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Le langage oral


IsaG

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re- :blush:

;)

Je parle du langage oral en systématique: les formes interrogatives, le vocabulaire sur un thème donné, etc...

Mon IEN veut des séances d'apprentissages systématique et cela doit apparaître dans l'emploi du temps :huh:

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... AH la la ces IEN ! cf. Mp Isa ;)

Sujet intéresant à développer ce soir... Maintenant, "Calinours va à l'école" ! :D

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...En ce qui me concerne, le langage oral est une priorité dans la mesure où il y a un objectif d’apprentissage systématiquement spécifiié dans la préparation de toutes les activités quel que soit le domaine concerné. Ces objectifs sont formulés très simplement (nommer…, décrire…) et mettent le langage a priori au cœur de l’apprentissage dans la mesure où il n’y a pas de conceptualisation sans verbalisation…

Pour ma classe de zep il s’agit précisément de développer un « stock lexical » très pauvre au demeurant chez nos élèves mais aussi de faire au moins entendre (à défaut de faire réutiliser) des structures syntaxiques les plus sobres chez les Petits (phrase simple) et plus élaborées chez les Grands (cf. les éléments de complexité syntaxiques dont parle Laurence LENTIN )…

Chez les Grands j’ai fait le choix d’aborder le langage en temps qu’outil d’apprentissage (accompagner l’action ou évoquer pour communiquer) mais aussi en tant qu’objet d’étude (premières catégorisations de mots, marques syntaxiques, sonorités de la langue et prosodie).

Mes références (elles datent un peu c’est vrai, quoique...) :

Ces enfants qui veulent apprendre…l’accès au langage chez les enfants vivant dans la grande pauvreté… Laurence LENTIN Ed de l’atelier et Ed Quart Monde

Ap-prendre la parole Evelyne CHARMEUX Sedrap

Dans le cadre de notre projet d’école, nous développons une action particulière pour aborder les compétences (situation et évocation) à l’oral et développer celles qui concernent davantage la communication verbale… Tous les jeudis un journal vidéo enregistre des reportages dans chaque classe (y compris les Petits) concernant les activités du moment. Une version papier est affichée et consultée par les parents… Je joins à ma réponse un fichier comprenant l’organigramme du projet (objectifs dans le domaine de l’oral) et les compétences précisément abordées à l'oral. Je dispose en effet d’une préparation type (section des Moyens-Grands ) qui montre comment la classe s’organise autour de cette production (je peux la scanner si cela peut être utile ?).

Je joins en attendant un article de GRANDATY qui correspond bien à la conception que je me fais de l’oral en maternelle… Le texte est titré « En quoi un traitement didactique de l’oral transforme t-il un enfant de Petite Section de maternelle en élève »…

En souhaitant que ce post se développe davantage encore... :)

fichier-joint supprimé par calinours faute d'espace

Modifié par calinours
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Le discours de Michel Grandaty, Iufm de Toulouse, chercheur associé à l'Inrp... Il parle des "conduites discursives" que je cherche à développer à travers notre projet...

fichier-joint supprimé par calinours faute d'espace

Modifié par calinours
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Quel est l'intérêt de travailler l'oral de façon systématique ? A savoir les phrases affirmatives, négatives, interrogatives, le champ lexical de la cuisine etc...

L'oral, étant au coeur des apprentissages, se travaille tous les jours, dans tous les domaines d'activité, et pas de façon systématique.

Peut être me trompe-je, dans ce cas, si vous le travaillez spécifiquement, comment faites-vous ?

Ca m'arrive de le faire, cf prép.

langage_et_coins_jeux.doc

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Quel est l'intérêt de travailler l'oral de façon systématique ? A savoir les phrases affirmatives, négatives, interrogatives, le champ lexical de la cuisine etc...

L'oral, étant au coeur des apprentissages, se travaille tous les jours, dans tous les domaines d'activité, et pas de façon systématique.

Peut être me trompe-je, dans ce cas, si vous le travaillez spécifiquement, comment faites-vous ?

Ca m'arrive de le faire, cf prép.

L'approche formelle et systématique ne conduit qu'à des réactions mécaniques et a peu de chance, à mon humble avis, de développer des compétences discursives effectives <_< . Si notre élève n'a pas l'occasion et une finalité de poser une question, il ne maîtrisera pas la forme interrogative. C'est aussi à force d'entendre en classe la maîtresse ou des copains plus avancés dire "est-ce que ?" ou mettre le ton que la forme se mettra en place. Pas besoin de préparation particulièrement étudiée pour ça, nous avons tous les jours l'occasion de faire utiliser ou varier la question du lacet ouvert par exemple... :)

Je suis d'accord avec toi, c'est tous les jours et tout le temps (en situation). Il faut savoir que dans certain milieu cela demande beaucoup de patience car rien n'est consolidé à la maison... ;)

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Voici différents documents trouvés sur le net il ya quelques temps. Le lien ne fonctionne plus et il est donc difficile de les charger maintenant. C'est pour cela que je les place ici. Ils ne sont pas de moi mais j'ignore le nom des auteurs. Cela doit correspondre un peu à ce que veux ton IEN Isa :blush:

Je trouve personnellement qu'un apprentissage systématique est assez "ridicule" mais je pense que ton IEN enfonce le clou pour qu'effectivement des activités langagières soient menées chaque jour à travers chaque domaine d'activités.

Lire un album avec une structure répétitive interrogative, bien imprégner les enfants de l'histoire peut permettre ensuite , lors de la restitution de l'histoire par les élèves, de voir utiliser cette structure intérrogative qui peu à peu intégrera le bagage langagier de l'enfant.

Prévoir des séances systématiques , cela va vouloir dire réfléchir à ce que je veux améliorer dans le langage d'un enfant donc réfléchir à la situation inductrice qui ..., au matériel , au groupe constitué (pas en collectif).

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