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Un proviseur et son adjointe agressés par un élève à Saint-Denis


prof désécol

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http://www.lepoint.fr/societe/saint-denis-son-proviseur-lui-reproche-son-retard-il-le-roue-de-coups-14-10-2016-2076063_23.php

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Saint-Denis : son proviseur lui reproche son retard, il le roue de coups

Un élève n'a pas supporté qu'on lui fasse une remontrance. Conséquences : le proviseur a le coude brisé, son adjointe est blessée près de l'oeil.

Il a 15 ans et est en seconde au lycée professionnel l'ENNA à Saint-Denis (93). Jeudi, il a roué de coups un proviseur et son adjointe parce que, selon une source proche de l'enquête, il n'a pas supporté qu'on lui fasse une remontrance alors qu'il était arrivé en retard en cours. L'élève n'avait pas été admis en classe par son professeur. Il s'est alors présenté au bureau du proviseur adjoint, comme le veut le règlement. C'est alors que, « très énervé » de s'être fait remonter les bretelles, il s'est jeté sur les deux responsables, les blessant sérieusement, avant de prendre la fuite.

Le proviseur souffre d'une « fracture au coude » qui lui vaut 45 jours d'interruption totale de travail (ITT). Son adjointe, d'une « fêlure au plancher orbitaire », l'os sur lequel est posé l'oeil. Elle s'est vu prescrire 21 jours d'ITT.

Le lycéen « s'est mis au vert », selon cette source, précisant qu'il est connu des services de police mais qu'il n'avait encore jamais eu affaire à la justice. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête, confiée au commissariat de Saint-Denis, pour « violences sur un enseignant ou membre du personnel travaillant dans un établissement scolaire ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours », un délit passible de cinq ans d'emprisonnement, une peine divisée par deux dès lors que le prévenu est mineur.

 

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C'est un peu facile de "condamner les faits" et c'est tout. Une totale réhabilitation de notre métier serait la bienvenue. Mais on peut toujours attendre.

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Il y a 2 heures, PommeD'Api a dit :

C'est un peu facile de "condamner les faits" et c'est tout. Une totale réhabilitation de notre métier serait la bienvenue. Mais on peut toujours attendre.

 

Bof tu sais, les politiciens condamnent "avec la plus grande fermeté" et espèrent "que la justice fasse son travail" pour tout et rien. 
 

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 Et puis, qui sait si cet adolescent déjà fragilisé par une première exclusion de son précédent lycée (http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/un-proviseur-et-son-adjointe-agresses-par-un-lyceen-a-saint-denis_1840477.html) n'a pas été victime d'une forme de harcèlement de la part du chef d'établissement ?

La ministre aura sans doute préféré attendre les conclusions de l'enquête avant de se déplacer...

:closedeyes:

 

 

Modifié par prof désécol
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http://www.lepoint.fr/societe/education-nationale-une-vague-de-violence-aux-causes-anciennes-19-10-2016-2077197_23.php

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Éducation nationale : une vague de violence aux causes anciennes

Émilie Lanez

Un enseignant a encore été agressé dans sa classe ce mercredi à Strasbourg, le dernier épisode d'une série d'incidents plus ou moins graves. Point culminant, lundi : une scène d'émeute s'est déroulée devant un lycée à Tremblay-en-France, la proviseure de l'établissement a été blessée, l'établissement a été la cible de cocktails molotov. Une violence inédite ? Sebastian Roché, politologue, spécialiste de la délinquance et de la sécurité, publie la semaine prochaine De la police en démocratie. Il répond au Point.

Le Point : Comment comprendre cette multiplication d'actions très violentes autour des écoles, dans une salle de classe et aux abords d'une sortie scolaire ?

Sebastian Roché : Dans cette série, statistiquement encore petite, je vois avant tout un schéma ancien. Ces établissements sont tous situés dans des zones sensibles avec des tensions structurelles qu'on connaît depuis plus de trente ans. Ces violences nouvelles révèlent des tensions classiques, malheureusement anciennes.

