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PIRLS - Le niveau en lecture baisse


montagny

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il y a 23 minutes, clar103 a dit :

Oh mais je suis vieille aussi...20 ans d ancienneté et j ai pas commencé à 20 ans! 

Sérieusement je suis quand même d accord avec la plupart de tes propos goélette,ça doit être parce qu' on est vieille. :happy:

C'est vrai que moi, j'ai commencé à 20 ans !

Ça veut dire que nous avons choisi notre métier par vocation, ce qui est de moins en moins le cas.

Pour ce qui me concerne, mes études universitaires ont été courtes, j'ai directement été dans la réalité professionnelle, donc pas été la proie de l'intellectualisme pédagogo. J'ai cette chance.

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Il y a 2 heures, poujohel a dit :

Dictée du jour mais pas seulement : l'heure d'APC consacrée à la compréhension en lecture et aussi une forte orientation à venir pour le choix des manuels : Plus spécifiquement sur la lecture, le ministre entend inciter les professeurs de CP à tous utiliser des manuels d’apprentissage de la lecture, « un objectif fondamental », juge-t-il. Jean-Michel Blanquer insiste aussi sur l’importance du choix de ces ouvrages. Une décision, selon lui, « complexe qui demande un éclairage ». « Tous les manuels ne se valent pas. On trop longtemps fait semblant que c’était le cas.[…] Il y a des manuels dont il est prouvé qu’ils ont plus d’efficacité que d’autres. […] 

Quels sont donc ces manuels connus par le ministère plus efficaces? 

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Ces évaluations type PISA ou autres me laissent toujours dubitative. Lorsque j'étais moi-même en seconde en 2000, je suis quasi certaine d'avoir participé aux éva PISA, nous n'étions que quelques uns dans ma classe à participer à ce test, nous n'avons jamais eu retour de ces éva et je me souviens être sortie de la salle en me disant que je n'avais vraiment pas géré.

D'autre part, en tant qu'élève, qu'est-ce que j'ai pu galérer en résolution de problèmes, à en pleurer, et à me battre avec mes parents et mes frères aînés car je ne comprenais rien. Aujourd'hui enseignante, je pense être plutôt compétente. Je suis rigoureuse avec mes élèves, je leur en demande beaucoup, je leur inculque le sens de l'effort et du travail bien fait. Quand je vois certains de mes élèves bloquer face à certains exercices je relativise et me dit que j'ai été comme eu au même âge.

Par contre, il est indéniable  que nos élèves manquent cruellement de vocabulaire, mais ça je pense que l'école n'y peut pas grand chose. Nos élèves ne prennent plus le temps de parler avec leurs parents et la langue française s'appauvrit.

Concernant le manque de formation, c'est une réalité mais je ne sais pas si avec une meilleure formation, nous enseignerions mieux la lecture. Il fut un temps les instit devenaient prof juste après le bac, sans formation.

Je pense qu'il est difficile de comparer des systèmes éducatifs différents, avec des langues différentes. Quand je vois la faciliter avec laquelle les hispanophones peuvent apprendre à lire et écrire: pas de graphèmes complexes, pas de lettres muettes. Les CP de ma collègue ont lu une chanson chilienne qu'une maman d'élève était venue leur apprendre et ils ont été surpris de pouvoir lire le texte quasi intégralement.

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il y a 46 minutes, Goëllette a dit :

Bah oui, et même le mercredi matin, en plus ! :bleh: :yahoo:

 

Et à quoi ressemblent les élèves qui les passent aussi ... Et comment et sur quels critères sont-ils choisis ? Dans quelles conditions les passent-ils ?

pour la dernière version, 2 des 3 classes de mon école ont été choisies par le MEN. On reçoit un fascicule qui explique l'échantillonnage en fonction de plusieurs critères (géographique, csp des parents, revenus médians...). Une IEN se déplace et vérifie les conditions de passation. Elle était de la ville d'à côté mais nous n'étions que deux écoles sur toute la région puis elle allait à travers la FRance.

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il y a 5 minutes, Plume29 a dit :

e pense qu'il est difficile de comparer des systèmes éducatifs différents, avec des langues différentes. Quand je vois la faciliter avec laquelle les hispanophones peuvent apprendre à lire et écrire: pas de graphèmes complexes, pas de lettres muettes. Les CP de ma collègue ont lu une chanson chilienne qu'une maman d'élève était venue leur apprendre et ils ont été surpris de pouvoir lire le texte quasi intégralement.

des recherches prouvent que la complexité de la langue n'intervient que très peu dans le processus d'apprentissage. Pour avoir travailler avec des finlandais dont la langue est purement phonétique, ils ont des élèves aussi en grande difficulté de compréhension. S'ils ont de très bons résultats c'est grâce à l'organisation de leur système : formation, effectifs, personnels qualifiés et plus d'inspecteur depuis 1975....

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C'est faux. Les espagnols et les italiens apprennent à lire plus vite et plus facilement puisque leur langue est beaucoup plus régulière. 

