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Nuits de manifestations de policiers à Paris et en province


prof désécol

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/20/01016-20161020ARTFIG00004-des-centaines-de-policiers-manifestent-a-nouveau-a-paris.php

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Des centaines de policiers manifestent à nouveau à Paris et en province

VIDÉOS - Après deux nuits de manifestations, des centaines de policiers se sont de nouveau rassemblés, mercredi soir, à Paris, Nancy et Toulouse. Ils ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis de leurs conditions de travail.

Le ras-le-bol des policiers se poursuit. Environ 500 policiers, pour la plupart en civil, se sont rassemblés mercredi soir sur la place de la République à Paris, après deux premières nuits de manifestations. Au pied de la statue, ils ont entonné la Marseillaise. Certains ont crié «Cazeneuve démission», à l'adresse du ministre de l'Intérieur, mais le rassemblement s'est déroulé dans le calme. Les gendarmes mobiles, restés à distance, étaient chargés d'encadrer le cortège, qui s'est ensuite dirigé vers l'hôpital saint-Louis tout proche, où est soigné un adjoint de sécurité de 28 ans très grièvement brûlé dans une attaque au cocktail Molotov d'un véhicule de police à Viry-Châtillon (Essonne) le 8 octobre. C'est cette agression qui a déclenché la grogne actuelle. Plus tard dans la soirée, environ 300 policiers ont poursuivi leur marche sur les Champs-Elysées, dans le VIIIe arrondissement de la capitale.

Après Marseille et Nice mardi, le mouvement de contestation continue aussi de gagner la province. À Nancy, une centaine d'agents se sont retrouvés mercredi soir devant l'hôtel de police de la ville, selon une source syndicale. À Toulouse, quelque 120 policiers se sont rassemblés dans le centre ville vers 22 heures pour dire leur «malaise» et leur «ras-le-bol».

Le ministre de l'Intérieur a reçu «en urgence» mercredi après-midi les organisations syndicales, à leur demande, pour leur annoncer le lancement dès lundi de concertations dans les départements sur les revendications policières. Les conclusions seront remises «en décembre pour mise en œuvre immédiate dès 2017». Un plan «de sécurité publique» sera lancé en novembre et «complété des résultats de la concertation», a assuré Bernard Cazeneuve, promettant un «dialogue riche» sur la dotation en nouveaux matériels ou l'amélioration des conditions de travail. De son côté, François Hollande a réaffirmé son «soutien» aux policiers et appelé au «dialogue» avec leurs syndicats.

«Impunité» ou «fermeté»

Ces derniers, confrontés à la colère de la base, ont ensuite été reçus longuement par le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas. Alors que les policiers dénoncent régulièrement «l'impunité» dont jouiraient leurs agresseurs, le ministre s'est engagé à renouveler ses instructions en vue de «la plus grande fermeté» judiciaire. À la sortie, le secrétaire général adjoint du syndicat Alliance, Frédéric Lagache, s'est cependant dit «déçu» par l'absence de «réponse», notamment sur un changement des règles de la légitime défense. Le syndicat a demandé «une audience au président de la République». De son côté, Yves Lefebvre, d'Unité-Police SGP-FO, s'est félicité d'»un bon dialogue» et de «propositions en adéquation» avec les demandes de son syndicat. Cette organisation a appelé à une manifestation silencieuse, «une marche de la colère policière et citoyenne», mercredi prochain.

La manifestation de centaines d'agents bravant leur devoir de réserve, dans la nuit de lundi à mardi sur les Champs-Élysées à Paris, avait pris de court les autorités. Si une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la «police des polices», a été ouverte, Bernard Cazeneuve a là aussi voulu rassurer: «Ce n'est pas pour entrer dans un cycle de sanctions, c'est pour rappeler des principes».

