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Parcoursup: Il autorise les universités à définir des « attendus » qui serviront de critères pour examiner les dossiers des bacheliers (Options, séjours à l'étranger et engagement associatif...)...


nonau

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Mais je suis bien d'accord. Seulement dès que l'on parle sélection tout le monde hurle au scandale avec une hypocrisie hallucinante. Toutes les tentatives de mettre en place une sélection républicaine se heurte à un refus total des élèves comme des familles. Donc on fait la sélection autrement... 

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"Les attendus et les chiffres proposés sur Parcoursup sont dissuasifs, voire intimidants, en particulier pour les jeunes de classes populaires et leur famille, plus sensibles aux risques objectifs de la poursuite d’étude", estime le Snes qui relève par exemple la baisse des capacités d'accueil en 2018 en droit (Paris 1 : 640 places cette année, 690 l’an dernier) ou en médecine (en Ile de France : 2900 places de moins que l’an dernier, presque 25%). "Les attendus locaux posent des exigences élevées voire extravagantes, qui ne semblent avoir été conçues par certaines universités que pour leur permettre de faire leur marché parmi les bacheliers", estime le syndicat. Le Snes " appelle les enseignants à ne pas barrer la route aux élèves, à porter en conseil de classe des avis favorables sur toutes les formations anciennement non sélectives". Il invite aussi les professeurs principaux à ne pas renseigner le pavé « éléments d’appréciation » de la fiche Avenir.

http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/03/06032018Article636559198285611415.aspx

Qui va lire de manière attentive chaque CV parmi les centaines de milliers qui vont déferler sur les universités? pff

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Je suis partagée sur ce genre de fonctionnement.

D'un côté ça peut empêcher certains jeunes tout à fait capables d'accéder à un cursus faute d'ouverture culturelle et sociale (et faute d'aisance financière).

D'une autre côté ça fait un tri parmi ceux qui sont là pour une bonne raison et ceux qui sont là faute de mieux ou parce que 'je savais pas trop, je me donne une année sabbatique". Pour en avoir subi pas mal durant mes années universitaires, je me dis que ces gens-là n'auraient jamais du poser une fesse sur un banc d'amphi. De plus, un étudiant coûte cher à l’État. Alors s'il vient à la fac pour jouer les fumistes, je pense au gaspillage de l'argent des contribuables.

Alors pour moi, un tri est impératif, mais autant le dire franchement.

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Critères de sélections pour un filière sous tension, une Paces:

- Type de baccalauréat.

- Domaine scientifique : notes dans les matières scientifiques de la série du baccalauréat (mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre, ...) en première et terminale.

- Domaine des compétences littéraires et argumentaires :

               - Notes aux épreuves anticipées de français du baccalauréat

               - Notes dans les matières littéraires de la série du baccalauréat (français, philosophie, histoire, sciences économiques et sociales, ...) en première et terminale.

- L'avis du Conseil de Classe de Terminale.

Critères de sélections pour une CPGE MPSI:

Bulletins de première et de terminales, fiche Avenir.

Les professeurs des matières scientifiques (ou le professeur principal) préciseront sur la fiche avenir les capacités de l'étudiant en matière de: 

- Rapidité, rigueur, abstraction et concentration

- Qualité de l'expression orale et écrite, soin apporté aux copies

- Curiosité et participation

- Capacité à augmenter sa charge de travail en classe préparatoire.

Je précise que aucun CV n'est demandé. On peut donc constater que la sélection ne se fait aucunement sur des critères sociaux. 

 

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il y a 38 minutes, Nao a dit :

Je suis partagée sur ce genre de fonctionnement.

D'un côté ça peut empêcher certains jeunes tout à fait capables d'accéder à un cursus faute d'ouverture culturelle et sociale (et faute d'aisance financière).

D'une autre côté ça fait un tri parmi ceux qui sont là pour une bonne raison et ceux qui sont là faute de mieux ou parce que 'je savais pas trop, je me donne une année sabbatique". Pour en avoir subi pas mal durant mes années universitaires, je me dis que ces gens-là n'auraient jamais du poser une fesse sur un banc d'amphi. De plus, un étudiant coûte cher à l’État. Alors s'il vient à la fac pour jouer les fumistes, je pense au gaspillage de l'argent des contribuables.

Alors pour moi, un tri est impératif, mais autant le dire franchement.

Et on en fait quoi des étudiants refusés ? Des chômeurs ? Des exclus qui coûteront à la société de toute façon ?

Le problème c'est la capacité d'accueil des universités qui n'a pas été anticipée, volontairement car cela coûte.

Mais encore une fois penser l'éducation en terme de coût uniquement c'est ne pas comprendre que c'est un investissement pour l'avenir. Je préfère voir des jeunes qui "glandouillent" à la fac car ils en retireront toujours quelque chose plutôt que des jeunes désoeuvrés ou allant grossir les rangs des chômeurs. Quand on an 17 - 20 ans on a le droit de se chercher .

 

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il y a 33 minutes, fleur7 a dit :

Critères de sélections pour un filière sous tension, une Paces:

- Type de baccalauréat.

