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Il n'y a pas que Montessori dans la vie!


zao35

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Il me semble que comme toute pédagogie qu'on met en place dans nos classes, il faut se la construire, se l'approprier, que ce soit Montessori ou autre.

Il ne faut pas oublier que nous enseignons AUSSI ce que nous sommes. Or, si nous ne croyons pas en notre pédagogie, on aura beau faire tout ce qu'on voudra, ça ne fonctionnera pas! Les enfants ne sont pas dupes!

On peut piocher dans toutes les pédagogies qu'on veut à partir du moment où ça reste cohérent avec ce que nous sommes et nos objectifs!

Faire du montessori pour faire du montessori, ça n'a pas de sens! Mais piocher dedans pour faire atteindre nos objectifs aux enfants, en ayant des contraintes donc, ça a, à mon humble avis, plus de sens!

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Je ne suis pas d accord car depuis que j ai installé des ateliers autonomes type montessori dans ma classe (mais je ne fais pas que ça) les enfants apprennent davantage l autonomie, ils doivent ranger, nettoyer. Et les élèves doivent rester assis pour de nombreux ateliers. La classe est plus calme, les enfants sont plus intéressés et apprennent mieux. Je suis en zep et je ne reviendrais pas en arrière. Ce fonctionnement me convient tout à fait et je n ai pas l impression de ne rien faire bien au contraire...j en fais beaucoup plus !

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Le 02/11/2017 à 16:21, Lady Oscar a dit :

Merci, après c'est du bon sens: les excès sont rarement bons alors que piocher plusieurs idées et élaborer son propre fonctionnement permet de mieux maîtriser son enseignement.

Je pense que la pédagogie Montessori est très bien, surtout en maternelle,  mais que ça ne convient pas à tous les adultes qui se lancent dedans, ni à tous les budgets mairie, et à certains enfants ayant besoin d'un cadre plus guidé et de beaucoup d’interaction en groupe d'élèves.

 

Le 03/11/2017 à 06:31, mayre a dit :

Ah, mais je n'accuse personne ici! Juste que je constate qu'il y a comme deux clans qui commencent à se former parmi mes collègues du cycle 1: ceux qui ne jurent que par Montessori au risque de passer à côté de ce qui est intéressant dans cette pédagogie, et s'y engagent sans vraiment voir quelle finalité ils visent, et ceux qui en ont marre d'en entendre parler et qui rejettent tout ce qui y a trait parce qu'ils n'en perçoivent que le dogme et la pression sociétale qui l'accompagnent. Et en fait, je vois une espèce de radicalisation dans cette dualité, que je trouve dommage... Il y a effectivement des dimensions très intéressantes dans les activités autonomes créées par Montessori, et d'autres qui manquent cruellement. Ce qui est somme toute très normal compte-tenu de l'époque très distante qui nous sépare de Montessori, et je suis complètement d'accord avec Crac quand elle (il?) rappelle que sa démarche doit être recontextualisée. Ce qui doit être combattu, ce n'est pas Montessori en soi, mais l'idée, comme le prétend Céline Alvarez, qu'il existe une pédagogie miracle (On aura compris que je ne suis pas sa plus grande fan).

 

Le 03/11/2017 à 15:09, dodlod a dit :

Il me semble que comme toute pédagogie qu'on met en place dans nos classes, il faut se la construire, se l'approprier, que ce soit Montessori ou autre.

Il ne faut pas oublier que nous enseignons AUSSI ce que nous sommes. Or, si nous ne croyons pas en notre pédagogie, on aura beau faire tout ce qu'on voudra, ça ne fonctionnera pas! Les enfants ne sont pas dupes!

On peut piocher dans toutes les pédagogies qu'on veut à partir du moment où ça reste cohérent avec ce que nous sommes et nos objectifs!

Faire du montessori pour faire du montessori, ça n'a pas de sens! Mais piocher dedans pour faire atteindre nos objectifs aux enfants, en ayant des contraintes donc, ça a, à mon humble avis, plus de sens!

