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ptitangel

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Le 01/05/2018 à 20:37, rolilii a dit :

en fait le COD COI COS sont toujours au programme, c'est seulement la manière de les appeler qui a changé, on les appelle complément de phrase, donc il suffit de dire à votre fils que ce qu'il a appris à reconnaitre comme compléments de phrase, cela s'appelle aussi des COD cOI COS

Ils n'ont pas changé de nom, on reste plus général. Les COD, COI et  COS sont des compléments du verbe.

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Il y a 16 heures, Linette a dit :

Tiens, moi non. J'ai ma boite académique ouverte dans un autre onglet, rien. Ma boite perso (puisque j'ai activé le transfert), rien. Ma boite I-prof, rien.C

Ce peut-il qu'il ai été envoyé aux boites mails des écoles, et que je ne le recevrai que lundi, lorsque ma directrice relèvera les mails ? (zone B, nous sommes encore en vacances).

Non, c'est dans les boites pro, reçu le 27 avril, envoyé par Jean-Mi :D . Mais c'est un mail contenant le lien pour aller consulter le guide ! Y a même une vidéo au début ! :lol: 

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Il y a 8 heures, LouisBarthas a dit :

Je soutiens qu'un élève ayant appris avec une méthode alphabétique, c'est à dire sans qu'on lui ait jamais demandé de reconnaître des étiquettes, d'utiliser des "mots-outils", de faire des hypothèses et des déductions sur ce qu'il doit lire, "à la Champollion" comme dit Roland Goigoux, ne confondra pas les mots choix et chat de ton exemple. Il n'a pas plus de raisons que nous de commettre cette faute.

Malgré sa prise de distance avec Foucambert, pour qui apprendre à déchiffrer empêchait d'apprendre à lire, Roland Goigoux reste un globaliste par sa théorie des deux voies de la lecture (la voie indirecte par déchiffrage, la voie directe globale) aujourd'hui invalidée par la recherche médicale. Comme ce dernier règne sur l'enseignement de la lecture en France, la quasi-totalité des maîtres utilisent des méthodes dites "mixtes", mêlant ces deux approches. C'est l'utilisation massive de ces méthodes qui a conduit à l'effondrement du niveau en lecture de nos élèves. On s'est habitués à ce que nos élèves lisent mal, sans fluidité, écorchant les mots, les transformant, en comprenant mal les textes - quand quelques-uns n'arrivent même pas à entrer dans la lecture.

L'absence de débats démocratiques dans la formation fait que, par soumission et conformisme, par crainte d'être stigmatisé, moqué, réprimandé par la hiérarchie, de se retrouver isolé parmi ses pairs, la plupart des maîtres se conforment à l'idéologie dominante. Si vous voulez être tranquille aujourd'hui, il faut mêler déchiffrage et global.  Le nec plus ultra de la pédagogie étant, bien sûr, d'apprendre à lire avec des albums. Et après les cabinets d'orthophonistes se remplissent...

Même les neurosciences affirment qu'il faut apprendre de manière précoce et par cœur quelques mots-outils. Notamment : les, des, mes, tes, ses, j'ai eu.....

Pour les premiers cités,  le es de les, des, mes..., un dictionnaire phonologique indique le son [é]. Or, à Paris on prononce : [lè],[dè]...., à Marseille on prononce : [lé], [dé]. Donc pour ces quelques mots-outils, oui, il est nécessaire de les apprendre par cœur. Et attendre d'avoir vu la graphie un pour lire le mot-outil,  un n'est pas possible. D'ailleurs la méthode  "Je lis, j'écris", méthode syllabique où on part des graphèmes, étudie en leçon 8 : un, une. Et en leçon 31 : les, des, mes, tes, ses.

Donc quel est ce manuel de lecture totalement syllabique où on rejette totalement les mots-outils ?

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Il y a 21 heures, Linette a dit :

Tiens, moi non. J'ai ma boite académique ouverte dans un autre onglet, rien. Ma boite perso (puisque j'ai activé le transfert), rien. Ma boite I-prof, rien.C

Ce peut-il qu'il ai été envoyé aux boites mails des écoles, et que je ne le recevrai que lundi, lorsque ma directrice relèvera les mails ? (zone B, nous sommes encore en vacances).

Oui, cela dit c'est "Se peut-il". Ta DSDEN doit être en vacances, pas mal ça !

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Il y a 6 heures, phnad a dit :

Oui, cela dit c'est "Se peut-il". Ta DSDEN doit être en vacances, pas mal ça !

C'est vrai que les fôttes d'aurtografe sont bien ce (ou se ?) qu'il y a de plus important dans les messages de ce sujet ! Merci pour ta sollicitude envers mes neurones en vacances, phnad. Je t'en serais éternellement reconnaissante !

Rolili, merci (vraiment) de ta réponse. Je suis dans la même académie que toi et pourtant... bon, tant pis, je profiterai de mon dernier jour de vacances sans lire la prose de mon cher ministre ;) Quelle tristesse !

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Il y a 17 heures, midjie a dit :

Et pourquoi les enfants devaient «lire» (apprendre par coeur) ces  albums pour comprendre.

Où as-tu lu/vu qu'il fallait procéder ainsi avec les albums ?

