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Vous connaissez les oralbums?


cocottine

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Bonjour, j'ai également participé un peu, au début, à la réflexion sur les oralbums, avec un groupe piloté par Ph. Boisseau. On parle en effet ici de travailler l'oral essentiellement et les compétences visées quand on lit ces albums, tout comme les albums en SA, ce sont des compétences de langage oral; Rien à voir avec l'écrit, et il faut bien entendu ne pas lire que cela à nos élèves, comme l'a très bien expliqué Vince. Je ne savais par contre pas qu'il y avait eu des histoires originales qui étaient sorties..je vais vite aller jeter un coup d'oil. Merci Loreleï!

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Je me demande si c'est parce que l'objectif est de développer l'oral. La priorité pour certaines c'est l'écrit.

Sûrement,

En formation, on voit bien que l'oral pose question, mais quand même temps qu'il est très dur d'en parler : dur à programmer (sauf pour la communication), dur à évaluer, dur à mettre en situation avec des critères ciblées. Bref, dur de dire comment s'y prendre, doit-il faire l'objet d'un apprentissage en tant que tel ou cet apprentissage se suffit-il en tant qu'outil à travers d'autres situations ? (Désolé, pour l'aspect débat, effet rentrée nouveaux programmes sûrement :blink: )

Garde le cap Natachacha, t'as tout bon

Vince

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Je me demande si c'est parce que l'objectif est de développer l'oral. La priorité pour certaines c'est l'écrit.

Sûrement,

En formation, on voit bien que l'oral pose question, mais quand même temps qu'il est très dur d'en parler : dur à programmer (sauf pour la communication), dur à évaluer, dur à mettre en situation avec des critères ciblées. Bref, dur de dire comment s'y prendre, doit-il faire l'objet d'un apprentissage en tant que tel ou cet apprentissage se suffit-il en tant qu'outil à travers d'autres situations ? (Désolé, pour l'aspect débat, effet rentrée nouveaux programmes sûrement :blink: )

Garde le cap Natachacha, t'as tout bon

Vince

Merci pour les encouragements. Je vais continuer dans cette voie même s'il faut que cette année je m'adapte à des enfants encore plus petits que d'ordinaire... Je reviendrais peut être avec de nouvelles questions !

Pour ce qui est du débat, je pense qu'il faut des deux. Pour les nouveaux programmes, au moins en ce qui concerne la programmation du langage pour la PS, ils me conviennent assez bien. P. Boisseau en était d'ailleurs satisfait pour plusieurs aspects (il avait bien aussi quelques critiques...)

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Je me demande si c'est parce que l'objectif est de développer l'oral. La priorité pour certaines c'est l'écrit.

Sûrement,

En formation, on voit bien que l'oral pose question, mais quand même temps qu'il est très dur d'en parler : dur à programmer (sauf pour la communication), dur à évaluer, dur à mettre en situation avec des critères ciblées. Bref, dur de dire comment s'y prendre, doit-il faire l'objet d'un apprentissage en tant que tel ou cet apprentissage se suffit-il en tant qu'outil à travers d'autres situations ? (Désolé, pour l'aspect débat, effet rentrée nouveaux programmes sûrement :blink: )

Garde le cap Natachacha, t'as tout bon

Vince

En fait, il y a :

1: Le langage oral.

2: Le langage écrit.

Donc, deux choses différentes. Il faut que ça soit bien clair pour nous !

Et chaque langage doit être travaillé.

( Et je vais faire une réponse de Normand à Vince: en fait, le langage est un outil ! :wink: ).

En ce qui concerne le langage oral, donc, puisque c'est celui-ci qui est travaillé à travers les Oralbums, nos élèves sont en train de le construire, petit à petit, étape par étape.

Les étapes de cette construction du langage oral ont été étudiées et précisément identifiées.

Les Oralbums ( comme le faisaient auparavant les albums rééquipés en syntaxe adaptée ) s'appuient sur ces étapes pour aider les enfants à progresser dans leur langage oral, en leur proposant un niveau de langage adapté à leurs possibilités du moment. :smile:

Les Oralbums visent plusieurs objectifs:

- la diversification des pronoms.

- la complexification des temps.

- la complexification de la syntaxe.

- l'acquisition d'un vocabulaire important ( 750 mots à 3 ans, 1750 mots en tout à 4 ans , pour arriver à un total de 2750 mots à la fin de la grande section ).

Les personnes qui "écrivent" les Oralbums ( en fait, c'est de l'oral noté ) partent de ce vocabulaire, de ces objectifs syntaxiques pour élaborer leurs histoires.

Ce qui fait que lorsque toute la collection aura été éditée, l'ensemble du vocabulaire aura été couvert pour chaque section de la maternelle. :thumbsup:

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Bonjour Lorelei,

N'hésite pas à intervenir. Si cela peut aider à argumenter le débat.

Je bosse avec un groupe de collègues sur cette question de l'apprentissage de l'oral (plus particulièrement la conduite d'atelier, si tu veux plus de détails, je peux t'en parler en MP), en s'inspirant beaucoup sur le groupe LEM. A chaque fois qu'on parle albums en SA aux collègues, on a toujours le conflit et la réticence de l'écrit transformé en oral, non respect de l'auteur...

De notre côté, on argumente en précisant bien qu'on travaille l'oral, et que l'utilisation du contexte est support à l'oral. A ce moment-là, on se détache de l'aspect écrit de l'histoire.

A contrario, les albums en SA ne sont pas voués à l'entrée dans l'écrit (là,on bascule chez M Brigaudiot entre autre) et donc il faut également travailler cet aspect, mais à un autre moment. Perso, on (le groupe) n'est pas pour le mélange des genres, on préfère différencier les supports quand on travaille sur 2 aspects différents de la langue. Mais peut-être à tort ?

