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L'effondrement en cours


lecavalier

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Le ‎24‎/‎06‎/‎2018 à 09:34, nemuyoake a dit :

Les gens prendront peut-être conscience du problème quand ils devront vivre comme au 19e siècle... Perso, le retour au cheval pour les déplacements quotidiens ne m'effraye pas trop (on ira plus lentement, on voyagera moins et moins loin) mais le problème va être beaucoup moins supportable question médicaments et médecine... Internet aussi va me manquer. Les prix vont flamber pour beaucoup de choses et il va falloir faire des choix drastiques.

 

Le ‎24‎/‎06‎/‎2018 à 14:37, nonau a dit :

Ah tiens l'argumentaire de la FNSEA...

...

L'argumentaire de la FNSEA et d'autres contre les décroissants, c'est: "La décroissance, c'est le retour à la bougie". Or la décroissance, c'est sortir de la société de croissance, dans laquelle l'augmentation du PIB est nécessaire pour maintenir le même niveau de consommation. Ça n'a rien à voir avec un retour au passé.

On voyagera moins souvent, moins loin et moins vite. Faudra abandonner l'avion et la voiture personnelle.

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Environnement : « Les risques et les limites du “en même temps”»

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Le plan biodiversité n’est en aucune manière en mesure de ralentir le rythme effréné auquel la vie s’érode, souligne, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde »

 

Citation

Chronique. La publication, mercredi 4 juillet, du plan pour la biodiversité porté par Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique et solidaire, est l’une des plus frappantes illustrations du « en même temps » cher à Emmanuel Macron — et de ses limites. Il faut préserver l’environnement, et « en même temps » autoriser sa destruction. Il faut établir des principes protecteurs de la nature, et « en même temps » les rendre les plus inoffensifs possibles.

 

L’un des axes majeurs du plan est ainsi de parvenir à la fin de l’artificialisation nette des terres agricoles et des espaces naturels — dont le rythme est insoutenable —, mais c’est l’exécutif qui a fait appel de la décision de justice annulant la création de la zone d’aménagement du projet EuropaCity qui prévoit la construction, sur 280 hectares de terres agricoles d’Ile-de-France, de centres commerciaux et de parcs de loisirs. Et c’est encore le gouvernement qui a donné son imprimatur au « Grand contournement ouest » de Strasbourg, un projet autoroutier contesté de plus de 300 hectares.

Le plan présenté met aussi l’accent sur la préservation de la biodiversité dans les territoires d’outre-mer et à l’étranger. Mais le gouvernement envisage d’accorder à un consortium russo-canadien une concession minière dans la forêt guyanaise, en dépit des dégâts écologiques irréparables que provoquerait une telle exploitation. Et c’est encore le gouvernement qui autorise l’importation, par Total, de plusieurs centaines de milliers de tonnes d’huile de palme, dont la production est l’une des causes majeures de déforestation dans l’archipel indonésien.

De fortes pressions

Il faut aussi lutter contre la prolifération du plastique, lit-on dans le plan. Il y a urgence car des microplastiques, on en retrouve désormais partout. Mais c’est encore le gouvernement qui a blackboulé un amendement destiné à interdire l’utilisation de plastique ...

https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/07/07/environement-les-risques-et-les-limites-du-en-meme-temps_5327675_3232.html

Et Nicolas Hulot est "en même temps" assis sur deux chaises.

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  • 2 semaines plus tard...

A propos du rapport Meadows et des critiques lors de sa publication;

« Le rapport au Club de Rome : stopper la croissance, mais pourquoi ? »

https://reporterre.net/Le-rapport-au-Club-de-Rome-stopper-la-croissance-mais-pourquoi

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En 1972, la publication de The Limits to growth ou « rapport Meadows », le rapport commandité par le Club de Rome et préparé par une équipe de scientifiques du Massachusetts Institute of Technology, produit un impact considérable sur le monde académique et politique. Ce rapport affirme, en s’appuyant sur un modèle mathématique du monde, et à grand renfort de graphiques, que le système planétaire va s’effondrer sous la pression de la croissance démographique et industrielle, à moins que l’humanité ne décide délibérément de stabiliser sa population et sa production.

