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Club de lecture mars / avril 2016


coccinutella

quel livre pour le club de mars / avril ?   

47 membres ont voté

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Le principe du club c'est qu'on propose des livres que nous n'avons pas lus et que nous aurions envie de lire pour ensuite le lire "ensemble" et donner notre avis. :wink:

 

Je propose Les déferlantes de Claudie Gallay

 

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La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

Dans ce livre dense en personnages et en rebondissements, Claudie Gallay nous convainc une nouvelle fois de la singularité de son univers romanesque. Les déferlantes est son cinquième roman publié dans la collection La brune, après l'excellent accueil de ses deux derniers, Seule Venise et Dans l'or du temps.

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Je propose La petite boulangerie du bout du monde

 

Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Elle s'installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d'une boutique laissée à l'abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu'il n'y a plus dans le village qu'une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s'échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d'échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l'esprit d'entraide et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu'un simple " break " devient l'entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante. Un feel good book qui, sur fond de crise économique prône des valeurs de partage et d'entraide. Un ton bienveillant et drôle, pour une histoire romantique avec quelques accents mélancoliques qui ne tombe jamais dans la mièvrerie.

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je suis le fil, actuellement je viens de lire une série de témoignage : Ingrid Chauvin, Anne Alassane, Anne Dauphine Julliand et (celle qui a écrit Acquittée) ...ça fait du bien pendant les vacances :)

 

alors pour changer un peu j'attends vos propositions ...et j'ajouterai si je trouve quelque chose à mon goût autre que les super programmes !

 

bonne journée !

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Je propose Réparer les vivants de Maylis de Kerangal.

 

«Le cœur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.»

 

Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.

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Je propose L'exception d'Audur Ava Olafsdottir :

L’exception » qui confirme le talent…d’Audur Olafsdottir

En Islande, on ne parle pas d’un « coming out » lorsqu’un homme ou une femme révèle son homosexualité au grand jour, mais on dit « sortir du placard ». Quoi qu’il en soit, le résultat est le même, c’est-à-dire une grande libération du côté de ceux qui « sortent » et une certaine stupeur pour les conjoints qui « restent ». On peut affirmer que Maria n’a rien vu venir. Le jour où son mari, Floki lui a déclaré « tu es la dernière femme de ma vie » en lui annonçant qu’il la quittait pour son amant, prénommé lui aussi Floki, elle est tombée… du placard ! Floki était un père exemplaire (ils ont deux adorables jumeaux de deux ans et demi), un mari attentionné (des fleurs, des robes etc etc), mais évidemment,  à bien y repenser, il y a toutes ces absences, ces nuits passées dehors à travailler, ces appels téléphoniques mystérieux et une garde-robe qui tend de plus en plus à virer au rose! Peu à peu, Maria s’aperçoit qu’elle a été un accident hétéro dans une vie très homo. Et ce mathématicien, spécialiste du chaos, va mettre un beau bazar dans leur vie.

Maria se retrouve seule avec deux enfants, et un troisième qui ne devrait plus tarder car leur demande d’adoption vient d’aboutir. Pas question de laisser un enfant en rade pour une absurde histoire de séparation. Au même moment, elle fait la connaissance d’un père biologique qui débarque dans sa vie et dont elle connaissait à peine l’existence. Comme lui dit sa voisine, conseillère conjugale et nègre pour un auteur de policiers, si on mettait tout ça dans un roman, personne n’y croirait. Dehors, il fait froid, très froid même. La nuit envahit une bonne partie de la journée. Floki n’est plus là pour déneiger les abords de la maison, mais un jeune voisin, amoureux transi de Maria, propose ses services.

Ce troisième roman d’Audur Olafsdottir est aussi celui que je préfère. On y retrouve l’imagination poétique, les personnages un peu décalés, qui sont devenus sa marque de fabrique sans qu’il y ait là pour autant le moindre systématisme. D’ailleurs, lorsqu’on la rencontre, on est bien obligé de constater que Audur est aussi lunaire que ses héroïnes. Malgré les circonstances qui ne sont pas vraiment hilarantes, il s’agit ici d’un roman bien plus joyeux que mélancolique. Il n’y a jamais de rancœur ou de haine dans les romans d’Audur, tout juste un soupçon de jalousie.

