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PES au bord de la démission


Sushikat

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Pour répondre à Toinette, je n'ai rien contre les enfants, je me sens juste dépassée par moment. Après on m'a aussi demandé mardi "es tu heureuse dans ce métier?", il y a quelques mois (et là je ne peux pas dire que je connaissais tous les aspects du métier, tout comme là je pense que j'en ignore encore beaucoup) j'aurais "oui, il y a des moments difficiles, mais quand je fais cours, je suis heureuse", aujourd'hui je réponds sans hésitation "non je ne suis pas heureuse, je n'ai même plus de satisfaction quand je suis en classe!".

Il y a d'autres métiers que j'aimerai faire, prof n'était pas vraiment mon premier choix. En gros j'avais une liste de chose qui me plaisait et je me suis orientée vers ce qui me semblait être le plus "faisable", le plus stable... Certaines choses que j'aime sont pour moi aujourd'hui impossible, pour d'autres c'est possible mais le salaire prend une grosse claque... et c'est vrai qu'aujourd'hui le salaire c'est assez important, je m'en suis bien rendue compte quand j'ai dû faire mes recherches d'appartement...

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Si c'est une corvée d'être avec les enfants dès la première année, je pense, en effet, qu'il faut peut-être songer à une autre profession.

Pour le salaire, c'est vrai que c'est la catastrophe mais il y a d'autres avantages (importants).

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Si c'est une corvée d'être avec les enfants dès la première année, je pense, en effet, qu'il faut peut-être songer à une autre profession.

Attention, être en état de burn-out modifie complètement la perception des choses...

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C'est vrai mais on sent bien qu'il y a énormément de points qui pêchent : salaire, d'autres métiers en vue car prof n'est pas le premier choix.

Le métier est difficile donc si on se dit qu'on a d'autres possibilités ailleurs qui conviendraient davantage ...

J'ai une vision complètement opposée à pas mal de collègues : je ne parle quasi jamais boulot à la maison et je m'avance de moins en moins car on peut toujours s'avancer et bosser davantage et encore davantage. Par contre, dans ma classe, j'essaie d'être à 200 % et ça demande beaucoup d'énergie et je n'aurais pas cette énergie si je bossais 3 ou 4 heures en plus tous les soirs en rentrant du boulot. Quand je rentre, je suis claqué et je me repoooose.

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Non je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une corvée. Je ne suis pas en train de maudire les enfants, je n'y suis pas non plus allergique. Quand je dis que je me sens dépassée c'est par certaines bêtises, qui sont normales venant de la part d'enfants, qui peuvent se répéter toute la journée.

Là la corvée, c'est le boulot en dehors de la classe, voir que la séance sur laquelle on a passé 3 heures tombe a l'eau parce que bidule a décidé qu'il avait envie d'emm*rder tout le monde aujourd'hui au lieu de travailler, les discours qui disent tout est son contraire et j'en passe...

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C'est vrai mais on sent bien qu'il y a énormément de points qui pêchent : salaire, d'autres métiers en vue car prof n'est pas le premier choix.

Le métier est difficile donc si on se dit qu'on a d'autres possibilités ailleurs qui conviendraient davantage ...

Prof n'était pas mon choix à la base. Il l'est devenu un peu par hasard, en donnant des cours particuliers et en y prenant goût.

Je connais un CPC qui trouve même que les enseignants qui n'avaient pas "la vocation" sont souvent de très bons professionnels : ayant moins idéalisé la profession, ils seraient plus en phase avec la réalité et s'y adapteraient bien.

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Déjà, passer 3 heures pour préparer une séance, c'est juste pas possible même si ça part d'un bon sentiment.

Quant à celui qui pourrit la séance, tant pis pour lui, il y a 29 autres bambins dans la classe. Rendez-vous parents et expliquer que, malgré toute ta bonne volonté, le bambin fait n'importe quoi. Après, faut analyser le pourquoi du commun etc.

J'ai une élève qui va quitter ma classe aux prochaines vacances pour incompatibilité d'humeur avec l'instit. Ca m'embête mais tant pis ... Elle insulte les autres filles de la classe voire les frappe et je trouve ça inadmissible et pas les parents, tant pis ...

