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Relations parents-enseignants


doryane

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Bonjour,

Je suis nouvelle sur ce forum que je trouve très intéressant, instructif.

Pour résumer, je suis maman d'un garçon de dix ans, scolarisé en CM2 dans une école du centre de Paris. Je me suis toujours efforcée de comprendre avant de juger, de ne jamais croire a priori mon fils quand il se plaignait de telle ou telle chose, que ce soit en classe ou en récré. Mes expériences sont diverses, bonnes et mauvaises et témoignent je crois assez bien de l'ambiguïté des relations enseignants/parents. Le CP a bien commencé, la maîtresse, arrivée le matin même, remplaçant au dernier moment la titulaire enceinte, était très consciencieuse, gentille, attentive. Le système de "notation" pas des visages souriants, grimaçant, étaient compris par mon fils. Le bulletin de Noël fut bon : 9 en Français, 8 en maths. Le problème de la tendance à la rêverie de mon fils souligné par la maîtresse souligné sans acrimonie. J'en avais parlé lors des rendez-vous que j'avais eus avec elle. Lors des vacances de Février, j'emmène mon fils à Rome, il savait lire.

Retour de vacances et de la titulaire après les vacances, secondée par une deuxième maîtresse. Pas de réunion avec les parents. Bon. Je me suis dit que de toutes façons, cela se passerait bien. Dix jours plus tard, mon fils rapporte son cahier de classe : je tombe de ma chaise. Les petits bonshommes, notations que mon fils comprenait, remplacés par des annotations qu'ils ne déchiffraient pas et des notes catastrophiques. Il ne savait plus lire. Je demande un rdz-vous : pas le temps. Une dizaine de parents (sur vingt-cinq élèves) ont eu la même sensation désagréable que la maîtresse refusait de les recevoir.

J'ai fini en regardant les cahiers et en aidant aux devoirs par comprendre que la méthode avait changé, en français et en maths. Il a fallu, alors que ce n'est pas mon métier, que j'explique les correspondances entre l'ancienne et la nouvelle méthode à mon fils. Lequel, évidemment, était démoralisé, triste, vexé de ne plus savoir lire.

Nous avons finalement obtenu une réunion avec tous les parents un samedi matin. Qui a commencé par un "Vous savez, c'est pas facile de faire des réunions quand on a des enfants..." qui en a fait rire plus d'un... Surtout ceux qui élèvent seul(e) leur enfant... Nous nous sommes trouvés face à une maîtresse qui n'avait pas pris le temps de lire les dossiers des enfants, qui justifiait le passage à une autre méthode, d'autres matériels de lecture et d'écriture par son "expérience"... Elle devait avoir vingt-cinq/vingt-six ans.

En fin de réunion, je me suis approchée d'elle pour lui demander un rendez-vous particulier et j'ai entendu cette phrase hallucinante : "De toutes façons, Louis, on en tirera rien, c'est un prénom de rêveur... J'en ai eu beaucoup... On en tire rien." Voyant que je faisais une drôle de tête, elle a cru bon d'ajouter : "Enfin, c'est un prénom de poètes..." À quoi je n'ai pu m'empêcher de répondre : "Oui, bien sûr : Louis Baudelaire, bien connu, Louis Hugo..." J'ai tenté d'évoquer la tendance à la rêverie, que je vois bien, que je ne nie pas, dont je parle avec mon fils (nous avions inventé, avec l'ancienne maîtresse, l'idée du ballon rouge, le même que celui du film. Je disais à mon fils : "Ton esprit, c'est comme le ballon,si tu ne veux pas qu'il s'envole, il faut l'attacher à ta table, dès que tu sens qu'il veut partir, hop, tu tires sur la ficelle." ça commençait à marcher.) Idem pour le changement de méthode. Un mur. Et cette phrase définitive : "J'ai enseigné en ZEP..", censé clôre toute discussion...

J'ai illico été cataloguée "mère chieuse", de celles qui ne voient pas leur enfant avec de bons yeux, qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas.

Un mois plus tard, mon fils se blesse à la main gauche, il est recousu, écope de quinze jours de gros pansements et d'antibios. J'écris un mot dans le cahier, je joins le certificat de Necker. Fin de semaine, cahier de devoirs : truffés de "Travail non fait !", soulignés. Lui : "Tu sais, maman, j'ai essayé d'écrire de la main droite, mais c'est vraiment dur..."

