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lecavalier

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je crois que Philippe Verdier, le monsieur météo de France2, privé d'antenne à cause de son livre "climato-sceptique", peut témoigner que le gouvernement est ultra mobilisé sur la cop21...

finalement Philippe Verdier est viré (...)

Moi, président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes...

on voit ça biggrin.gif

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.... Mais à mesure qu’approchait la COP 21, cette grand-messe onusienne que François Hollande a tenu à accueillir à Paris en décembre et où, dixit ce dernier, c’est «le sort de l’humanité qui se joue», on aurait pu imaginer que le gouvernement fasse un peu plus preuve de logique et d’exemplarité. Qu’il fasse au moins semblant d’y croire, ne serait-ce que pour ne pas se ridiculiser. Las, c’est tout l’inverse qui se produit. Et crescendo. Fin septembre, il sabrait une énième fois les budgets de l’écologie et de l’aide au développement - juste après un discours du chef de l’Etat promettant monts et merveilles à la tribune de l’ONU. On apprenait aussi que la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, et son confrère de l’Economie, Emmanuel Macron, venaient d’accorder trois nouveaux permis de recherches d’hydrocarbures en Seine-et-Marne, dans le Bas-Rhin et dans la Marne.

Dernier épisode en date, l’annonce vendredi de la décision de l’Etat de reprendre les travaux du projet contesté d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes. Juste avant la tournée de Hollande en Chine et ses trémolos de rigueur sur le climat. Bigre. Voilà qui témoigne d’un art inégalé de l’incohérence.

Ou du cynisme - ah, les petits calculs électoraux à l’approche des régionales. Ou alors de l’humour. On avait déjà eu un aperçu magistral de ce sens de la bonne blague quand le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait qualifié d’«amies du climat» de très polluantes sociétés sponsors de la COP 21 (Engie, EDF, Renault Nissan, BNP Paribas…). Si l’urgence climatique n’était pas si grave, ce serait à mourir de rire.

http://www.liberation.fr/france/2015/11/02/francois-hollande-et-l-excellence-ecologique-la-bonne-blague_1410713

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Et maintenant le scandale de la privatisation des barrages français! Notre patrimoine, payés par nos impôts et la plus écologique des manières de produire de l'électricité...! ..et la moins chère!

""Difficile, il est vrai, d’annoncer en plein sommet sur le changement climatique que l’État s’apprête à renoncer à toute maîtrise sur la gestion collective d’un bien public comme l’eau, et à abandonner l’énergie renouvelable la moins chère et la plus rentable au privé. Encore plus inavouable de la part du gouvernement de reconnaître qu’il accepte de mettre à bas tout le système de péréquation tarifaire et de service public de l’électricité – système auquel nos dirigeants se disent, dans de grandes envolées d’estrades, si attachés.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Le courrier de Margrethe Vestager, accompagné d’un rapport de 69 pages sur les implications de l’enquête, est sans ambiguïté. « La commission considère que les mesures par lesquelles les autorités françaises ont attribué à EDF et maintenu à son bénéfice l’essentiel des concessions hydroélectriques en France sont incompatibles avec l’article 106 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne », informe la commissaire européenne. Afin de bien préciser sa pensée, la direction de la concurrence écrit dans l’introduction de son rapport que ces attributions créent « une inégalité des chances entre les opérateurs économiques dans l’accès aux ressources hydrauliques aux fins de la production d’électricité permettant à EDF de maintenir ou de renforcer sa position dominante en France sur les marchés de la fourniture d’électricité au détail ».

Cette remise en cause est lourde de conséquences, non seulement pour EDF, mais pour l’ensemble du système électrique français. Car l’énergie hydroélectrique est une des pierres angulaires de ce système. Représentant un peu plus de 12 % de la production électrique en France, les barrages constituent la seule énergie stockable, disponible à tout moment, pour assurer la continuité sur le réseau face aux consommations de pointe et aux intermittences de production, devenues de plus en plus fréquentes avec l’émergence des autres énergies renouvelables (éolien et solaire). Ce sont aussi les barrages qui soutiennent la sûreté du parc nucléaire français, bâti au bord de l’eau, en fournissant l’eau nécessaire au refroidissement des centrales, et en prévenant le risque d’inondations de sites nucléaires.

