtiennent d'avoir le niveau pour suivre dans le supérieur, voilà qui semblerait honnête. 

Mais quid de ceux qui le rateraient ?

(Cela dit, je suis en accord avec ce que tu écris. Mais repasser de 91% de réussite à "un niveau suffisant" va laisser beaucoup de monde sur le carreau.)

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il y a 1 minute, Goëllette a dit :

Mais quid de ceux qui le rateraient ?

(Cela dit, je suis en accord avec ce que tu écris. Mais repasser de 91% de réussite à "un niveau suffisant" va laisser beaucoup de monde sur le carreau.)

Qu'ils se plantent au moment du bac ou après un semestre de fac ne fait pas une grande différence. Un redoublement peut leur permettre de se rattraper, sinon réorientation...

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Ne serait-il pas préférable de penser à une orientation avant l'échec au bac, ne serait-ce que pour permettre aux autres élèves de pouvoir étudier dans de bonnes conditions, de façon à réussir ce bac ?

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