Et je passe sur les poèmes de Tristan Tzara impossibles à mémoriser qui flattent l'enseignant (dada, c'est tellemnt chic), les parents snobs mais déroutent les enfants. Heureusement, j'ai su expliquer à mon fils qui était le poète, le dadaïsme, le surréalisme. "Un trou noir, comme c'est troublant...", mais malgré dix jours d'efforts, impossible d'apprendre cette poèsie. Je lui ai fait apprendre le loup et l'agneau à la place, pour vérifier qu'il n'avait pas de problème de mémorisation (enseigner n'est pas mon métier...), en une journée (deux séances), il la savait.

L'année suivante, dieu merci, la maîtresse, dernière année de carrière, a aidé mon fils. Mais j'ai du partir en province en province soigner un cancer, dès octobre. Six mois de trous pour mon fils, de peur. Il refaisait la bataille d'Austerlitz en classe, "pour avoir moins peur, maman..."

J'ai trouvé auprès de cette enseignante et de celui de CE2, de l'enseignante de CM1, nouvelle dans l'école, une réelle compréhension : mon fils a eu peur tous les jours, pendant trois ans, que je meure (oui, j'avais rechuté). Les maîtresses et maître en tenaient compte, sans favoritisme (qui n'est vraiment pas mon genre). Comme ils tenaient compte de sa dysorthographie, prise en charge par une orthophoniste.

Hélas, cette année, je me suis trouvée face à un mur : il a fallu attendre janvier, en dépit de mes demandes répétées pour que soit mises en place des dictées allégées. "Mais je dois en parler avec l'orthophoniste... Pas avec vous."

Une réelle hostilité : la moindre question est vécue comme une remise en cause de la "pédagogie". J'entendais mon fils, ses amis, retour de classe de découverte, dire qu'il avait été qualifié d'enfant dangereux. Voulant savoir ce qu'il en était, pour, le cas échéant, lui faire la leçon (oui... les parents savent engueuler leurs enfants qui ne sont pas des rois... :wink: ), j'ai posé la question en fin de rendez-vous qui voulait faire le point. Haut-le-coeur de cette maîtresse qui par ailleurs, pour les enfants sans problème, est bonne (si on oublie une lourde tendance à houspiller les enfants... Mais, fatalitaires, comme dirait Arletty, ils s'y sont faits). : "Mais, je suis une professionnelle de l'éducation, vous n'imaginez pas que j'aurais pu dire cela... Vous mettez en doute ma pédagogie..."

Non... Je ne mettais pas en doute : je n'étais pas présente lors d'un incident que mon fils et d'autres élèves m'avaient rapporté. Je voulais savoir, sans juger !

Ce rendez-vous avait fort curieusement commencé : l'enseignante arrive, énervée (après une journée de travail, tout le monde est énervé), pose les cahiers de Louis sur la table, les feuillette furieusement et à chaque page commente : "Ah, non, mais là je ne peux rien faire, je ne peux rien faire..." Etrange sensation... J'ai demandé un exemple. "Tenez, là..." Bon, c'était un 7/10 en grammaire... Mauvais exemple. La dictée : Zéro. Moi : "Oui, je vous l'ai dit la première semaine, mon fils est dysorthographique. Il n'a pas encore repris les séances d'orthophonie, vous êtes partis en classe découverte, l'orthophoniste souhaitait attendre la "vraie rentrée". Mais, pouvez-vous m'expliquer ce qu'est une dictée préparée, il n'en avait pas l'année dernière ?" La réponse a été faite sur un ton exaspéré, comme si tout le monde devait savoir ce qu'est une dictée préparée. J'ai suggéré de mettre une appréciation quand mon fils passait de 32 fautes à 15. Pour l'encourager. "Mais, je ne note pas à l'encouragement...

"Je ne vous demande pas de le favoriser, mais si 15 fautes comme 32 rapportent un 0, il aura du mal à se motiver..."

"De toutes façons, les enfants dysorthographiques doivent avoir trois fois plus de courage que les autres, je sais, ma fille est dysorthographique."

À quoi j'ai répondu que, pour ce qui est du courage, mon fils n'a de leçon à recevoir de personne, après trois ans de cancer de sa maman. Et que la dysorthographie n'est pas une question de paresse. J'étais un brin déroutée, en colère par ce mélange des genres (je n'ai pas à savoir que sa fille est dysorthographique, cela me paraît être un glissement dangereux.) Et découragée par le manque d'écoute.