Mais tout de même. Un instituteur, comme celui d'Argenteuil, réprimande un enfant lors d'un trajet scolaire. Il se fait apostropher et aurait répondu avoir le droit de gronder l'élève puisqu'il est son maître. Ses agresseurs auraient répliqué n'avoir pour maître qu'Allah et l'auraient pris à partie. Si ce scénario se confirme, n'est-il pas nouveau ?

Depuis une vingtaine d'années, dans plusieurs villes de France, les sociologues dont je suis mesurent des revendications identitaires religieuses, et des références à l'islam au nom de principes sacrés soi-disant religieux. C'est un phénomène de fond. Des jeunes élèves musulmans évoquent la priorité des règles religieuses sur les autres, c'est un fait, je l'ai vérifié et il est en effet troublant. Cette affirmation de l'islam en France n'est pas apparue avec les attentats, mais elle trouve aujourd'hui un écho plus fort depuis les attentats. La même parole résonne autrement.

Peut-on voir derrière ces violences contre des écoles, ou contre des enseignants, une contagion ?

Il faudrait la prouver, mais il est certain que des comportements circulent. On connaît les mécanismes de diffusion : une émotion, un média – qui peut être les réseaux sociaux – et une sensibilité de récepteur. Voilà la chaîne. On est au-delà de l'imitation, de la contagion pour reprendre votre terme, car ceux qui reproduisent ces violences choisissent d'agir, ils ne sont pas touchés malgré eux par un virus. Ils reçoivent un message et prennent la décision de faire pareil. Ils adhérent donc à l'idée. C'est inquiétant, ce terrain favorable.

 

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  • 1 mois plus tard...

http://www.20minutes.fr/lille/1968543-20161125-nord-principal-adjoint-prof-frappes-parent-eleve

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Nord: Un principal-adjoint et un prof frappés par un parent d'élève

ÉDUCATION Le père d'un élève de sixième s'est introduit dans un collège de Sin-le-Noble, près de Douai, le 23 novembre, pour y agresser deux personnes...

Ont-ils été agressés à la suite de la confiscation d’un téléphone portable à un élève ? Un enseignant d’éducation physique et sportive (EPS) et le principal adjoint d’un collège ont été frappés par un parent d’élève, mercredi matin, à Sin-Le-Noble. Les faits, rapportés par la Voix du Nord, se sont produits dans l’enceinte même du collège Anatole-France.

Selon le quotidien régional, l’agresseur présumé est le père d’un élève de sixième. Il s’est introduit dans le collège, avant d’y frapper l’enseignant d’EPS, ainsi que le principal-adjoint qui tentait d’intervenir. [...]

 

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http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2016/11/25/Blois-un-enseignant-frappe-par-un-eleve-2915427

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Blois : un enseignant frappé par un élève

Jeudi 24 novembre dans l'après-midi, un professeur du lycée Camille-Claudel a été violemment pris à partie par un élève qui lui a porté plusieurs coups. L'agression a suscité l'émoi dans cet établissement réputé tranquille.

Situé à l'ouest de Blois, le lycée Camille-Claudel est un établissement scolaire qui n'est pas connu pour des problèmes d'insécurité et de violences. L'après-midi du jeudi 24 novembre, sa tranquillité a été troublée par un grave incident.

Vers 16 h, un professeur de mathématiques prenait sa pause à l'extérieur du bâtiment en même temps que d'autres élèves. L'enseignant a aperçu une voiture s'approchant du lycée, vitres ouvertes et musique au volume élevé. Un lycéen s'est approché du véhicule pour discuter avec les occupants.

Pour une raison qui reste à déterminer, l'enseignant a pris l'initiative de prendre en photo le lycéen et la voiture. Il a été rejoint peu après par l'élève très énervé. Une vive discussion s'est engagée au sujet de cette photo et le lycéen s'en est pris à ce professeur âgé de 35 ans qui mesure 1,85 m. L'adolescent s'est jeté sur lui et a réussi à porter plusieurs coups malgré l'intervention de surveillants qui tentaient de le retenir.

Le professeur a pu s'extirper et se réfugier dans la salle des professeurs. Il a été conduit au centre hospitalier pour être soigné. L'un des coups lui a notamment blessé l’œil droit. Le médecin a prescrit 5 jours d'incapacité totale de travail à la victime qui a déposé plainte dans la soirée de jeudi au commissariat de police.

