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"Comprendre la notion d’antériorité relative d’un fait passé par r


Pavi33

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LouisBarthas, je penche pour ton explication de texte.

En ce cas contacte-le par MP.

Ou consulte les programmes de 1954.

Je ne comprends pas ton intervention.

Merci à vous chacun de vous pour votre réponse.

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Je ne comprends pas ton intervention.

Alors je m'explique.

Si tu souhaitais comme réponse : "C'est du jargon, contente-toi de leur faire apprendre par coeur les temps de conjugaison", alors l'intitulé de ton post et la question initiale n'était pas utile.

Je pense au contraire qu'il faut passer par l'analyse du sens des phrases pour comprendre la concordance des temps, et que ni sa compréhension, ni son utilisation ne viendra de l'apprentissage par coeur, même si c'est, pour l'enseignant, une solution de facilité en terme d'objectif.

De même, si tu souhaites des réponses de ce type ("Fais comme l'instituteur de mon grand-père"), au nom de l'égalité sociale :blink: , tu peux effectivement t'adresser directement à LouisBarthas.

Et je ne vois pas en quoi tu aideras les enfants défavorisés à comprendre les concordances en leur faisant apprendre par coeur des tableaux de conjugaison, car, même si je ne nie en rien leur utilité, l'apprentissage en situation me paraît bien plus profitable.

Excuse-moi, je n'avais pas compris au départ le but de ta question, d'où ma réponse initiale effectivement bien naïve... Il eût fallu que je ne prisse pas la peine d'essayer d'y répondre.

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Je ne comprends pas ton intervention.

Alors je m'explique.

Si tu souhaitais comme réponse : "C'est du jargon, contente-toi de leur faire apprendre par coeur les temps de conjugaison", alors l'intitulé de ton post et la question initiale n'était pas utile.

Je pense au contraire qu'il faut passer par l'analyse du sens des phrases pour comprendre la concordance des temps, et que ni sa compréhension, ni son utilisation ne viendra de l'apprentissage par coeur, même si c'est, pour l'enseignant, une solution de facilité en terme d'objectif.

De même, si tu souhaites des réponses de ce type ("Fais comme l'instituteur de mon grand-père"), au nom de l'égalité sociale :blink: , tu peux effectivement t'adresser directement à LouisBarthas.

Et je ne vois pas en quoi tu aideras les enfants défavorisés à comprendre les concordances en leur faisant apprendre par coeur des tableaux de conjugaison, car, même si je ne nie en rien leur utilité, l'apprentissage en situation me paraît bien plus profitable.

Excuse-moi, je n'avais pas compris au départ le but de ta question, d'où ma réponse initiale effectivement bien naïve... Il eût fallu que je ne prisse pas la peine d'essayer d'y répondre.

Mufab, tu étais de mauvaise humeur ce matin... :blush:

Tu as inventé un propos et déformé mes intentions. Voilà ce que j'ai écrit :

C'est du jargon de gens qui ont peur d'enseigner des savoirs auxquels ils préfèrent des compétences bien plus vagues et justifiant l'ignorance : on n'a plus besoin d'apprendre et utiliser correctement les conjugaisons, il suffit de "comprendre" qu'elles existent.

Quand j'étais enfant, la notion d’antériorité d’un fait passé par rapport à un fait présent consistait en CM1 à apprendre par coeur et savoir utiliser dans des rédactions le passé composé, l'imparfait et le passé simple pour les trois groupes.

En CM2, la notion d’antériorité relative d’un fait passé par rapport à un autre, d’un fait futur par rapport à un autre signifiait apprendre et utiliser correctement le plus-que-parfait, le passé antérieur et le futur antérieur.

Je n'ai pas dit qu'il fallait apprendre les conjugaisons sans "apprentissage en situation".

Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas "passer par l'analyse du sens des phrases pour comprendre la concordance des temps".

J'ai dit qu'on employait un jargon pour nommer des compétences qui devraient relever de savoirs.

Je souhaite simplement que l'école ne se contente pas d'évaluer la "compétence" des élèves à "comprendre" qu'une action en précède une autre mais enseigne effectivement à savoir employer les temps correspondants.

