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dictée .....je craque


cdkm

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Han, comme la comparaison est désagréable! :wink:

Nullement ! :wink:

La répétition fixe la notion.

Enfin bon, comme référence, Pavlov se pose là où s'arrête la réflexion...! :sleep:

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Pavlov se pose là où s'arrête la réflexion...! :sleep:

Je sais.

Et je sais également que pas mal d'élèves appliquent, sans grande réflexion, des recettes qui dans la plupart des situations stéréotypées de classe leur permettent de sauver les apparences.

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L'oiseau plange métrotar :lol:

Helvète, c'est sûr que mes élèves n'en sont pas encore aux dictées de textes d'auteurs... Comme Akwabon, j'ai pas mal de CE1-CE2 qui coupent encore mal les mots : Tu rentres chétoi, par exemple (j'ai mis le s à rentres, mais c'est pour me faire moins mal, parce que dans la vraie vie, ceux qui écrivent chétoi ne mettent pas de s à rentres)

Vous aussi, ils coupent mal les mots ? Vous faites quoi ?

moi j'ai eut "il est allé : il ai talé , dangeureux : den jeu ereux " ce qui me mets hors de moi c'est tout le travail en amont

piqué a je ne sais plus qui sur ce forum la dictée négociée en travail de groupe en début d'année ,

la phrase du jour avec un volontaire au tableau puis la correction avec argumentation , les bulles , la croix sous les déterminants, les verbes , l'encadrement du sujet par "c 'est qui" le remplacement par le pronoms personnel sujet adéquat, la recherche de l'infinitifs, du groupe et du temps ...et bla et bla ..alors en groupe le top ça marche, en collectif, mais à la dictée ....ils ont trente minutes de relecture ...

et je suis là , a dire les étapes comme une truffe .je travail en atelier de remédiation , je fais du soutien ...et je retrouve les mêmes ......

allez VACANCES ......

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et je suis là , a dire les étapes comme une truffe .je travail en atelier de remédiation , je fais du soutien ...et je retrouve les mêmes ......

Évidemment.

Je ne comprends pas que cette situation suscite chez vous encore de l'étonnement.

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Alors moi idée de dictée piochée sur une PEMF: texte à préparer à la maison (un texte qui nous a servi en grammaire généralement), le texte est sauscissionné en fonction du nombre d'élèves (peu d'élèves par section c'est plus facile), un élève lit la dictée (pendant que je suis avec un autre niveau) et chaque élève vient tour à tour marquer un bout du texte au tableau. Une fois le texte terminé, on le corrige ensemble (en général l'élève corrige ces propres erreurs).

J'efface, on passe au cahier. Lorsque la dictée est terminée, je les guide dans la relecture (on relit la dictée en ne regardant que les sujets et les verbes, on relit en ne regardant que les groupes nominaux, ...).

ça peut paraître simple car la dictée est faite tout de suite (en général l'entraînement est avant une récré ou avant de manger) mais pas plus tard que jeudi j'ai eu la plus belle récompense, une maman qui me dit "incroyable quand je lui ai dit sa dictée, il réfléchissait tout haut: alors là c'est les gens, y en a plusieurs, je mets un "s" et après "ent", il n'a jamais fait ça avant" et je peux vous assurer que l'élève en question est le moins courageux de la floppée :lol:

la petite pression de savoir qu'ils passent au tableau doit jouer. (mais le groupe est sympa donc pas de moqueries non plus)

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Les élèves ne sont pas bons en orthographe parce qu'ils ont mal appris à lire et parce qu'ils n'ont pas connu un enseignement structuré du français dès le CE1. Il suffit de consulter n'importe quel livre de grammaire d'avant les années 70 pour comprendre ce que signifie un enseignement structuré. Quand on écrit un texte, qu'il soit dicté ou libre, il faut avoir acquis des automatismes. Ceux-ci sont longs à mettre en place et nécessitent des années d'apprentissage. Jusqu'aux années 70, le temps d'école primaire y satisfaisait pour l'essentiel. A l'arrivée au collège, nous en savions suffisamment pour nous consacrer pleinement à la littérature et la rédaction.