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C'est vrai mais on sent bien qu'il y a énormément de points qui pêchent : salaire, d'autres métiers en vue car prof n'est pas le premier choix.

Le métier est difficile donc si on se dit qu'on a d'autres possibilités ailleurs qui conviendraient davantage ...

Prof n'était pas mon choix à la base. Il l'est devenu un peu par hasard, en donnant des cours particuliers et en y prenant goût.

Je connais un CPC qui trouve même que les enseignants qui n'avaient pas "la vocation" sont souvent de très bons professionnels : ayant moins idéalisé la profession, ils seraient plus en phase avec la réalité et s'y adapteraient bien.

Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Je dis juste que si au bout de quelques mois, on se rend compte qu'on a d'autres options et qu'on est trop en galère, il est encore temps de se poser les bonnes questions.

D'accord avec ce que tu écris sur les vocations qui se prennent souvent le pied dans le tapis de la réalité.

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Par rapport aux enfants, j'ajoute aussi que mon état de fatigue doit beaucoup jouer. Je suis généralement très (trop?) tolérante avec les enfants, j'aime bien passer du temps avec les élèves, par exemple quand je peux vraiment m'occuper de certains en aide perso, quand certains viennent me voir etc.

Le niveau joue aussi beaucoup : à l'IUFM j'ai fait de la GS, CP, CM1 et CM2... et donc cette année que du CM1. Eh bien je suis beaucoup moins tolérante avec les grands. Tout simplement parce que beaucoup font exprès et que les blagues niveau maternelle tout ça pour perturber la classe m'énervent au plus haut point... malheureusement je ne sais pas toujours comment répondre à ça en restant bien correcte avec les élèves. C'est pour ça que je dis que ces derniers jours j'avais du mal à garder mon sang froid et répondre de manière correcte, ne pas lâcher un "t'es vraiment lourd avec tes blagues nulles" (et encore là je suis correcte par rapport aux choses que je pensais intérieurement...).

Là quand on m'a dit qu'on pourrait peut-être changer mon type de poste pour me mettre sur des remplacements courts, j'ai pensé que ça pourrait être pas mal par rapport à ces choses-là : ça me permettrait de voir plusieurs niveaux, des élèves d'âges différents, de savoir si je suis vraiment faite pour ça.

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Mais pour les remplacements courts, il faut savoir gérer son stress... Découvrir une nouvelle école, une nouvelle classe, apprendre rapidement les prénoms des élèves, s'imposer rapidement auprès d'eux, montrer qu'on est une "vraie" enseignante et pas un simple bouche-trou, ce n'est pas forcément facile...

et tout ça, plusieurs fois par mois...

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Concernant la façon de gérer les grands, il faut être très ferme en début d'année pour relâcher au fur et à mesure. Ce n'est pas toujours facile en fonction des classes et de certains éléments très difficiles.

CM1 niveau unique, c'est un niveau intéressant avec pas mal de notions nouvelles et un programme bien moins chargé que ce satané CM2.

En effet, je trouve que les remplacements courts ne sont pas vraiment simples à gérer.

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3h pour une séance, j'exagère peut-être un peu, généralement il me faut 1h... après quand je n'ai vraiment pas d'idées c'est là que j'en arrive à 3h.

Et comme tu le dis, "il est encore temps de se poser les bonnes questions". Je sors à peine des études, c'est le moment de savoir si je veux continuer là-dedans ou pas. Ce qui me pose question c'est que ça fait depuis un moment que je me répète le fameux "c'est normal tu débutes" et "on va bien voir". Sauf que je n'ai pas envie de me retrouver dans 3 ans à me dire "ah ben non c'est vraiment pas ça", car là ça va être beaucoup plus compliqué de repartir sur quelque chose d'autres.

Pour l'instant je viens d'avoir 24 ans, je peux encore à la limite reprendre une formation (et encore si je reprend une formation je voudrais qu'elle soit courte), mais je ne me vois pas faire ça dans quelques années!

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