 

Quant aux la finlandais, la plupart apprennent à lire chez eux. Par contre meilleure formation, un enseignant spécialisé par école, une langue plus régulière, meilleurs salaires, le métier de PE est le plus populaire après celui de médecin, moins de problèmes de discipline. 

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Je pense aussi que c'est le problème du français, c'est tellement complexe que nous passons énormément de temps pour faire du code, de la grammaire, de l'orthographe... et du coup moins de temps en littérature. Je suppose que pour les langues plus simples, ils ont moins besoin de temps pour la grammaire et l'orthographe donc plus de temps pour travailler la littérature et compréhension.

Pour améliorer ces scores, il faudrait d'abord mettre l'accent sur la maternelle, pour permettre un enrichissement du vocabulaire (mais comment faire avec des classes entre 28 et 32?)...

Au niveau des formations, c'est sûr que nous sommes mal lotis. Je me souviens de l'IUFM qui nous donnait 4 ou 5 méthodes par groupe à analyser et débrouillez vous pour dire ce qui est positif, ce qui manque, etc... En T2, je me suis retrouvée avec des CP CE1, dans une école sans méthode de lecture, et je me suis débrouillée seule en cherchant sur internet. Aujourd'hui, avec un peu plus d'expérience et ma classe, j'ai pu choisir mes méthodes et les combiner d'après ce que j'ai observé et ce que j'ai apprécié(les alphas en GS: gros attachement affectif, très ludique, taoki au cp avec rappel des alphas et gestes borel-maisony qui fonctionnent très bien avec une de mes élèves qui a un handicap, mais cette méthode fonctionne avec moi car j'y adhère, si le ministère me conseille une méthode, si je n'y suis pas convaincu, je ne vois pas comment cela pourrait fonctionner, et je fais littérature à part avec des albums).

Je n'ai jamais eu de vrai formation continu (je pense qu'à l'époque des IUFM, il était appréciable d'avoir 3 semaines de formation...)

Mais en CP, je trouve que je n'ai pas assez de temps pour étudier des albums (1h15 dans mon emploi du temps par semaine)... Mais ils ont besoin de beaucoup de code pour la plupart pour entrer dans la lecture, à cause de la complexité du français...

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il y a 57 minutes, montagny a dit :

pour la dernière version, 2 des 3 classes de mon école ont été choisies par le MEN. On reçoit un fascicule qui explique l'échantillonnage en fonction de plusieurs critères (géographique, csp des parents, revenus médians...). Une IEN se déplace et vérifie les conditions de passation. Elle était de la ville d'à côté mais nous n'étions que deux écoles sur toute la région puis elle allait à travers la FRance.

De toute ma carrière, je n'ai jamais eu d'élève de mes différentes écoles pris comme "échantillons" ni entendu parler de ça ...

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Il y a 14 heures, montagny a dit :

Si c'était pour nous dire cela, il fallait juste nous demander, ça coûte moins cher :

 

PIRLS met en évidence d'autres facteurs. Par exemple le faible niveau de formation des enseignants français en lecture du fait de la grande faiblesse de la formation continue. Les professeurs français sont deux fois moins nombreux à avoir suivi une formation récente que leurs collègues européens.

Le système éducatif fuit par le bas. C'ets vrai pour l'école et aussi pour le collège (d'après PISA). C'est en éducation prioritaire que l'on trouve le plus de professeurs contractuels et de nouveaux enseignants, que les problèmes de remplacement et d'AVS sont les plus criants. C'est là aussi où se ressentent le plus le développement de la misère. La France compte près de 3 millions d'enfants pauvres.

 

La réponse à apporter est sans doute dans la formation continue des enseignants. Mais elle est aussi dans une refonte du système éducatif. Il est grand temps de mettre des moyens dans les écoles des quartiers. Mais aussi dans l'encadrement social, médical  et économique des familles des quartiers. Ce que nous renvoie PIRLS ce n'ets pas qu'un problème scolaire.

 

Là, bien d'accord avec toi !

 

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il y a 48 minutes, ronin a dit :

C'est faux. Les espagnols et les italiens apprennent à lire plus vite et plus facilement puisque leur langue est beaucoup plus régulière. 

il y a eu une publiaction dans les cahiers pédagogiques qui montrait le contraire...

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Pourtant les chercheurs en psycho cognitive qui bossent sur la lecture observent ce que j'ai décrit. Par ailleurs, les espagnols et les italiens ont, officiellement, trois à quatre fois moins de dyslexiques que chez nous...

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Perso, ça commence à devenir lassant toutes ces études...D'ailleurs, j'aimerais bien voir ces tests ...Est-ce vraiment la pédagogie qui serait la solution? Franchement, je pense surtout que ce sont les conditions sociales en France qui se sont dégradées...Des élèves vivent dans des situations de réelles précarité matérielle et familiale....l'école ne peut pas réparer tous les dégâts...elle n'en est pas responsable et elle en est d'ailleurs la première victime...

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