J'allais à l'école 30 heures par semaine, lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi. L'emploi du temps de français sur ces 5 jours était très régulier : grammaire-conjugaison-orthographe-vocabulaire-rédaction ; les leçons se succédaient. Il n'y avait pas de "remédiation", pas de soutien. Il fallait bien apprendre les leçons, effectuer un travail écrit à la maison tous les soirs, on faisait beaucoup de Bled et ce n'était pas le Bled expurgé d'aujourd'hui. 70 % de ma classe d'âge obtenaient le Certificat d'étude. Allez voir à quoi ressemblait une dictée de Certificat d'Etude... Le niveau moyen était bien plus élevé qu'aujourd'hui.

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Les élèves ne sont pas bons en orthographe parce qu'ils ont mal appris à lire et parce qu'ils n'ont pas connu un enseignement structuré du français dès le CE1. Il suffit de consulter n'importe quel livre de grammaire d'avant les années 70 pour comprendre ce que signifie un enseignement structuré. Quand on écrit un texte, qu'il soit dicté ou libre, il faut avoir acquis des automatismes. Ceux-ci sont longs à mettre en place et nécessitent des années d'apprentissage. Jusqu'aux années 70, le temps d'école primaire y suffisait largement. Je n'ai plus bénéficié de leçons de grammaire et d'orthographe au collège et au lycée, nos professeurs estimant que nous en savions suffisamment pour nous consacrer entièrement à la littérature et la rédaction.

J'allais à l'école 30 heures par semaine, lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi. L'emploi du temps de français sur ces 5 jours était immuable : grammaire-conjugaison-orthographe-vocabulaire-rédaction ; une leçon par jour. Pas d'analyse des erreurs, pas de "remédiation", pas de soutien. Avancer, encore avancer, toujours avancer. Et tous les jours on récitait la leçon de la veille, chaque mois on faisait des révisions et chaque année toutes les notions étaient reprises à zéro dès le premier jour de classe : les classes de mots, l'orthographe d'usage, toutes les conjugaisons. Dès le CE1, il y avait un exercice de Bled à faire tous les soirs à la maison et ce n'était pas le Bled expurgé d'aujourd'hui. 70 % de ma classe d'âge obtenaient le Certificat d'Etude. Allez voir à quoi ressemblait une dictée de Certificat d'Etude... Il y avait bien sûr des nuls en orthographe mais le niveau moyen était bien plus élevé qu'aujourd'hui.

Oui, enfin, j'étais élève dans les années 80, je peux dire la même chose, mais bon, ce ne serait pas hyper significatif : comme pas mal d'enseignants, je suis une ancienne "bonne" élève! je me souviens de mon propre "travail", moins de ce que savaient ou ne savaient pas les zouzous de la classe :sleep: ... je me rappelle le copain qui se faisait tirer les oreilles (ça le faisait décoller du sol, si si!) parce qu'il n'avait rien appris : l'échec scolaire n'est pas une nouveauté. Le "avancer, avancer", laissait pas mal de monde sur le côté -non pas que ça ait changé.

Est-ce que ce n'est pas l'intérêt pour la correction orthographique qui a décliné? (je parle d'un intérêt général, sociétal, "avant", écrire sans faute était plus valorisé que maintenant, on mettait le paquet là-dessus, alors qu'aujourd'hui, entre "il faut réformer l'ortho", les orthographes socialement acceptées bien qu'incorrectes (cf SMS), les correcteurs d'orthographe dispo sur informatique... :idontno: )

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Est-ce que ce n'est pas l'intérêt pour la correction orthographique qui a décliné? (je parle d'un intérêt général, sociétal, "avant", écrire sans faute était plus valorisé que maintenant, on mettait le paquet là-dessus, alors qu'aujourd'hui, entre "il faut réformer l'ortho", les orthographes socialement acceptées bien qu'incorrectes (cf SMS), les correcteurs d'orthographe dispo sur informatique... :idontno: )

acceptées par qui ? Pas par les chefs d'entreprise qui lisent les CV.

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"Oui, enfin, j'étais élève dans les années 80, je peux dire la même chose, mais bon, ce ne serait pas hyper significatif : comme pas mal d'enseignants, je suis une ancienne "bonne" élève! je me souviens de mon propre "travail", moins de ce que savaient ou ne savaient pas les zouzous de la classe ... je me rappelle le copain qui se faisait tirer les oreilles (ça le faisait décoller du sol, si si!) parce qu'il n'avait rien appris : l'échec scolaire n'est pas une nouveauté. Le "avancer, avancer", laissait pas mal de monde sur le côté -non pas que ça ait changé."

