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Fusillade à Charlie Hebdo


André Jorge

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Facile à écrire après coup, mais je ne comprends pas que le local de Charlie était moins protégé que le sas d'entrée du moindre hôtel parisien.

Putain une fatwa sur le râble...et un digicode.

Ils n'avaient pas les moyens de payer des vigiles privés... :unsure:

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http://education3.canalblog.com/archives/2015/01/09/31285708.html

c'est l'article dont je causias sur la liberté d'espression qu'on octroie aux enfants le 8 janvier, sans qu'ils aient jamais pu l'expérimenter avant.

Quant à la protection des locaux de Charlie, c'est expliqué sur Le Monde (entre autres, sans doute) : menaces moins fortement ressenties, et risque pour les flics statiques d'être pris pour cible

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quant aux "enculés" du Gorafi, peut-être que si ces gars s'étaient un peu plus adonné à cette pratique sexuelle qu'est la sodomie entre majeurs sexuels consentants, Cabu dessirnerait encore pour le Canard la semaine prochaine.

Si par dessus les discours peine de mort, mort à tout ce qui de près ou de loin peut avoir l'air de pouvoir être musulman, les restrictions de libertés publiques etc.. il faut se farcir un discours homophobe (parce que même si des hétéros apprécient la sodomie, ça reste homophobe) bref ... ça fait beaucoup là.

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[Petit aparté, souvenir de tentatives d'instauration du débat en cycle 3 - par débat j'entends discussion avec échanges et exposition d'idées, d'avis; ça peu prendre plein de formes et d'objectifs différents, bref..ce débat si nécessaire, cet échange communicatif, ne peut avoir lieu que si les conditions nécessaires sont réunies: respect des règles élémentaires de respect et d'écoute. (dites-moi si mon raisonnement est bancal hein ;) ). C'est le serpent qui se mord la queue à ce moment-là: on ne peut pas débattre dans le but de faire avancer les choses (au sens large) parce que les conditions minimum requises ne sont pas là. Or comment les instaurer ces conditions?

Tout ça est sans doute une lapalissade, mais puisqu'on relie la situation actuelle à l'impérieuse nécessité de développer l'esprit critique et citoyen, il va bien falloir se repencher sur la question non? Me reviennent en tête tous les posts de la partie "classe" où beaucoup d'entre nous ont pu mettre en place des moments d'échange dans leurs classes, expérimentent tant bien que mal, persévèrent dans la mise en place d'un espace, d'attitudes, de réflexes...quel courage, quelle abnégation, quelle foi dans leur métier quand on sait les difficultés de discipline parfois. Bref...le but n'est pas ici de recenser à nouveau comment faire devenir les enfants des élèves, mais plutôt:

aujourd'hui, comme dit Mélo, l'ouverture, ça ne peut pas se faire du jour au lendemain.

Alors ma question:

Quid de l'accompagnement des enseignants à construire l'esprit critique et citoyen?

Quid de cet accompagnement éducatif? Des moyens mis en oeuvre, par qui, pour quoi, comment?

Est-ce que cette grosse faille va être en prise en compte comme il faut?

Questions que je me pose, auxquelles je n'attends pas forcément de réponse, mais je veux bien vos réactions car je sais plus trop ce qu'il en est des missions des enseignants en ce moment...et est-ce qu'un jour, on pourra faire entendre que les parents ont des devoir vis-à-vis de l'école?

J'ai trop le sentiment qu'il y a une sorte d'omerta des enseignants, trop de choses ne vont pas à tellement de niveaux et on est seuls nous aussi pour régler des tas de problèmes "sociétaux".

Fin du déviage.

Edition: je viens de lire l'article du Point posté par Zarko, en fait je me pose les mêmes questions que la prof :blush: mais tant pis, je laisse mon message.]

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Quant à la protection des locaux de Charlie, c'est expliqué sur Le Monde (entre autres, sans doute) : menaces moins fortement ressenties, et risque pour les flics statiques d'être pris pour cible

Un vigile + sas vidéo..? Déjà mieux.

Quant à la menace moins fortement ressentie, faut arrêter, c'est pas sérieux / fatwa, locaux saccagés > pur pipeau.

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quant aux "enculés" du Gorafi, peut-être que si ces gars s'étaient un peu plus adonné à cette pratique sexuelle qu'est la sodomie entre majeurs sexuels consentants, Cabu dessirnerait encore pour le Canard la semaine prochaine.

