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Ribambelle, l'envers du décor...


Pascalinou

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Pensez à vos élèves qui grandissent, pour qui, lire devient un outil d'apprentissage pour lequel déchiffrer ne suffit pas. bon courage en tout cas

Pour mon fils, malgré un départ strictement syllabique, aucun problème de compréhension ni d'orthographe (il est très bon en orthographe justement parce que les règles de base sont acquises, ce qui lui libère la mémoire pour apprendre les exceptions aux règles).

De plus, savoir déchiffrer correctement lui donne accès à n'importe quel texte adapté à son age. Pour des mots dont il ne connait pas le sens, il peut très souvent le deviner à partir du contexte. Il tire beaucoup de vocabulaire de ses lectures.

Je précise que c'est un petit garcon bilingue qui était suivi par une orthophoniste pendant sa maternelle pour un retard de langage, et ne pas un enfant doué pour le langage, la lecture et l'orthographe comme les enfants de juliemarmotte :wink:

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Au fait pourquoi le livre "Ratus et ses amis" n'est-il plus utilisé ? Il y avait la phonologie et des textes sympas à lire pourtant.

Ma fille a démarré son CP avec cette méthode, dans laquelle on voit dès les premiers jours des mots outils à apprendre par coeur (les parents s'arrachent les cheveux !), sans même pouvoir les déchiffrer. Au bout de 15 jours elle m'a dit : "à la fin de l'année je pourrai lire, si je sais reconnaître tous les mots par cœur"... Alors je lui ai fait lire Borel Maisonny à la maison... et depuis elle lit tout, partout, et écrit beaucoup ; elle a même commandé un journal intime à Noël, qu'elle utilise seule !

Le vocabulaire peut être travaillé en classe, en lecture offerte, en compréhesion orale ou écrite, avec des images, le temps que la lecture-déchiffrage soit assurée. On peut ensuite passer aux albums, qui seront lus plus facilement... et donc mieux compris !

Ah oui ?

Dans mes souvenirs on a commencé à voir les voyelles (a, e, i, o et u) et les sons qu'elles faisaient avec les consonnes. Par exemple on a appris à lire Be-lo et pas Belo et Mi-na, Ma-rou et Ra-tus et pareil pour tous les autres mots dans le texte. L'institutrice se basait sur les prénoms des personnages pour nous apprendre à déchiffrer.

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Ai-je le droit d'écrire qu'un départ syllabique n'a jamais empêché un enfant de savoir lire couramment après la nécessaire période de déchiffrage alors qu'un départ global peut bloquer et pour très longtemps l'apprenti lecteur?

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La méthode syllabique je vois ce que c'est mais la méthode globale j'ai du mal à la concevoir, c'est quoi au juste la méthode globale ??

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La méthode syllabique je vois ce que c'est mais la méthode globale j'ai du mal à la concevoir, c'est quoi au juste la méthode globale ??

Dans une méthode globale ou semi-globale (c'est toujours cette dernière qui est utilisée) l'enfant doit mémoriser des phrases entières, dans lesquelles il repèrera des mots, puis des syllabes dans ces mots, puis des lettres ... ce qui ne serait pas pernicieux si l'élève n'en restait au stade de la phrase par coeur ou du mot par coeur qui le rend incapable de "lire" ce mot s'il est en dehors de catte phrase sue par coeur.

Le problème, c'est que répété n'est pas "lire"...

Pour lire, il faudrait déchiffrer, et pour déchiffrer, il faut connaître les éléments qui composent le mot à déchiffrer...

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Dans une méthode globale ou semi-globale (c'est toujours cette dernière qui est utilisée) l'enfant doit mémoriser des phrases entières, dans lesquelles il repèrera des mots, puis des syllabes dans ces mots, puis des lettres ... ce qui ne serait pas pernicieux si l'élève n'en restait au stade de la phrase par coeur ou du mot par coeur qui le rend incapable de "lire" ce mot s'il est en dehors de catte phrase sue par coeur.

Le problème, c'est que répété n'est pas "lire"...

Pour lire, il faudrait déchiffrer, et pour déchiffrer, il faut connaître les éléments qui composent le mot à déchiffrer...

Ah mince c'est finalement ce que je pensais mais je trouvais cela un peu trop stupide comme système car le mot ne peut pas faire sens pour l'enfant s'il se contente de l'apprendre par coeur. Et je comprend mieux les erreurs que font les enfants de 6eme en dictée !