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Il y a 5 heures, Linette a dit :

 

Rolili, merci (vraiment) de ta réponse. Je suis dans la même académie que toi et pourtant... bon, tant pis, je profiterai de mon dernier jour de vacances sans lire la prose de mon cher ministre ;) Quelle tristesse !

Bon remarque moi je l'ai reçu, mais pas encore lu, alors on en est au même point ;))

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Il y a 4 heures, André Jorge a dit :

Où as-tu lu/vu qu'il fallait procéder ainsi avec les albums ?

Prendre appui sur des textes appris par coeur est ce que préconise Roland Goigoux lui-même :

« Nous montrons, par exemple, l’intérêt de prendre appui sur les textes mémorisés par cœur (comptines, titres d’ouvrages, extraits de récits, etc.) afin d’étudier l’organisation de la langue écrite.
Débarrassés du souci de comprendre le message écrit, puisque celui-ci est connu, les enfants peuvent se consacrer à l’étude du code écrit. C’est une véritable aventure « à la Champollion » qu’ils entreprennent, lorsqu’ils sont placés, comme le déchiffreur des hiéroglyphes, devant un message aux règles internes obscures mais dont la signification est claire. Comme Champollion, ils connaissent la signification du message, et cherchent, avec l’aide de la maîtresse et du groupe, à déduire le fonctionnement du système linguistique écrit. » (
Cahiers pédagogiques n°352, mars 1997)

http://crpeaixmars.free.fr/annales/anfrancais2001.pdf

 

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il y a 5 minutes, LouisBarthas a dit :

Prendre appui sur des textes appris par coeur est ce que préconise Roland Goigoux lui-même :

« Nous montrons, par exemple, l’intérêt de prendre appui sur les textes mémorisés par cœur (comptines, titres d’ouvrages, extraits de récits, etc.) afin d’étudier l’organisation de la langue écrite.
Débarrassés du souci de comprendre le message écrit, puisque celui-ci est connu, les enfants peuvent se consacrer à l’étude du code écrit. C’est une véritable aventure « à la Champollion » qu’ils entreprennent, lorsqu’ils sont placés, comme le déchiffreur des hiéroglyphes, devant un message aux règles internes obscures mais dont la signification est claire. Comme Champollion, ils connaissent la signification du message, et cherchent, avec l’aide de la maîtresse et du groupe, à déduire le fonctionnement du système linguistique écrit. » (
Cahiers pédagogiques n°352, mars 1997)

http://crpeaixmars.free.fr/annales/anfrancais2001.pdf

 

Tu exagères un peu. L'article date de 1997. Aujourd'hui, dans ses conférences, il tient un tout autre discours. 

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il y a une heure, cyrille1 a dit :

Tu exagères un peu. L'article date de 1997. Aujourd'hui, dans ses conférences, il tient un tout autre discours. 

Pourrais-tu citer des propos de ses conférences où il renie cette façon de procéder ? Tout ce que j'ai pu trouver de récent sur cette question date d'octobre 2017.

 << Il est souhaitable de donner aux élèves, dans les activités où on leur demande de décoder, des textes « suffisamment déchiffrables » pour ne pas pénaliser les élèves en difficultés. >>

http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-prioritaire/ressources/theme-1-perspectives-pedagogiques-et-educatives/lire-ecrire-parler-pour-apprendre-dans-toutes-les-disciplines/roland-goigux-enseigner-lire-ecrire-au-cp

Or il y a un principe de base dans l'enseignement d'une lecture efficace, c'est que tout ce qui est demandé à l'enfant de lire doit être déchiffrable. Déchiffrable veut dire que chaque lettre composant le mot doit être connue, comprise dans sa nature phonique et dans sa relation avec les autres lettres.

On voit, dans la citation que je donne, qu'il continue à séparer le déchiffrage de la compréhension, ce qui est le propre d'une conception globale de la lecture.

Roland Goigoux est sur la sellette depuis pas mal d'années, il est aux abois, il a beaucoup reculé en insistant davantage sur l'importance du déchiffrage dans la lecture, il essaie de se tailler une place entre "syllabique et globale" en disant que la querelle est dépassée, mais il reste un globaliste par sa théorie des deux voies de la lecture.

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Toute la nuance est peut-être là : "suffisamment déchiffrables".

Ma source est la même que la tienne. Et allez, pour crédibiliser ce que tu dis, dans la même conférence, la recherche à laquelle il a participée, affirme qu'en dessous de 57% de graphèmes non étudiés, les élèves sont pénalisés. Pour le coup, pour moi, là, c'est vraiment trop peu.

Pour le reste, dans cette conférence, je trouve qu'il lance des pistes très intéressantes.

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il y a une heure, LouisBarthas a dit :

Prendre appui sur des textes appris par coeur est ce que préconise Roland Goigoux lui-même :

Et puis, sans même parler de préconisation, toute méthode mixte n'induit elle pas une forme de mémorisation par cœur de phrases/textes ?

Lorsqu'un élève ne "reconnaît" pas un mot, ne lui demande-t-on pas, avec ce type de méthode, d'aller le "rechercher" dans le texte ?

Ceci est possible seulement si on préalablement rabâché le texte et qu'il est connu à peu près par cœur.

Combien d'élèves voit-on par exemple "relire" parfaitement un texte en suivant avec leur index...

...leur doigt étant en retard de trois ou quatre mots par rapport à ce qu'ils "lisent", sans que cela ne semble les gêner ?

 

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