Toutes ces données ne semblent pas prises en considération, la sécurité paraissant par définition acquise à la commission. « La procédure en cours, dans la mesure où elle vise à faire respecter les règles de concurrence, ne remet aucunement en cause l'application des règles assurant la sécurité approvisionnement, qui continuent à être applicables », nous a répondu le porte-parole de la direction de la concurrence. « Bien sûr, il y a des cahiers des charges qui peuvent poser des obligations de sécurité. Mais que valent-ils face à la perspective de gains rapides, de la vente d’électricité hydraulique quand le MW est le plus cher ? Cela fonctionne jusqu’au jour où il y a un accident », remarque un spécialiste du réseau.

De toutes façons, la grande affaire pour la commission européenne, c’est l’entorse à la concurrence libre et non faussée sur le marché de l’énergie. La France possède le deuxième réseau hydroélectrique européen. Bâti pour l’essentiel au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il est totalement amorti. Il permet de produire l’énergie renouvelable la moins chère, entre 20 et 30 euros le mégawattheure, contre plus de 50 euros pour le nucléaire, au-delà de 80 euros pour l’éolien et le solaire. Selon la direction générale de l’énergie et du climat, les installations hydroélectriques dégagent un excédent brut d’exploitation de 2,5 milliards d’euros par an. Investissements et rémunération du capital déduits, le bénéfice s’élèverait à quelque 1,25 milliard d’euros par an.

De tels résultats suscitent bien des convoitises. Tous les privés en veulent leur part. Dès 2006, date de l’ouverture du marché français de l’énergie à la concurrence, les rivaux d’EDF ont demandé à bénéficier eux aussi des concessions hydrauliques, exploitées jusqu’alors à 80 % par EDF et 17 % par Engie (ex-GDF-Suez) dans le cadre de la nationalisation de l’électricité et de la loi sur l’eau. En 2012, l’association française indépendante de l’électricité et du gaz (Afieg), regroupant l’allemand E.ON, l’italien Enel, le suédois Vattenfall, le suisse Alpiq, s’est à nouveau manifestée pour réclamer d’avoir sa part dans les concessions hydrauliques. Depuis, certains membres semblent s’être beaucoup activés pour porter le dossier devant la commission européenne.

Le cas n’aurait pas pris aussi mauvaise tournure si le gouvernement français n’avait pas adopté des positions volontairement floues, pratiquant depuis des années un double langage, promettant une chose à Paris, une autre à Bruxelles. « Le problème ne vient pas tant de la réglementation européenne que de la loi Sapin [de 1993, qui oblige la mise en concurrence et un appel d’offres lors des renégociations de concession - ndlr]. En changeant le statut d’EDF en 2006, en abandonnant le statut de service public, l’État s’est retrouvé dans l’obligation de lancer des appels d’offres lors du renouvellement des concessions hydroélectriques. La droite a enterré le problème. En 2011, il aurait été possible, lors la discussion de la directive européenne sur les concessions, d’exclure les barrages. Le gouvernement allemand, incité par des lobbies très actifs, y est parvenu. Mais le gouvernement français n’a rien fait. En arrivant au ministère, j’ai hérité de la patate chaude », raconte la députée Delphine Batho, ancienne ministre de l’écologie (de mai 2012 à juillet 2013).

À l’époque, Delphine Batho, considérant que ce capital hydraulique payé par les générations passées devait être conservé dans des mains publiques, a cherché des alternatives pour éviter de dilapider ce patrimoine. Elle ira jusqu’à proposer la renationalisation de la production hydroélectrique et la création d'un établissement public pour le gérer. Renationaliser, quel vilain mot ! L’idée est enterrée à toute vitesse par le gouvernement et Bercy, alors que les lobbies électriques européens se mettent en branle pour conjurer tout projet pouvant contrer leurs intérêts.