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Bonjour

Les élèves qui rencontrent des difficultés à apprendre à lire ce sont pour d'autres raisons (pb de mémoire, plus lent le système scolaire qui est exigeant, non respect du ryhtme de chacun). Cette méthode ne couvre que 10 % de l'apprentissage de la lecture, il faut donc développer d'autres apprentissages sur l'acte de lire (mémoriser les mots visuellement en épellant par exemple ...). Pensez à vos élèves qui grandissent, pour qui, lire devient un outil d'apprentissage pour lequel déchiffrer ne suffit pas. bon courage en tout cas

Quand on me propose ce texte,

Si MCP est non liée à un nutriment, la protéine stimule l'autophosphorylation de CheA.

CheA phosphorylée va transférer sa phosphorylation à deux moléculs : CheB et CheY.

CheY phosphorylé est alors dans une conformation active. Elle migre vers le flagelle et va interagir à sa base avec la protéine interrupteur FliM. Le flagelle en conséquence tourne dans le sens horaire et entraîne un mouvement de culbute.

Si MCP est liée à un nutriment, CheA et CheY sont déphosphorylés. La déphosphorylation de CheA est catalysée par CheZ. L'absence de fixation de CheY sur FliM permet au flagelle de tourner dans le sens antihoraire. Le mouvement résultant est une course.

Le temps de vie très court de CheY phosphorylée permet à la bactérie de répondre très vite aux changements de concentration des chimioattracteurs. La méthylation des récepteurs MCP est effectuée avec l'aide de la S adenosylméthionine, et est catalysée par CheR. Sa vitesse est assez constante, quelle que soit la concentration molaire attractive. CheB phosphorylé va déméthyler MCP (activité méthylestérase) MCP associée à son ligand forme un substrat favorable pour Che R, mais un mauvais substrat pour CheB phosphorylée, en conséquence de quoi la méthylation de MCP est favorisée en présence de substrat (figure 4).

j'ai du mal à me servir du contexte pour lire les (nombreux) mots qui me sont inconnus.C'est la fluidité de ma lecture acquise grâceà un déchiffrage automatisé qui me permet de lire rapidement les mots inconnus (et de comprendre très globalement de quoi il s'agit.) Donc,lire d'est d'abord déchiffrer avec fluidité et aussi faire des liens, faire "sens" avec les mots.

On ne peut pas faire du sens avec des mots qu'on n'a pas réussi à déchiffrer. Cependant si le mot déchiffré ne correspond à rien dans le lexique mental de l'enfant, il ne pourra pas faire sens effectivement. Mais ça, ça s'appelle : élargir le vocabulaire et ça se travaille par ailleurs et ce depuis la PS, comme dit Volubilys.

De même , faire des liens, comprendre l'implicite peut se travailler aussi en parallèle à l'oral tant qu'ils ne savent pas lire.

Sinon,on peut faire illusion effectivement en apprenant plein de mots en "global" et donner l'impression d'une fluidité, très vite mise à mal par un texte inconnu où les mots sont différents. C'est là que les élèves qui ont appris comme ça se repèrent très vite : ils "regardent" pour "ils reparlent" (eh, oui,la silhouette du mot est la même....)...J'en ai un bon groupe comme ça dans mon CE2 !

Ce n'est pas pour ça qu'ils comprennent mieux ce qu'ils "lisent "....bien au contraire ! Ils essaient de deviner le sens comme ils devinent les mots : bonjour le résultat !

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Tu as l'air de réfléchir ! Le déchiffrage ne sert que pour les mots inconnus pour le lecteur expert. Le déchiffrage est nécessaire mais pas suffisant. Pour pouvoir arriver à identifier le mot (identifier c'est rconnaître sans déchiffrer afin d'accéder au sens), l'élève doit l'avoir dans son lexique mental. C'est pour ça qu'en paraellele de la combinatoire, il faut apprendre par coeur les mots (leur représentation mentale). Je ne rejette aucune des méthodes. Toutes les méthodes fonctionnent avec les bons élèves; ce qui pose difficulté c'est ceux qui n'arrivent pas. Lorsque j'étais maître E, j'ai vu des cohortes d'élèves tout le long de leur scolarité. 1ier poste en rased, je voyais une maîtresse de cp, utilisait la méthode semi-globale, et je me disais mince "pôvre élève", quel jugement hâtif. Fin Ce1, ces élèves obtenais les meilleurs résultats en lecture (c'est moi qui les évaluais la partie lecture). Maintenant, je suis en segpa et malheureusement, ces élèves a qui ont appris à déchiffrer (comme moyen essentiel pour lire) s'efforcent d'oraliser des textes. Il y a plusieurs axes de travail autour de la lecture (travail sur la morphologie...). Enfin, c'est ma dernière intervention, je vous laisse à vos expériences et à vos croyances ...Cordialement