- Domaine scientifique : notes dans les matières scientifiques de la série du baccalauréat (mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre, ...) en première et terminale.

- Domaine des compétences littéraires et argumentaires :

               - Notes aux épreuves anticipées de français du baccalauréat

               - Notes dans les matières littéraires de la série du baccalauréat (français, philosophie, histoire, sciences économiques et sociales, ...) en première et terminale.

- L'avis du Conseil de Classe de Terminale.

Critères de sélections pour une CPGE MPSI:

Bulletins de première et de terminales, fiche Avenir.

Les professeurs des matières scientifiques (ou le professeur principal) préciseront sur la fiche avenir les capacités de l'étudiant en matière de: 

- Rapidité, rigueur, abstraction et concentration

- Qualité de l'expression orale et écrite, soin apporté aux copies

- Curiosité et participation

- Capacité à augmenter sa charge de travail en classe préparatoire.

Je précise que aucun CV n'est demandé. On peut donc constater que la sélection ne se fait aucunement sur des critères sociaux. 

 

Sauf qu'on sait très bien que tous ces attendus, les enfants des catégories les plus favorisées les acquièrent plus facilement. Donc on ferme bien des portes à des élèves qui peut-être ne les ont pas à ce moment là, mais les auraient peut-être développés en étant confrontés au travail demandé par cette filière. Donc on prend le risque de créer des frustrations, des colères, des sentiments d'exclusion qui tôt ou tard se retourneront contre la société entière.

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il y a 15 minutes, jeanounette a dit :

Et on en fait quoi des étudiants refusés ? Des chômeurs ? Des exclus qui coûteront à la société de toute façon ? Tu extrapoles et tu essaies de me faire dire ce que je ne pense pas. Façon manichéenne de voir les choses, ça me fatigue car ça pourrit la discussion et si je me laissais tenter je t'enverrai balader. Comme je suis en vacances et donc calme, je te dirai que la formation professionnelle est une solution qui conviendrait à beaucoup de ces désœuvrés. Sauf que voilà, on les force à trainer sur une chaise en classe depuis des années alors qu'ils ont peut être besoin d'autre chose et que cet autre chose pourrait leur être proposé bien avant le sacro saint bac.

Le problème c'est la capacité d'accueil des universités qui n'a pas été anticipée, volontairement car cela coûte. Et oui, mon bon monsieur (ma brave dame ?), les finances ne sont pas extensibles à l'infini.

Mais encore une fois penser l'éducation en terme de coût uniquement c'est ne pas comprendre que c'est un investissement pour l'avenir. Je préfère voir des jeunes qui "glandouillent" à la fac car ils en retireront toujours quelque chose plutôt que des jeunes désoeuvrés ou allant grossir les rangs des chômeurs. Quand on an 17 - 20 ans on a le droit de se chercher . Un gosse qui glandouille se cherche peut être mais c'est un coût que l’État ne doit pas permettre selon moi. De plus  ça enquiquine ceux qui sont là pour bosser. Depuis des années on oblige ces derniers à supporter les casses-pieds de service à l'école, au collège, au lycée et ce serait bien à un moment donné, qu'on préserve aussi les bosseurs, qu'on leur assure un moment zen pour atteindre leur objectif. Parce que ces derniers ne sont pas forcément les futurs golden boy nantis de France, ce sont aussi des gens qui se financent seuls et qui se débrouillent comme ils le peuvent. Parfois même ils appartiennent à cette catégorie sociale qui galère et qui veut s'en sortir.

 

 

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il y a 11 minutes, Nao a dit :

 

La formation professionnelle il me semble que tu en bénéficies quand tu es déjà salarié. Là on parle de jeunes qui sortent du lycée.

"Les finances ne sont pas extensibles à l'infini" : le discours ambiant passe bien à ce que je vois. De l'argent il y en a mais on le redistribue aux plus riches .

Tu mélanges les "casse pieds" et les potentiels étudiants qui n'ont pas ce profil mais qui se verront fermer quand même les portes de la fac .

Merci de m'accuser de pourrir le débat uniquement parce que je ne suis pas d'accord avec ton discours.

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il y a 28 minutes, jeanounette a dit :

Sauf qu'on sait très bien que tous ces attendus, les enfants des catégories les plus favorisées les acquièrent plus facilement. Donc on ferme bien des portes à des élèves qui peut-être ne les ont pas à ce moment là, mais les auraient peut-être développés en étant confrontés au travail demandé par cette filière. Donc on prend le risque de créer des frustrations, des colères, des sentiments d'exclusion qui tôt ou tard se retourneront contre la société entière.

Dans de nombreux lycées en zone défavorisées des partenariats sont créés permettant des passerelles avec des écoles sélectives telles que l'INSA... Des places sont réservées aussi aux boursiers. Je considère que les élèves quelque soit leur environnement familial sont informés dès la seconde (et même avant) de l'orientation. Il y a des heures consacrées à ça au collège et au lycée, des journées organisées... Je rajouterai que grandir c'est accepter de vivre avec des frustrations...

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