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Méthodes pédagogiques en CE1


Sabibi75

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STYLO PLUME

Là aussi, on dirait que l’enseignant à signer un contrat de vente avec papermate, stylo plume waterman, parker et pour les autres bourses casino, auchan.

Quelle infamie de voir l’écriture de son enfant se dégrader avec le stylo plume et réécrite à l’effaceur !!!

En y songeant, quelle régression de revenir au stylo plume avec tous les désagréments qu’il engendre. Pourquoi revenir si loin en arrière dans le temps alors que l’on a inventé le BIC ?

Si vous avez été confronté à des faits similaires, je serai ravie de partager vos expériences.

En attendant, j’ai demandé RDV avec l’enseignant et je verrai bien…

Merci à vous tous.

:blink: alors là je ne comprends pas... ici on écrit toujours avec le stylo plume les bics sont strictement interdit... en 1er primaire ils commencent par écrire au crayon "gris" et dès janvier au stylo. Que ce soit au stylo plume ou bic il y a le soin qu'on apporte à son écriture un bic qui "coule" c'est aussi un soucis.

Quant à la copie il ne faut pas exagérer les enfants doivent s'exercer pour écrire correctement une photocopie c'est bien de temps en temps mais pas tout le temps ils écrivent 5 mots et ils ont mal au poignet... normal ils n'écrivent presque plus en classe.

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Et je rajoute (Je vais jouer la réac') ,mais bon avant tous les enfants écrivaient à la plume et leurs cahiers étaient sans comparaison avec ceux de nos élèves ...

Seulement aujourd'hui il ne faut surtout pas leur demander le moindre effort (copie, soin ...) aussitôt on a les parents sur le dos, n'est-ce pas Sabibi ?

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Et je rajoute (Je vais jouer la réac') ,mais bon avant tous les enfants écrivaient à la plume et leurs cahiers étaient sans comparaison avec ceux de nos élèves ...

Seulement aujourd'hui il ne faut surtout pas leur demander le moindre effort (copie, soin ...) aussitôt on a les parents sur le dos, n'est-ce pas Sabibi ?

C'est vrai que ça fiche le bourdon, quand on a de l'ancienneté, comme moi ( :cry: ), de constater la baisse des exigences vis à vis des élèves et l'évolution, malgré tout ça, de la difficulté scolaire à tous les niveaux sociaux et ethniques.

Que vont-ils faire à l'âge adulte, tous ces enfants élevés sans contrainte ni contrariété ? Ils seront très malheureux !

Quel monde nous préparons-nous ...

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La dernière mode, depuis un an ou deux, pour les élèves, même dans les excellentes écoles, c'est de souffler, quand l'adulte demande quelque chose du type : "Cesse de colorier et reprend ton exercice", "repose ce livre et retourne à ta place", ...

Et le pire, quand on en parle aux parents (qui quelquefois ne viennent nous voir que parce que l'enfant en question s'est plaint de nous, on ne rigole pas ... :cry: ), c'est qu'ils répondent généralement d'un air accablé : "Oui, à la maison aussi ..."

Mais pourquoi acceptent-ils ? :cry:

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Pour faline et doubleR : j'enseigne en collège et je suis maman. Pour l'écriture, j'observe de plus en plus de vraies difficultés d'écriture. Des élèves qui ne savent pas tenir un crayon (plus d'un sur deux), qui ne savent pas former leurs lettres dans le sens qui convient, qui écrivent chaque lettre séparément de l'autre jusqu'en 6è ... et qui adoptent ensuite une écriture scripte aussi lente et maladroite que la précédente. J'en suis à donner des conseils de graphie à mes 4è (du genre : on ne commence pas le t par la barre, un n et un m, ça ne s'écrit pas de la même façon, on tourne le a, le o, le d dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (là, je montre, parce que les aiguilles d'une montre, ça ne parle pas à tout le monde ...). Oui, quand le rythme augmente (en 6è, en 4è .... en CE2 chez vous ?), les écritures se dégradent, les mains font mal, les bras et les épaules font mal.

Il ne s'agit pas de manque d'habitude, ou pas que ... il y a des générations d'élèves qui n'ont pas appris à écrire, mais à dessiner des lettres. Quand je pense que l'an dernier,, la maîtresse de mon fils (MS) trouvait qu'il tenait suffisamment bien son crayon :blink: (comme un poignard, le poignet à 5 cm de la table :cry: ). La même trouvait que ma fille écrivait bien : ça s'est soldé par une rééducation de l'écriture en fin de CE2, sans qu'aucun instit n'ait jamais tiré la sonnette d'alarme, même quand je posais des questions sur son écriture qui m'inquiétait. Ma fille qui avait du mal à écrire il y a 6 mois y prend aujourd'hui du plaisir (elle écrit des pages d'histoire par plaisir). Si j'en crois certaines, on aurait pu penser d'elle que c'était une petite fille fainéante pas habituée à bosser, trop gâtée. Alors qu'en fait, elle n'avait jamais appris à écrire, réellement.

Alors, je suis prof, je suis solidaire des collègues, mais pour mon fils (GS), je laisse l'apprentissage de l'écriture à la rééducatrice qui a sauvé sa soeur. Parce que là, il y a un vrai déficit de formation, je pense, et pour beaucoup d'élèves, cet apprentissage se fait mal (bon, dans le cas de fiston, il y a en plus un retard à rattraper, donc raison de plus pour passer par une rééducation ... au bout de deux séances, il sait tenir son crayon et poser son bras sur la table, et commence à réussir à bouger son crayon en ne bougeant que ses doigts .... yes !). J'imagine qu'il est difficile, dans une classe de 25 à 30, d'être derrière chaque élève et de lui tenir la main au moment opportun - ce qui est nécessaire quand on apprend à écrire, pour la plupart - mais c'est encore plus difficile quand on n'est pas formé à ça, et jusqqu'ici, aucun instit de ma connaissance ne m'a dit avoir reçu une formation suffisante en la matière. A mon avis, ça forme pas mal de faux dysgraphiques, cette affaire. vous devriez gueu*ler, àmha.

