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Faire respecter ses droits, sa personne et sa fonction


André Jorge

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Il y a 15 heures, Torque a dit :

On est nombreux à avoir croisé dans nos écoles ce genre de personnalités toxiques. Mais que faire ? :idontno:

Ne pas entrer dans leur jeu. Elles n'ont du pouvoir que parce qu'on leur en donne et le silence leur en donne encore plus.

Des écrits, que des écrits : rien à l'oral.

Aucun RDV sans présence d'un tiers, compte rendu par écrit signé par les personnes en présence et si refus de signer : le préciser sur le document. 

Inciter les parents à porter plainte en cas de maltraitance ou propos déplacés. Collègue ou pas, aucun passe droit.

Ici, une certaine collègue a eu un joli retour de bâton. Au bout de quelques mois, elle a remarqué que plus personne n'entrait dans son jeu alors qu'elle faisait sa loi depuis des années ou du moins, personne n'osait dire quoi que ce soit trop fort (et il y en a eu des trucs à redire). Il a suffi d'un directeur (moi, mais ça aurait pu être n'importe qui d'autre) qui ne laisse pas passer quitte à se faire défoncer par la hiérarchie, cette collègue et sa grande copine, collègue (qui est partie aussi, étrangement) et la parole s'est libérée avec les conséquences qui ont suivi : Au revoir collègue qui croyait que gueuler plus fort que les autres lui donnait tous les droits. 

Depuis, l'équipe se sent mieux et ça se voit. Apparemment, je suis fourbe, un harceleur et surement la pire engeance de l'univers pour ces personnes. Tant mieux pour l'équipe et l'école où je bosse. Je le vis très bien. 

 

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Mais c'est rare que ça se passe comme ça et, souvent, la cible, c'est le directeur lui-même, donc le harceleur trouve sans problèmes des alliés pour se liguer contre lui.

J'ai fait une animation dans une école dans laquelle j'ai enseigné il y a 20 ans.

Déjà, à l'époque, il y avait des problèmes. Soit disant la directrice, qui était naze. Elle est partie.

L'année d'après, c'était un collègue, cible de toutes les critiques. Il avait la peau dure et deux alliés mais ilelle a fini par partir. A cause des pantoufles. Celles qui râlent par derrière quand on leur impose un "C'est nos deux classes qui auront la totalité du budget mairie pour partir en voyage, parce que ... c'est comme ça !" ... mais qui se taisent en CM et ne défendent pas le courageux qui s'étonne, voire trouvent une petite phrase pour "casser" le courageux et se faire bien voir des caïds.

Puis il y a eu la collègue obèse, qui s'en est pris plein les gencives pendant un an, partant en dépression, puis changeant d'école...

...

Et là, les caïds sont toujours là, adulés Il reste deux de leurs toutous. Tout ce qu'ils font est porté aux nues, on se pâme dès qu'ils ouvrent la bouche. Et, si on observe bien, il y a, dans un coin, un collègue complètement défait, l'ai vague, qui reste ans son coin. Sûrement la nouvelle cible.

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Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

Mais c'est rare que ça se passe comme ça et, souvent, la cible, c'est le directeur lui-même, donc le harceleur trouve sans problèmes des alliés pour se liguer contre lui.

J'ai fait une animation dans une école dans laquelle j'ai enseigné il y a 20 ans.

Déjà, à l'époque, il y avait des problèmes. Soit disant la directrice, qui était naze. Elle est partie.

L'année d'après, c'était un collègue, cible de toutes les critiques. Il avait la peau dure et deux alliés mais ilelle a fini par partir. A cause des pantoufles. Celles qui râlent par derrière quand on leur impose un "C'est nos deux classes qui auront la totalité du budget mairie pour partir en voyage, parce que ... c'est comme ça !" ... mais qui se taisent en CM et ne défendent pas le courageux qui s'étonne, voire trouvent une petite phrase pour "casser" le courageux et se faire bien voir des caïds.

Puis il y a eu la collègue obèse, qui s'en est pris plein les gencives pendant un an, partant en dépression, puis changeant d'école...

...

Et là, les caïds sont toujours là, adulés Il reste deux de leurs toutous. Tout ce qu'ils font est porté aux nues, on se pâme dès qu'ils ouvrent la bouche. Et, si on observe bien, il y a, dans un coin, un collègue complètement défait, l'ai vague, qui reste ans son coin. Sûrement la nouvelle cible.

Ce n'est rare que si personne n'ose se dresser.