 

 

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http://www.marianne.net/lettre-vieux-flic-ses-jeunes-collegues-ne-lachez-rien-sinon-nos-enfants-patiront-100247185.html

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Lettre d’un vieux flic à ses jeunes collègues : "Ne lâchez rien sinon nos enfants en pâtiront"

 

« Dans deux ans, je suis à la retraite, mais je suis exaspéré pour vous. Ne lâchez rien, sinon ce sont nos enfants qui en pâtiront. Le seul rempart républicain - hors état de guerre -, c’est la police. C’est elle qui doit faire régner l’ordre sur le territoire et faire en sorte que l’immense majorité silencieuse n’ait pas peur. Ne reculez pas devant les menaces de la hiérarchie, face à cette administration qui veut acheter la paix sociale. Vous êtes les seuls à savoir exactement ce qui se passe dans le pays, puisque tout passe par vous. Nous, les anciens, nous monterons au créneau s’il le faut.

"Votre intégrité physique est plus menacée que la nôtre ne l’a jamais été"

Votre intégrité physique est plus menacée que la nôtre ne l’a jamais été. Le danger est plus prégnant, même s’il y a 20 ans, retranchés dans ce commissariat des Yvelines où j’exerçais alors, nous avons reçu nous aussi des cocktails Molotov. Déjà. Je passais pour un méchant parce que je leur demandais d’enlever la casquette dans le commissariat et de ne pas insulter ma femme. S’ils continuaient, je leur mettais la tête contre le bureau. Plusieurs ont porté plainte et la troisième fois, la hiérarchie a considéré que je les provoquais. La justice a mis en doute ma crédibilité. « Diantre, veuillez arrêter, je suis fort marri de votre comportement », c’est ce que j’aurais du leur dire. J’ai préféré demander ma mutation.

Les malfrats veulent qu’on ne leur fasse pas de mal quand on les arrête, même s’ils ont braqué huit fois le boulanger. Pourtant, lorsque tu as face à toi des individus prêts à toutes les barbaries, nous devons avoir les moyens de nous défendre. Si tu ne leur fais pas peur, ils reviennent…

"Ceux qui vous attaquent aujourd’hui ont plus de moyens que vous"
Il y a longtemps que la peur a changé de camp, mais avant, on n’osait pas le dire, par pudeur et par crainte de passer pour des poules mouillées. Ceux qui vous attaquent aujourd’hui ont plus de moyens que vous. Ils sont mieux armés, plus nombreux et mieux soutenus. Dites-le à la population, car l’Etat va le nier. Dites que vous voulez faire votre travail et qu’on vous laisse la possibilité de le faire. Si vous faites ce métier, c’est que vous êtes courageux.  

La violence que vous subissez est de plus en plus lourde. Il va peut-être falloir revoir certains cadres juridiques qui n’ont pas bougé depuis les années 50 ! Nos patrons sont dépassés par les événements. Leur façon de répondre à la colère en proposant des voitures blindées et des vêtements non inflammables est d’un ridicule déconcertant. Le rappel à la déontologie effectué ce matin dans les services n’est pas passé. Cela relève d’une forme d’infantilisation. Si vous avez décidé de manifester, de vous regrouper et de vous montrer solidaires, c’est que vous êtes au bout du rouleau, physiquement et psychiquement fatigués.  

Vous êtes l’avenir de notre police et nous devons tous vous soutenir ».   

 

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http://www.20minutes.fr/politique/1946191-20161020-malek-boutih-veut-lancer-vraie-offensive-antiracaille-banlieues

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Malek Boutih veut lancer une «vraie offensive antiracaille dans les banlieues»

POLITIQUE Le député PS de l’Essonne veut « isoler les voyous du reste de la population et de la jeunesse »…

Trois jours après la très violente agression de quatre policiers à Viry-Châtillon, le député PS Malek Boutih a prôné ce jeudi une « vraie offensive antiracaille dans les banlieues ». « Il faut arriver à isoler les voyous aujourd’hui du reste de la population et de la jeunesse. Il y a une vraie offensive antiracaille à avoir dans les banlieues », a déclaré Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme, sur RTL.

« Ce n’est pas qu’une question de moyens. Ce qui a changé, c’est le niveau de violence, le terrorisme, et cette frange de population qui veut tuer un policier ».

Malek Boutih a évoqué un « nouveau gangstérisme né de la prohibition de la drogue, de l’abandon des territoires, d’une décentralisation qui fait qu’on a des élus locaux parfois, soit qui parlementent avec les voyous, soit les laissent faire, soit qui disent "Il me faut de l’argent, de l’argent" ». [...]