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Le souci... c'est que je n'ai AUCUN souvenir d'un embryon de formation sur "comment apprendre aux enfants à écrire correctement".

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Le souci... c'est que je n'ai AUCUN souvenir d'un embryon de formation sur "comment apprendre aux enfants à écrire correctement".

Tout comme je n'ai jamais eu AUCUN souvenir de formation sur "comment apprendre aux enfants à lire!".....

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Il existe un guide pédagogique pour chaque méthode de lecture.

A part les ouvrages de Danielle Dumont, je ne connais rien d'autre en écriture. Il est vrai que j'ai appris à m'en passer et que je n'ai pas été submergée par les animations pédagogique en graphisme, contrairement à celles en lecture ou en production d'écrit...

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Heureusement qu'ils existent ces guides pédagogiques...

Mais ils ne remplacent pas une formation digne de ce nom, qui prenne -entre autre- en compte les différences inter-individuelles :wink:

(d'ailleurs, en parlant d'écriture [et pas de graphisme ;)], il faut savoir respecter le rythme des enfants... quand j'entends des collègues choqué-es voir ulcéré-es parce que certains ne savent pas écrire leur prénom en fin de petite-section :blink: ... c'est aussi en forçant que l'on gagne en "coups de poignard", en crispation et en corvée :cry: )

Quant aux conférences pédagogiques... le mot "submerger" convient parfaitement :sleep:

Chaque année c'est le même "tatouin"... 3 heures de parlotte stérile pour justifier des heures que l'on doit... hormis une conférence très riche sur la numération en maternelle il a 2 ans (utilisation notamment des cartes à points)..., mais pour le reste pffffff :blink:

En tout cas, par ici, exceptées les conférences péda sur le langage oral en maternelle... (bien souvent, nous n'avons que très peu de choix dans toutes celles qui nous sont proposées...)...

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Le souci... c'est que je n'ai AUCUN souvenir d'un embryon de formation sur "comment apprendre aux enfants à écrire correctement".

Lorsqu'à l'époque j'avais posé la question à l'IUFM, les formateurs s'étaient renvoyés la balle les uns aux autres car il semblerait que l'écriture n'était du domaine d'aucun d'eux.

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J'ai fait mon mémoire sur l'apprentissage de l'écriture ( :wub: D. Dumont! ) .

Dur dur de trouver un tuteur! Une IMF de GS s'est finalement dévouée ( :wub:)

Dur dur de constituer le jury! ("mon" IMF était la seule à travailler en ... maternelle... alors que les programmes sont clairs: en fin de GS, il faut savoir recopier en cursive) .

C'était bassement matériel, pas intéressant. "De toute façon, quand t'en a besoin, t'apprends toute seule", "Y'a que les gauchers pour s'intéresser à ça", et j'en passe.

En posant des questions, dans mes écoles de stage, les collègues de GS laissaient souvent ça au CP, les collègues de CP comptaient dessus de la part de la GS. Le serpent qui se mord la queue.

:mad:

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Le souci... c'est que je n'ai AUCUN souvenir d'un embryon de formation sur "comment apprendre aux enfants à écrire correctement".

Lorsqu'à l'époque j'avais posé la question à l'IUFM, les formateurs s'étaient renvoyés la balle les uns aux autres car il semblerait que l'écriture n'était du domaine d'aucun d'eux.

Je vais encore faire ma vieille mais il me semble que l'origine de ce problème, c'est qu'avec la création des IUFM, on a "intellectualisé" complètement le métier qui jusque là était presque autant manuel qu'intellectuel, et on a jeté au feu toutes les "bonnes vieilles méthodes" qui avaient pourtant fait leurs preuves.

Ainsi, en maternelle, on a multiplié les fiches au lieu de faire vivre les apprentissages aux enfants avec leur corps.

La latéralité, ça se vit, et il n'y a pas que sa représentation sur papier qui compte.

Du coup, les élèves arrivaient au CP avec soit disant un niveau "tip-top" sur le papier (magnifiques classeurs remplis de fiches, bilans trimestriels époustouflants), mais en fait, dans la pratique, il y a eu une régression.

Mais comme il ne faut pas mettre tout sur le dos de l'école, la responsabilité est partagée avec la maison, car :

- Quels sont les enfants qui, même habitant près de l'école, viennent à pied et peuvent donc se repérer dans l'espace ?

- Quels sont les enfants chez qui on vit apprend à gérer le temps (horaires, temps de préparation, planning, ...) ?

- Quels sont les enfants qui voient leurs parents écrire manuellement et s'y appliquer ?

En CP, les enseignants ont un mal fou à obtenir que les familles fournissent les stylos demandés, celles-ci n'en voyant pas l'intérêt et acceptant parfois de satisfaire aux caprices d'achats de gadgets aussi inutiles qu'inadéquats et se fâchant si on les interdit.

Elles attachent aussi moins d'importance à la bonne tenue des cahiers, étant choqués si une page est arrachée ou à refaire, car c'est sensé traumatiser leur enfant.

Or, l'apprentissage de l'écriture nécessite une part de rigueur, tout n'étant pas que plaisir et jeu.

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