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lecavalier

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La COP n'a pas pour but d'être efficace, c'est une vitrine de voeux pieux dont les grandes puissances se fichent éperdument. Le néolibéralisme a distillé son venin dans le monde entier : individualisme, consumérisme, le collectif est moribond, ne parlons pas de solidarité ni de fraternité, la seule chose qui soit encore mise en valeur, c'est la liberté, et encore quelle liberté ! Celle qui consiste à dire "je fais ce que je veux" ou "je pense ce que je veux, c'est mon droit", piétinant au passage le pendant de ce fameux droit d'ailleurs : le devoir, et tout ce qui va avec..... Qui se soucie de savoir comment sont fabriqués les smartphones, avec quels produits toxiques, l'important, c'est d'avoir son beau jouet sur lequel les regards sont rivés en permanence ?

Quand on voit la pollution de certains pays du monde, Chine, Inde, pays "en voie de développement", poubelles du monde occidental, les dégâts causés partout par les forages en tous genres, les extractions de minerais, et on veut nous culpabiliser parce que nous ne trions pas nos déchets comme il le faudrait ????

Alors la COP21.....

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J'ai bien l'impression que le sujet n'intéresse pas beaucoup les foules :closedeyes:.

Tout comme les élections qui approchent...

A quoi est-ce dû ? Est-ce que les gens se disent qu'ils n'y peuvent rien ou que les écolos exagèrent les problèmes liés au réchauffement climatique ? Que ce n'est pas la priorité dans l'ampleur des problèmes qu'ils rencontrent ? Ou parce qu'ils se disent qu'ils n'y connaissent rien et qu'ils ne sont donc pas en mesure d'exprimer un avis ?

J'aimerais bien avoir les points de vue de celles et ceux qui ont lu ce sujet sans y répondre :).

Explication psychologisante (peut-être pas faux à la base, mais à prendre avec distance selon moi):

Ainsi, les écopsychologues ne prennent pas en compte l’individu séparé de son environnement mais le considèrent comme un être perméable aux dommages et déséquilibres subis par la Terre. La première tâche serait de quitter « la terrible illusion de la discontinuité », l’idée d’une séparation entre moi et le monde, créée dans la pensée moderne afin de prononcer les mots « je suis ». L’identité humaine ne comprend pas seulement l’individu, sa famille ou sa communauté, et la société à laquelle il appartient, mais aussi la « toile de vie », qui désigne le monde vivant dans son ensemble et sa diversité. Tout agit en interrelation. C’est à cet élargissement de perspective et de vécu que l’on nous appelle ici, afin de retrouver une valeur que nous portons tous en nous-mêmes : « La conscience de l’unité du réel. » Egger retrace les étapes de l’épopée humaine qui ont conduit à nous éloigner de cette conscience, faisant pourtant partie de notre structure fondamentale, ainsi que l’atteste l’étude des sociétés traditionnelles.

« Le changement de cap est l’aventure essentielle de notre temps »

L’écologie comme la psychologie connaisse chacune ses limites, qui s’expliquent justement par leur isolement. L’écologie ne gagnerait pas l’adhésion collective parce que l’individu moderne, dissocié intérieurement entre l’intellect et le cœur, construirait sans le savoir une sorte de bulle pour se protéger de la réalité. Les émotions face aux « vérités qui dérangent » sont ainsi refoulées, et privées du pouvoir de transformation dont elles sont porteuses. De l’autre côté, la psychologie occidentale dominante s’est limitée au monde strictement humain et souffre d’une conception atomisée, réductrice du moi. Pour Freud, « la nature » est un objet extérieur à l’être humain, une réalité matérielle sans âme contre laquelle nous devons nous défendre.

http://www.reporterre.net/Pour-guerir-la-Terre-il-faut-soigner-notre-tete

Il est clair que la société ancienne se voyait dans la nature, et que la société actuelle occidentale se conçoit complètement séparée de la nature, la considère comme une ressource extérieure ou un terrain de jeu, voire rejette la nature comme étant dépassée.

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Je pense que nous sommes tellement attachés à notre confort, au consumérisme et au capitalisme qu'il n'y a aucune chance que la COP puisse être efficace.

C'est vrai pour ceux qui ont un emploi stable, pas pour ceux qui vivent dans la précarité, la pauvreté, le repli sur soi...(et ça fait du monde). Mais ceux-là n'ont pas les moyens d'ajouter une crainte de plus à leur quotidien ravagé.

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La COP n'a pas pour but d'être efficace, c'est une vitrine de voeux pieux dont les grandes puissances se fichent éperdument. Le néolibéralisme a distillé son venin dans le monde entier : individualisme, consumérisme, le collectif est moribond, ne parlons pas de solidarité ni de fraternité, la seule chose qui soit encore mise en valeur, c'est la liberté, et encore quelle liberté ! Celle qui consiste à dire "je fais ce que je veux" ou "je pense ce que je veux, c'est mon droit", piétinant au passage le pendant de ce fameux droit d'ailleurs : le devoir, et tout ce qui va avec..... Qui se soucie de savoir comment sont fabriqués les smartphones, avec quels produits toxiques, l'important, c'est d'avoir son beau jouet sur lequel les regards sont rivés en permanence ?