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Tu as l'air de réfléchir !

Je ne réfléchis peut-être pas .....mais au moins je suis capable de débattre sans dénigrer ceux qui ne pensent pas comme moi.Ce qui ne semble pas être ton cas....

Enfin, c'est ma dernière intervention, je vous laisse à vos expériences et à vos croyances ...

Nos constatations seraient donc des croyances........ les tiennes des théories solides , étayées par des arguments irréfutables comme le niveau d'élèves de SEGPA ....qui sont sûrement ll'échantillon le plus représentatif pour évaluer le niveau de compréhension ....

Alors,laisse-nous à nos croyances et garde tes théories scientifiques irréfutables.

Cordialement

Cordialement,

Pour Pascalinou,je pense que cet échange t'a confirmé dans ce que tu pensais par rapport à Ribambelle utilisé tel quel (puisqu'utilisé "intelligemment" c'est-à-dire avec un travail approfondi et progressif sur le code en parallèle, on peut aussi obtenir de bons résultats avec ...)

L'esssentiel est que tu t'en sois rendue compte et que tu aies fait ce qu'il faut (et apparemment ,c'est le cas) pour éviter l'échec à ton petit garçon.

Bon courage à toiet bonn chance à lui.

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Je ne pense pas qu'ici on soit dans un système de "croyances".

On est partis du fait que les enfants ont du mal avec Ribambelle. Plusieurs enseignants ont témoigné obtenir de bons résultats avec Ribambelle... et TOUS ont dit qu'ils apprenaient le code aux élèves "par ailleurs". Donc, on est d'accord au moins sur un point : Ribambelle, c'est très bien si on apprend aux enfants à lire en plus !

Comme je fais partie de ceux qui ont témoigné obtenir de bons résultats avec Ribambelle, je me permets de modifier un peu ta phrase pour être vraiment d'accord: Ribambelle, c'est bien si on apprend LE CODE à part . Parce qu'apprendre à lire, ce n'est pas seulement apprendre le code !

Par ailleurs, j'ai enlevé le "très" parce que ça me semble excessif wink.gif , mais encore une fois, on fait aussi avec ce qu'on trouve dans sa classe. Et parfois c'est une chance, car je dois dire que si j'avais dû choisir une méthode, je ne sais vraiment pas ce que j'aurais pris. Là, au lieu de me faire des noeuds au cerveau pour choisir, j'ai pris ce qui m'était utile dans Ribambelle, et le reste ailleurs (chez mes collègues, dans des spécimens, sur internet, dans ma tête ...)

Je crois d'ailleurs que quelle que soit la méthode utilisée, on complète tous plus ou moins pour s'adapter à son public.

Finalement, je trouve qu'on met une pression énorme sur le choix de la méthode alors que ce qui importe est la manière dont on l'utilise, avec quoi on la complète, et comment on différencie, que ce soit pour les élèves en difficulté ou pour les élèves déjà lecteurs.

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Au fait pourquoi le livre "Ratus et ses amis" n'est-il plus utilisé ? Il y avait la phonologie et des textes sympas à lire pourtant.

Je me rappelle effectivement que les graphèmes apparaissaient clairement en haut de chaque page. Mais dans les faits, cette méthode était souvent utilisée de manière semi-globale, avec un départ global parfois très long ... Il me semble que ce sont Max, Jules et leurs copains qui ont repris le flambeau du petit rat vert.