Je n'ai jamais souhaité un retour à l'école d'il y a cinquante ans. L'école que j'ai connue avait des manques, des insuffisances, des excès et pratiquait des abus. Je n'y étais pas heureux, en échec scolaire, j'ai redoublé. Ma situation familiale était difficile, il n'y avait pas de psychologue scolaire quand vous étiez frappé par un drame et l'école d'alors était bien plus dure aux enfants. J'ai dû suivre comme j'ai pu.

La croyance en la possibilité d'un retour à l'école d'antan, dont les tenants sont taxés de réactionnaires, n'est qu'un phantasme de révolutionnaire. Il n'y a que lorsqu'on croit que tout est possible et qu'on peut tout détruire afin de reconstruire sur des bases qu'on imagine saines, pures et idéales qu'on puisse croire en même temps qu'un retour en arrière est possible. On ne peut abolir ni le passé ni le présent.

Nothing happens twice comme je l'ai vu gravé un jour sur une table de mon lycée, On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve disait Héraclite et Louis XVIII n'est pas revenu sur les droits féodaux.

L'école de mon enfance est derrière moi et c'est tant mieux.

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Mufab, tu étais de mauvaise humeur ce matin... :blush:

Excuse-moi, LouisBarthas... :blush: Ben oui il y a des jours avec et des jours sans.

Je préfère de loin ta 2ème réponse, je t'avais mal compris.

Mais c'est à cause de Boscher aussi ... :wink:

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Mufab, tu étais de mauvaise humeur ce matin... :blush:

Excuse-moi, LouisBarthas... :blush: Ben oui il y a des jours avec et des jours sans.

Je préfère de loin ta 2ème réponse, je t'avais mal compris.

Mais c'est à cause de Boscher aussi ... :wink:

:hug: Je m'expliquerai un jour pour Boscher... ;)

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Je m'expliquerai un jour pour Boscher...

1) Tu es de la famille ?

2) Tu as appris à lire avec après l'âge de 25 ans ?

3) Tu es secrètement amoureux de sa petite-fille ? (arrière ?)

4) Tu as fait une thèse de doctorat dessus ?

5) Tu es allergique aux majuscules ?

Dis-moi juste si j'ai visé juste.

(Après, promis, on arrête le hors-sujet).

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Je m'expliquerai un jour pour Boscher...

1) Tu es de la famille ?

2) Tu as appris à lire avec après l'âge de 25 ans ?

3) Tu es secrètement amoureux de sa petite-fille ? (arrière ?)

4) Tu as fait une thèse de doctorat dessus ?

5) Tu es allergique aux majuscules ?

Dis-moi juste si j'ai visé juste.

(Après, promis, on arrête le hors-sujet).

:lol:

C'est juste un hommage, comme la société des Amis de Georges Sand dont j'ai aimé étudier La Mare au Diable je ne sais plus quand, en classe de quatrième ou de troisième...

Nous ne nous sommes point trompés l'un l'autre, nous nous sommes livrés au vent qui passait... J'ai été envahie tout à coup.

G.Sand 1838

La méthode Boscher est la seule qui ait survécu de toutes celles, comme le Regimbeau, le Pierre-Minet-Martin ou le Langlois qui, en dépit de leurs insuffisances, ont permis à l'école obligatoire de la République d'alphabétiser la quasi-totalité de la population scolaire.

C'est pour cette raison que les erreurs et les lacunes de la méthode n'invalident pas ses aspects positifs comme la sélection des unités graphiques précédant la combinaison, l'appui oral qui organise les signes sur la structure de la parole, l'apprentissage simultané de l'écriture et de la lecture. De plus, cette méthode se souciait d'intéresser, de motiver l'enfant, de lui rendre l'accès à l'écrit aussi agréable que possible. Le contraire du vieil abécédaire.

Et puis il me plaît d'imaginer que ma mère, fille d'immigrés, pauvre au point d'avoir dû un moment dormir sur deux chaises en guise de lit et aller mendier du lait, ait appris peut-être à lire avec cette méthode dans les années 30, elle qui à 14 ans obtint son Certificat d'études en ayant 20/20 en français puis dut quitter l'école afin d'aller travailler, mais que j'entendais réciter Racine, Corneille, Musset, Hugo, Verlaine, Richepin, Rostand... Elle aurait voulu faire du théâtre. :wub:

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Bon ben j'avais tout faux...Et je comprends mieux ta signature, maintenant !