 

Pascale Frey parle de « L’Exception »

 

 L

Etre une « Exception », oui, mais de celle-là, non merci !

 

Pour déguster ce livre, je vous propose de choisir une journée calme. De celle où aucune obligation ne vient vous distraire dans votre lecture. Car il faut que je vous prévienne, une fois ce recueil ouvert, vous n’arriverez plus à vous extraire de l’atmosphère inimitable que son auteure islandaise installe.

María est mariée depuis 11 ans à Flóki. ( Flóki, c’est « compliqué » en islandais !) Ils ont de charmants jumeaux de deux ans et demi. Oui mais voilà, le soir du réveillon, il annonce à María qu’elle a été l’Exception, qu’elle restera sa meilleure amie. Puis il tourne les talons et part rejoindre son collègue, son amant et débuter sa nouvelle vie.

Ce sont les quelques jours qui suivent cette déflagration que nous allons vivre avec María. Elle est paradoxalement calme, comme étrangère à elle-même, anesthésiée peut-être par le choc ? De toutes façons, il faut bien que la vie continue: les jumeaux ont besoin d’attention. Et puis l’Islandais a pour réputation de garder son du sang froid lorsque des drames arrivent. Et Perla, son excentrique voisine, va devenir soutien pour María. Perla est hors norme: psychanalyste, conseillère familiale et conjugale ( ça tombe bien !) mais aussi écrivain, nègre pour auteur de polar islandais peu doué (L’Islande étant, du propre aveu de l’auteur, un pays où tout le monde se croise un jour ou l’autre, je serais curieuse d’assister à la rencontre de ces deux auteurs !) et naine. J’ai beaucoup aimé Perla. Elle m’a fait rire. D’autres personnages atypiques gravitent aussi à la périphérie de cette femme délaissée: son voisin étudiant, fan d’ornithologie et un peu amoureux d’elle; son père biologique qui réapparait après n’avoir jamais existé dans sa vie; sa mère qui va enfin lui raconter une partie de son histoire…

« Si ta vie était un roman, dit-elle depuis la cuisine, une telle saturation d’événements dramatiques semblerait peu vraisemblable »

Que Flóki soit parti pour un autre homme est vraiment terrible. Mais simplifie finalement le débat en excluant, de fait, la jalousie. Car ce n’est finalement plus le propos. Mais quel abime cela ouvre … »M’a-t-il vraiment aimé ? » , « Pourquoi n’ai-je rien vu » ? Il s’agit alors de remonter le temps, se remémorer ce qui aurait pu être un indice…. et en trouver… Auður Ava Ólafsdóttir dit avoir voulu écrire un roman sur la mémoire qui trompe. Au fil des pages, la démonstration va en être faite. Les souvenirs s’écrivent comme notre imagination le veut, ils sont réinventés.

Ce livre est mélancolique, poétique et doux tout en ayant ce brin d’excentricité si propre à son auteur qui nous avait déjà enchanté avec Rosa Candida et L’Embellie.

 

 

 

 
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Je propose Rêves oubliés de Leonor de Recondo:

 

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"Etre ensemble, c’est tout ce qui compte" : voilà la devise d’Aïta, de sa femme Ama et de leur famille de républicains basques. En 1936, le franquisme les contraint à l’exil : d’Irun aux Landes françaises en passant par Hendaye. Dans son journal, Ama raconte les rires, l’amour, mais aussi la souffrance et la peur causées par les activités clandestines des oncles de son mari, la présence des Allemands en cette année 1939, la fuite. Car il faut toujours partir. Loin de la guerre et des souvenirs, pour survivre, et vivre dans le présent.

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Plusieurs qui me tentent déjà ...  :thumbsup: 

 

Je propose : La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel, de Romain Puertolas.

 

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"Le jour où Providence doit se rendre à Marrakech pour ramener Zahera, une petite fille gravement malade qu’elle vient juste d’adopter, un volcan se réveille en Islande et paralyse le trafic aérien européen empêchant tout avion de décoller. L’amour d’une mère est-il assez fort pour déplacer les nuages ?"  

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Le principe du club c'est qu'on propose des livres que nous n'avons pas lus et que nous aurions envie de lire pour ensuite le lire "ensemble" et donner notre avis. :wink:

Oups, désolée :wacko:

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