La directrice académique des services de l’Éducation nationale en Loir-et-Cher, Valérie Baglin-Le Goff, indique que l'élève n'a plus le droit de venir en classe jusqu'à la tenue imminente du conseil de discipline qui décidera de son avenir dans l'établissement. Ce vendredi matin, la proviseure du lycée a réuni le corps professoral pour exposer les faits survenus la veille et annoncer les mesures disciplinaires à venir concernant l'élève. Cette agression n'a pour l'instant pas provoqué de réaction de la part des syndicats enseignants.

 

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http://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/4226813/a-21-ans-il-avait-agresse-un-enseignant-du-lycee-perier.html

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Marseille : à 21 ans, il avait agressé un enseignant du lycée Périer

Sept mois ferme requis par le parquet. Six mois avec sursis prononcés hier

Il ne fait pas bon, ces temps-ci, s'introduire dans les établissements scolaires. Les tristes coïncidences de l'actualité font parfois mal. Un jeune de 21 ans, qui l'ignorait sans doute encore hier, en a pris toute la mesure. Brahim Toubal a eu la malheureuse idée, le 25 février dernier, de pénétrer dans le lycée Périer (8e). Avec quelle idée dans la tête ? Y régler quelque énigmatique compte ? Menacer quiconque ? Ou simplement, comme il l'a assuré hier, pour venir retirer un dossier en BTS commerce international. Dans les couloirs, au deuxième étage du bâtiment, il fait du bruit. Trop de bruit assurément, alors qu'un enseignant tente de dérouler le cours normal de son enseignement d'économie-gestion. Le prof sort de la classe, se fait rembarrer par trois jeunes, essuie quelques noms d'oiseaux peu volatils. Il se met à poursuivre dans les couloirs les fauteurs de troubles pédagogiques. Et apprend, à ses dépens, que deux des trois individus, ne font même pas partie du lycée Périer.

Dans le hall d'entrée, la confrontation tourne à la scène de violence. Le prof tente d'empêcher le jeune de sortir de l'établissement pour recueillir son identité et reçoit une violente gifle. En d'autres temps, on aurait ergoté. Le fauteur de troubles aurait nié avec force. Mais au temps présent de "Big brother" scolaire, on a tout. La vidéo a parlé. Elle est plus précise qu'un scalpel judiciaire. Et le président Fabrice Castoldi met un soin d'entomologiste à reconstituer, avec sa maîtrise habituelle, dans un strict respect du contradictoire, la scène critique sur l'ordinateur de sa greffière, tout à coup mué en Graal de la preuve. Instant magique où la vérité sort de l'urne judiciaire.

"Je me suis senti agressé. J’ai paniqué. Le coup est parti tout seul."

Le jeune prévenu, un rien intimidé par sa comparution, tente de se justifier : "J'ai vu du monde autour de moi. Je me suis senti agressé. J'ai paniqué. Le coup est parti tout seul." Le prof, qui a eu 14 jours d'arrêt de travail, souffre des cervicales, ne souhaite pas revoir les images de la gifle. "Je suis sorti parce que le bruit perturbait toutes les classes", raconte-t-il. Son avocate, Me Chloé Dupin, rappelle la violence de la gifle et les peines encourues dans des établissements scolaires que l'on dit "sanctuarisés" : jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Le procureur Guillaume Bricier s'étonne "que l'on retire les dossiers dans les couloirs à 15 h 30 et non au service de la vie scolaire". Il stigmatise "un comportement intolérable" et va demander une lourde peine : sept mois de prison ferme.

En défense, Me Sofia Bouyadou se targuera d'avoir "une autre lecture du dossier". "Il vient chercher son dossier d'inscription, parce que les inscriptions s'achèvent fin mars", assure-t-elle. La défense critiquera "le comportement de la victime" et décrira son client comme "un jeune sans histoires", aujourd'hui inscrit en BTS management.

Le tribunal correctionnel a finalement condamné le prévenu à six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve avec obligation de travailler ou de suivre une formation, interdiction de se rendre au lycée Périer et de rencontrer la victime.

 

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