Un devoir de protection envers les policiers 

S’agissant des manifestions de policiers, « c’est normal que les mecs aient les boules, qu’ils aient peur, on doit les protéger ».

« Il y a toujours un peu d’organisation derrière, je suis un militant, je sais comment ça se passe ». « Il y a peut-être des gens d’extrême droite qui chauffent, il y en a toujours, mais je ne pense pas que ce soit le coeur des mécontentements », a-t-il dit, jugeant « pas délicat(e) » la sortie du Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis. « Qu’on s’occupe de tous les jeunes de banlieue qui, eux, ne sont pas des voyous. Tous ceux dont on ne parle jamais », a-t-il lancé.

 

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http://www.francetvinfo.fr/societe/manifestation-des-policiers/ils-n-ont-plus-peur-d-aller-tuer-les-flics-trois-policiers-temoignent-de-leur-desarroi_1879905.html

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[...]

"Je ne me sens plus du tout écouté par mes supérieurs, je n'ai plus de soutien", explique Eric. Beaucoup de policiers dénoncent une gestion des effectifs qui ne prend pas en compte la réalité du terrain. "Le commissaire Moulin [du nom du héros de la série télévisée du même nom], ça n'existe pas. Au lieu de faire de l'enquête, ils s'occupent de faire de la statistique. Seuls les chiffres les intéressent. Plus leurs résultats sont corrects et plus leur avancement est rapide."

"La hiérarchie, quand on la voit menacer les collègues manifestants plutôt qu'assumer sa part de responsabilité, on comprend bien ce qui la motive. Le chiffre, l'avancement, la carrière, les primes. Ce n'est pas si différent d'un politique qui demande l'exemplarité de sa population, mais qui est incapable d'être exemplaire lui-même", se désole Simon. [...]

 

Face à cette multiplication de problèmes, les policiers soutiennent massivement ceux qui se sont réunis à Paris et à Evry pour dénoncer leurs conditions de travail. Les représentants de la CGT police Paris et Alliance estiment "comprendre" ce mouvement de protestation, même s'ils n'ont pas été consultés. 49% des policiers sont syndiqués en France, un record. Pourtant  Eric, comme Simon et Marc, doutent de l'utilité des syndicats. [...]

"Que les syndicats ne soient pas consultés est une bonne chose, mais ils vont forcément reprendre le mouvement à leur compte", explique Simon. Ce sont en effet les principales forces syndicales qui ont eu rendez-vous, le 19 octobre, avec Bernard Cazeneuve pour esquisser des solutions.

"Les syndicats mettent surtout tout en œuvre pour faire avancer leur propre carrière", explique Marc. Les trois hommes s'accordent à dire que se syndiquer est en fait une manière d'obtenir de l'avancement plus rapidement. Une nouvelle manifestation est prévue le 26 octobre. 

 

 

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Il y a 16 heures, Yufi a dit :

 

 On aurait tort de disqualifier le mouvement des policiers en le contrebalançant par les critiques d'une corporation -justifiées ou non, chacun se fera son opinion- avancées par le web-documentaire précédent.

 

 Dans ce mouvement se pose la question plus large des violences accrues rencontrées par les fonctionnaires dans leur ensemble dans l'exercice de leurs missions :

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Violences : policiers, profs et soignants en première ligne

Ceux qui incarnent les services publics (État, Éducation, Pôle emploi, les CAF, La Poste), ceux qui sont en contact direct avec des populations en difficulté (médecins, pompiers, conducteurs de bus ou contrôleurs de train…) affrontent de plus en plus de tensions dans leur travail quotidien. Pour eux, cette violence est doublement insupportable. Pour l’acte en lui-même. Et pour sa symbolique, qui reflète les déchirements du tissu social et la perte de leur statut dans la société.

http://www.lejsl.com/actualite/2016/10/19/violences-policiers-profs-et-soignants-en-premiere-ligne

 

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http://www.ouest-france.fr/sante/hopitaux-un-acte-de-violence-toutes-les-30-minutes-4445577

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Hôpitaux. Un acte de violence toutes les trente minutes

01/09/16

14 502 signalements pour des actes de violence commis en milieu médical ont été signalés en 2014, contre 12 432 un an plus tôt, selon un rapport de l'Observatoire national des violences en santé (ONVS). Les infirmières sont les premières victimes et les patients les principaux responsables.