Il préconise donc de stabiliser la population et la production à l’échelle mondiale, sans préciser d’ailleurs par quelles mesures politiques y parvenir, afin d’échapper à la catastrophe qui s’annonce. En réaction à cet appel à la « croissance zéro », de nombreuses prises de position, dans le monde politique et académique, rejettent les conclusions du rapport, sur des bases philosophiques, méthodologiques ou politiques.

Une critique récurrente accuse le rapport Meadows d’adopter le point de vue et les intérêts des pays riches, au détriment des pays pauvres. Cette critique connaît plusieurs déclinaisons. Pour commencer, on accuse le rapport Meadows de se focaliser sur des problématiques qui concernent les pays riches, comme la pollution, en laissant de côté les enjeux véritables pour les pays pauvres, la satisfaction des besoins fondamentaux en premier lieu.

Ensuite, on avance que l’appréhension même de la catastrophe, considérée dans le rapport comme un événement futur qui viendrait briser une dynamique ascendante de longue durée, témoigne d’un point de vue occidentalo-centré. Selon cette critique, une telle approche ne prend pas en compte le fait que pour la plus grande partie de l’humanité, c’est au présent que la vie est difficile, plutôt que dans un futur incertain. En bref, la « catastrophe » est déjà éprouvée chaque jour dans les pays qualifiés de « sous-développés ».

On critique également la structure même du modèle mathématique : globalisé, il envisage la destinée de l’humanité comme une entité unifiée, gommant les rapports de domination entre groupes de pays. En conséquence, on prétend que le rapport, en soutenant la « croissance zéro », préconise de « geler » les inégalités de richesse en leur état de 1972.

Enfin, les auteurs du rapport sont accusés de « technocratisme » : depuis leur institution scientifique prestigieuse, située dans le pays le plus riche du monde, ils prétendent dicter à l’ensemble de la planète des politiques préconisées par des ordinateurs dernier cri, de tels équipements incarnant particulièrement la domination technologique des Etats-Unis.

Et aussi:

"Dix raisons de ne pas croire Meadows": https://onfoncedanslemur.blog/2018/03/28/pourquoi-les-gens-ne-croient-pas-au-rapport-meadows/

sur l'excellent site On fonce dans le mur

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Il me semble que la grosse majorité des gens « ne croient pas » que les pronostics du rapport Meadows soient justes. Essayons d’imaginer pourquoi.

  1. L’optimisme règne en maître, les pessimistes sont vus comme des pestiférés, on ne les écoute jamais. Que faire de celui qui vous dit : « Votre solution ne sert à rien, elle ne fera au mieux que reculer les échéances » ?
  2. L’effondrement apparaît comme lointain, impossible à décrire, et sans le moindre intérêt pour le plus grand nombre. Ceux qui y croient ne peuvent qu’en parler de façon « irréaliste », et cela suffit à leurs détracteurs pour affirmer qu’il n’adviendra pas.
  3. Alors que Meadows a mis en évidence un vrai problème, les incrédules lui opposent le « durable », un concept creux qu’ils n’ont même pas défini. Faute de définition, ils ne voient pas de problème.
  4. Il faut une culture scientifique basique mais bien ancrée pour admettre que tout dépend de l’énergie, et plus particulièrement du pétrole. Mais cette culture, tout le monde ne l’a pas. Aussi imagine-t-on que notre mode de vie a d’autres causes, par exemple la civilisation, l’innovation, la culture, l’organisation socio-politique, la volonté, l’initiative, etc., ce qui laisse accroire que l’on trouvera des solutions.
  5. L’on oublie que les prédictions du rapport Meadows sont de type scientifique, (et se sont du reste vérifiées jusqu’à présent), ce qui est un indice très fort en faveur de leur réalisation. En conséquence de cet « oubli », l’on accorde beaucoup plus crédit aux « solutions », (que rien ne vient jamais démentir, comme le monde est bien fait!), qu’aux conclusions de Meadows que tout semble démentir.
  6. Le Net, (genre Facebook), fourmille de bonnes nouvelles montrant que des solutions sont possibles. Par exemple arrêter de consommer de la viande. Fort bien, mais comment fait-on pour que toute la planète bascule en mode végétarien dans un délai raisonnable ? (Avant que l’effondrement n’advienne.)
  7. L’on sous-estime totalement « le système », son inertie, sa capacité d’adaptation et le fait qu’il est le seul vrai « responsable », ou du moins la cause immédiate de l’ensemble de la situation.
  8. Si quelqu’un avait prédit en 1800 que la population mondiale serait de 7 milliards en l’an 2000, on l’aurait probablement traité de crétin irréaliste. (Alors qu’il ne se serait trompé que de 11 ans.) Notre hantise de la mort nous empêche d’imaginer que ce qui a été possible dans un sens pourrait l’être dans l’autre.
  9. Logiquement, pour prétendre que le modèle de Meadows est faux, (et donc qu’il n’y aura pas d’effondrement), il faudrait produire un contre-modèle prouvant que les 9 milliards d’habitants escomptés pour 2050 pourront se maintenir un certain temps. Mais comme les gens ne sont pas logiques, ils ne voient pas cette lacune, et cela leur permet de croire tout ce qu’ils ont envie de croire.
  10. De manière générale, personne n’essaye de répondre à la question suivante : combien de temps et à quel niveau la population humaine doit-elle se maintenir pour qu’on puisse affirmer qu’elle ne s’effondrera pas ?