Je ne comprends plus cette défiance, cette hostilité dont mon fils pâtit (moi, après le cancer... Je relativise.. quoi que : voir mon fils, pour la première fois de sa vie, ne pas aimer l'école, avoir mal au ventre, vomir le matin... Et avoir pour seule réponse de la directrice et de l'enseignante : "Qu'il aille voir un psy..." J'ai eu un peu de mal cet automne. Et j'ai sérieusement déprimé, ce qui est mauvais pour la santé, comme chacun sait... :bleh: )

J'aurais tant aimé que cet enfant mûr, curieux, passionné d'histoire, qui sait très bien quel est son souci, son handicap, sociable, certes rêveur, mais que j'élève dans le respect de l'autre, le goût de l'effort [ j'ai cherché du travail dix jours après la fin de la chimio sans succès, certes (le cancer fait peur)... Et si je suis sans travail aujourd'hui, il me voit travailler sur des projets.], la détestation du mensonge soit heureux à l'école. Il quittera l'école publique avec le sentiment d'y avoir été, la première et la dernières années, un incompris. Le pis étant qu'il ait entendu, un soir où j'étais particulièrement énervée, après que l'enseignante m'ait mise en cause publiquement devant toute la classe, la directrice dire : "Eh bien enlevez-le de l'école alors..."

Je ne nie pas les soucis de mon fils, je croyais naïvement que le rôle des enseignants, de la directrice était de trouver une solution... Pas de renvoyer les enfants chez le psy. Cela ne les regarde pas, par ailleurs. Il se trouve que mon fils, après cette aventure cancéreuse, voit un psy, mais cela ne regarde en rien l'école.

Trop souvent, les parents entendent des phrases choquantes sur leur éducation. Les enfants s'entendent dire : "Vous êtes des enfants gâtés, vos parents vous élèvent mal..." (pour ma part, je vis avec l'allocation adulte handicapée, 627 euros mensuels, je n'ai plus de travail depuis mon cancer, je suis atteinte d'une grave maladie articulaire, je ne gâte pas mon fils.). L'impression est tenace que le principal travail des enseignants est de contrer l'éducation mauvaise, forcément mauvaise des parents... "Vous, les parents du 3ème..." m'a dit la directrice... Et tout était dit.

Or, "les parents" ça n'existe pas plus que "les enseignants" et certains, dont je suis, ont eu le temps de réfléchir à l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants, loin du consumérisme, du tout, tout de suite... Y compris, et surtout, à l'école.

L'an prochain, mon fils est inscrit dans le privé. Un collège où la solidarité est une valeur, où tous les élèves sont accueillis, quels que soient leur handicap, quel que soit la "CSP" des parents (parce qu'il y a eu ça aussi... Cette jouissance étrange à dire et répéter que dans le quartier, les CSP++ sont nombreux. Et particulièrement douloureux quand on vit sous le seuil de pauvreté). J'en suis triste, moi qui ai toujours défendu le service public.

Voilà, pardon pour la longueur, mais la lecture de ce forum m'a donné envie de faire part de mon expérience.

bien à vous

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Je suis juste :mad::cry: ...

Malheureusement, ton fils et toi êtes tombés sur une c*nne, sûre de son pouvoir et de son rôle de "tout-puissant"...C'est vraiment dommage d'en arriver là, et comme toi, je défends les valeurs du service public, mais quand je lis que tu évoques une "fuite" vers le privé pour que ton fils se sente mieux, eh bien, fais-le, sans aucun scrupule...

Je ne sais pas comment tu arrives à rester si calme et pondérée face à cette instit', personnellement, je ne pourrais pas...

Même si ça ne change rien, - au moins, ça te soulagera peut-être un peu-, mets-lui le "nez dans le caca" en fin d'année...C'est dingue...Je n'en reviens pas que des "professionnels de l'éducation" puissent avoir ce genre de comportement... :sad:

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L'an prochain, mon fils est inscrit dans le privé

Un collège où la solidarité est une valeur, où tous les élèves sont accueillis, quels que soient leur handicap, quel que soit la "CSP" des parents (parce qu'il y a eu ça aussi...

Ben tiens, bien sûr . Sans commentaires superflus. :mad:

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Oui, vous êtes tombée sur une enseignante avec un caractère particulier, ce qui, ajouté à vos soucis de santé et aux difficultés de votre enfant a eu un "effet mayonnaise tournée".

Pour ce collège privé, la scolarité y est-elle gratuite, vous qui parlez de vos difficultés financières ?

J'espère de tout coeur que la fin de l'année se passera bien et la prochaine également.

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Aucun mot pour qualifier la "chose" que vous nous décrivez ... Rien avoir avec le métier d enseignant.

L'important est de trouver une école où votre fils se sentira bien, ou vous sentirez une progression dans les apprentissage et pas pas de jugement ...

