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Faire respecter ses droits, sa personne et sa fonction


André Jorge

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il y a 1 minute, Bountygong a dit :

Merci @Torque.

Où as-tu trouvé cela ?

Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, mais j'espère que cela tournera au maximum.

Sur FB, page  "DIRECTION D'ECOLE un dirlo une dirlette sont dans une galère".. Ça devrait tourner car cette page est beaucoup lue et commentée. Et puis aussi, il ne tient qu'à nous de relayer.

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il y a 15 minutes, Bountygong a dit :

Merci @Torque.

Où as-tu trouvé cela ?

Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, mais j'espère que cela tournera au maximum.

+1

Je n'arrête pas d'y penser.... Comment peut-on mourir de son métier ? Je n'ai plus confiance en ma hiérarchie, on nous prône la bienveillance mais où est-elle pour nous ?

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Il y a 9 heures, clicasos a dit :

+1

Je n'arrête pas d'y penser.... Comment peut-on mourir de son métier ? Je n'ai plus confiance en ma hiérarchie, on nous prône la bienveillance mais où est-elle pour nous ?

Je ne voudrais pas généraliser car il y a des.conseillers pédagogiques avec de grandes qualités humaines, mais oui cette institution prône des valeurs de bienveillance tels des slogans publicitaires dont elle est incapable de donner à ses fonctionnaires...

Elle a des devoirs et c'est à chacun, de les faire vivre et de ne pas courber l'échine! Et surtout de vérifier que nos droits sont bien respectés !

"Vous ne previendrez pas la presse ...!" Eh bien c'est la première chose à faire ! 

La semaine dernière notre cher ministre a encore reporté sinedie ses fameuses préconisations concernant son plan violence...Tout un symbole...

La loi libérale de 1989 de Jospin a fait rentrer les parents dans l'école en leur donnant un statut, on en paye les conséquences maintenant. 

Encore du pain béni pour les culs bénis du privé.

 

 

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J'ai l'impression que la profession se réveille et refuse de plus en plus de se taire. Les images postées par Torque ont été très relayées pour ce que j'en ai vu sur les réseaux.

Que ce collègue repose en paix.

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Il y a 14 heures, maryl a dit :

Petite rectification ou plutôt astuce judiciaire. Il faut (toujours) porter plainte contre x car sinon si la plainte est classée (faute de preuves ou autre) ou en cas d'échec la personne nommée dans la plainte peut se retourner contre le plaignant,  pourra porter plainte pour dénonciation calomnieuse et gagnera. D'autant qu'en l'espèce il y a plusieurs personnes incriminables (si j'ai bien suivi). Il vaut mieux aussi, éviter de définir dans la plainte le délit ou crime sauf si c'est évident (vol). Les policiers/gendarmes ou le procureur sont plus à même de le faire et il vaut mieux parfois une condamnation pour un plus petit délit ou crime que pas de condamnation.

En tant que fonctionnaire nous sommes supposés en vertu de l'article 40, dénoncer au procureur tout délit ou crime vu dans l'exercice de nos fonctions. Évidemment nous ne le faisons pas (et je ne peux que le comprendre) mais cela peut-être utile de le savoir. Il me semble qu'en utilisant ce biais là nous sommes juridiquement protégés. 

Sur les syndicats ce n'est pas leur rôle de défendre une victime qui ne le demande pas ni de divulguer des faits individuels. Il faudrait arrêter de leur taper dessus. Dans l'histoire, ils n'y sont pour rien. Et ce n'est pas en se tirant dessus entre collègues que la souffrance baissera.

Juridiquement cette histoire est très complexe car il y a beaucoup de causes à ce suicide. Difficile de trouver un responsable.

Attention dans la suite, je ne remets rien en cause je raisonne uniquement en juriste.

Se serait il suicidé si la mère n'avait pas porté plainte?   On ne sait pas

Se serait il suicidé si l'institution l'avait soutenue?  Le 27 septembre 2001, M. X, salarié depuis 1984 de M. Y, tente de mettre fin à ses jours à son domicile, alors qu’il se trouve en arrêt maladie depuis le 28 août 2001 pour dépression nerveuse. Sa vie est sauve, mais le salarié est atteint d’une incapacité permanente partielle de 5 %.