Et encore: Petite histoire du rapport Meadows sur le même blog.

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  • 2 semaines plus tard...

Le réchauffement climatique est à l’œuvre en Europe du Nord

Pour les experts, les températures extrêmes ne sont pas seulement dues aux aléas météorologiques, mais à des origines humaines.

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Pour la deuxième année consécutive, les experts du World Weather Attribution (WWA) se sont livrés à l’analyse de la vague de chaleur estivale qui frappe une partie de l’Europe. En septembre 2017, une étude du WWA, partant de l’observation de l’épisode caniculaire enregistré en juillet-août dans le sud et l’est du continent – caractérisé par des températures supérieures à 40 0C – concluait que les vagues de chaleur de ce type pourraient devenir la norme d’ici les années 2050.

https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/07/27/le-rechauffement-climatique-est-a-l-uvre-en-europe-du-nord_5336647_1652612.html

 

 

Réchauffement climatique : « Nous sommes tous vulnérables »

Dans un entretien au « Monde », le climatologue Jean Jouzel prévient : les événements extrêmes en Grèce ou en Suède sont un avant-goût de ce qui attend l’Europe.

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En Grèce, les incendies ont coûté la vie à plus de quatre-vingts personnes autour d’Athènes. Au Japon, la canicule a déjà fait autant de victimes. En Californie, les flammes menacent le parc national de Yosemite. Même la Suède n’échappe pas à cette vague de chaleur où 20 000 hectares de forêt sont partis en fumée.

Dans un entretien au Monde, le climatologue Jean Jouzel estime que ces événements extrêmes ne sont qu’un avant-goût de ce qui attend l’Europe si la lutte contre le changement climatique ne passe pas à la vitesse supérieure.

Un an après le Portugal, c’est la Grèce qui est en proie à des incendies meurtriers. Notre maison brûle, pour reprendre la célèbre formule de Jacques Chirac au Sommet de la Terre, à Johannesburg, en 2002…

Pour nous, Français, Européens, le changement climatique, c’est loin. Ce sont les autres, ça ne nous concerne pas. Là, avec ces événements climatiques extrêmes, ça nous saute aux yeux. A travers ces désastres, les gens perçoivent qu’ils ne sont pas à l’abri, que nous sommes tous vulnérables. Nous ne sommes pas dans une tour d’ivoire.

Mais ce qui se passe aujourd’hui, nous l’avions prévu il y a trente ou quarante ans déjà : une intensification des événements extrêmes et de leur fréquence avec le réchauffement. Année après année, été après été, ils se répètent. Et ce n’est qu’un début. Dans trente ou cinquante ans, ce qui est exceptionnel aujourd’hui sera la norme en Europe, avec des événements encore plus ravageurs et nombreux. Même si ce sont des régions d’Afrique et de l’Asie qui restent les plus vulnérables.