J'étais un mauvais élève. Si, si... Il y avait un classement à l'époque et je crois n'avoir jamais dépassé la 20 ème place. Et pas favorisé : fils d'immigré, pas de père, travail précaire de ma mère, déséquilibres familiaux...

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Nom de dieu ! Le côté "c'était mieux avant on n'apprend plus rien aujourd'hui à l'école" me les gonfle autant que les pédagos modernes façon Meirieu...

Bon, puisqu'on a eu droit à un c'était mieux avant, je voudrais juste poser quelques questions :

- où sont donc passés les hordes d'élèves "qui savaient lire et écrire sans faire de faute" ? parce que, ce qui est curieux, c'est qu'on ne les a pas retrouvé en degors de l'école primaire.

- est-ce qu'un système qui comptait, à la louche, 52% d'élèves de CM2 avec au moins 1 an de retard (chiffres de 1970 si ma mémoire est exacte) peut-être considéré comme rationnel ? (En gros, un peu plus de la moitié des élèves ne parvenait pas à assimiler le programme dans le temps imparti).

-enfin, je me demande bien ce qu'il faut penser quand on sait que les mêmes critiques sur la baisse du niveau (sans évidemment préciser ce qu'on entend par là) ont été émises de tout temps... les plus anciennes conservées étant faites par un dénommé Platon, oisif notoire des rues d'Athènes.

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Est-ce que ce n'est pas l'intérêt pour la correction orthographique qui a décliné? (je parle d'un intérêt général, sociétal, "avant", écrire sans faute était plus valorisé que maintenant, on mettait le paquet là-dessus, alors qu'aujourd'hui, entre "il faut réformer l'ortho", les orthographes socialement acceptées bien qu'incorrectes (cf SMS), les correcteurs d'orthographe dispo sur informatique... :idontno: )

acceptées par qui ? Pas par les chefs d'entreprise qui lisent les CV.

Voilà un argument de poids pour motiver les élèves à apprendre et appliquer les règles :glare:

Sans rire, le monde du travail est trop lointain pour des gamins de 10 ans! La moitié de mes élèves n'a aucune idée de ce qu'il/elle veut faire plus tard. Un quart semble être un peu déconnecté de la dure réalité (champion de foot, gagnant au loto, architecte...), un quart veut faire comme son père/sa mère à savoir des métiers avec peu de qualification (hôtesse de caisse, ouvrier à la chaîne...). Sans en rajouter, lors d'un passage de savon après une dictée super foirée, j'avais sorti cet argument du chef d'entreprise qui reçoit 2 candidatures, dont une bourrée de fautes, L., haussant les épaules, "De toute façon la dame du pôle elle refait les lettres de ma mère", T., blasé "Mon père il envoie jamais des lettres, il va voir les gens direct, pas besoin d'écrire", et en 5mn mon bel argument s'est heurté à tout un tas de situations bien réelles où l'orthographe était piétinée par les contingences de notre beau monde contemporain.

La conclusion de la discussion, par les gamins, étant qu'écrire sans fautes, c'est plus joli, d'accord, et ça fait plaisir à la maîtresse. De là à suer sang et eau pour fournir un travail réfléchi... :glare:

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Je suis d'accord avec Macteyss: le "c'était mieux avant", mon oeil... Si on regarde les revendications de la profession, ce sont les mêmes depuis des décennies... Voire des siècles! Quand on lit certains auteurs, on s'aperçoit que ce sont toujours les mêmes questions que l'on se pose!

Ensuite, pour le SMS, nous, enseignants, nous devons apprendre à nos élèves à écrire selon une norme. Les "fautes" (bien que ce soient des erreurs et non des fautes... Si, si, j'insiste...) sont des écarts par rapport à cette norme. Mais il existe d'autres façons d'écrire, dont le SMS, qui a ses codes! Les élèves trouvent un intérêt à maîtriser ces codes-là: il faut écrire le plus succinctement possible pour ne pas payer deux textos! Et la norme orthographique que nous enseignons, dans quelle mesure a-t-elle un intérêt? Il faut trouver des moyens de donner du sens à l'enseignement orthographique! Si j'écris à Duchmol un courrier pour obtenir un microscope pour la classe, si je ne colle pas au code, il risque de ne pas ou mal me comprendre...

Je ne suis qu'au balbutiement de ma carrière, mais je sais déjà qu'il faut repenser certaines choses pour DONNER DU SENS.

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