Je suis enseignante dans le public, mais je dois avouer que l important est l ambiance de l'école, de l'équipe enseignante... Dommage d être obligé d aller dans le privé, mais, par expérience personnelle, je comprends et j espère moi aussi de tout coeur que la fin d année se passera bien

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petit ajout pour Dhaiphi : il y a pas mal de choses intéressantes qui se font dans les écoles privés, pourquoi ne pas échanger (ce que j ai déjà fait :wink: )

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Je n'ai pas compris dans la remarque de Dhaiphi qu'il remettait en cause qu'il se passe des choses bien dans les écoles privées, ce dont personne ne doute.

Par contre, du fait même que ces écoles sont privées, et donc payantes, elles excluent une partie de la population, qu'on le veuille ou non, et c'est bien le but recherché, qu'on ose l'avouer ou non. :wink:

Et à quartier identique, les conditions sont forcément meilleures dans le privé (je ne parle pas de la qualité de l'enseignement) que dans le public, du fait de la fréquentation, mais aussi parce que dans les cas difficiles (familles ou enfants), le chemin de la porte est vite indiqué.

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Je n'ai pas compris dans la remarque de Dhaiphi qu'il remettait en cause qu'il se passe des choses bien dans les écoles privées, ce dont personne ne doute.

Par contre, du fait même que ces écoles sont privées, et donc payantes, elles excluent une partie de la population, qu'on le veuille ou non, et c'est bien le but recherché, qu'on ose l'avouer ou non. :wink:

Et à quartier identique, les conditions sont forcément meilleures dans le privé (je ne parle pas de la qualité de l'enseignement) que dans le public, du fait de la fréquentation, mais aussi parce que dans les cas difficiles (familles ou enfants), le chemin de la porte est vite indiqué.

Le collège dans lequel j'ai inscrit mon fils est certes privé, catholique mais revendique ouvertement une pratique de tarifs bas et une solidarité "Il est hors de question que votre fils ne puisse venir chez nous pour des questions d'argent." m'a dit la directrice avant d'ajouter qu'il y aurait toujours des solutions pour payer les 800 euros annuels (par mensualités). Idem pour la cantine : une caisse de solidarité sert à dépanner les parents (les tarifs ne sont pas dégressifs). Quand je suis partie en Bretagne, j'ai du inscrire mon fils dans l'école du coin : l'école publique n'en a pas voulu (sic) ; les petits cathos bretons oui. Il m'en a coûté 30 euros par trimestre. La cantine pratiquait les mêmes prix que le public. L'étude, je ne sais pas.

Cela pour dire qu'il ne faut pas mettre tout le privé dans le même panier.

Reste que, oui, à Paris et IDF, les collèges privés ont vu les troupes fondent l'an passé : la Crise ! Et que j'ai bien conscience d'être tombée sur une rareté. On n'y vire pas les enfants nuls... Ceci étant, à Paris, dans le très noble collège Charlemagne, c'est bien ce qui se passe... Egalité donc.

Mieux vaut considérer l'étrange décalage d'accueil... Et je ne crois pas qu'il s'agisse de prosélytisme (des cours de religions sont dispensés, mais dans une dimension historique.)

Ce qui m'assomme, me blesse même, moi, vieille militante du public, c'est la démission de certains enseignants, de certaines directrices/teurs du public.

Au moindre problème (dyslexie, dyspraxie etc...), l'enseignant inscrit votre enfant au RASED sans vous expliquer en quoi consiste ce soutien (dont mon fils a bénéficié du temps qu'il y en avait encore..., j'ai compris, à l'usage les bénéfices de ce soutien), et maintenant vous renvoie "ailleurs", chez le psy, chez l'orthophoniste etc... Sans considérer ce que les historiens de la pédagogie ont fini par comprendre : l'école par son système, sa structure mêmes "rejette" quinze pour cent des enfants. Il ne s'agit pas d'une volonté des enseignants mais de fond et de forme de l'enseignement. Comment se fait-il que, sachant cela, les enseignants ne l'intègrent pas dans leur pratique ? 15%, c'est énorme ! Attention, je ne dis pas que j'ai la solution, ni qu'elle est facile à trouver. Il me semble seulement que si les parents ne sont pas intégrés à l'école, comme le prévoient les règlements, la partie est perdue d'avance. Considérer les parents comme des ennemis, comme, pour certains parents, prendre les enseignants pour des ennemis, c'est se tromper sur le rôle de l'école et sa place (pardon du truisme).

