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De la vraie littérature dès le CP


Cloé Belaparte

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@gayane87 "Il faut bien commencer quelque part" Certes mais la base, alphabet, mots simples devrait être vue plus tôt.

Je ne parlais pas d'alphabet ou de décodage mais de vraie littérature pour enfants : thèmes adaptés et complexité adaptée (plus ou moins d'inférences, de substituts, vocabulaire plus ou moins dense etc...)

Lire de la littérature ça s'apprend aussi (c'est pour ça que je parlais de posture de lecteur pas que de "déchiffreur") avant d'attaquer les "Grands Classiques"...

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@Lady Oscar. En fait, contrairement aux méthodes Montessori, et autres, mon enseignement reste classique. Il est avancé pour les bases et ouvert sur la culture générale mais il n'est pas très différent. L'année où je pense qu'il est le plus pertinent à mettre en place est la grande section.

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@gayane87 . En effet, c'est un choix crucial que celui des premières lectures. Je suis pour un panachage de livres amusants, comme la bd, l'univers de Donald par exemple et des romans. C'est pour ces romans que je suis exigeante. Attention à tous ces livres notamment censés plaire aux élèves "difficiles" au style souvent relâché. Ce sont les meilleurs livres qui donnent envie de lire et qui apportent des connaissances

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Chez nous c'est une oeuvre intégrale toutes les trois semaines

avec des grands auteurs: Emile Zola, Rolande Causse, E.P. Jacob, .... et même Daniel Pennac!

et pour rappel:

Les droits du lecteur d’après Daniel Pennac
1.
Le droit de ne pas lire.
2.
Le droit de sauter des pages.
3.
Le droit de ne pas finir un livre.
4.
Le droit de relire.
5.
Le droit de lire n’importe quoi
(autorisé pour notre
âge)
.
6.
Le droit de vivre son livre pleinement.
7.
Le droit de lire n’importe où.
8.
Le droit de grappiller.
9.
Le droit de lire à haute voix.
10.
Le droit de nous taire.
Daniel Pennac
, Comme un roman, 1992, Editions Gallimard
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Tout pareil que mes ex-collègues. Que cette personne commence par se former en pédagogie, ça lui évitera de dire tout et son contraire, et à faire des stages dans des classes pour savoir comment on y travaille, ça lui évitera de dire n'importe quoi sur ce qui s'y passe.

Ensuite, on peut effectivement critiquer un certain nombre de choses, qui sont pour le moins critiquables. D'ailleurs ça m'a toujours sidéré, quand on sait tout ce qui pourrait être dit de vrai pour attaquer l'école, que ceux qui l'attaquent sortent des trucs totalement improbables, fruits de leur seule imagination.

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Bonjour, je me suis toujours demandé pourquoi nous n'apprenions pas à lire sur de meilleurs textes et pourquoi les oeuvres intégrales arrivent si tardivement. En effet, en CP la littérature se résume à un livre de lecture souvent limité et au mieux à 2 poésies.

Autre exemple, en CM2, un manuel vaste rarement parcouru entièrement par le prof, des extraits alors qu'il faudrait davantage d'incipit pour donner envie de lire le roman et parfois une oeuvre intégrale. Contrairement à ce qui est pensé, ni un Molière ou un Balzac mais un truc mal écrit de type Pennac, censé intéresser les enfants...

Qui est d'accord pour que les enfants dès 6 ans lisent plus et de meilleure qualité? !

"un truc mal écrit de type Pennac", il s'agit de votre appréciation et je pense qu'elle est subjective.

Par contre en effet j'ai du lutter avec ma hiérarchie lorsque je travaillais sur le même corpus que celui de tous les autres collégiens avec mes élèves de SEGPA.Ce n'est pas parce que ces jeunes étaient en difficulté qu'il fallait les priver de Chateaubriand ou des textes fondateurs. Il faut savoir développer l'attente, le goût....

J'ai fait une fac de Lettres et suis en outre très attachée aux textes dits classiques...

Ceci dit je pense que le maître mot est que les contenus des œuvres soient en corrélation avec les préoccupations et aussi les capacités de compréhension des élèves.

Or je suis enseignante en Hôpital de jour et de ce fait je peux mesurer quels sont les textes, oralisés ou à faire lire, auxquels sont confrontés mes élèves par mes collègues. Les textes de la mythologie, Victor Hugo côtoient Pennac ou Carème.

En maternelle déjà les élèves étudient des albums du style Prévert, ou "Dans Paris il y a" d'Eluard. Il n'est pas rare de voir des enseignants travailler sur Desnos.

Vous me rétorquerez certes que ces œuvres sont principalement des poésies. Mais si on veut confronter les enfants à un texte intégral au cycle I ou au cycle II, et ne pas toucher à l'intégrité de l’œuvre, je ne vois pas trop comment faire autrement. Il ne s'agit pas de leur lire juste pour la mélodie des mots, mais de leur faire comprendre, de les faire dialoguer, conceptualiser, abstraire et construire une culture commune...Encore que, avec mes élèves de SEGPA, afin de leur faire entendre la beauté de langues étrangères, j'ai pu leur lire pour le plaisir, Llorca, Hemingway ou Goethe en version originale, mais mon propos, mes objectifs n'étaient pas les mêmes...

Vous vous posez des questions légitimes avec la fougue de la jeunesse, et en tant qu'enseignante je me nourris des idées des jeunes qui sont en master ou débutent parce qu'ils peuvent mettre le doigt sur des faiblesses dans ma pratique, lesquelles sont dues à des habitudes de classe qui me font occulter certains paramètres. Parce que je souhaite améliorer ma pratique.

Mais de grâce, adoptez un ton un peu moins condescendant. Nous devons nous nourrir des idées nouvelles et des idées de la jeunesse, acceptez de réellement vous intéresser à nos pratiques de classe et découvrir que nous faisons notre métier avec conscience professionnelle, bienveillance et surtout en ayant cœur de tenir compte de chacun de nos élèves.

Si vous vadrouillez sur le forum qui est certes vaste, vous lirez les inquiétudes des collègues, soucieux de développer ou maintenir l'appétence de tous les élèves, ceux en difficulté, ceux qui ont un handicap, les dyslexiques, les dysphasiques, ceux qui ont des troubles du comportement mais aussi ceux qui sont dits "précoces".

Ma tâche est facile, j'ai des élèves en petit groupe ou en individuel. Mes collègues ont parfois des classes à 33 élèves et bricolent en équipe et avec les partenaires extérieurs, avec en plus des conditions de travail pas toujours évidentes et des directives parfois ubuesques (à mon sens).

Vous avez fait amende honorable sur l'autre post de modifier un message où une expression maladroite aurait pu heurter un certain public, je penseque vous pouvez essayer de nous entendre.

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Bah moi, ça m'a bien fait rire de bon matin.

Il ne doit y avoir que les professeurs de sortie d'école qui savent enseigner la littérature.

L'humilité, la remise en question et la communication font aussi partie de tes enseignements?

Je ne remets pas en cause le sujet en lui-même car oui, il y a sûrement des choses à revoir dans l'enseignement de la littérature mais il va falloir apprendre à faire passer un message...

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C'est risible ....

En CP, 2 poésies ???

J'en suis déjà à 7 ou 8, et mes élèves ont lu un certain nombre d'album en lien avec mon projet du tour du monde.

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