Tout à fait d'accord avec ces 3 interventions

Tout comme il n'y pas de méthode de lecture miracle qui conviendrait à tous les élèves, il n'y a pas une pédagogie qui conviendrait à tous les élèves et tous les enseignants 

Le 03/11/2017 à 16:31, lolo971 a dit :

Je ne suis pas d accord car depuis que j ai installé des ateliers autonomes type montessori dans ma classe (mais je ne fais pas que ça) les enfants apprennent davantage l autonomie, ils doivent ranger, nettoyer. Et les élèves doivent rester assis pour de nombreux ateliers. La classe est plus calme, les enfants sont plus intéressés et apprennent mieux. Je suis en zep et je ne reviendrais pas en arrière. Ce fonctionnement me convient tout à fait et je n ai pas l impression de ne rien faire bien au contraire...j en fais beaucoup plus !

En ce qui me concerne j'avais déjà des ateliers autonomes sur la motricité fine principalement, j'en ai rajouté d'autres mais je continue de faire des regroupements, d'aller en motricité tous les jours car je trouve que c'est important...

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Personnellement, ce qui ne me convient pas dans cette pédagogie, c'est effectivement d'abord cette histoire de présentation médiatisée et simpliste qui me hérisse les poils... J' étais pourtant plein de bonne volonté, j'ai donc lu, regardé des conférences... Bref, je m'y suis intéressé en essayant de laisser de côté les quelques préjugés que j'avais au départ, je ne le cache pas, ayant moi même connu cette pédagogie en tant qu'élève de maternelle... Je n'en ai pas gardé de souvenirs horribles, mais on ne peut pas laisser croire que bienveillance, évaluation positive, écoute attentive, classe multi-niveaux...sont l'apanage de cette pédagogie... J'ai pour ma part, par choix avec mes collègues,, une classe de TPS/PS/MS/GS où j'essaye d'accueillir chacun là où il en est... Je ne pratique pas la pédagogie Montressori pour autant, j'essaye pour ma part d'appliquer une certaine pédagogie de la "réussite" où je galère, où je cherche, où j'essaye de mettre des choses en place... Je me méfie beaucoup des choses qu'on nous présente comme idéales, moi après 22 ans de classe, je ne peux pas dire que ça roule...puisque c'est ça notre métier, c'est de chercher pour chacun là où il en est, et que par conséquent, les années sont différentes puisque les élèves sont différents...  Et, il y a ce en quoi je crois en tant qu'enseignant: je crois à la parole entre pairs, je crois au conflit socio-cognitif, je crois en l'exploitation collective, je crois à la place importante à accorder au langage. Je crois aussi fondamentalement que mon rôle est  sur certains temps d'imposer des activités parce que pour moi, les élèves ne peuvent pas choisir tout le temps choisir ( même si je le fais aussi sur certains temps) au risque de passer à côté de ce qui fait aussi parti de l'apprentissage... Apprendre n'est pas toujours une question de choix et de moment. On  a aussi à apprendre pour répondre à un besoin, même s'il ne nous passionne pas, même si ce n'est pas le bon moment...  Pour tout cela, je n'adhère pas à cette pédagogie et je m'en porte très bien... Et je pense que pour mes petits élèves, ça n'est pas non plus catastrophique...Mais surtout, surtout, je suis désolé pour quelques collègues qui ont à la mettre en place dans leur classe, pas par choix, mais par pression de la hiérarchie et des parents d'élèves ( Je pense à mes 2 amies qui sont, elles, dans le privé, et pour l'enseignement privé, c'est aussi une façon de faire venir des élèves, avec ce discours polissé, doux comme une peluche et parfois simpliste... même si on se fiche bien de savoir ce qui en résulte dans les classes...) avec un budget zéro et une préparation qui se résume à la lecture du livre de Céline Alvarez...et ça, ça me met en rogne... 

