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L'effondrement en cours


lecavalier

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il y a une heure, nonau a dit :

Le 2ème problème, comme évoqué par Lévy Strauss avant sa mort est : la démographie!

Le premier, à mon sens.  L'Afrique, en particulier, ne semble pas encore près de sa transition démographique...

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Il y a la com' (= une posture) ... et il y a la réalité des actions des États:

Climat: contestation saoudienne, fin de réunion difficile pour le Giec

https://www.afp.com/fr/infos/336/climat-contestation-saoudienne-fin-de-reunion-difficile-pour-le-giec-doc-19t3se1

Citation

Les experts climat de l'ONU (Giec) tentaient de boucler samedi la réunion d'approbation du dernier bilan scientifique sur le réchauffement climatique, bloquée par des contestations de l'Arabie saoudite, a-t-on appris auprès de plusieurs participants.

"Nous sommes très inquiets de voir qu'un seul pays menace de bloquer l'adoption du rapport spécial du Giec si des conclusions scientifiques ne sont pas modifiées ou supprimées comme il le demande", a indiqué à l'AFP un observateur sous couvert de l'anonymat.

Selon plusieurs participants, il s'agit de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, qui a dans le passé été régulièrement à l'offensive pour freiner l'action onusienne contre le réchauffement, qu'il s'agisse de rapports du Giec ou des négociations pour trouver un accord sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre.

La réunion à huis clos entre scientifiques et représentants de 126 gouvernements, qui devait s'achever vendredi soir à Incheon, avait déjà pris du retard, se prolongeant toute la nuit, avant que la délégation saoudienne conteste dans la matinée le maintien d'un chapitre entier du dernier bilan scientifique en date sur le réchauffement, selon les mêmes sources.

Dans son rapport, dont le résumé est soumis à l'approbation des Etats, le Giec décrit, sur la base de 6.000 études, les forts impacts d'un réchauffement de +1,5°C, un niveau que la Terre pourrait atteindre dès 2030 (2030-2052) faute de réduction massive des émissions de GES (dont les trois quarts sont aujourd'hui générés par la combustion des énergies fossiles).

La délégation saoudienne conteste un chapitre qui fait référence aux engagements pris à Paris par les Etats pour réduire leurs émissions et qui souligne leur insuffisance globale si le monde veut rester à 1,5°C.

...

 

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Il y a 16 heures, Argon a dit :

Le premier, à mon sens.  L'Afrique, en particulier, ne semble pas encore près de sa transition démographique...

Et je vous le donne en mille : sur quel continent le "surplus" va s'exiler ?...

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https://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/rester-sur-terre-l-aviation-est-le-mode-de-transport-le-plus-nefaste-pour-le

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L’aviation est le mode de transport le plus néfaste [1] pour le climat et une des sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dont la croissance est la plus rapide [2]. Dans les vingts prochaines années, l’industrie espère doubler le nombre de voyageur.euse.s aériennes [3]. Une vague massive et globale d’expansion de l’aviation est en place, avec la prévision [4] de près de 1200 projets d’infrastructures aéroportuaires. Beaucoup de ces projets d’aéroports sont parmi les plus coûteux et les plus gros des méga-projets, un certain nombre étant imposé par des gouvernements servant des intérêts privés.

 

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Le 07/10/2018 à 11:43, Ljubljana a dit :

Et je vous le donne en mille : sur quel continent le "surplus" va s'exiler ?...

C'est bien pour cela que je dis que ce système est aussi mortifère démocratiquement...

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Grosse colère bien lucide de Frédéric LORDON à propos des "appels de personnalités":

Citation

Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu’elles aillent mieux, naturellement. C’est important que les choses aillent mieux. En tout cas c’est important de bien dire qu’on en est préoccupé. Le climat, par exemple, ça va vraiment mal. Les migrants, n’en parlons pas. En même temps, ça permet de faire des appels.

On peut sans doute tenir pour un signe d’époque que les appels à grand spectacle se multiplient ainsi, signe dans lequel il entre que tous ces appels reçoivent la bénédiction des grands médias, portage direct ou bien relais empressé de Libération ou du Monde, onction des revues de presse audiovisuelles, etc. Signe, ou plutôt symptôme quand on sait en général que l’endos de ces titres est davantage une attestation d’innocuité qu’autre chose. Se peut-il en effet que ces médias se mettent à donner accès à quelque message qui menacerait si peu que ce soit l’ordre des choses ? Il faudrait que le monde ait changé de base. Or, aux dernières nouvelles, il n’a pas. Ce qui en dit peut-être moins sur les lieux qui publient les appels que sur la nature des appels qui y sont publiés. Et la consistance réelle de ceux qui les écrivent.

