Aller au contenu

Evacuation de la fac de Montpellier


dameoiselle

Messages recommandés

Il y a 3 heures, André Jorge a dit :

Quel rapport entre un pisteur qui aide une migrante et des étudiants qui se font éjecter avec violence d'un amphi qu'ils occupaient ?

Quelles sont les autres universités où cela arrive également ?

Le lien c'est clairement la montée des idées  et des méthodes fascistes .

 

 

 

image.png

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 33
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • nonau

    11

  • jeanounette

    8

  • dameoiselle

    7

  • André Jorge

    3

Membres les plus actifs

Images publiées

il y a 50 minutes, jeanounette a dit :

Le doyen a démissionné .

La question c'est: sera-t-il poursuivi? Y-aura-t-il enquête pour retrouver cette dizaine d'individus?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 18 heures, nonau a dit :

Ça n'a strictement rien à voir. D'un côté on a un doyen qui fait entrer des gens cagoulés pour faire virer à coups de batons les étudiants et de l'autre on a des étudiants qui se font évacuer par les forces de l'ordre. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, André Jorge a dit :

Ça n'a strictement rien à voir. D'un côté on a un doyen qui fait entrer des gens cagoulés pour faire virer à coups de batons les étudiants et de l'autre on a des étudiants qui se font évacuer par les forces de l'ordre. 

Alors tout va bien...Je ne vais pas te contrarier.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Violences à la faculté de droit de Montpellier : l’ex-doyen et un professeur placés en garde à vue
Deux enquêtes sont en cours après l’évacuation violente d’étudiants grévistes de la faculté de droit dans la nuit du 22 mars.

LE MONDE | 28.03.2018 à 16h08 • Mis à jour le 28.03.2018 à 18h29 |Par Camille Stromboni

 

Près d’une semaine après l’évacuation violente d’étudiants grévistes de la faculté de droit de Montpellier, dans la nuit du jeudi 22 mars, deux personnes ont été placées en garde à vue, en début d’après-midi mercredi 28 mars. Il s’agit de l’ancien doyen de la faculté, Philippe Pétel, et d’un professeur d’histoiredu droit, Jean-Luc Coronel de Boissezon, précise au Monde le procureur Christophe Barret.

Ils étaient entendus dans le cadre de l’enquête pour « violences aggravées »,commises par des hommes encagoulés et armés de bâtons qui ont fait irruption dans un amphithéâtre occupé par des étudiants hostiles au projet de réfome de l’université. Outre le président de l’université, huit victimes auraient déposé plainte, d’après la Ligue des droits de l’homme, qui accompagne plusieurs étudiants. Les blessures les plus graves correspondent à une journée d’incapacité totale de travail, précise le procureur.

L’université de Montpellier avait annoncé vendredi soir la démission du doyen de la faculté de droit, Philippe Pétel, accusé par des étudiants – ce qu’il dément – d’avoir été à l’origine de l’expulsion.

Des noms d’enseignants accusés d’avoir participé à ces violences avaient par ailleurs été publiés sur un site antifasciste montpelliérain ou tagués sur des murs de la fac, dont celui de Jean-Luc Coronel de Boissezon. D’après les témoignages recueillis par Le Monde, plusieurs étudiants participant à l’occupation ont expliqué l’avoir vu dévaler les marches de l’amphithéâtre, le visage découvert, et frapper des étudiants sur l’estrade, avec ses poings. Celui-ci a répondu par courriel aux questions de Libération sur son implication :

« Si j’étais bien présent dans l’amphithéâtre de ma faculté, ce soir-là, pour veiller sur nos locaux, nos étudiants et nos collègues présents, je n’étais évidemment pas cagoulé et donc parfaitement identifiable de mon plein gré. »

S’il précisait réserver ses observations aux autorités compétentes, il ne niait pas avoir porté des coups, ajoutant :

« Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressé, de rester passif. »

Plaintes pour diffamation

Les noms d’autres enseignants ou chargés de travaux dirigés (TD) circulent, avec des témoignages d’étudiants contradictoires quant à la participation de certains au commando. Un professeur spécialiste du droit de la santé a assuré, dans un courriel à Libération, de sa « ferme condamnation envers toute forme de violence », et explique avoir porté plainte pour diffamation ; ce que le parquet a confirmé au Monde. Le doyen de la faculté de droit aurait lui aussi porté plainte, notamment pour diffamation, précise Le Point, citant « une source proche du dossier »Libération évoque enfin, sans citer leurs noms, deux chargés de TD ainsi que deux de leurs collègues qui ont, selon leur avocat, été entendus par la police sans être mis en examen.

DEUX ENQUÊTES EN COURS ET HUIT PLAINTES DE VICTIMES DÉPOSÉES À CE JOUR

Outre l’enquête judiciaire, une autre, administrative, a débuté lundi : la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a en effet dépêché sur place l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR).

Le président de l’université de Montpellier a annoncé, mardi, le maintien de la fermeture de la faculté de droit – décidée vendredi, au lendemain des événements, et ce, jusqu’au matin du mardi 3 avril. La réouverture n’aura lieu qu’une fois « la situation complètement apaisée et lorsque les conditions de sécurité seront remplies pour garantir l’accueil des étudiants et des agents », précise un communiqué

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au gouvernement ils enragent contre ce doyen, eux qui avaient pris toutes les dispositions pour étouffer la colère étudiante qui monte depuis quelques mois. La censure de l'info a des limites dans un pays démocratique depuis internet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 10 heures, nonau a dit :

La censure de l'info a des limites dans un pays démocratique depuis internet.

Tiens ?   Mon impression est qu'Internet est un merveilleux moyen de récupérer de l'info sur les citoyens, et de les saturer d'une information calibrée, prêt-à-penser de consommation rapide, ce qui est probablement la forme de censure douce la plus efficace qu'on ait jamais inventée. La véritable information celle qui permet de réfléchir et qu'on prend le temps de digérer, me semblerait plutôt en net déclin, "depuis internet" !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 50 minutes, Argon a dit :

Tiens ?   Mon impression est qu'Internet est un merveilleux moyen de récupérer de l'info sur les citoyens, et de les saturer d'une information calibrée, prêt-à-penser de consommation rapide, ce qui est probablement la forme de censure douce la plus efficace qu'on ait jamais inventée. La véritable information celle qui permet de réfléchir et qu'on prend le temps de digérer, me semblerait plutôt en net déclin, "depuis internet" !

Je ne parle pas d'une information qui vient du citoyen mais de journalistes!

Nous avons accès à une information variée et plus indépendante: médiapart, basta, le monde diplomatique en ligne, reporterre...Ou à des associations et ONG (acrimed, génération future...).

L'information qui fait réfléchir a quasi disparu de la TV ou de la radio (détenues à 95% par des multi nationales) trop intéressées à vendre de la pub.

Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).

Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...). Patrick Le LAY (ancien PDG de TF1).

Pour les infos c'est désormais pareil! Les vrais infos ont fait place aux faits divers.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une semaine après les violences à la faculté de droit de Montpellier, son doyen, Philippe Pétel, et un professeur, Jean-Luc Coronel de Boissezon, qui étaient en garde à vue depuis mercredi, ont été mis en examen, a annoncé en début de soirée le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, jeudi 29 mars.

Philippe Pétel a été mis en examen pour complicité d’intrusion, et Jean-Luc Coronel pour complicité d’intrusion et violences en récidive, en raison d’une condamnation datant de 2013. Tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...