  • J'adhère 5
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Il y a 16 heures, zao35 a dit :

Personnellement, ce qui ne me convient pas dans cette pédagogie, c'est effectivement d'abord cette histoire de présentation médiatisée et simpliste qui me hérisse les poils... J' étais pourtant plein de bonne volonté, j'ai donc lu, regardé des conférences... Bref, je m'y suis intéressé en essayant de laisser de côté les quelques préjugés que j'avais au départ, je ne le cache pas, ayant moi même connu cette pédagogie en tant qu'élève de maternelle... Je n'en ai pas gardé de souvenirs horribles, mais on ne peut pas laisser croire que bienveillance, évaluation positive, écoute attentive, classe multi-niveaux...sont l'apanage de cette pédagogie... J'ai pour ma part, par choix avec mes collègues,, une classe de TPS/PS/MS/GS où j'essaye d'accueillir chacun là où il en est... Je ne pratique pas la pédagogie Montressori pour autant, j'essaye pour ma part d'appliquer une certaine pédagogie de la "réussite" où je galère, où je cherche, où j'essaye de mettre des choses en place... Je me méfie beaucoup des choses qu'on nous présente comme idéales, moi après 22 ans de classe, je ne peux pas dire que ça roule...puisque c'est ça notre métier, c'est de chercher pour chacun là où il en est, et que par conséquent, les années sont différentes puisque les élèves sont différents...  Et, il y a ce en quoi je crois en tant qu'enseignant: je crois à la parole entre pairs, je crois au conflit socio-cognitif, je crois en l'exploitation collective, je crois à la place importante à accorder au langage. Je crois aussi fondamentalement que mon rôle est  sur certains temps d'imposer des activités parce que pour moi, les élèves ne peuvent pas choisir tout le temps choisir ( même si je le fais aussi sur certains temps) au risque de passer à côté de ce qui fait aussi parti de l'apprentissage... Apprendre n'est pas toujours une question de choix et de moment. On  a aussi à apprendre pour répondre à un besoin, même s'il ne nous passionne pas, même si ce n'est pas le bon moment...  Pour tout cela, je n'adhère pas à cette pédagogie et je m'en porte très bien... Et je pense que pour mes petits élèves, ça n'est pas non plus catastrophique...Mais surtout, surtout, je suis désolé pour quelques collègues qui ont à la mettre en place dans leur classe, pas par choix, mais par pression de la hiérarchie et des parents d'élèves ( Je pense à mes 2 amies qui sont, elles, dans le privé, et pour l'enseignement privé, c'est aussi une façon de faire venir des élèves, avec ce discours polissé, doux comme une peluche et parfois simpliste... même si on se fiche bien de savoir ce qui en résulte dans les classes...) avec un budget zéro et une préparation qui se résume à la lecture du livre de Céline Alvarez...et ça, ça me met en rogne... 

J"allais poster, mais  tout est dit !

 

Modifié par skatrelle
Faute ...
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Le 03/11/2017 à 15:09, dodlod a dit :

Il me semble que comme toute pédagogie qu'on met en place dans nos classes, il faut se la construire, se l'approprier, que ce soit Montessori ou autre.

Il ne faut pas oublier que nous enseignons AUSSI ce que nous sommes. Or, si nous ne croyons pas en notre pédagogie, on aura beau faire tout ce qu'on voudra, ça ne fonctionnera pas! Les enfants ne sont pas dupes!

On peut piocher dans toutes les pédagogies qu'on veut à partir du moment où ça reste cohérent avec ce que nous sommes et nos objectifs!

Faire du montessori pour faire du montessori, ça n'a pas de sens! Mais piocher dedans pour faire atteindre nos objectifs aux enfants, en ayant des contraintes donc, ça a, à mon humble avis, plus de sens!

+1000

Et faisons attention à notre liberté pédagogique qui est remise en cause ces temps-ci (cf les horribles évals CP que le ministère a voulu imposer en septembre!)