Avec 14 502 signalements et 18 143 victimes recensées au cours de l'année 2014, les actes de violence au sein des hôpitaux et autres établissements sanitaires et médicaux-sociaux sont en hausse.

L'année précédente, 12 432 situations d'atteintes aux personnes et aux biens avaient en effet été répertoriées. Le personnel médical, infirmières en tête, est la cible principale des violences, puisqu'il représente 85 % des victimes. Viennent ensuite les patients (9 %) et les agents de sécurité (3 %).

L'Ile-de-France en tête des violences

C'est ce qui ressort du rapport que vient de rendre public l'Observatoire national des violences en santé (ONVS), qui constate qu'un soignant fait l'objet de violences en milieu hospitalier toutes les 30 minutes en France. La région la plus touchée par le phénomène est l'Ile-de-France, qui regroupe à elle seule un tiers des cas déclarés en 2014.

Si ces derniers peuvent se produire dans tous les types d'environnements, les services de psychiatrie (21% des actes de violence), les urgences (15 %), la médecine générale et la gériatrie (9 %) sont particulièrement exposés.

Violences physiques, insultes et menaces

Quant aux auteurs des atteintes aux biens ou aux personnes, il s'agit dans neuf cas sur dix des patients eux-mêmes ou de visiteurs, dont les agissements ont pour élément déclencheur les modalités de la prise en charge d'un patient, le temps d'attente ou encore l'alcoolisation.

Les violences physiques, qui ont augmenté de 3 % en un an, restent les agressions les plus fréquentes. Les injures ou insultes et les menaces fusent également en milieu hospitalier, note le rapport. Les faits les plus graves de crime ou de violence avec arme représentent, eux, 2 % du total, avec notamment dix viols, cinq séquestrations et une prise d'otages signalés en 2014.

 

http://www.ouest-france.fr/nord-pas-de-calais/nord/tourcoing-violente-agression-du-personnel-des-urgences-de-l-hopital-4566807

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Tourcoing. Violente agression du personnel des urgences de l'hôpital

[...] Selon les premiers témoignages, les faits se sont déroulés vers minuit. Le ton serait rapidement monté alors que le patient avait été pris en charge. Une version que contestent les proches du malade, qui assurent avoir dû patienter quatre heures et demie avant qu’un médecin ne l’examine. « Ils nous ont très mal parlé, en nous disant de dégager, qu’ils ne soigneraient pas mon mari tant que tout le monde resterait là », explique la compagne du patient, citée par 20 Minutes.

La situation a pris une autre tournure quand « cinq personnes sont entrées dans ce qu'on appelle la rotonde, le centre névralgique des urgences, pour agresser verbalement un médecin », précise une infirmière à La Voix du Nord. Un urgentiste qui tentait d'intervenir aurait alors été « attrapé à la gorge » et « tabassé par cinq ou six personnes ». « Dans le même laps de temps, une autre de mes collègues a été attrapée par les cheveux tellement violemment qu’une touffe a été arrachée », affirme l'urgentiste au quotidien régional.  [...]

 

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http://www.varmatin.com/faits-divers/pompiers-du-var-on-se-fait-caillasser-comme-les-policiers-87126

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Pompiers du Var: "On se fait caillasser, comme les policiers"

Les pompiers du Var, qui sont en grève ce mercredi 19 octobre, réagissent au caillassage dont leurs collègues ont fait l'objet pendant la nuit, à La Seyne-sur-Mer.

"Un fourgon incendie a été caillassé et un pompier a été touché à la jambe par une pierre", indique le délégué du syndicat autonome SPP PAT 83, Sébastien Jansem.

A priori, l'incident n'a entraîné aucune blessure sérieuse. "Dans les grosses agglomérations, ce genre de difficultés devient assez régulier, sans être courant," poursuit Sébastien Jansem qui souligne "la bonne réactivité et la coopération des forces de l'ordre".

Selon les périodes, les pompiers ne se rendent dans des quartiers difficiles qu'une fois accompagnés par les policiers.

Mais ce ne serait pas une règle systématique.

Solidarité avec les policiers

Les pompiers réaffirment leur solidarité avec les policiers. "Il est habituel de dire que la population a besoin de nous. Mais nous pompiers, avons besoin des policiers pour notre sécurité".