Docn si tu pouvais donner ton avis, tes remarques, ce serait avec plaisir.

Vince

La remarque que tu fais à propos des albums en syntaxe adaptée ( non respect de l'auteur ) nous a été faite également à plusieurs reprises.

Cependant, nous n'avons jamais eu ce sentiment. En effet, si on choisit d'adapter une histoire en langage oral, c'est parce qu'elle nous plaît et qu'on veut que les élèves la comprennent mieux , qu'ils puissent peut-être la raconter à leur tour un peu plus tard.

De plus, nous faisons très attention à la manière dont nous présentons ces albums aux élèves, en faisant bien la différence entre une histoire qu'on leur raconte et une histoire qu'on leur lit.

Lorsqu'on raconte une histoire ( en syntaxe adaptée), on travaille le domaine de l'oral ( et on dit:"je vais vous raconter l'histoire de... ).

Lorsqu'on en lit une ( sans changer aucun mot de l'auteur ), on travaille de domaine de l'écrit ( "je vais vous lire l'histoire qui s'appelle ...).

Finalement, les Oralbums vont mettre fin à cette polémique ! :bleh:

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La remarque que tu fais à propos des albums en syntaxe adaptée ( non respect de l'auteur ) nous a été faite également à plusieurs reprises.

Cependant, nous n'avons jamais eu ce sentiment.

Nous non plus

De plus, nous faisons très attention à la manière dont nous présentons ces albums aux élèves, en faisant bien la différence entre une histoire qu'on leur raconte et une histoire qu'on leur lit.

Cela nous paraît essentiel

Lorsqu'on raconte une histoire ( en syntaxe adaptée), on travaille le domaine de l'oral ( et on dit:"je vais vous raconter l'histoire de... ).

Lorsqu'on en lit une ( sans changer aucun mot de l'auteur ), on travaille de domaine de l'écrit ( "je vais vous lire l'histoire qui s'appelle ...).

Finalement, les Oralbums vont mettre fin à cette polémique ! :bleh:

En tout cas, cela me paraît un support qui permet de bien distinguer les 2 axes de travail.

Merci pour ta réponse

Vince

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  • 11 mois plus tard...

Si je comprends bien , cela ne sert à rien d'investir dans des oralbums sans s'impregner au préalable de la pédagogie de boisseau...C'est bien ça?

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J'ai enfin vu un oralbum cette semaine et une chose m'a un peu gênée...

" Papa, il...."

Certes ca aide à utiliser le bon pronom....mais au niveau du langage, ca risque de donner du "machin, il m'a fait mal", alors qu'il est plus correct de dire "Machin m'a fait mal", non ?

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J'ai enfin vu un oralbum cette semaine et une chose m'a un peu gênée...

" Papa, il...."

C'est ce qui m'avait aussi sauté aux yeux dans la version des Trois petits cochons.

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L'objet a de toutes façons un attrait rien que par son côté Kamishibai....de grandes images....avec le texte derrière.

Autre question par contre...

Avec un livre traditionnel, l'enfant grace au fait que le texte est toujours le même comprend ce qu'est l'écriture : La maitresse lit toujours la même chose donc c'est que les "machins qui sont" sur le livre ont un sens....alors que là, il y a un mixe entre un texte écrit pour être comme de l'oral et le fait que ce soit tout de même de l'écrit....enfin c'est pas une question, mais ca me perturbe un peu.

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J'ai présenté un Oralbum à ma classe de PS/GS l'année dernière.

En fait, l'album a été ramené de la bibliothèque de l'école par un élève, et j'ai découvert l'album avec la classe.

Les élèves ont bien accroché, c'était l'histoire des trois petits cochons, par expérience, ils accrochent toujours avec ce conte.

Ce qui m'a gênée, c'est que les élèves voient le texte écrit.

J'aurais préféré des illustrations sans le texte pour éviter qu'ils puissent penser qu'on peut écrire comme on parle. A mon sens, le texte pourrait figurer sur un document séparé à destination des enseignants dans le but de préparer leurs séances.

Personnellement, lors de cette découverte et n'ayant pas le CD avec le livre, j'ai LU l'histoire aux élèves. Et cela m'a dérangé, LIRE un texte avec une syntaxe adaptée ne m'a pas paru judicieux. La fois suivante, je m'étais procuré le CD et j'ai passé le CD aux élèves, et là, ça m'a semblé plus judicieux. Mais le texte reste visible pour les élèves, et ça, ça me gène!

Maintenant, j'imagine que ce point a dû être discuté par les concepteurs.

J'aimerais bien connaître votre avis.

Que pensez-vous du fait que le texte soit visible (voir lisible pour des GS lecteurs) par les élèves ? le cachez-vous ?

Pour ceux qui exploitent ces Oralbums, vous arrive-t-il de lire le texte ? ou utilisez-vous toujours le CD ? ou encore apprenez-vous le texte ou est-ce que vous le restituez à quelques mots près ? ce que je ferais volontiers si je devais poursuivre l'exploitation d'autres Oralbums car j'ai constaté qu'on en a d'autres à l'école.

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Si je comprends bien , cela ne sert à rien d'investir dans des oralbums sans s'impregner au préalable de la pédagogie de boisseau...C'est bien ça?

Pour moi, un minimum de lecture s'impose, pour savoir au moins ce que l'on fait lorsqu'on lit un album en syntaxe adaptée.

Ce n'est pas une théorie sur 300 pages. Dans les ouvrages de Boisseau, les albums en syntaxe adaptée ne font l'objet que d'un chapitre.

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