Comment faire ? Ah, ça, je ne suis pas devin. Mais prendre conscience de la nécessité de bien délimiter les territoires, sans se réfugier derrière de grands mots (la fameuse "pédagogie", vocable dont bien des parents ignorent ce qu'il recouvre et que mes questions semblent mettre en cause), serait déjà un premier pas. Et se faire confiance...

L'enseignante de l'an passé, CM1, m'a dit cette phrase simple : "Faites-moi confiance pour le scolaire, vous vous occupez du psychologique." Ce n'est pas une formule magique, c'est juste logique, et l'année s'est bien passée pour mon fils, en dépit des difficultés.

Je ne m'énervais pas chaque soir... comme cette année quand je vois qu'il a, comme c'est arrivé, douze exercices du soir (leçons et devoirs) : à ceux du soir, s'ajoutaient ceux qu'il n'avait pas eu le temps de finir en classe (lenteur d'exécution et leçon mal comprise). À l'avant-dernière division (il était neuf heures du soir ; j'avais coupé en deux le temps de travail, avant et après le dîner), il était déconcentré, j'ai fermé les cahiers et mis un mot dans le cahier de correspondance, demandant qu'il puisse les faire le lendemain... Un peu honteuse d'être si lâche et de ne pas dire ce que je pensais.

J'ai lu dans certains post du forum que les enseignants ont peur d'être jugés par les parents... Eh bien, qu'ils se disent que c'est pareil "de l'autre côté"... Ce qui ne mène nulle part, bien sûr...

Modifié par misson
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Je n'ai pas compris dans la remarque de Dhaiphi qu'il remettait en cause qu'il se passe des choses bien dans les écoles privées, ce dont personne ne doute.

Sûrement pas.

C'est la phrase en elle-même qui m'a choqué : on dirait une mauvaise pub pour le pays des bisounours.

Vous remarquerez également que misson en remet une bonne couche dans son dernier post que je trouve, aussi bien dans le fond que dans la forme, pas très... catholique. :lol:

Troll or not troll, that is the question ?

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Dhaiphi, je ne vois absolument rien qui justifie une méfiance a priori face à ce message.

Bien, je m'incline. :wink:

Il est vrai que je suis plus réceptif, voire attentif, à la forme qu'au fond sans pour autant le négliger.

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Vous remarquerez également que misson en remet une bonne couche dans son dernier post que je trouve, aussi bien dans le fond que dans la forme, pas très... catholique. :lol:

Des propos d'actualité ! :D

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Un troll pas très catholique :bleh: je ne crois pas répondre tout à fait à la définition. Je suis seulement, cherchant des infos pouvant aider mon fils et moi-même à fluidifier les relations avec sa maîtresse, tombée sur ce post. Mon témoignage n' aucun caractère universel. Je suis une partisane et militante acharnée du public, de l'école à l'hôpital, l'école publique m'a sauvée, en CM2. Et j'aurais aimé que mon fils y soit heureux.

La question que je me pose c'est celle de la faculté de l'école primaire publique à accueillir réellement tous les enfants. En théorie, c'est ce qui se passe ; dans la pratique... Nombre de parents d'élèves de cette école où va mon fils sont partis, lassés que les enseignants ne prennent pas en compte les handicaps de leurs enfants (surdité, dyslexie, précocité). C'est triste et j'ai été la première à refuser cette fuite. Mais, c'est usant pour les parents qui, dans leur relation avec les enseignants, puisque c'est le sujet de la discussion, se retrouvent parfois face à un juge : c'est forcément de notre faute si notre mouflet s'adapte mal, rêve etc... Notre éducation est déplorable, nous les couvons trop... J'accepte de me remettre en cause (bien que,,ces trois années de cancer, j'ai été un brin occupée à autre chose), mais pas n'importe comment.

C'est usant et ce sont les enfants qui trinquent. Ce dont mon fils a besoin, c'est d'une enseignante qui prenne en compte réellement, dans la pratique, son handicap, c'est tout. J'ai, dès le début d'année, prévenu de sa dysorthographie lourde, il a fallu trois mois pour que les dictées soient allégées. Je n'en ai pas été prévenue. Entre temps, j'ai entendu, et mon fils itou, tout et n'importe quoi. Il m'a même été dit qu'aucun plan ne prévoyait un dispositif allégé... Naïvement, je l'ai cru, je pensais que cela n'existait que pour le collège, puisque je sais que cela sera mis en place à la rentrée dans le collège de mon fils.

Par ailleurs, l'auteur du sujet de discussion a-t-il terminé son travail ? ça m'intéresserait de le lire. Merci

bonne journée

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