Dès novembre 2017, Le Monde, conformément à l’idée qu’il se fait de son éminence, avait pris la tête du mouvement en sortant ce qu’il avait de plus gros caractères pour nous avertir à la une que « Bientôt il sera(it) trop tard » (1). Quinze mille scientifiques alignés derrière le tocsin à la fin du monde annoncée dans Le Monde — l’autorité se joignant à l’autorité. Mais, à l’automne 2017, Le Monde contemple avec une légitime satisfaction le fruit de ses efforts à faire élire Macron, aime à croire que la promesse de « make the planet great again » le confirme dans la justesse de son soutien — accessoirement explique au même moment tout le bien qu’il faut penser de la démolition par ordonnances du Code du travail, les entreprises ne créent-elles pas l’emploi et n’ont-elles pas besoin d’agilité pour le créer encore mieux ? Et Le Monde ne voit pas le problème. Le climat c’est important, mais l’agilité c’est nécessaire. Du reste, ne sont-ce pas deux questions tout à fait distinctes et Le Monde n’est-il capable de penser deux choses différentes en même temps ?

Libération aussi en est très capable, et entend bien le faire savoir également. Si c’est ça, nous aurons nos scientifiques nous aussi, évidemment moins nombreux — 700… — mais, attention, servis par une titraille à aussi gros caractères, et un même sens de l’urgence citoyenne (2). Pour Libération également, il fallait faire ce que nous voulions mais voter Macron, un candidat anti-fasciste, anti-autoritaire, pro-migrant (il l’a dit), pro-planète (il l’a dit aussi), et surtout indépendant du capital (il ne l’a pas tout à fait dit, mais, pour peu qu’on soit un peu honnête, on a tout lieu de le penser). Le barrage efficace et Macron élu, on peut retourner au magasin des accessoires, en ressortir sa conscience de citoyen du monde, la rafraîchir d’un coup de polish, ré-enfiler la parure rutilante — et se donner la joie de gagner sur les deux tableaux, la vie n’est pas toujours chienne.

...

En tout cas, nous serons avertis du début d’une possibilité d’échapper au désastre le jour où Le Monde, ou le Guardian, ou le New York Times publieront un appel qui dira que le problème du changement climatique, c’est le capitalisme, en l’accompagnant d’éditoriaux décidés à répéter que le problème du changement climatique, c’est le capitalisme. Scénario qui nous fait mesurer plus exactement nos chances. En tout cas « à froid » — si l’on peut dire…

A lire en entier sur son blog: https://blog.mondediplo.net/appels-sans-suite-1

ou sur le site Les Crises: https://www.les-crises.fr/appels-sans-suite-1-par-frederic-lordon/

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Ça, c'est bien vu aussi:

Citation

À cet égard [la catégorie d’« anthropocène » s’est montrée d’une fameuse utilité (3). Car voilà : le changement climatique, c’est la faute de l’« homme ». L’« homme en général », qui ferait bien d’ailleurs de trier ses déchets et de fermer ses robinets. Il faudra encore un peu de temps pour que, selon le vœu d’Andreas Malme (4), on en finisse avec cette ineptie de l’anthropocène et qu’on nomme vraiment les choses : capitalocène. Ce qui détruit la planète, ça n’est pas l’« homme » : c’est le capitalisme.

L'anthropocène est le nom proposé pour désigner notre période caractérisée par l'impact majeur de l'humanité sur la géologie et la biodiversité.

Or non, on ne peut faire porter la responsabilité de la catastrophe climatique par l'humanité en tant que telle, dans son essence supposée.

De même qu'on ne peut faire porter cette responsabilité par chaque individu ("chacun doit changer et le monde sera sauvé").

Le responsable est le système société libérale - capitalisme (contingent, né en Europe de l'ouest puis mondialisé).

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Le 14/10/2018 à 10:33, nonau a dit :

Lordon est un des plus grand penseur avec Chomsky. Jamais invités sur les plateaux de TV comme par hasard.

 

 

J'ajoute à cette liste Jean-Claude Michéa, qui éclaire mieux que personne, à mon avis, la genèse de la société libérale et les courants de pensée politiques actuels.

On peut le découvrir dans cet article du Média: https://lemediapresse.fr/idees/michea-lautonomie-socialiste-contre-lindividualisme-liberal/

(repris par Les Crises: https://www.les-crises.fr/michea-lautonomie-socialiste-contre-le-liberalisme-par-kevin-boucaud-victoire/ )

Plusieurs articles sur Le Comptoir: https://comptoir.org/?s=michea

On trouve aussi d’excellentes vidéos d'interviews sur Youtube: suffit de taper "michea" dans la recherche.

Et bien sûr, il faut lire ses bouquins.

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  • 2 semaines plus tard...

La transition écologique a échoué, vivons avec l’idée d’effondrement

arton15698-9c1d8.jpg

 

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Il est bien difficile de parler d’effondrement dans les associations écologistes, ont observé les auteurs de cette tribune. Ils constatent que l’idée de transition écologique a échoué, et estiment que le concept d’effondrement, loin d’être anxiogène, pousse à agir avec humilité à la mesure de chacun.

https://reporterre.net/La-transition-ecologique-a-echoue-vivons-avec-l-idee-d-effondrement

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