Pouvez-vous nous préciser ce scénario ?

Même en respectant l’accord de Paris, nous serons sur une hausse de 3 °C à 3,5 °C à la fin du siècle. Cela signifie que le risque d’être exposé à des événements extrêmes liés au réchauffement va être multiplié par cinquante.

https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/07/27/dans-trente-a-cinquante-ans-le-centre-et-l-ouest-de-la-france-seront-aussi-en-proie-a-des-incendies_5336453_1652612.html

 

 

Le pire est désormais certain

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Onfoncedanslemur s’efforce, par exécration de toute forme de racolage, de ne pas tomber dans le « catastrophisme », et regrette amèrement de se laisser parfois prendre au piège d’une fausse nouvelle qui suscite par trop l’émotion. Mais celle qui vient de tomber sur le site de Sciences et Avenir, et qui succède à celle d’hier sur le lien, désormais probant, entre réchauffement et événements extrêmes, lui fait dire que le pire est désormais certain.

Sciences et Avenir relate donc que : « si les émissions (de CO2) suivent un scénario habituel, il y a 93% de chances pour que le réchauffement climatique dépasse les 4 degrés Celsius d’ici à la fin de ce siècle, se rapprochant de 5°C ». Or, « le système » étant soumis à une évolution mais à aucune régulation, (lire en particulier « L’impossibilité de faire autrement »), il est certain qu’il va continuer son expansion vers le pire, sauf si les émissions de CO2 ne chutent drastiquement après un énorme effondrement de l’industrie mondiale. Pour être bien clair, disons que, si l’effondrement pronostiqué par le rapport Meadows ne survient pas dans les décennies 2020-2030, alors les 5°C sont littéralement garantis pour 2100.

Le titre retenu par Sciences et Avenir est trompeur : « +5°C si on ne fait rien » : mais le système ne peut rien faire ! Le billet « Perdu dans les sables » se terminait ainsi : « Il est donc faux de dire « l’on savait mais l’on n’a rien fait » : l’on a fait beaucoup de choses au contraire, mais le système joue constamment en sa faveur, et à la fin c’est toujours lui qui gagne… » Même si tous les acteurs redoublent leurs efforts, (ce qui ne manquera pas d’arriver), ils ne voudront jamais réduire leur puissance parce qu’ils doivent survivre face à leurs concurrents, alors que reculer par rapport aux autres vous condamne à disparaître. Aussi puissants soient-ils, les acteurs du système sont comme les individus pour lesquels la vie continue et doit continuer : si donc ils en viennent à l’enfouissement du CO2 comme le dit Sciences et Avenir, ce ne sera pas au péril de leurs bénéfices, et cela implique qu’ils prorogeront la croissance économique. Ils sont dans l’impossibilité de faire autrement.

En dépit de la menace climatique, le système ne fait pas que s’étendre, (la croissance du PIB mondial est d’environ 2% par an), il persiste dans son être de façon éhontée. C’est ainsi que l’on voit Jeff Bezos « tester avec succès un nouveau système de fusée ». Le but ? Pouvoir envoyer quelques clients fortunés « au-delà de la ligne Kármán – qui se trouve à environ 100 km au-dessus de la surface de la Terre ». Et ce dès 2018, car il y a urgence, n’est-ce pas ? Pendant ce temps, dans ses entrepôts, il soumet ses salariés à des cadences infernales qui ruinent leur santé, comme au 19ième siècle. De manière générale, les « GAFAM », fer de lance du capitalisme d’aujourd’hui, capitalisent une valeur boursière qui défie l’imagination et témoigne de la « mentalité » globale du système, ou de « l’esprit du capitalisme » pour reprendre la locution de Max Weber. L’activité de ces GAFAM nous signale la véritable direction que suit le système, une direction qui n’a que faire du réchauffement climatique, de la perte de la biodiversité et du rapport Meadows. Les GAFAM ne se soucient guère que de la fin du pétrole, parce qu’ils ont de gros besoins d’énergie : renouvelable bien sûr, l’on peut parier qu’ils sauront tirer la couverture à eux.

