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Enfant violent au CP. Comment faire ?


JoCool

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Bonjour,

Je viens solliciter votre avis et vos conseils pour un cas de violence à l'école.
Je suis représentant des parents d'élèves et je prépare le CRPE. Je suis loin d'être expert en matière d'éducation et de dispositifs, mais je connais un peu plus que la plupart des parents.

Cette semaine a eu lieu le second conseil d'école de celle où sont mes enfants. Au premier, il nous a été rapporté par nombre de parents qu'un enfant très violent sévissait dans l'école. Ce qui a été confirmé par toute l'équipe pédagogique. Cet enfant a de gros problèmes familiaux, apparemment la mère l'élève seule et ne lui donne aucune limite, il a même été placé chez une tante qui s'occupe mieux de lui, mais sans changement. La mère n'aide pas à calmer le jeu, elle a agressé verbalement la directrice d'école car elle a su qu'elle avait appelé les services sociaux.

Cet enfant dispose d'une AVSI à temps plein. Il a d'énormes problèmes de concentration, mais est surtout très violent, aussi bien en actes qu'en paroles. Il insulte les élèves et les enseignants, il hurle dans les couloirs et frappe tout le monde dans l'école, au gré de ses envies. Par exemple, il va passer dans un couloir et distribuer coups de pieds et coups de poings ou gifles à tous ceux présents sur son chemin. Il s'attaque même aux plus grands qui n'osent pas répliquer car c'est un "petit". Il nargue les enseignants en leur disant qu'il sait qu'ils n'ont pas le droit de le toucher.
Il était déjà comme ça dès la maternelle.

Bref, à lui seul, il fait régner un climat assez malsain dans une école sans réel problème située dans un secteur où les CSP sont assez diversifiés.

L'équipe pédagogique avoue son impuissance face à cette situation. Les services compétents ont indiqué qu'il devait rejoindre un établissement spécialisé en 2019 (rentrée 2018 ou année 2019, on ne sait pas). En attendant, ni l'AVSI, ni les professeurs ne parviennent à canaliser cette rage, et les parents d'élèves craignent qu'un élève soit blessé plus sérieusement et constatent que l'ambiance est très dégradée à cause de cela.

Une des enseignante nous a dit que la loi de 2005 relative au handicap permettait aux parents de choisir si leur enfant allait dans un établissement spécialisé ou non. Par rapport à cela, les parents craignent que cette situation perdure.

Voici donc ma question : comment faire pour imposer aux services compétents (territoriaux, inspection académique, rectorat, etc., je ne sais pas qui l'est) une intervention afin de protéger les autres élèves et de permettre à cet élève de trouver un environnement dans lequel il pourra s'épanouir.

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L'enseignante a raison au sujet de la loi sur le handicap... malheureusement.

J'imagine que des équipes éducatives / équipe de suivi ont eu lieu.

Si la situation est trop compliqué avec cet enfant, le mieux que l'équipe enseignante pourra obtenir c'est une déscolarisation partielle pour la fin d'année. Pour cela, il faut convoquer une nouvelle équipe éducative en invitant l'Inspecteur qui j'imagine est déjà au courant de la situation.

De votre côté, en tant de représentant de parents, vous pouvez appuyer la demande en rédigeant un courrier exposant vos inquiétudes à l'Inspecteur. Vous pouvez également demander à être reçu par l'Inspecteur.

J'ai déjà vu également un enseignant supplémentaire dépêché dans une école pour faire classe individuellement à un élève dans cette situation... mais cela reste très exceptionnel.

Quoi qu'il en soit, n'oubliez pas de tenir au courant de vos démarches les enseignants de l'école, afin de travailler de concert vers une solution satisfaisante pour tous.

Bon courage.

 

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Il y a 2 heures, Tempérence a dit :

Si la situation est trop compliqué avec cet enfant, le mieux que l'équipe enseignante pourra obtenir c'est une déscolarisation partielle pour la fin d'année. Pour cela, il faut convoquer une nouvelle équipe éducative en invitant l'Inspecteur qui j'imagine est déjà au courant de la situation.

 

Pas besoin d'attendre la fin de l'année. Il faut que l'équipe demande une déscolarisation partielle tout de suite. Qu'ils ne prennent aucun retard dans les formalités d'orientation, car ça risque de repousser d'un an.

Dans ce genre de situation, ceux qui ont le plus de poids, ce sont les parents d'élèves. Si vous harcelez l'IEN, les choses bougeront. Vous avez bien plus de pouvoir que les enseignants.

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Il y a 6 heures, borneo a dit :

 

Dans ce genre de situation, ceux qui ont le plus de poids, ce sont les parents d'élèves. Si vous harcelez l'IEN, les choses bougeront. Vous avez bien plus de pouvoir que les enseignants.

+1

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Il y a 23 heures, JoCool a dit :

Bonjour,

Je viens solliciter votre avis et vos conseils pour un cas de violence à l'école.
Je suis représentant des parents d'élèves et je prépare le CRPE. Je suis loin d'être expert en matière d'éducation et de dispositifs, mais je connais un peu plus que la plupart des parents.