Le certificat de travail établi par le médecin lors de l’arrêt de travail du salarié mentionnait déjà que le salarié souffrait de ses conditions de travail et songeait à se suicider. Il apparaît en effet que ce salarié était victime de harcèlement de la part de son employeur qui exerçait une pression constante pour qu’il travaille plus et plus vite, quitte à faire des heures non rémunérées.

La caisse primaire d’assurance maladie accepte de prendre en charge le suicide au titre des accidents du travail, même si le passage à l’acte a eu lieu au domicile du salarié, et soutient que l’employeur a commis une faute inexcusable car il a manqué à son obligation de sécurité, qui est une obligation de résultat.

 

Se serait il suicidé s'il n'y avait pas eu les appels téléphoniques?  on ne sait pas

Avait il déjà une souffrance psychologique et cet épisode n'est-il que la goutte d'eau qui fait déborder le vase ? Quel médecin du travail avait récemment vu Jean pour attester qu'il pouvait travailler...

Est-ce une combinaison de tout cela ?

En tant que collègue, je suis triste et malheureusement un peu blasée. Je crains que cela n'arrive de plus en plus et je partage l'histoire en espérant qu'elle fasse réagir.

J'aimerais que le premier réflexe de l'institution soit de protéger son personnel en vertu d'un truc un peu bête qui s'appelle la présomption d'innocence plutôt que de protéger d'abord l'institution. J'aimerais que les journaux nationaux en parlent. J'aimerais que quelqu'un se penche sur le burn-out professionnel des enseignants. J'aimerais que ça se sache que tout une profession est en souffrance. Car alors peut-être plus aucun collègue n'aurait à faire ce geste radical. 

 

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il y a 50 minutes, Pepettebond a dit :

 

Toujours juridiquement (pour que je ne me fasse pas taxer d'inhumanité loin de là). Tes réponses montrent qu'effectivement ce n'est pas simple. Je n'ai pas dit impossible surtout avec les lettres qu'il a laissé. Si sa famille (femme ou ses ses enfants s'il en avait) décident de se battre ça va être long et douloureux. Je ne pense pas qu'un procureur se lance seul vu le peu de bruit médiatique. 

Il est plus facile de faire condamner un employeur privé que l'État. Le code du travail est plus clair que celui de la fonction publique .

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il y a 18 minutes, maryl a dit :

e ne pense pas qu'un procureur se lance seul vu le peu de bruit médiatique. 

Il est plus facile de faire condamner un employeur privé que l'État. Le code du travail est plus clair que celui de la fonction publique

Hélas !

D'où la nécessité de faire du bruit.

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Il y a 2 heures, maryl a dit :

Toujours juridiquement (pour que je ne me fasse pas taxer d'inhumanité loin de là). Tes réponses montrent qu'effectivement ce n'est pas simple. Je n'ai pas dit impossible surtout avec les lettres qu'il a laissé. Si sa famille (femme ou ses ses enfants s'il en avait) décident de se battre ça va être long et douloureux. Je ne pense pas qu'un procureur se lance seul vu le peu de bruit médiatique. 

Il est plus facile de faire condamner un employeur privé que l'État. Le code du travail est plus clair que celui de la fonction publique .

Oui mais c'est possible l'exemple de Jacques Risso en est une illustration. Il faut juste un syndicat offensif, pas dans les petits papiers de l'administration où là effectivement c'est perdu d'avance.

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il y a 8 minutes, nonau a dit :

Oui mais c'est possible l'exemple de Jacques Risso en est une illustration. Il faut juste un syndicat offensif, pas dans les petits papiers de l'administration où là effectivement c'est perdu d'avance.

Syndicat offensif certes, mais aussi la constitution du Comité de Soutien et ses actions:

Réunions, conférences de Presse, courriels réguliers envoyés à toutes les écoles du pays pour permettre à tous de suivre l'affaire, rédaction de comptes-rendus systématique de chaque entrevue et diffusion générale, vente de T-shirts, constitution d'une cagnotte pour les frais d'avocats, pétition de soutien en ligne, etc.

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Ah tiens ? quand tout le monde s'y met ça marche mieux que si on laisse trois militants se débrouiller ? je suis surpris.

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