Quand on voit la pollution de certains pays du monde, Chine, Inde, pays "en voie de développement", poubelles du monde occidental, les dégâts causés partout par les forages en tous genres, les extractions de minerais, et on veut nous culpabiliser parce que nous ne trions pas nos déchets comme il le faudrait ????

Alors la COP21.....

D'accord avec ceci.

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La suite est un salmigondis de discours New Age assez savoureux :

Renouant avec l’antique anima mundi, les nombreux auteurs cités par Egger appellent à passer d’un égo-humano-centrisme à une perspective éco-cosmo-centrique, tous attestant, bien que de façons différentes, de la réalité de « l’âme du monde ». « Le changement de cap est l’aventure essentielle de notre temps. Il naît de transformations dans nos cœurs, nos esprits et nos visions de la réalité. » Ces mots de l’états-unienne Joanna Macy témoignent de l’approche holistique qui nous est demandée pour suivre le chemin de l’écopsychologie, et pour accepter le paradoxe comme voie royale vers la conscience de l’unité.

Travailler à partir du corps

En pratique, les nouvelles approches éco-thérapeutiques travaillent à partir du corps, de la méditation, de l’interprétation symbolique et archétypale des rêves, de la médecine chamanique, proposent des séjours d’immersion dans la nature sauvage, etc. Theodore Roszak, dont le livre The Voice of the Earth a lancé en 1992 la notion d’écopsychologie, appelle quant à lui les militants de l’environnement à une transformation : « Nous devons ressentir en nous ce dont la Terre a besoin, comme si c’était notre propre désir le plus intime. »

"Nous devons ressentir en nous ce dont la Terre a besoin"

La Terre n'a besoin de rien...

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La suite est un salmigondis de discours New Age assez savoureux :

Renouant avec l’antique anima mundi, les nombreux auteurs cités par Egger appellent à passer d’un égo-humano-centrisme à une perspective éco-cosmo-centrique, tous attestant, bien que de façons différentes, de la réalité de « l’âme du monde ». « Le changement de cap est l’aventure essentielle de notre temps. Il naît de transformations dans nos cœurs, nos esprits et nos visions de la réalité. » Ces mots de l’états-unienne Joanna Macy témoignent de l’approche holistique qui nous est demandée pour suivre le chemin de l’écopsychologie, et pour accepter le paradoxe comme voie royale vers la conscience de l’unité.

Travailler à partir du corps

En pratique, les nouvelles approches éco-thérapeutiques travaillent à partir du corps, de la méditation, de l’interprétation symbolique et archétypale des rêves, de la médecine chamanique, proposent des séjours d’immersion dans la nature sauvage, etc. Theodore Roszak, dont le livre The Voice of the Earth a lancé en 1992 la notion d’écopsychologie, appelle quant à lui les militants de l’environnement à une transformation : « Nous devons ressentir en nous ce dont la Terre a besoin, comme si c’était notre propre désir le plus intime. »

"Nous devons ressentir en nous ce dont la Terre a besoin"

La Terre n'a besoin de rien...

Exact, l'écologie spiritualiste. Un écran de fumée qui explique aussi pourquoi les écolos sont souvent considérés comme des gens planeurs et gonflants.

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Je pense que nous sommes tellement attachés à notre confort, au consumérisme et au capitalisme qu'il n'y a aucune chance que la COP puisse être efficace.

C'est vrai pour ceux qui ont un emploi stable, pas pour ceux qui vivent dans la précarité, la pauvreté, le repli sur soi...(et ça fait du monde). Mais ceux-là n'ont pas les moyens d'ajouter une crainte de plus à leur quotidien ravagé.

Et encore là aussi on pourrait nuancer car sortir de la précarité, c'est consommer. La consommation est le seul étalon du bien-être.

Dès lors, la COP est une farce tragique qui pourrait faire croire que les gouvernements sont prêts à oeuvrer collectivement alors que les peuples qu'ils représentent sont en compétition pour accéder à toujours plus de consommation.

A quand dans les programmes scolaires une éducation à la consommation responsable ?

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Pour ma part, je n'ai jamais rencontré personne qui me dise être contre l'environnement et pour le réchauffement climatique... Mais je rencontre tous les jours des gens qui se laissent mener par le bout du nez, qui se complaisent dans l'immobilisme et dans la facilité de ne jamais avoir à faire des choix et à donner un avis. L'autre jour, j'ai discuté avec une copine à propos des élections (j'allais juste après à un meeting de campagne). Elle m'a dit qu'elle n'avait aucun scrupule, aucune culpabilité à se foutre royalement de la politique, des débats, parce qu'après le boulot, elle avait autre chose à penser... Personnellement, je ne me suis pas toujours investie, mais je suis toujours allée voter et mon désinvestissement, je le vivais assez mal. Je n'aime pas râler que tout va mal ma brave dame et ne rien faire pour que ça change. On a le droit de ne pas donner son avis, après tout, la démocratie, c'est aussi le droit de se taire. Mais j'ai du mal à entendre ces personnes-là critiquer la politique française tout en restant les mains dans les poches.

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L’Etat annonce la reprise des travaux de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en 2016

Le Monde |

30.10.2015 à 20h05• Mis à jour le 31.10.2015 à 05h45

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/30/l-etat-engage-la-reprise-des-travaux-de-l-aeroport-de-notre-dame-des-landes_4800443_3244.html

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