Mais trouver des substituts au pétrole n’implique pas la fin des émissions de CO2 ! L’on continue de consommer des énergies fossiles sans voir un début de décrue, les puits de carbone diminuent d’efficacité, il y a la déforestation, et ces barrages hydrauliques au fond desquels se forme du méthane,… Bref, les innovations style GAFAM font évoluer le système sans remédier à ses dégâts. Au contraire, les milliards de dispositifs électroniques connectés aux serveurs vont encore augmenter les besoins, d’autant plus que le système n’en finit pas d’inventer des applications qui les justifient.

En résumé, si le pire climatique n’est pas certain, ce ne peut être qu’en raison d’un effondrement industriel encore pire que celui envisagé dans « Le jour d’après ». Sinon, il y aura toujours production d’un maximum de CO2, et donc 5°C sur la ligne d’arrivée.

https://onfoncedanslemur.blog/2017/12/16/le-pire-est-desormais-certain/

Demain 1er août jour du dépassement pour la planète.

 

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ça ne va pas s'arranger puisqu'on élit des gens qui font passer les intérêts privés au dessus de l'intérêt général.

On vit dans une publicité géante ou un parc d'attraction géant où les tentations sont partout. Tout est fait pour nous faire consommer, consommer et tjs consommer. On veut posséder/changer nos objets hight tech ou pas sans arrêt, on veut partir le plus loin possible en vacances et le trafic aérien ne cesse d'augmenter, on veut continuer à manger de la viande et du poisson, tout le monde veut sa piscine, on bétonne partout  etc etc ...

ça c'est pour les particuliers. Certains en ont pris conscience et essaient de se limiter mais ça ne suffira pas car la majorité continue de penser que le must c'est posséder, acheter et encore acheter.

Après il est vrai qu'on nous culpabilise mais qu'on laisse tranquilles les Total Coca et consorts qui eux pillent la planète (pour nous faire acheter).

A ce propos la vidéo de Hulot sur le jour du dépassement dépasse (justement) l'entendement. Lui qui possède rien que 5 véhicules à moteur et des villas de luxe sans doute climatisées, qui laisse autoriser l'importation d'huile palme, baisse les bras sur le glyphosate, vient nous donner des leçons !!!

En France le jour du dépassement c'est le 5 mai cette année et pas le 2 aout. C'est le Qatar qui est en tête, pour eux c'est carrément le 9 février ! Mais ils organiseront la coupe du monde foot en 2022 donc tout va bien !

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Cela se nomme le capitalisme libéral. Une sorte de système mafieux basé sur les conflits d'intérêts et la corruption.

Si on y rajoute une démographie incontrôlée on obtient ...la catastrophe.

Mais voguons encore plus fort et plus vite, tel le Titanic...Nos chers élus sont là pour nous endormir. Continuons à voter pour les mêmes crapules soumis au système libéral mafieux. 

Nos enfants nous remercieront.

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Climat : la Terre proche du «point de rupture», alertent des scientifiques

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Le réchauffement climatique pourrait transformer la planète en «étuve» et ne pourrait abriter plus qu'un milliard d'êtres humains dans un avenir proche. Telles sont les prédictions alarmistes d'un consortium de chercheurs internationaux.

Même si l'humanité réduit les émissions de gaz à effet de serre comme prévu par l'accord de Paris, la planète elle-même pourrait perturber les efforts des hommes et basculer dans un état durable d'étuve, selon une étude publiée lundi. Avec un tel scénario, la hausse de la température moyenne de la Terre pourrait se stabiliser à +4°C ou +5°C par rapport à l'ère préindustrielle, bien au-delà de l'objectif de l'accord de Paris sur le climat (+2°C maximum), selon une étude de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Les émissions de gaz à effet de serre ont déjà provoqué une hausse de 1°C de la température moyenne de la Terre, augmentant les probabilités et l'intensité des canicules, des sécheresses ou des tempêtes.