Pensez à vos élèves qui grandissent, pour qui, lire devient un outil d'apprentissage pour lequel déchiffrer ne suffit pas. bon courage en tout cas

Bien sûr que déchiffrer ne suffit pas ! Mais hors déchiffrage, point de lecture. N'oublions pas que notre langue s'écrit avec un alphabet, pas avec des idéogrammes ! Selon le principe alphabétique, l'écriture est initialement un codage de la langue orale, et la lecture l'opération inverse. Puis vient le temps où on leur enseigne qu'on n'écrit pas comme on parle, mais c'est une autre affaire ;)

Pour mon fils, malgré un départ strictement syllabique, aucun problème de compréhension ni d'orthographe (il est très bon en orthographe justement parce que les règles de base sont acquises, ce qui lui libère la mémoire pour apprendre les exceptions aux règles).

De plus, savoir déchiffrer correctement lui donne accès à n'importe quel texte adapté à son age. Pour des mots dont il ne connait pas le sens, il peut très souvent le deviner à partir du contexte. Il tire beaucoup de vocabulaire de ses lectures.

Je précise que c'est un petit garcon bilingue qui était suivi par une orthophoniste pendant sa maternelle pour un retard de langage, et ne pas un enfant doué pour le langage, la lecture et l'orthographe comme les enfants de juliemarmotte :wink:

Il me semble que ta grande est très douée aussi ;) Et mon petit n'a parlé qu'à deux ans, ce que je ne considère pas comme une marque d'un don particulier pour la langue :lol:

Tu as l'air de réfléchir ! Le déchiffrage ne sert que pour les mots inconnus pour le lecteur expert. Le déchiffrage est nécessaire mais pas suffisant. Pour pouvoir arriver à identifier le mot (identifier c'est rconnaître sans déchiffrer afin d'accéder au sens), l'élève doit l'avoir dans son lexique mental. C'est pour ça qu'en paraellele de la combinatoire, il faut apprendre par coeur les mots (leur représentation mentale).

Et pour avoir le mot dans son lexique mental, l'enfant le déchiffre une ou plusieurs fois, et le mémorise à force de le rencontrer. Enfin, de mon humble point de vue de mère, ou de baby-sitter d'un enfant passé à la syllabique en cours de CP, c'est ce que j'ai pu observer. Je pensais tout à l'heure à cette conversation en voyant mon bonhomme lire une affiche sur les dinos (matin, midi et soir, les dinos ...) : brachiosaure, tricératops, compsognathus, tyrannosaure (ou tyrannosaurus rex, selon les cas) passent comme une lettre à la poste. Et puis, sur l'affiche, il y avait "euoplocéphale" et "hypsilophodon" ... quel autre choix que de déchiffrer, avant de mémoriser ? La prochaine fois, il déchiffrera plus vite, et la fois suivante, il saura, "reconnaîtra". Nous faisons tous comme cela, lorsque nous rencontrons des mots qui ne font pas partie de nos lexiques mentaux, non ?

Enfin, c'est ma dernière intervention, je vous laisse à vos expériences et à vos croyances ...Cordialement

En quoi nos expériences, variées, seraient-elles moins pertinentes que la tienne ?

Ribambelle, c'est très bien si on apprend aux enfants à lire en plus !

:biggrinthumb:

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Citation (Rikki @ 06/01/2010, 17:45)

Et pourquoi on ne le dit pas aux apprentis-PE dans les IUFM, ce qui nous oblige à venir user nos blanches mains sur nos claviers tous les jours ou presque ?

Et pourquoi on dit au contraire dans les IUFM que Bien Lire et Aimer Lire est une méthode "chiantounette" qui n'a aucune utilité avec des "enfants normaux" ?

Mes pauvres petits "chiantounés" depuis le début septembre sont revenus lundi "plein pot les manettes" ! Sur les neuf, sept lisent maintenant couramment et les deux "derniers" mot à mot n'importe quel texte ! Du coup, ils font leur page de fichier de maths seuls ou presque et j'ai plein de temps pour les six petits GS qui commencent tous à déchiffrer.

Ce post me procure vraiment du plaisir (oui oui), quel bonheur d'avoir le point de vue de parents qui galèrent avec cette méthode... Pour ma part, je n'arrive pas à travailler avec cette méthode, j'ai l'impression de perdre mon temps, de faire de l'occupationnel... Les enfants ne lisent absolument pas, ils devinent, je continue avec cette méthode car on m'a dit de ne pas changer de méthode en cours d'année de CP mais j'attends vivement l'an prochain pour adopter une méthode qui me conviendra et qui me permettra d'apprendre à décoder et non pas à deviner...

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