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Poésies cm2


titi1982

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Bonjour je suis à la recherche de poésies sous diverses formes : haîkus, sonnets, calligrammes et autres. L'objectif étant de faire découvrir différentes formes de poésies afin d'en choisir une pour écrire.

Si vous avez des exemples je prends merci!

 

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Poésies pour le cycle 3

 

Au crépuscule

Bonsoir doux amour
Comme disait Shakespeare

Bonsoir mon petit pote
Comme disait Jules

Bonsoir bonsoir mon père
Comme disait l'enfant de choeur

Bonsoir vieille noix
Comme disait l'enfant de choeur

Bonsoir mon chou
Comme disait le jardinier

Bonsoir les enfants
Comme disent les enfants

Ariane bonsoir ma soeur
Comme aurait dit Racine

Bonsoir mon trésor
Comme disent les banquiers

Bonsoir ma cocotte
Comme dit la fermière

Bonsoir mon loup
Comme dit la bergère

Bonsoir bonsoir bonsoir
Comme disent les inconnus

Mille bonsoirs de bonsoirs
Comme disent les militaires
Les nourrices et les chaisières

Bonsoir tout le monde
Comme tout le monde dit

Philippe Soupault

 Activités de création à partir de Bonjour, Salut, Au revoir....

 


"Ta mère", le succès de librairie d'une insulte ritualisée

"Ta mère" n'est qu'une compilation des vannes commençant par "Ta mère, elle est tellement [ pauvre ou vieille ou moche ] que ... " et se terminant par toutes les variantes possibles et imaginables.

Le succès est tel qu'au mois d'octobre doit sortir un troisième tome. Des produits dérivés de "Ta mère" viennent d'être mis sur le marché ou sont en cours de conception : des chewings-gums, des casquettes, des T-shirts, des jeans, et même des petites poupées parlantes, prévues pour Noël, représentant des rappeurs, des blacks et des beurs, qui débiteront quatre minutes de "Ta mère".

Aux Etats-Unis, le phénomène des insultes ritualisées dirigées contre un parent a été étudié dès 1939.

Le phénomène a traversé l'Atlantique il y a quelques années. "Avant, c'était en anglais. Il y en a même eu en arabe. On s'amuse à en sortir pendant des heures", raconte Younes, vingt-trois ans, qui pratique les "Ta mère" depuis des années dans sa cité de Corbeil. Des cités, les "Ta mère" sont passées aux cours de récréation il y a environ un an, lorsque les Guignols les ont médiatisées ( Les fans ont retenu : "Ta mère, elle chausse du deux." )

Marie-Pierre Subtil Le Monde 02/09/95

Voici un travail de création par des CM2 à la manière de "Ta mère" :

Moi, pourquoi pas ?

Moi, je suis tellement gros
Que je roule en tonneau,
En écrasant les vélos.

Moi, je suis tellement mince
Qu'on m'habille avec des pinces.

Moi, j'ai tant de peine
Que je fais peur à la reine.

Moi, j'ai tant de joie
Qu'on me prend pour un roi.

Moi, je suis si dangereux
Que j'en suis malheureux.

Moi, je suis si prudent
Que je ne sors pas mes dents.

Moi, je deviens si sage
Que je fais peur aux images.

Moi, je serai si téméraire
Que j'affronterai les horaires.

Vous, vous êtes si attentifs
Que vous ne sentez plus vos tifs.

Nous, nous cherchons la suite
Mais les carottes sont cuites.

 

Ce qui est comique

Savez-vous ce qui est comique ?
Une oie qui joue de la musique,
Un pou qui parle du Mexique,
Un bœuf retournant l'as de pique,
Un clown qui n'est pas dans un cirque,
Un âne chantant tout un cantique,
Un loir champion olympique.
Mais ce qui est le plus comique,
C'est d'entendre un petit moustique
Répéter son arithmétique.

Maurice Carême

Inventer à partir de : fantastique, triste, ...

 

Chanson pour les enfants, l'hiver

Dans la nuit de l'hiver,
Galope un grand homme blanc.
C'est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois,

Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village.
Voyant de la lumière,

Le voilà rassuré.
Dans une petite maison,
Il entre sans frapper,
Et pour se réchauffer,

S'assoit sur le poêle rouge,
Et d'un coup disparaît
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d'une flaque d'eau,

Ne laissant que sa pipe
Et puis son vieux chapeau.

Jacques PREVERT

Poésie donnant d'excellents résultats dans le cadre des activités théâtrales.

