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Les parents refusent la CLIS


Zedra

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Je peux comprendre les parents dans un sens mais au final c'est le bien être de leur enfant qu'ils recherchent donc en argumentant de ce côté là cela peut aider à les convaincre......

Parfois le QI des parents n'est guère supérieur à celui de leur rejeton et ils sont fort peu accessibles à certain type d'argumentation.

Quoiqu'on peut espérer de la part d'un psy même scolaire qu'il soit capable d'user de... psychologie.

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Faire intervenir de nouveau la psychologue scolaire auprès des parents pour expliquer les enjeux et les risques d'une telle décision????? En reprenant les résultats de son bilan par exemple et faisant le décalage entre ce qu'il sait faire et ce qui va lui être demandé l'année prochaine (mise en échec ++++ conduisant à une absence totale de travail et donc de progression au final!).

Je peux comprendre les parents dans un sens mais au final c'est le bien être de leur enfant qu'ils recherchent donc en argumentant de ce côté là cela peut aider à les convaincre......

Triste histoire pour le gamin en tout cas....

Nous avons rencontré les parents maintes fois en variant les configurations (instit + Maitre E(moi), Equipe educative avec psy, psy seul, psy + instit + maitre E, ...) en mettant en avant à chaque fois que c'était pour le bien de l'enfant et des possibilité d'intégration dans une classe ordinaire pour certaines matières voire un retour dans le circuit ordinaire si l'enfant progresse. En précisant également que la CLIS c'est 24 heures où l'enfant est dans un groupe adapté à ses besoins alors qu'au niveau du RASED je ne pourrais pas offrir plus de 2 fois 45 minutes (bien oui ils s'imaginent que le CE1 avec l'aide du RASED ça suffira)

Pour l'instant, en concertation avec l'IEN, nous confirmons le maintien au CP et constituons un dossier pour le cas très probable où les parents feront recours auprès de l'IA. On n' pas encore donné le papier mais on s'attend à voir les parents arriver le lendemain avec les kalachnikov :lol:

Par contre, je retiens l'histoire des 4 mois et je vais me renseigner sur les procédures à suivre dans mon département.

En attendant je vais aussi me renseigner sur les modalité de séjour prolongé à Lourdes avec cet élève car pour l'instant je ne vois que cette solution :lol:

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Bonjour,

après vous avoir lu, je voudrais savoir, qui décide du placement en CLIS ?

c'est d'abord l'enseignant qui, après avoir remarqué/analysé de très grandes difficultés qu'a un élève à suivre, met en place des actions pour réduire ces difficultés. Mais s'apercevant que cet élève ne pourra pas répondre aux objectifs du SCCC, l'enseignant propose une orientation en CLIS.

Pour que cette orientation soit acceptée, il faut l'accord des parents, finalement ce sont les parents qui décident ?

et si les parents son d'accord, comment ça se passe concrètement ?

si ce n'est pas du tout ça, n'hésiter pas à me corriger

merci

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c'est d'abord l'enseignant qui, après avoir remarqué/analysé de très grandes difficultés qu'a un élève à suivre, met en place des actions pour réduire ces difficultés. Mais s'apercevant que cet élève ne pourra pas répondre aux objectifs du SCCC, l'enseignant propose une orientation en CLIS. *

Pour que cette orientation soit acceptée, il faut l'accord des parents, finalement ce sont les parents qui décident ?

* Tu as oublié l'étape psy qui détermine si le gosse relève de la CLIS (QI entr'autres choses, forme du handicap,...).

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vous oubliez une grosse etape : le passage par la MDPH

ce n'est pas l'enseignant qui propose c'est l'equipe educative (apres bilan psy)

et ce n'est pas l'equipe educative qui decide c'est l'équipe pluridisciplinaire de la MDPH qui envoie le dossier en CDA

La CDA notifie l'orientation aux parents

Si ils disent oui, l'affectation est prononcee selon un compromis entre les voeux, les places dispo, la carte scolaire...

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La question évoquée par Daiphi se pose également assez souvent. les parents ne sont pas souvent sensibles à certains de nos arguments, malheureusement.

Voici ma traduction : Les parents se montrent sourds à tous nos arguments, sûrs des leurs, exerçant leurs "responsabilités" jusqu'à l'absurde, sans qu'ils soient (sou)mis (à) dans l'obligation de d'assurer une scolarisation "décente" pour leur rejeton...

JBB

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[

J'ai rarement affronté des parents tels que tu les décris.

C'est bien de ceux-là dont on parle... Avec qui il faut passer un temps précieux (on compte plutôt en année scolaire qu'en mois) à les convaincre, pendant que les gamins passent de classe en classe (parfois à l'ancienneté, il faut l'avouer et faute de l'accord parental) en "échouant" et en devenant de grands "résistants" scolaires... Si c'est pas du gâchis...

JBB

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L'enfant doit être testé et son QI en dessous d'un certain seuil (soit 70) pour être orienté et pris en charge par la MDPH. Le test doit être réalisé par la psy scolaire (après souvent moult équipes éducatives) et seulement après l'accord des parents (pas toujours évident à obtenir).