Si par dessus les discours peine de mort, mort à tout ce qui de près ou de loin peut avoir l'air de pouvoir être musulman, les restrictions de libertés publiques etc.. il faut se farcir un discours homophobe (parce que même si des hétéros apprécient la sodomie, ça reste homophobe) bref ... ça fait beaucoup là.

De Charb (je trouve pas les images) :
Patapon :

"Je dois pas être normal. Autant j'aime l'humour, autant je déteste les humoristes."

Maurice :

"Moi, c'est pareil. Autant j'aime la sodomie, autant je déteste les enculés."

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Lu sur le site du Point. Désolée si quelqu'un l'a déjà écrit : http://www.lepoint.fr/societe/willem-vomit-sur-ceux-qui-subitement-disent-etre-nos-amis-10-01-2015-1895408_23.php

Willem : "Nous vomissons sur ceux qui, subitement, disent être nos amis"

Le Point - Publié le

10/01/2015 à 12:30 - Modifié le 10/01/2015 à 12:46

Désignant Marine Le Pen, le pape, la reine Elizabeth ou Poutine, le dessinateur de "Charlie Hebdo" a ironisé sur les "nouveaux amis" du magazine satirique. sourceafp.png

Le dessinateur néerlandais de Charlie Hebdo Willem a soutenu samedi dans la presse néerlandaise "vomir sur ceux qui, subitement, disent être nos amis" à la suite de l'attaque perpétrée contre l'hebdomadaire satirique, et a épinglé la présidente du Front national Marine Le Pen. "Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine Elizabeth ou Poutine : ça me fait bien rire", a-t-il ironisé dans un entretien au quotidien néerlandais de centre gauche Volkskrant : "Marine Le Pen est ravie lorsque les islamistes se mettent à tirer un peu partout."

Interrogé sur le soutien du chef de file de l'extrême droite néerlandaise Geert Wilders, Willem persiste et signe : "Nous vomissons sur tous ces gens qui, subitement, disent être nos amis." De son vrai nom Bernard Holtrop, le dessinateur satirique de 73 ans réside en France depuis de nombreuses années. Il publie ses dessins dans Charlie Hebdo et dans le quotidien Libération.

"Ils n'ont jamais vu Charlie Hebdo"

Questionné sur le soutien mondial à Charlie Hebdo, Willem poursuit, ironique : "Ils n'ont jamais vuCharlie Hebdo." "Il y a quelques années, des milliers de gens sont descendus dans les rues au Pakistan pour manifester contre Charlie Hebdo. Ils ne savaient pas ce que c'était", a-t-il assuré. "Maintenant, c'est le contraire, mais si les gens manifestent pour défendre le libre mot, c'est naturellement une bonne chose", a-t-il conclu.

Willem était dans le train mercredi entre Lorient et Paris lorsqu'il a appris l'attaque menée contreCharlie Hebdo par deux islamistes radicaux. "Je ne viens jamais aux réunions de rédaction, car je n'aime pas ça", avait-il assuré au quotidien Libération : "Ça m'a sauvé la vie, peut-être."

Il avait aussi insisté sur l'importance de continuer à publier Charlie Hebdo et à dessiner : "Sinon, ils ont gagné."

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Notre voisin du dessus et ami, vient de venir voir mon mari pour lui dire que demain ils allaient eux aussi à Grenoble à la marche pour qu'on y aille ensemble.
Je trouve ça beau et à la fois tellement normal d'être ensemble demain...

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Facile à écrire après coup, mais je ne comprends pas que le local de Charlie était moins protégé que le sas d'entrée du moindre hôtel parisien.

Putain une fatwa sur le râble...et un digicode.

Le digicode ouvrait une porte blindée. En fait, si j'ai bien compris, ils ont eu de "la chance" de pouvoir menacer une dame qui passait par là et qui connaissait le code. Sinon, ils seraient peut-être resté à la porte (notons qu'à ce moment là, ils avaient déjà abattu un agent d'entretien).

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Une dessinatrice, Coco.

Qui a essayé de les perdre au mauvais étage mais a été rattrapée et contrainte de composer le digicode.

Ce matin marche blanche dans mon village, c'était très émouvant…

J'imagine que ça va être comme ça partout, suivi, solidaire, c'est bien.

Par même impression pour la Marseillaise… J'ai trouvé les paroles encore plus barbare que d'habitude..

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