 


Tant de temps

Le temps qui passe  
le temps qui ne passe pas
le temps qu'on tue
le temps de compter jusqu'à dix
le temps qu'on n'a pas
le temps qu'il fait
le temps de s'ennuyer
le temps de rêver
le temps de l'agonie
le temps qu'on perd
le temps d'aimer
le temps des cerises
le mauvais temps
et le bon et le beau et le froid et le temps chaud
le temps de se retourner
le temps des adieux
le temps qu'il est bien temps
le temps qui n'est même pas
le temps de cligner de l'oeil
le temps relatif
le temps de boire un coup
le temps d'attendre
le temps du bon bout
le temps de mourir
le temps qui ne se mesure pas
le temps de crier gare
le temps mort
et puis l'éternité

Philippe SOUPAULT

Poésie à dire à 2 (ou plus).

 

Cortège

Un vieillard en or avec une montre en deuil
Une reine de peine avec un homme d'Angleterre
Et des travailleurs de la paix avec des gardiens de la mer
Un hussard de la farce avec un dindon de la mort
Un serpent à café avec un moulin à lunettes
Un chasseur de corde avec un danseur de têtes
Un maréchal d'écume avec une pipe en retraite
Un canard à Sainte-Hélène avec un Napoléon à l'orange
Un conservateur de Samothrace avec une victoire de cimetière

Un remorqueur de famille nombreuse avec un père de haute mer
Un contrôleur à la croix de bois avec un petit chanteur d'autobus
Un chirurgien terrible avec un enfant dentiste
Et le général des huîtres avec un ouvreur de Jésuites.

Jacques PRÊVERT Paroles Gallimard éd.

Voir en grammaire.

 

 

Patins à roulettes

Bernard Lorraine

Conquérants de l'asphalte
Que la vitesse exalte,
Nos clefs en bandoulière,
Bardés de genouillères,

De pin's et d'amulettes,
Sur patins à roulettes,
Bruyants météorites
Dont les passants s'irritent,

Espiègles funambules
Des trottoirs à bitume
Chevaliers de la glisse
Qui fait notre délice,

Quelquefois il arrive
— Malheur à nos gencives ! —
Qu'on ramasse une pelle
En trente-six chandelles,

Qu'on se prenne une bûche
Sans avoir vu l'embûche,
Qu'on morde la poussière
En casquette à visière.

Ah! seconde fatale
Où soudain l'on s'étale !

Le quotidien aussi peut être source de poésie...

 

Chat endormi

Marc Alyn, L'Arche enchantée, poèmes pour enfants,

Éditions de l'Atelier, 1979.

 

N'éveillez pas le chat qui dort
Car dans son sommeil il voyage
Beaucoup plus loin que les nuages,
Plus profond que les mines d'or.

N'éveillez pas le chat qui songe
Car c'est sa fonction ici-bas
D'éclairer le chemin des anges
Entre l'ici et l'au-delà.

N'éveillez pas le chat qui pêche
Dans les océans du dedans.
Il capture au sein des eaux fraîches
Les grands poissons phosphorescents.

N'éveillez pas le chat qui chasse
En rêve les rats de la nuit
Ils nous dévoreraient sans lui,.
Le chat qui rit dans ses moustaches.

Pas besoin de grandes explications pour cette poésie qui semble correspondre à l'imaginaire des enfants.

 

Le galet

Éli Viné

L'écharpe d'Iris

Hachette 1990

Je serai roulé par la mer
son jouet jusqu'à l'infini
et poli luisant de lumière
j'étincellerai dans la nuit

Un enfant jouant sur la plage
m'emportera comme un joujou
Presse-papiers d'écolier sage
je serai pour lui « le caillou »

Mais je reviendrai
dans ses rêves
le hanter de sonorités :
chevaux d'écume sur les grèves
des manades hallucinées

Alors je le verrai sourire
dans la lumière du matin
comme sourit un avenir
dans les songes fous d'un gamin

Une poésie qui plaît aux enfants quand on a pris le temps de leur expliquer les expressions.

 

Le corbeau et le renard

Maître corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :

«Hé ! bonjour, monsieur du corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.»

À ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ;
Et, pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le renard s'en saisit, et dit : « Mon bon monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.»

Le corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Jean de LA FONTAINE, Fables.
 

Le renard et le corbeau 
ou si l'on préfère 
la (fausse) poire et le (vrai) fromage   

Or donc, Maître Corbeau,
Sur son arbre perché, se disait: « Quel dommage
Qu'un fromage aussi beau,
Qu'un aussi beau fromage
Soit plein de vers et sente si mauvais.