Si l'enfant est orientable en clis (correspond aux critères; on fait une autre équipe éducative, avec l'enseignant référent MDPH qui propose l'orientation si accord de la commission en effet. Orientation qui ne sera possible qu'avec l'accord des parents.

merci pour vos précisions à toi, anneso et dhaiphi

une autre question : on ne fait jamais redoubler un enfant étant en CLIS ?

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Chaque département fait à sa sauce, selon les moyens existants... chez moi c'est plutôt UPI le plus souvent, assez frequemment quand même SEGPA et très rarement IME! Et aucune obligation d'aller en CE2 avant d'aller en Segpa. L'an dernier j'avais un élève qui n'était intégré que rarement (pour cause de collègues peu nombreux et réfractaires à l'idée), il est cette année en segpa sans problèmes (je le revois de temps en temps).

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(vive les préados cotoyant les "petits" de 6/7 ans).

Et quand les préados sont infects, manipulent les petits, qu'il faut régler des conflits indémélables tous les jours (sachant qu'en plus il fait beau, ils sentent les vacances, et les hormones les travaillant un peu), et qu'en plus de ça, parmi lesdits petits il y a un cas psychiatrique lourd qui pête les plombs tous les jours en mettant la classe à sac, la maîtresse remplaçante parachutée là au milieu pleure et tient le coup à grand renfort de Lexomil.

ça sent le vécu ? ... à peine :sad:

  • Triste 1
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L'enfant doit être testé et son QI en dessous d'un certain seuil (soit 70) pour être orienté et pris en charge par la MDPH. Le test doit être réalisé par la psy scolaire (après souvent moult équipes éducatives) et seulement après l'accord des parents (pas toujours évident à obtenir).

Si l'enfant est orientable en clis (correspond aux critères; on fait une autre équipe éducative, avec l'enseignant référent MDPH qui propose l'orientation si accord de la commission en effet. Orientation qui ne sera possible qu'avec l'accord des parents.

merci pour vos précisions à toi, anneso et dhaiphi

une autre question : on ne fait jamais redoubler un enfant étant en CLIS ?

L'enfant orienté en Clis est en Clis, il n'y pas de niveau spécifié, le propre de cette classe étant de s'adapter au plus près des compétences de l'élève pour le faire progresser. Tu ne peux donc faire redoubler un élève de clis, il poursuit sa scolarité. Chaque année, tous les élèves de clis repassent en équipe éducative où un point est fait sur leur évolution et en très grande majorité, la conclusion est la poursuite de scolarité.

A 11 ans (fin de scolarité primaire) l'orientation sera proposée : très rarement SEGPA (il faut prévoir un an d'intégration complète en CE2 dans mon département avant une telle réorientation), rarement UPI (manque de classes en collège), le plus souvent IME (ceci d'après mon expérience personnelle). Il est également possible de proposer un prolongement de la scolarité primaire pour attendre qu'une place se libère dans l'établissement souhaité (vive les préados cotoyant les "petits" de 6/7 ans).

Attention, les réalités locales changent vite, "chez nous" la plupart des élèves de Clis vont en segpa ou en Upi

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  • 7 années plus tard...

bonjour , je lis pas mal de betises dans les commentaires ici , les parents ne comprennent rien , ne cherche pas le meilleur pour leur enfant , voir meme , n'ont meme aps le quotient intellectuel de leur enfant ! pourquoi ? parcequ'on refuse une orientation en impasse ??? vous croyez quoi ? qui connait son enfant , ses limites et ses capacités , mieux que les parents de ces enfants ? vous peut etre ??? vous qui les avez 6h par jour maxi , ou les parents qui les ont tout le temps !!! a mediter ....

 

personnellement , oui , je refuse l'ulis pour l'annee prochaine , on a vu ce que c'etait cette année , et je ne voit pas l'utilité de le mettre dans une ecole ou il ne connait personne a part les adultes , et loin de la maison , alors qu'il peut tres bien suivre une scolarisation normale avec avs ( probleme comportemental ) , ce que j'avais demandé l'année derniere , mais comme je n'ai pas pu me liberer pour assister a la reunion ecole , ma femme y a ete , et ils l'ont entourloupé pour qu'elle accepte ! resultat : aucun changement pour mon fils , obligé de manger a la cantine car ecole hors secteur et 1 seul transport aller retour par jour , ca s'est tres mal passé a la cantine , et pas d'avs !!! stop ! c'est bon ! retour dans son ecole de secteur !! au moins , meme ecole que son frere , ducoup , ma femme devra pas s'amuser a courir 2 km avec le petit pour recuperer le grand a midi , et hors de question de mettre le petit la bas , trop de kilometre entre l'ecole et la maison , ils seraient trop fatigués ! ils avaient qu'a mettre des ulis dans toutes les ecoles , vu a quoi ca sert .... ca peut etre utile pour des enfants dans le besoin d'apprentissage , mais quand un enfant arrive a apprendre les choses et que le seul probleme est un trouble du developpement , je vois pas l'interet d'une ulis ! une avs individuelle dans une classe normale fera tres bien le boulot ! 

 

Parent d'un enfant TED 

 

 

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