Le gouvernement ira plus loin. Tandis que le ministre des finances d’alors, Pierre Moscovici, aujourd’hui commissaire européen aux affaires économiques et financières, négocie début 2013 avec la commission de nouveaux dépassements budgétaires français par rapport aux règles de Maastricht, un codicille est discrètement introduit lors de ces négociations. En contrepartie de la bienveillance de la commission européenne sur ses écarts budgétaires, l’État français propose de privatiser ses concessions hydrauliques. « Aucun autre État européen n’a accepté de renoncer à avoir la maîtrise de ses barrages », s’indignent alors plusieurs députés.

......................Reste un problème, cependant, qu’il va bien falloir justifier tant au niveau européen qu’au niveau français. Comment expliquer que la France soit la seule à ouvrir ses barrages hydrauliques à la concurrence, alors que tous les autres États européens en conservent un contrôle étroit ? L’Allemagne a exclu ses barrages de la concurrence. Les concessions sont octroyées par les Länder pour une durée de 40 à 80 ans. Et la commune dispose d’un droit de veto sur tout nouvel exploitant. La Suède, dont un des opérateurs lorgne les barrages français, a mis ses barrages sous le régime de l’autorisation publique. En Norvège, les exploitations hydrauliques sont obligatoirement accordées à une structure publique pour une durée illimitée. En Autriche, les concessions sont accordées pour une durée de 60 à 80 ans. En Italie, les concessions attribuées à l’Enel, l’électricien historique, sont toutes maintenues au moins jusqu’en 2029. La Suisse, candidate aussi pour reprendre des barrages en France, ne relève pas du droit européen.

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Nouveau record du niveau des gaz à effet de serre en 2014 Les rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint un record en 2014, a annoncé l’Organisation météorologique mondiale (OMM), lundi 9 novembre dans un rapport rendu public à trois semaines de la COP21 à Paris.

Des graphiques publiés par cette agence de l’ONU montrent des niveaux de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, montant progressivement vers le niveau des 400 parties par million, année après année. Chaque année montre un nouveau record depuis la tenue de statistiques fiables à parir de 1984.

Les niveaux de CO2 ont atteint en moyenne 397,7 ppm l’an dernier et ont brièvement franchi les 400 ppm au début de 2014 dans l’hémisphère Nord, puis à nouveau dans le monde au début de 2015.

http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/11/09/nouveau-record-du-niveau-des-gaz-a-effet-de-serre-en-2014_4805803_4527432.html

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Réchauffement climatique: La Mer de Glace a perdu plus de 3 mètres d'épaisseur en un an

La Mer de Glace, le plus grand glacier français, sur le Mont-Blanc, a perdu plus de trois mètres d'épaisseur lors de l'année écoulée, soit trois fois plus que lors d'une année ordinaire, selon les mesures du laboratoire de glaciologie de Grenoble.

D'octobre 2014 à octobre 2015, cet énorme glacier de 32 km2 a perdu 3,61 mètres de glace en moyenne sur l'ensemble de sa surface, selon Christian Vincent, ingénieur de recherche au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (LGGE).

Depuis trente ans, ce glacier perd en moyenne 1 mètre d'épaisseur par an sous l'effet du réchauffement climatique. Il n'y a qu'en 1995 et en 2001 qu'il a gagné quelques centimètres.

https://fr.news.yahoo.com/r%C3%A9chauffement-climatique-mer-glace-perdu-3-m%C3%A8tres-d%C3%A9paisseur-064513240.html

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Climat: la fonte de l'Arctique menace le thermostat de la planète

Si elle continue à s'accélérer, la fonte des glaces de l'Arctique va ajouter tellement d'eau douce dans l'Atlantique nord, qu'à terme, cela pourrait dérégler la formation des "eaux profondes", véritable thermostat du climat mondial, avertit le paléocéanographe Roger François.

https://fr.news.yahoo.com/climat-fonte-larctique-menace-thermostat-plan%C3%A8te-070157779.html