J'ai remarqué que les enseignants n'ayant fait que ce métier sont trop souvent dans des mécanismes de cour d'école. N'étant pas de ceux là, je suis assez détaché de tout ça (trop peut être), comme au qu'en dira t-on et à la menace de sanction. Apparemment, ça a fonctionné vu que j'ai été accepté sur liste d'aptitude et félicité par mon IEN pour ma gestion durant l'année alors que ma position incitait au pas de vagues.

Dans ton histoire, les caïds sont encore là parce qu'ils/elles sont dans la toute puissance. Il suffit d'y aller progressivement, de façon non frontale (ce qui est le but de ce genre de personnes : aller au conflit), de laisser les autres s'exprimer. La faute viendra à un moment ou un autre parce que la confiance acquise au fil des ans est à double tranchant. 

J'ai été la cible dès la pré-rentrée et ça m'a surpris de voir tant qu'agressivité alors que c'était ma première direction, faisant fonction et néo titulaire. Ensuite, je me suis rappelé que ceux qui ouvrent grand la bouche, n'agissent pas.

Parce qu'il n'y a pas que les collègues,  deux petites anecdotes qui sont dans le même genre :

- Je me souviens encore de ce parent d'élève qui faisait peur à tout le monde et qui a tenté de m'intimider avec son physique au début d'année. Pas de bol, ça n'a pas marché (Je n'ai pas un physique de Rugbyman, loin de là) et il n'est jamais venu au RDV que je lui ai proposé, ni revenu vers moi.

- J'ai aussi le cas de l'élève qui lève le poing devant moi pour m'intimider ( Il a une AVS et un suivi en dehors de l'école) et que j'ai regardé avec un grand sourire : "Tu me frappes, je vais porter plainte dans la seconde". Elève compliqué et très difficile selon les dires des collègues. Il n'a jamais recommencé, ne m'a pas insulté directement de l'année. Un super gosse dans le fond qui a juste des difficultés de comportement. Sa mère est même venue me remercier pour l'année passée et ce n'est pas du tout son genre. Rien que ce geste, ça valait toutes les boîtes de chocolat, cadeaux du monde.

Je n'ai pas la prétention d'avoir la réponse ultime parce que ma façon de faire ne correspond pas forcément à d'autres et chaque situation différente. Cependant, je reste intimement persuadé que chaque problème a une solution et elle est souvent très simple.

 

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Pour moi et en fonction de ma personnalité, le principal est d'être toujours d'humeur égale et de répondre à chaque situation compliquée avec le même cheminement intellectuel et relationnel. Jusqu'à maintenant, cela a fonctionné, les interlocuteurs agressifs sont souvent décontenancés et ne savent pas dialoguer calmement. De plus, ma hiérarchie sait comment je fonctionne et donc peut répondre de son côté quand elle est sollicitée. Cela passe par du détachement et en me répétant que ce n'est qu'un métier.

 

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Il y a 3 heures, bdisse a dit :

Et tu dis rien ?

Bah si, moi, je fais partie de ceux qui ont ouvert leur g... !

D'ailleurs, j'en suis partie. Pas à cause des bottes, mais à cause des pantoufles !

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Alpes de Haute-Provence / Suicide d'un instituteur à Barrême : les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'il n'avait pas "d'attitude déviante" à se reprocher. L’Éducation Nationale mise en cause

Article de DICI du 09/07

"De jours en jours, l'affaire du suicide de l'instituteur de Barrême dans les Alpes de haute-Provence prend une ampleur de plus en plus importante et surtout un caractère de gravité de plus en plus marqué mettant en cause l’Éducation Nationale. Ceux qui estimaient "qu'il n'y avait pas de fumée sans feu" en sont, à priori, pour leur compte.
En effet, selon les premiers éléments de l'enquête, Jean-Pascal Vernet, cet instituteur de 32 ans, était très loin de la "suspicion d'attitude déviante" qui avait conduit à sa mise à pied "par principe de précaution", puis à une erreur de copié-collé dans la notification puis.... à son suicide le 2 mai dernier.
Les premiers éléments de l'enquête conduite par la gendarmerie sont clairs : Aucun attouchement, rien de sexuel, rien de troublant chez lui ou sur ses ordinateurs... En clair un instituteur classique et d'ailleurs plutôt très apprécié. Tout juste aurait-il offert des Légos ou, dit-on, écrit, "Bravo ma princesse" sur un cahier de note. [...]"

A diffuser massivement, merci !

Tout l'article ici :

 

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La bienveillance de l'EN: juger avant la justice ! Peine maximale pour ce Dasen! Encore une fois un seul syndicat défend cette victime...

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Il y a 23 heures, ronin a dit :

En l'occurrence c'est le secrétaire général qui devra rendre des comptes

 

Et j'espère bien qu'on ne va pas oublier de lui en demander !

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