Tiens ! voilà le renard : je vais,
Lui qui me prend pour une poire,
Lui jouer, le cher ange, un tour de ma façon.
Ça lui servira de leçon ! »
Passons sur les détails, vous connaissez l'histoire
Le discours que le renard tient,
Le corbeau qui ne répond rien
(Tant il rigole !),
Bref, le fromage dégringole...
Depuis, le renard n'est pas bien ;
Il est malade comme un chien.

Jean-Luc MOREAU, Poèmes de la souris verte,

Livre de poche Jeunesse, Hachette Livre.

 

Écoutez la chanson bien douce

Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère !)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée.
Pourtant comme elle est encore fière !

Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d'automne,
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.

Charles Baudelaire

 

 

La musique

 

La musique souvent me prend comme une mer
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile !

Poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;

Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre

Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir!

Paul Verlaine

Là-aussi,prendre le temps de laisser les élèves reformuler et s'imprégner du contexte.

 

L'école

L'école était au bord du                                ,
L'école était au bord du                                .
Au-dedans, c'était plein de                      
Au-dehors, plein de pigeons                          .

On y racontait des
Si merveilleuses qu'
Dès que je commence à y
Je ne sais plus bien où j'en                            .

Des fleurs y grimpaient aux
Comme on n'en trouve nulle
Et, dans la cour gonflée de
Il pleuvait de l'or en                                      .

Sur les tableaux d'un noir profond
Voguaient de grandes
Où, de l'aube au soir, nous
Vers de nouvelles                                           .

L'école était au bord du                                  ,
L'école était au bord du                                  .
Ah ! que ne suis-je encore
Pour voir au-dehors, les                                  !

Maurice CARÊME, La flûte au verger

 

aujourd'hui, blancs, colombes, croire, dedans, fenêtres, glissions, hêtres, histoires, majuscules, miroirs, monde, monde, part, péninsules, profond, rondes, suis, temps, temps.

 

La grenouille

Une grenouille
Qui fait surface,
Ça crie, ça grouille
Et ça agace.

Ça se barbouille,
Ça se prélasse,
Ça tripatouille
Dans la mélasse.

Puis ça rêvasse
Et ça coasse
Comme une contrebasse
Qui a la corde lasse.

Mais pour un héron à échasses,
Une grenouille grêle ou grasse
Qui se brochette ou se picore,
Ce n'est qu'un sandwich à ressorts.

 

Pierre Coran, Jaffabules, Livre de poche Jeunesse, Hachette Livre

 

La grenouille

Une grenouille
Qui fait __________,
Ça crie, ça __________
Et ça __________.

Ça se _________,
Ça se _________,
Ça ___________
Dans la _________.

Puis ça __________
Et ça ___________
Comme une __________
Qui a la corde ___________.

Mais pour un héron à ____________,
Une grenouille grêle ou ____________
Qui se brochette ou se ____________,
Ce n'est qu'un sandwich à ____________.


Pierre Coran, Jaffabules,
Livre de poche Jeunesse, Hachette Livre

agace barbouille coasse contrebasse échasses grasse grouille lasse mélasse picore prélasse ressorts rêvasse surface tripatouille

 

Mon pays
Gilles Vigneault
Le Grand Cerf Volant : Contes et chansons, Seuil 1986

Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver
Mon chemin ce n'est pas un chemin
c'est la neige
Mon jardin ce n'est pas un jardin
c'est la plaine
Mon pays ce n'est pas mon pays c'est l'hiver

Dans la blanche cérémonie
Où la neige au vent se marie
Dans ce pays de poudrerie
Mon père a fait bâtir maison
Et je m'en vais être fidèle
À sa manière à son modèle
La chambre d'amis sera telle
Qu'on viendra des autres saisons
Pour se bâtir à côté d'elle

Mon pays ce n'est. pas mon pays c'est l'hiver
Mon chemin ce n'est pas mon chemin
c'est la neige
Mon jardin ce n'est pas mon jardin
c'est la plaine
Mon pays ce n'est pas mon pays c'est l'hiver

De ce grand pays solitaire
Je crie avant que de me taire
À tous les hommes de la terre
Ma maison c'est votre maison
Entre ces quatre murs de glace
Je mets mon temps et mon espace
À préparer le feu la place
Pour les humains de l'horizon
Et les humains sont de ma race

Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver
Mon chemin ce n'est pas mon chemin
c'est rafale
Ma maison ce n'est pas ma maison
c'est froidure
Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver
Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'envers
D'un pays qui n'était ni pays ni patrie

Ma chanson ce n'est pas ma chanson c'est ma vie
C'est pour toi que je veux posséder mes hivers...

