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l'écriture cursive du a en cp


nathalie29

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Je trouve que ça équilibre les lettres initiales. Une queue à gauche, une queue à droite ! :smile:

Eh oui, je m'enfonce : je fais également des queues à gauche des "i", des "o", des "c", ...

Pour les c, o, d, q et g c'est le même principe que pour le a puisque, ces lettres sont formées d'un rond pour commencer. (L'éventuel trait initial n'a rien à voir avec une question d'équilibre et cette attaque n'a aucun point commun avec la finale ni du o, ni du a, ni des d, g et q.)

En ce qui concerne les i, tu es im-par-don-nable :)

Le i est l'une des rares lettres simples : en dehors de son point, elle ne comporte qu'une seule et unique forme, l'étrécie. L'étrécie étant la 1ère dérivée de la boucle, elle s'apprend très facilement d'un seul tenant : on fait passer la boucle dans la ''machine à étrécir'' et il ressort une étrécie. C'est très simple ça marche super bien disent ceux qui l'ont essayé (en tout cas ceux qui m'en ont fait retour).

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E pur, si muove ! :)

Là, tu n'es pas rebelle. Mais pas du tout, bien au contraire. D'ailleurs tu le dis toi-même : tu t'alignes sur les anciens maîtres et sur les Allemands ; quoi de plus traditionaliste. Ce n'est pas parce qu'on se réfère à une majorité qu'on est en droit de dire qu'on a raison. L'écriture n'est pas une question de foi. C'est une question de système.

:)

Une précision tout de même puisque j'ai écrit plus haut qu'on peut justifier le choix d'ajouter un trait d'attaque devant la lettre placée en début de mot (trait d'attaque qui, en réalité, n'existe pas : je ne fais pas comme Galilée) : tel qu'il est fait, le trait d'attaque des modèles que tu montres ne peut pas se justifier.

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Je ne sens pas la naphtaline non plus ! :bleh:

Je me rebelle contre la mode actuelle qui est à la négation de tout ce qui s'est fait avant comme étant LA solution alors que l'immense majorité de la solution est à la maison.

Nous sommes nombreux à constater à la rentrée (y compris quand on enseigne dans de bons quartiers) que les élèves ont "désappris" pendant l'été, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas touché un stylo, un livre, pas obéi, pas été contrariés, obligés à, ...

La clé d'une grande partie du problème est là.

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Je ne sens pas la naphtaline non plus ! :bleh:

Je me rebelle contre la mode actuelle qui est à la négation de tout ce qui s'est fait avant comme étant LA solution alors que l'immense majorité de la solution est à la maison.

Nous sommes nombreux à constater à la rentrée (y compris quand on enseigne dans de bons quartiers) que les élèves ont "désappris" pendant l'été, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas touché un stylo, un livre, pas obéi, pas été contrariés, obligés à, ...

La clé d'une grande partie du problème est là.

Ne t'inquiète pas pour la naphtaline ! La plupart des élèves de maternelle que j'ai eues sont certainement largement grand-mères ! :)

Je ne suis pas d'accord avec toi : la solution n'est pas à la maison.

En revanche, le problème peut parfois être à la maison. Je suis en effet d'accord sur le fait que les enfants peuvent désapprendre certaines choses pendant les vacances. Ceci dit, ça dépend quoi et comment ça a été acquis. Une grande partie du problème est là aussi.

J'ai conservé la lettre d'une éducatrice qui m'écrivait qu'elle avait été surprise de voir que tel enfant ( garçon, 9 ans - milieu socio-culturel particulièrement déficient) continuait à mettre en application à la rentrée ce qu'il avait appris avec moi sur la façon d'écrire. Ça m'a à la fois réjouie et amusée : il était venu réapprendre à écrire, pour moi c'était normal qu'il continue à bien écrire.

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Mais quand des élèves de milieu correct à aisé qui savaient lire, écrire, faire leurs lacets, se moucher, ..., en juin ne savent plus le faire en septembre, c'est aussi la responsabilité unique de l'école ?

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Départ comme un c, mais pas avec une canne ==> je ne relève pas le crayon. un c, on remonte sans relever le crayon, on redescend. (methode Danièle Dumont)

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Mais quand des élèves de milieu correct à aisé qui savaient lire, écrire, faire leurs lacets, se moucher, ..., en juin ne savent plus le faire en septembre, c'est aussi la responsabilité unique de l'école ?

Je n'ai jamais écrit cela. D'ailleurs selon moi, faire les lacets et se moucher n'ont pas à être considérés comme étant de la responsabilité de l'école. Que l'école aide ceux qui ont du mal dans ces domaines, c'est normal ; qu'elle en soit considérée comme responsable, ça ne l'est pas.

Je sens bien à travers ce que tu écris que le problème va bien au delà de la formation d'un a ou même de la lecture. Je ne sais pas si ça te rassure, je me disais à l'instant que j'aurais un immense plaisir à croiser quelque chose qui va bien aujourd'hui et voila un rayon de soleil qui entre par la fenêtre.

Allez, je te l'envoie et je l'envoie aussi à tou-te-s celles/ceux qui n'ont pas le moral en cette 1ère semaine de rentrée.

Mais, là on sort du sujet :)

Départ comme un c, mais pas avec une canne ==> je ne relève pas le crayon. un c, on remonte sans relever le crayon, on redescend. (methode Danièle Dumont)

+1

Oui, la forme du c c'est le rond... pas fermé, on le ferme donc par une étrécie, ce qui fait que, comme tu le dis, Garba, on remonte sans lever le crayon.

  • J'adhère 1
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Petite question: comment faire face à des collègues qui en sont encore à l'écriture où on lève sans cesse le crayon car les lettres, avec leur méthode, partent d'en haut et il n'y a aucun "repassage" sur des traits déjà tracés. Par ex le i ou le t un trait une petite ou une grande canne

(c'est d'ailleurs comme cela que j'ai appris à écrire au début des années 80)

J'ai connu ça il y a quelques années

Cette collègue remettait en plus en cause tout ce que nous avions appris aux élèves en GS

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Je ne sais pas si ça te met du baume au cœur mais j'ai connu une collègue qui remettait en cause l'apprentissage de l'écriture ... en CM2. Donc elle faisait faire des lignes d'écriture aux enfants pour qu'ils apprennent à ''bien former les lettres'' en plusieurs morceaux avant leur entrée en 6ème. Résultat : je les ai tous récupérés en rééducation graphique à leurs débuts au collège (à cette époque là je n'étais plus dans l'enseignement).

Comment faire face ? En leur expliquant. Mais ''il faut mouiller la chemise'' comme on dit et s'armer de patience. Essaie de leur montrer la séance Écrire c'est facile : http://gd.darmandesign.fr/comment-commencer-en-cp-avec-des-enfants-deja-en-difficulte/ (le lien envoie au brouillon de mon site, pour l'instant). Tu trouveras aussi le tableau des formes de base et dérivées dans Bien écrire - Choix ou nécessité ? chez Nathan (qui est pour le cycle 3).

Tu peux aussi leur demander :

- si elles s'arrêtent tous les dix mètres lorsqu'elles sont au volant ;)

- si elles s'arrêtent à chaque segment de lettre lorsqu'elles écrivent et pourquoi ?

Bon courage !

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Bonsoir.

Pour moi, une lettre que j'ai du mal à apprendre aux enfants, c'est la lettre s : je fais un trait entre le s et la lettre qui suit ( le a, le o, le c) mais je trouve que ça cloche pour une écriture cursive... et repasser sur le trait du s ne me convient pas non plus alors ?

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