Un cadre du service d'incendie et de secours partage ce sentiment. "On se fait caillasser, comme les policiers. Mais c'est par période. Souvent suite à des interpellations ou à des descentes de police."

Dans ces moments de tensions, "tout ce qui représente l'État est rejeté et peu importe l'uniforme. On ne différencie plus celui du pompier de celui du policier."

 

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https://www.franceinter.fr/justice/crise-dans-la-police-les-syndicats-debordes-par-la-base

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Crise dans la police : les syndicats débordés par la base

Alors que huit policiers sur dix sont syndiqués, quelles sont les raisons du désamour qui conduit les policiers à revendiquer seuls, sans l'appui des confédérations

[...] Mardi, par exemple, les syndicats de policiers Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, Synergie Officiers, l'Unsa et des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ont très peu mobilisé avec leur premier appel à se rassembler devant les tribunaux pour dénoncer notamment le "laxisme" de la justice à l'égard des agresseurs des forces de l'ordre.

Une faible mobilisation comparée aux manifestations qui se déroulent chaque soir, depuis neuf jours, un peu partout en France et qui voient des centaines de policiers se rassembler, hors de tout cadre syndical.

Pourquoi les ce désamour alors que ce métier connait portant un taux de syndicalisation très important ?

Des confédérations minées par de profondes luttes de pouvoir ces dernières années, plus intéressées à peser sur les carrières et les avancements des policiers au détriment de ce qui se passe vraiment sur le terrain, voilà se que sont devenus les syndicats, selon leurs détracteurs. [...]

Les dissidents, les syndicats minoritaires et une grande partie des policiers non syndiqués parmi les Gardiens de la paix, n'ont pas cessé de dénoncer la stratégie du gouvernement consistant à déployer en priorité les efforts en moyens humains et en matériel sur les unités d'élite, alors qu’eux considèrent, au delà du terrorisme, qu'ils sont ceux qui sont en première ligne face à l'ultraviolence grandissante et quotidienne dans certains quartiers. [...]

 

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Et voilà, si on veut gagner un plan à 250 M d'Euros en France, il suffit de manifester armé et cagoulé, sur son temps de travail et avec son matériel de service (même pas besoin d'être nombreux en plus)... Par contre, quand on défend ses droits sociaux, des terres cultivables, des ressources naturelles, d'autres êtres humains ou qu'on est juste au mauvais endroit au mauvais moment, on peut se faire éborgner à coup de flash-ball ou tuer à coup de grenade dans le dos.

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250 millions ou pas, il est surtout fort à parier qu'en France, on pourra de plus en plus souvent, grâce à un contrat d'adjoint de sécurité de trois ans et pour 1300 euros par mois, se faire brûler vif en toute impunité dans une voiture par des individus qui pourrissent la vie des concitoyens qu'on se proposait justement de défendre.

 

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http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/commissariat-oullins-vise-cocktail-molotov-1119715.html

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Le commissariat d'Oullins visé par un cocktail molotov

Le commissariat d'Oullins a été visé cette nuit par un cocktail Molotov. Nos confrères d'"MLyon.fr" expliquent que l'engin n'a pas explosé. Le sénateur-maire d'Oullins dénonce "des actes extrêmement graves". 

Faut-il rapprocher cette attaque de l'arrestation le lundi 24 octobre de deux individus qui avaient insulté des policiers et jeté des cailloux sur un véhicule d'intervention du groupe de sécurité local ? Ou s'agirait -il plutôt des suites d'une opération de police conduite jeudi dans le quartier de la Saulaie pour interpeller là encore les auteurs de caillassages sur des patrouilles ? Rien ne permet de l'établir en l'absence de revendication explicite.

Le sénateur-maire d'Oullins évoque "des actes extrêmement graves" émanant "d' éléments qui montent en pression dans le quartier". Francois-Noël Buffet explique que si la vidéo-protection a été renforcée dans certains quartiers sensibles, les pylones et des lampadaires ont été aussitôt vandalisés."On gêne manifestement, explique le maire, mais on ne lâchera rien". L'un des individus arrêtés pour caillassage comparaîtra lundi matin devant le tribunal de Lyon.    

 

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