prof désécol Posté(e) 7 mars 2018 Partager Posté(e) 7 mars 2018 Le magazine L’Étudiant croit savoir qu'une réforme de la formation des enseignants est en préparation : http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/exclusif-formation-des-enseignants-une-reforme-en-preparation.html Citation Exclusif. Une réforme de la formation des enseignants dans les starting-blocks [...] Le concours serait à tout le moins modifié, mais pourrait probablement également être déplacé. Le syndicat CGT Ferc Sup, dans un communiqué publié le 9 février 2018, a évoqué le contenu du "projet Blanquer". Le concours se déroulerait sous cette forme : des épreuves d'admissibilité placées en fin de troisième année de licence et des épreuves d'admission en fin de deuxième année de master. Durant le master, les étudiants seraient en alternance devant les élèves : le tiers du temps en M1 et à mi-temps, en M2. Autre scénario possible : placer le concours en fin de L3, avec une admission non pas par des épreuves orales mais sur titre, dépendante de l'acquisition du master. Mais la piste la plus inquiétante est sans doute là : Citation Des stagiaires qui ne seraient plus fonctionnaires La solution pour proposer deux années pleines de formation tout en n'augmentant pas le budget ? Déconnecter l'admissibilité et l'admission : les étudiants n'étant pas titulaires du concours, ils ne bénéficieraient pas du statut de fonctionnaire-stagiaire. Ce serait "un vrai changement de mentalité", selon Jacques Ginestié. Le statut des enseignants-stagiaires serait dans ce cas proche de celui des contractuels. La CGT évoque des rémunérations de 450 euros mensuels en M1 et de 900 euros en M2, quand les enseignants-stagiaires actuellement en M2 touchent environ 1.400 euros nets. Voilà qui devrait susciter encore un peu plus de nombreuses vocations... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
chris74 Posté(e) 7 mars 2018 Partager Posté(e) 7 mars 2018 il y a 46 minutes, prof désécol a dit : Voilà qui devrait susciter encore un peu plus de nombreuses vocations... Sans aucun doute... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Liouschka Posté(e) 7 mars 2018 Partager Posté(e) 7 mars 2018 450 euros en M1 puis 900 en M2 !! Ohlala, la fortune ! Mais que faire de tant d'argent ? Quels esprits aussi géniaux que généreux ont pu oser imaginer un tel projet et ainsi, faire voler en éclat notre image de profs parmi les moins bien payés de L'OCDE ? Quelle merveille, cette pluie de cacahuètes s'abattant sur les futurs stagiaires... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Goëllette Posté(e) 7 mars 2018 Partager Posté(e) 7 mars 2018 Un autre risque est ... la dévaluation du métier, puisque désormais, on perdrait 2 ans d'études. A quand la baisse de la paie ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
ronin Posté(e) 7 mars 2018 Partager Posté(e) 7 mars 2018 C'est déjà fait, depuis dix ans. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
barbotinne Posté(e) 8 mars 2018 Partager Posté(e) 8 mars 2018 Il y a 8 heures, prof désécol a dit : Le magazine L’Étudiant croit savoir qu'une réforme de la formation des enseignants est en préparation : http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/exclusif-formation-des-enseignants-une-reforme-en-preparation.html Mais la piste la plus inquiétante est sans doute là : Voilà qui devrait susciter encore un peu plus de nombreuses vocations... Il y a 7 heures, chris74 a dit : Sans aucun doute... Justement je pense que des masters payés attireront, vu le prix des masters. Si on ne regarde que le coté paye, les etudiants verront surtout une paye de 450 euros pour 8h de travail par semaine et avoir les vacances scolaires ( je ne dis pas que c’est la réalité ces 8h hein, je dis que c’est ce qu’ils verront ) puis 900 euros pour un mi temps. Donc cet appat financier peut attirer oui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Mirobolande Posté(e) 8 mars 2018 Partager Posté(e) 8 mars 2018 Insuffisant pour vivre, ces 450 euros, est-ce que cela sélectionnera aussi les étudiants dans le sens où les CSP les moins privilégiées ne pourront pas choisir de devenir prof. Je n'en sais rien, je m'interroge. Et si on ne trouve plus d'étudiants, dans les classes on fera une plus large part aux contractuels. C'est peut-être le but non avoué de cette réforme. Ils sont vraiment en train de tout casser. Sinon trêve de plaisanterie, c'est une bonne initiative, le gouvernement agit comme un père avec nous, en habituant les étudiants qui s'apprêtent à devenir enseignants à s'habiter à la précarité à laquelle pas mal d'entre nous sont confrontés. Et qui fera sans doute partie de leur avenir... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Argon Posté(e) 8 mars 2018 Partager Posté(e) 8 mars 2018 Il y a 7 heures, Goëllette a dit : Un autre risque est ... la dévaluation du métier, puisque désormais, on perdrait 2 ans d'études. Non, pourquoi ? Les enseignants auront toujours un master. À la limite, on peut même rêver que celui-ci soit de meilleur niveau, le M1 étant déjà entièrement consacré à la formation professionnelle, et non plus à une remise à niveau sur le programme de collège, avec beaucoup moins d’étudiants déjà sélectionnés... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Nadikaah Posté(e) 8 mars 2018 Partager Posté(e) 8 mars 2018 Cela me fait un penser à ce qui se faisait au Québec il y a 10 ans (et se fait peut-être toujours) : les étudiants passaient un examen d'entrée avant la fac. Ceux sélectionnés s'engageaient pour 4 ans d'étude. En 1ère année : un stage de 3 semaines. En 2ème année, 2 stages de 1 mois. En 3ème année, l'équivalent de 3 mois de stage et en 4ème année un mi-temps de stage. Ces stages n'étaient pas rémunérés, c'était les étudiants qui payaient 2000 dollars leur année. Ils avaient également des partiels 2 fois par an. Autrement dit, ces stages faisaient partie de leur études et ils ne percevaient aucune indemnité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Mirobolande Posté(e) 8 mars 2018 Partager Posté(e) 8 mars 2018 il y a 44 minutes, Nadikaah a dit : Cela me fait un penser à ce qui se faisait au Québec il y a 10 ans (et se fait peut-être toujours) : les étudiants passaient un examen d'entrée avant la fac. Ceux sélectionnés s'engageaient pour 4 ans d'étude. En 1ère année : un stage de 3 semaines. En 2ème année, 2 stages de 1 mois. En 3ème année, l'équivalent de 3 mois de stage et en 4ème année un mi-temps de stage. Ces stages n'étaient pas rémunérés, c'était les étudiants qui payaient 2000 dollars leur année. Ils avaient également des partiels 2 fois par an. Autrement dit, ces stages faisaient partie de leur études et ils ne percevaient aucune indemnité. Ah ben tiens on souffle l'idée au gouvernement? Comme quoi pire, c'est toujours possible... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nonau Posté(e) 8 mars 2018 Partager Posté(e) 8 mars 2018 Oui exactement et il ne faut pas se leurrer, si on ne se défend pas, après les cheminots ce sera notre tour! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Picasso59 Posté(e) 8 mars 2018 Partager Posté(e) 8 mars 2018 Il y a 19 heures, ronin a dit : C'est déjà fait, depuis dix ans. +1👿 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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