:hug:

Une info sur George Sand : sa grande copine Marie d'Agoult, maîtresse de Franz Litz, et ensuite belle-mère de Wagner (plus tard elle et George se sont fachées à mort, à cause sans doute d'un musicien !) a passé une partie de son enfance non loin de chez moi.

C'est une femme de Lettres oubliées aujourd'hui, mais qui a écrit plusieurs réflexions politique et philosophique apparemment assez en avance sur son temps, notamment sur la maternité et la condition féminine.

Bon sinon, c'était quoi le sujet de départ ?

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Bon ben j'avais tout faux...Et je comprends mieux ta signature, maintenant !

:hug:

Une info sur George Sand : sa grande copine Marie d'Agoult, maîtresse de Franz Litz, et ensuite belle-mère de Wagner (plus tard elle et George se sont fachées à mort, à cause sans doute d'un musicien !) a passé une partie de son enfance non loin de chez moi.

C'est une femme de Lettres oubliées aujourd'hui, mais qui a écrit plusieurs réflexions politique et philosophique apparemment assez en avance sur son temps, notamment sur la maternité et la condition féminine.

Bon sinon, c'était quoi le sujet de départ ?

Merci pour l'information. J'ai cherché des précisions et trouvé cette magnifique lettre de G. Sand à Marie d'Agoult (elle est encore plus belle lue à haute voix) :

La première fois que je vous ai vue, je vous ai trouvé jolie, mais vous étiez froide ; la seconde fois, je vous ai dit que je détestais la noblesse. Je ne savais pas que vous en étiez. Au lieu de me donner un soufflet, comme je le méritais, vous m’avez parlé de votre âme, comme si vous me connaissiez depuis dix ans. C’était bien, et j’ai eu tout de suite envie de vous aimer ; mais je ne vous aime pas encore. Ce n’est pas parce que je ne vous connais pas assez. Ne sachant si vous pourrez m’aimer, telle que je suis en réalité, je ne veux pas vous aimer encore …Imaginez-vous, ma chère amie, que mon plus grand supplice, c’est la timidité. Vous ne vous en douteriez guère, n’est ce pas ? Tout le monde me croit l’esprit et le caractère fort audacieux. On se trompe. j'ai l’esprit indifférent et le caractère quinteux… Il ne faut pas espérer que vous me guérirez de sitôt de certains moments de raideur qui ne s’expriment que par des réticences.

Il semble que leur rupture fut la conséquence d'une incompatibilité de caractère plutôt que d'une rivalité amoureuse : Marie suscite chez George Sand une admiration sans réserve, mais les deux femmes ne sont pas faites pour s’entendre. En effet, Marie déclare que son caractère est sec et lucide, et elle souffre de ce qu’elle aperçoit de généreux et de positif chez George Sand.

Marie d’Agoult essaya d’écrire, mais la romancière lui fait de l’ombre avec ses succès ; ainsi leurs relations se distendront progressivement.

L'oeuvre de Georges Sand est considérable. Un site important lui est consacré :

G. Sand

Bonne nuit. :sleep:

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La lettre de George Sand est magnifique. J'enverrai la même à Rikki en Russe quand j'en serai capable !

Marie d’Agoult essaya d’écrire

Et elle y arriva ! Sa bio est encore publiée, mais pas le reste. On trouve des textes sur le site de la BNF :

http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&p=1〈=FR&f_typedoc=livre&q=marie+d%27agoult

à la façon de sa copine, elle écrivit aussi sous un pseudonyme masculin (Daniel Stern).

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Il semble que leur rupture fut la conséquence d'une incompatibilité de caractère plutôt que d'une rivalité amoureuse

Taratata.

George était fort jalouse de l'aura de Marie d'Agoult sur sa petite cour de prétendants...

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Et puisque je suis en plein dans le sujet, un roman d'Honoré de Balzac, grand amateur de plus-que-parfait, est consacré à leur relation. Avec une bonne dose de parti pris pour sa petite protégée !

Là c'est du ouï-dire, car je n'arrive pas à lire Balzac sans m'endormir, d'où sa passion pour le café !

béatrix.pdf

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