Selon les conclusions de scientifiques de l'université de Copenhague, de l'Université nationale australienne et de l'Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique en Allemagne, dix aspects distincts du «système Terre», aujourd'hui neutres ou bénéfiques, pourraient à terme devenir néfastes, provoquant plus de rejets de CO2 et de méthane dans l'atmosphère que toutes les activités humaines combinées. Ces points de bascule sont liés à des températures au-delà desquelles la libération de ces gaz serait inéluctable. «Quand un seuil critique est atteint, le processus de réactions s'auto-entretient», note l'étude, qui s'inquiète que la Terre puisse approcher un seuil la condamnant à devenir une étuve.

«Puits de carbone» affaiblis : Les forêts et les océans ont absorbé ces dernières décennies plus de la moitié des émissions de carbone. Mais les forêts rétrécissent et les océans montrent des signes de saturation en CO2, selon de récentes études. Leur rôle d'éponge risque de s'affaiblir.

Permafrost: Le méthane et le CO2 emprisonnés dans le permafrost, sol censé être gelé en permanence en Russie ou au Canada, correspond à environ quinze années d'émissions humaines. En cas de dégel, ces gaz relâchés - pour l'instant en quantité négligeable - accéléreraient le réchauffement, libérant encore plus de gaz. De manière similaire, les hydrates de méthane, composés ayant l'apparence de la glace présents dans les fonds marins, sont également vulnérables au réchauffement, mais les scientifiques ne savent pas à quel rythme. Ils sont suspectés d'être à l'origine d'épisodes rapides de réchauffement il y a plusieurs millions d'années.

Dépérissement des forêts: Un réchauffement de 3°C pourrait condamner à terme au dépérissement de 40% de la forêt amazonienne, selon une récente étude. Et les incendies, pas pris en compte dans ce modèle, pourraient accélérer cette destruction susceptible de relâcher dans l'atmosphère des milliards de tonnes de CO2.

Moins de banquise: Le miroir blanc glacé de la banquise renvoie 80% des rayonnements du soleil. Mais avec la fonte de cette glace de mer, l'océan qui la remplace absorbe à l'inverse 80% de ces radiations, accélérant le réchauffement. Dans l'Arctique, le premier été sans banquise devrait avoir lieu avant le milieu du siècle. Une situation susceptible de se reproduire tous les quatre ans dans un monde à +2°C.

Calotte glaciaire: Les scientifiques s'accordent pour dire qu'il existe une température de bascule au-delà de laquelle la calotte glaciaire recouvrant la terre de l'Antarctique ouest et du Groenland fondra. Mais leurs estimations sur cette température varient entre +1°C et +3°C. L'autre question ouverte est le temps que cette glace mettra à fondre, libérant des volumes énormes d'eau douce dans les océans. Les conséquences seraient dévastatrices: deux-tiers des mégalopoles sont installées moins de 10 mètres au-dessus du niveau de la mer, tout comme les plaines agricoles qui les nourrissent. La fonte des glaces de l'Antarctique Ouest et du Groenland conduirait à une hausse du niveau de la mer de 13 mètres. La calotte de l'Antarctique Est, plus sensible au réchauffement qu'estimé précédemment, représente 12 mètres potentiels supplémentaires.

Effet domino: Tous ces mécanismes sont interconnectés, selon les auteurs de l'étude, et l'un d'entre eux pourrait en déclencher un autre, puis un autre. «Ces événements en cascade pourraient pousser le système Terre dans son ensemble dans un nouveau mode de fonctionnement», note Hans Joachim Schellnhuber, coauteur et directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research, qui avait précédemment estimé qu'une Terre à +4 ou +5°C ne pourrait pas abriter plus d'un milliard de personnes.

http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/08/06/01008-20180806ARTFIG00330-climat-la-terre-proche-du-point-de-rupture-alertent-des-scientifiques.php

Le plus complet ici: http://www.lapresse.ca/environnement/201808/06/01-5192121-le-changement-climatique-risque-de-transformer-la-terre-en-etuve.php

ou ici: https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/comment-la-terre-pourrait-basculer-vers-un-climat-incontrolable_126547

Voir aussi ici: https://www.20minutes.fr/planete/2318199-20180807-reaction-chaine-irreversible-pourrait-transformer-terre-etuve

Nous sommes maintenant au bord de l'abîme, et certains nous disent encore #EnMarche !