Poésie à dire (clamer) après avoir écouté le chant de Gilles Vigneault.

 

 Ping-pong

Balle dure
La main sûre
L'œil véloce

Et plic et ploc
du tac au tac
tric et choc

Grêle oblique
en zig-zag
Quel trafic !

Rac et traque
Ric à rac
Ploc plic plaque

La main vive
Les raquettes
qui voltigent

Pong et ping
On réplique
Ping-pong

Jacques Gaucheron Luttes et luths
Hachette 1992

 

Écrire à tout venant

Pour toi
J'écrirais un poème
Sur le confetti
Sur le timbre-poste
Sur la carte à jouer

Pour toi
J'écrirais un poème
N'importe où
N'importe quand
Tant qu'il est encore temps

Pour toi
J'écrirais un poème
Sur l'affiche
Sur la vitrine
Sur le mur blanc

Pour toi
J'écrirais un poème
N'importe où
N'importe quand
Tant qu'il est encore temps

Pour toi
J'écrirais un poème
Sur le bord du pré
Sur le lit du fleuve
Sur le ciel à l'horizon

Pour toi
J'écrirais un poème
N'importe où
N'importe quand
Il n'est peut-être plus temps ?

Claude Haller Poèmes du petit matin
Hachette 1994

Une source d'inspiration pour des poètes en herbe.

 

Le ski

Un garçon glissant sur
disait : «Ah ! le ski, c'est 
Je me demande bien ce  
est plus commode que le .»

Comme il filait à toute
un rocher se dressa
Ce fut la fin de
Il s'écria, plein de

«Vraiment, je ne suis pas
je n'ai bu ni vin ni
et cependant, je perds mes
Non, le ski, ce n'est pas .»

Lorsqu'une chose nous
Notre avis

Pierre Gamarra
Le mandarin et la mandarine

allure, aventure, change, conquis, dédain, dérange, exquis, exquis, qui, ski, skis, skis, soudain, whisky

 

 

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Le dormeur va mal

C'est un bout de chaussure où manque la lumière,
Dépassant doucement du bord du bottillon
Usé ; où le sommeil, bordé de sa poussière,
Git : c'est un pauvre bal sans aucune chanson.

Un homme grisé, tête baissée, main tenue,
Et le regard absent sur ses poches d’adieux,
Prie ; il est attaché sur le sol, dans la rue,
Obscur sur son carton où l’on donne qui veut.

Les dents dans son écharpe, il mord. Rageant comme
Ragerait un chien adopté, sale bonhomme :
Désespoir, oublie-le prestement : il a froid.

Ses odeurs ne font plus s’arrêter les bottines ;
Il prie sans religion, les doigts vers la colline,
Immobile. Il se rappelle d’autrefois.

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Pour découvrir ce qu’est un sonnet

Poème composé de 4 strophes : 2 quatrains + 2 tercés

Poème dont les rimes sont généralement -----> abba / abba / ccd / ede
 

 

Ça a sonné ?

 

Douze coups de minuit, on attend le silence

Le début de la nuit, les lucioles arrivent

Douceur de la pénombre, la vision intuitive

On est là immobile, caressé d’innocence

 

Les songes se réveillent, dans la fraîcheur immense

On compte les étoiles, une action impulsive

Le sommeil nous taquine, sensation émotive

Les mots n’existent plus, en troublante carence

 

Impression de richesse, mémoire qui chavire

Une pièce à la main, laissons les sous venir

Pour abreuver nos hôtes, avec simplicité

 

Le destin nous maquille, avançons sur la scène

Spectacle partagé, perdu dans nos pensées

Notre horloge prend vie, au pied de notre chêne

 

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Poème pour initier un projet d’écriture d’un conte « à l’envers »

Conte à rebours

 

Une histoire

Une histoire pleine d’espoir ?

 

Une princesse au clair de lune

Et là-bas, un ogre sur la dune

Pas besoin d’aller plus loin

On connaît déjà la fin

Le prince charmant, étincelant

Arrivera au dernier moment

Pour sauver la belle du méchant

Ils vivront heureux très longtemps

Entourés de nombreux enfants…

 

…Et patati et patata

Et blablabli et blablabla

Y’en a un peu ras la casquette

Des histoires toute faite

 

Et si la princesse, plutôt pas belle

Se faisait dévorer par l’ogre, charmant

Avec juste un peu de poivre et de sel

Beaucoup trop tard, le prince arrivant

 

Une histoire pleine d’espoir ?

Non,… plutôt pleine de déboires

Cinq, quatre, trois, deux, un… partez

Courez, sautez, mais surtout : imaginez

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