Cette semaine a eu lieu le second conseil d'école de celle où sont mes enfants. Au premier, il nous a été rapporté par nombre de parents qu'un enfant très violent sévissait dans l'école. Ce qui a été confirmé par toute l'équipe pédagogique. Cet enfant a de gros problèmes familiaux, apparemment la mère l'élève seule et ne lui donne aucune limite, il a même été placé chez une tante qui s'occupe mieux de lui, mais sans changement. La mère n'aide pas à calmer le jeu, elle a agressé verbalement la directrice d'école car elle a su qu'elle avait appelé les services sociaux.

Cet enfant dispose d'une AVSI à temps plein. Il a d'énormes problèmes de concentration, mais est surtout très violent, aussi bien en actes qu'en paroles. Il insulte les élèves et les enseignants, il hurle dans les couloirs et frappe tout le monde dans l'école, au gré de ses envies. Par exemple, il va passer dans un couloir et distribuer coups de pieds et coups de poings ou gifles à tous ceux présents sur son chemin. Il s'attaque même aux plus grands qui n'osent pas répliquer car c'est un "petit". Il nargue les enseignants en leur disant qu'il sait qu'ils n'ont pas le droit de le toucher.
Il était déjà comme ça dès la maternelle.

Bref, à lui seul, il fait régner un climat assez malsain dans une école sans réel problème située dans un secteur où les CSP sont assez diversifiés.

L'équipe pédagogique avoue son impuissance face à cette situation. Les services compétents ont indiqué qu'il devait rejoindre un établissement spécialisé en 2019 (rentrée 2018 ou année 2019, on ne sait pas). En attendant, ni l'AVSI, ni les professeurs ne parviennent à canaliser cette rage, et les parents d'élèves craignent qu'un élève soit blessé plus sérieusement et constatent que l'ambiance est très dégradée à cause de cela.

Une des enseignante nous a dit que la loi de 2005 relative au handicap permettait aux parents de choisir si leur enfant allait dans un établissement spécialisé ou non. Par rapport à cela, les parents craignent que cette situation perdure.

Voici donc ma question : comment faire pour imposer aux services compétents (territoriaux, inspection académique, rectorat, etc., je ne sais pas qui l'est) une intervention afin de protéger les autres élèves et de permettre à cet élève de trouver un environnement dans lequel il pourra s'épanouir.

Je te conseille de remplir une fiche RSST pour te protéger, même en cas d'arrêt maladie tu n'auras pas de jour de carence car ce sera un "accident du travail". Du plus tu fais remonter ce problème de manière officielle et l'institution a obligation d'apporter une réponse...

Même si certains voudraient le faire croire, la loi handicap 2005 ne permet pas de se faire insulter ou violenter! Si les parents refusent toutes orientations ou soins, on peut faire une IP, un signalement, demander la protection fonctionnelle de l'Etat avec saisie du procureur.

Informer les autres parents de la classe voir la presse.

 

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Merci à tous pour vos réponses.

Je vais consulter les autres parents élus et entamer des démarches auprès de l'IEN, tout en prévenant la directrice de l'école.
je vous dirai ici ce qu'il en est ressorti.

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Il y a 11 heures, nonau a dit :

Je te conseille de remplir une fiche RSST pour te protéger, même en cas d'arrêt maladie tu n'auras pas de jour de carence car ce sera un "accident du travail". Du plus tu fais remonter ce problème de manière officielle et l'institution a obligation d'apporter une réponse...

Même si certains voudraient le faire croire, la loi handicap 2005 ne permet pas de se faire insulter ou violenter! Si les parents refusent toutes orientations ou soins, on peut faire une IP, un signalement, demander la protection fonctionnelle de l'Etat avec saisie du procureur.

Informer les autres parents de la classe voir la presse.

 

elle est parent pas enseignant, donc la fiche RSST....

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il y a 31 minutes, barbotinne a dit :

elle est parent pas enseignant, donc la fiche RSST....

Le rsst est accessible à tous les usagers de l'école, donc un parent a le droit de faire une fiche s'il le juge nécessaire.

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il y a une heure, abel27 a dit :

Le rsst est accessible à tous les usagers de l'école, donc un parent a le droit de faire une fiche s'il le juge nécessaire.

oui mais là on lui repond rsst pour eviter le jour de carence en cas d’arret maladie....

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Il y a 2 heures, barbotinne a dit :

oui mais là on lui repond rsst pour eviter le jour de carence en cas d’arret maladie....

Ah ok, au temps pour moi,  j'avais pas tout suivi.

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  • 1 mois plus tard...

Bonjour à toutes et tous,

Je prends un instant pour vous tenir au courant : la présidente de l'association des parents d'élèves a contacté l'inspecteur qui a dit que l'enfant doit être déscolarisé afin d'être placé dans un établissement spécialisé. Mais pour l'instant, rien n'a bougé. Je suppose que ça se fera à la rentrée prochaine vu que nous sommes déjà fin mars.

Nous allons rester vigilants et suivre le dossier auprès de l'inspecteur afin de s'assurer que cette promesse soit bien tenue.

Merci beaucoup pour vos conseils.

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