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La fonte des glaciers du Groenland pourrait faire monter le niveau marin de 1 mètre

C’est une nouvelle alerte sur le front du climat. Elle nous vient du Grand Nord. L’un des trois principaux glaciers du nord-est du Groenland, le Zachariæ Isstrøm (dont le nom est parfois francisé en Zacharie), est entré « en phase de retrait accéléré depuis 2012 ». On pourrait n’y voir qu’un signal supplémentaire du réchauffement en cours, si la débâcle de ce titan n’était susceptible de faire monter le niveau des mers de « plus de 45 centimètres ».

C’est ce que fait apparaître une étude américaine, conduite par Jérémie Mouginot (université de Californie à Irvine) et publiée jeudi 12 novembre dans la revue Science. En utilisant quarante années de données accumulées sur ce glacier, dont les observations satellitaires de six agences spatiales, les scientifiques ont mis en évidence que « la forme et la dynamique du Zachariæ Isstrøm ont considérablement changé au cours des toutes dernières années ».

http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/11/12/la-fonte-des-glaciers-du-nord-est-du-groenland-pourrait-faire-monter-le-niveau-marin-de-1-metre_4808615_4527432.html

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  • 2 semaines plus tard...

Vu la vidéo postée plus haut.

Pas grand chose à redire sinon que les enjeux me semblent parfaitement posés. Visionnage recommandé.

Ce documentaire montre bien que la société civile est tenue à l'écart des négociations. Les attentats risquent hélas de renforcer la propension des gouvernements à dissimuler leurs petits arrangements.

Pourtant, la COP 21 pourrait être une réponse aux terroristes, démontrant que les Etats sont unis dans la recherche de la préservation comme du renouveau des civilisations, la recherche d'un bonheur partagé... Bon, j'arrête là mon délire.

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Communiqué des Désobéissants.

Le président de la République et son gouvernement viennent de décider d'interdire la Marche mondiale pour le climat du 29 novembre et les mobilisations prévues le 12 décembre à Paris.

Nous refusons la stratégie du choc qui consiste à utiliser les attentats tragiques de ce vendredi 13 novembre pour restreindre les libertés.

Nous sommes des centaines de milliers de personnes à avoir prévu de nous rassembler le dimanche 29 Novembre 2015 place de la République, pour exprimer l'urgence de nous attaquer aux causes du dérèglement climatique, l'urgence de préserver nos biens communs et de construire un monde plus juste et plus durable.

Nous venons de payer le prix du sang parce que notre dépendance au pétrole, qui produit justement le réchauffement climatique, a plus que jamais besoin de la guerre pour maintenir son approvisionnement en pétrole bon marché. Et que la guerre, en semant le désespoir, alimente la haine et finalement le terrorisme, jusqu'au coeur de nos villes.

Nous appelons à refuser la suspension de l'état de droit que constitue l'état d'urgence et à venir manifester le 29 novembre à midi place de la République, pour la justice climatique, la transition écologique et les alternatives au capitalisme.

Nous appelons chacune et chacun à venir ce jour-là, dans le calme, sans haine et sans violence, conscient des risques certes, mais présent parce que le risque est plus grand de ne pas nous manifester : combien de sécheresses, d'inondations, de famines, de guerres, combien de millions de victimes pouvons-nous éviter si nous affirmons la voix des citoyens du monde entier ?

On lâche rien !

Les désobéissants

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Le mensuel "La décroissance" avait organisé un contre-sommet mondial sur le climat à Vénissieux le 14 novembre, sur le thème "Le progrès m'a tuer".

Annulé par les organisateurs, après les attentats de la veille.

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24 militants écolo assignés à résidence à l'aube la COP21... Le terrorisme islamiste a bon dos, à croire que les attentats sont tombés à pic pour le PS...
C'est une honte, on est en train de sacrifier nos libertés et notre parole citoyenne au profit d'un Etat ultra-sécuritaire :ph34r:

Décidément, je me demande vraiment où on va là... :cry:

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