Et beaucoup y croient encore, au Progrès, à la Science-qui-peut-tout, à l'Innovation, ...

Rappel: même si nous n'émettions plus de gaz à effet de serre, les quantités déjà présentes dans l'atmosphère continueront d'agir et de réchauffer pendant des décennies ou des siècles. Un processus impossible à contrôler.

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il y a 52 minutes, lecavalier a dit :

Et beaucoup y croient encore, au Progrès, à la Science-qui-peut-tout, à l'Innovation, ...

Rappel: même si nous n'émettions plus de gaz à effet de serre, les quantités déjà présentes dans l'atmosphère continueront d'agir et de réchauffer pendant des décennies ou des siècles. Un processus impossible à contrôler.

Sur le fond, nous sommes à peu près d'accord : nos sociétés sont irresponsables du point de vue écologique, et les prochaines générations le paieront probablement très cher.

Pour autant, on ne peut pas tout mélanger. "Impossible", c'est un article de foi, en aucun cas un fait scientifique, et c'est presque toujours synonyme de "trop compliqué pour ma petite tête". Il a longtemps été réputé impossible de faire le tour du monde, d'aller sur la Lune, de guérir le cancer...  et heureusement que ça n'a pas empêché les scientifiques, les ingénieurs et les pionniers d'aller de l'avant !  Je ne doute pas qu'un jour prochain, on saura contrôler le climat, effets de serre compris. Le problème n'est pas dans la dialectique possible/impossible, mais de savoir quand. Ce ne sera pas dans les 20 ou 30 ans à venir. Si c'est dans les 50, on a encore une chance de limiter les dégâts. Si c'est au XXIIIe siècle, la fin du XXIe sera pénible !

Par ailleurs, il ne faut pas confondre science, innovation et progrès. L'innovation, c'est la rencontre d'un novum scientifique et d'un marché. Ce n'est pas parce que les ingénieurs trouvent des solutions pour limiter les conséquences de nos excès que nous sommes prêts à les adopter....   Et le Progrès, c'est l'idée que la somme des innovations techniques produit inévitablement une société meilleure, dont l'histoire a malheureusement amplement prouvé l'absurdité.  Mais ce n'est pas parce que nous ne sommes pas toujours assez intelligents pour exploiter décemment les avancées de la science qu'il faut cesser de les rechercher !

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Il y a 23 heures, jeanounette a dit :

Le mec aux 5 véhicules à moteur et à la villa de 350 m2 en Corse (climatisée sans doute), qui vient nous faire la leçon ...

http://www.europe1.fr/politique/nicolas-hulot-le-changement-climatique-est-trop-serieux-pour-se-perdre-dans-des-conflits-steriles-3727493

...

 

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Nicolas Hulot : "Contre le changement climatique, il faut que chacun se tourne vers sa propre responsabilité"

Non non non ! Il ne faut pas individualiser la responsabilité ! La responsabilité est systémique, c'est le système qu'il faudrait (si c'était possible...) changer.

Voir ici: https://onfoncedanslemur.blog/2017/12/04/le-fameux-systeme/

 

Citation

On n'y arrivera pas les uns contre les autres.

Ben oui, les uns contre les autres, la guerre de tous contre tous, la compétition, la concurrence, c'est bien la description du libéralisme qui dirige depuis 2 siècles les peuples d'Europe. Il veut dire quoi là, le Hulot ? Que le capitalisme libéral ne peut pas fournir de solution ? Évidemment. Pourquoi il est dans ce gouvernement alors ?

 

Citation

 "Je veux inscrire la lutte contre le changement climatique à l'article 1 de la Constitution, parce que c'est la grande cause du 21ème siècle qui met l'humanité face son destin.

Alors là, ça c'est du grandiose ! Quelqu'un pour lui suggérer qu'en inscrivant la recette des moules-frites dans la constitution, ça permettrait d'éliminer les famines dans le monde ?

  • Merci 1
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