J'ai vu le film "Le maître est l'enfant" sorti récemment : le réalisateur a suivi une classe Montessori sur Paris . Outre le titre que je trouve dangereux : Le maître est l'enfant :ninja:, on est complètement déconnecté du monde réel, les enfants sont issus d'un milieu visiblement ultra catholique très favorisé . On voit un crucifix dans la classe, des images pieuses et le maître porte une croix autour du cou ...  Ils arrivent en maternelle en maîtrisant déjà parfaitement le langage et ils sont dociles à faire peur (si si je vous jure parfois j'ai eu parfois l'impression qu'ils étaient shootés ! )

Bref , loin de la réalité du terrain .

Restent quelques idées sympathiques qu'on peut reproduire ou adapter dans nos classes, ça je ne le nie pas .

A chacun de faire selon ses sensibilités, comme tu dis !

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il y a une heure, jeanounette a dit :

 Ils arrivent en maternelle en maîtrisant déjà parfaitement le langage et ils sont dociles à faire peur (si si je vous jure parfois j'ai eu parfois l'impression qu'ils étaient shootés ! )

 

Bien élevés et élèves?

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Il y a 22 heures, zao35 a dit :

 Je crois aussi fondamentalement que mon rôle est  sur certains temps d'imposer des activités parce que pour moi, les élèves ne peuvent pas choisir tout le temps choisir ( même si je le fais aussi sur certains temps) au risque de passer à côté de ce qui fait aussi parti de l'apprentissage... Apprendre n'est pas toujours une question de choix et de moment. On  a aussi à apprendre pour répondre à un besoin, même s'il ne nous passionne pas, même si ce n'est pas le bon moment...  

en moyenne section , ma fille a eu une maitresse qui pratiquait Montessori, il y avait en effet une multitude d'ateliers et dans tous les domaines (sur le site de l'école, elle avait présenté chaque atelier de manipulation avec l'objectif, aucune table dans la classe ... Ma fille m'a ramené pendant 4 mois 2 mandalas par jour, et moi qui au début lui disais que c'était super beau et je les mettais sur mon frigo, du coup elle restait sur cette atelier (pour son plaisir et pour me faire plaisir) mais du coup, elle ne voulait pas du tout aller vers d'autres ateliers, elle m'a clairement dit que non, elle ne savait pas faire les autres, elle ne voulait pas essayer et se tromper ...... Arrivée en grande section quand la maistresse lui proposait de faire un puzzle, elle lui répondait clairement NON ...

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Montessori, c'était vraiment pas la tasse de thé à l'époque où j'étais à l'IUFM. Comme quoi ... Il ne fallait même pas en parler.

Maintenant, tout est différent, certains ne jurent que par cette méthode. Attention, Montessori ne se résume pas à avoir quelques/beaucoup de tiroirs pour des activités individuelles. J'entends trop souvent des collègues me dire qu'elles pratiquent cette pédagogie alors qu'elles n'ont pas vraiment des activités telles que préconisées par Maria Montessori. Elles ont pioché par ci par là des idées (merci pinterest), sans réelle progression dans les activités ou avec beaucoup d'activités qui se ressemblent, donc pas variées.

A côté, il y a les classes où l'on voit vraiment de la pédagogie Montessori, ça marche ou pas, je ne peux pas juger ... 

J'ai tenté d'aller vers ce genre de pédagogie, deux ans après, et surtout après une année avec 34 élèves, j'ai dit STOP. Soit je ne suis pas douée, soit Montessori n'est pas adaptée à nos classes parfois surchargées. Je reviens donc comme avant, je n'ai plus de tiroirs mais les jeux de la classe sont disponibles et les enfants peuvent librement les prendre, à côté, je fais mes ateliers comme avant et je m'y retrouve mieux.  

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Je suis d'accord avec beaucoup. Il y a pas mal de choses qui m'attirent dans cette méthode et d'autres non. Donc j'ai pris ce que j'avais envie et j'ai laissé le reste.

Pour ma part, en GS (ils ne sont que 9, après j'ai des CP), je dispose d'une tour à tiroirs pour faire des ateliers autonomes que je crée moi même ou je mets des jeux que j'ai dans la classe. Du coup, pour les ateliers, un groupe de GS est avec moi (ou mon ATSEM) et l'autre est en atelier autonome. J'apprécie le fait que les enfants sont tout seul face à leur atelier, cela génère beaucoup moins de bruit (beaucoup mieux pour travailler avec les CP à côté). Par contre, je ne présente pas les jeux individuellement, ils sont présentés en début de période collectivement. Je n'intervient (ou mon ATSEM) que si un enfant a des difficultés pour lui réexpliquer l'atelier.

J'ai aussi créé des jeux pour les CP en mathématiques et en français: ils ont 1 créneau de chaque par semaine pour aller jouer aux jeux qu'ils veulent. Ils peuvent aussi les utiliser quand ils ont fini leur travail.

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Le 04/11/2017 à 17:47, zao35 a dit :

Personnellement, ce qui ne me convient pas dans cette pédagogie, c'est effectivement d'abord cette histoire de présentation médiatisée et simpliste qui me hérisse les poils... J' étais pourtant plein de bonne volonté, j'ai donc lu, regardé des conférences... Bref, je m'y suis intéressé en essayant de laisser de côté les quelques préjugés que j'avais au départ, je ne le cache pas, ayant moi même connu cette pédagogie en tant qu'élève de maternelle... Je n'en ai pas gardé de souvenirs horribles, mais on ne peut pas laisser croire que bienveillance, évaluation positive, écoute attentive, classe multi-niveaux...sont l'apanage de cette pédagogie... J'ai pour ma part, par choix avec mes collègues,, une classe de TPS/PS/MS/GS où j'essaye d'accueillir chacun là où il en est... Je ne pratique pas la pédagogie Montressori pour autant, j'essaye pour ma part d'appliquer une certaine pédagogie de la "réussite" où je galère, où je cherche, où j'essaye de mettre des choses en place... Je me méfie beaucoup des choses qu'on nous présente comme idéales, moi après 22 ans de classe, je ne peux pas dire que ça roule...puisque c'est ça notre métier, c'est de chercher pour chacun là où il en est, et que par conséquent, les années sont différentes puisque les élèves sont différents...  Et, il y a ce en quoi je crois en tant qu'enseignant: je crois à la parole entre pairs, je crois au conflit socio-cognitif, je crois en l'exploitation collective, je crois à la place importante à accorder au langage. Je crois aussi fondamentalement que mon rôle est  sur certains temps d'imposer des activités parce que pour moi, les élèves ne peuvent pas choisir tout le temps choisir ( même si je le fais aussi sur certains temps) au risque de passer à côté de ce qui fait aussi parti de l'apprentissage... Apprendre n'est pas toujours une question de choix et de moment. On  a aussi à apprendre pour répondre à un besoin, même s'il ne nous passionne pas, même si ce n'est pas le bon moment...  Pour tout cela, je n'adhère pas à cette pédagogie et je m'en porte très bien... Et je pense que pour mes petits élèves, ça n'est pas non plus catastrophique...Mais surtout, surtout, je suis désolé pour quelques collègues qui ont à la mettre en place dans leur classe, pas par choix, mais par pression de la hiérarchie et des parents d'élèves ( Je pense à mes 2 amies qui sont, elles, dans le privé, et pour l'enseignement privé, c'est aussi une façon de faire venir des élèves, avec ce discours polissé, doux comme une peluche et parfois simpliste... même si on se fiche bien de savoir ce qui en résulte dans les classes...) avec un budget zéro et une préparation qui se résume à la lecture du livre de Céline Alvarez...et ça, ça me met en rogne... 

Entièrement d'accord!

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Le 05/11/2017 à 16:58, kiko a dit :

Montessori, c'était vraiment pas la tasse de thé à l'époque où j'étais à l'IUFM. Comme quoi ... Il ne fallait même pas en parler.

 

lol!!! c'est clair!! on se faisait dézingués par les inspecteurs si on osait en parlé ou le pratiquer dans nos classes!! Le comble!!

maintenant, ce serait presque eux qui nous demanderaient d'en faire!!!!

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