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L'effondrement en cours


lecavalier

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Il y a 8 heures, nonau a dit :

Je propose qu'on attaque le Venezuela pour nous emparer, nous, grands groupes pétroliers bienveillants, de la plus grande réserve du monde!

Je propose qu'on commence enfin à travailler sérieusement sur la fusion nucléaire contrôlée, mais sans confier le travail au CEA et autres grands promoteurs de la fission...

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Une idée qui pourrait se développer durablement ?

https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-par-guillaume-erner-du-jeudi-28-fevrier-2019

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Peut-on encore avoir des enfants ?

Guillaume Erner
 

C’est un discours que l’on entend de plus en plus, hier je l’ai rencontré à trois reprises, jusqu’à croiser un auteur qui propose un permis à enfant — je crois bien d’ailleurs qu’une telle chose avait été instituée jadis en Chine, dans un contexte pas tout à fait démocratique… 

Parce qu’évidemment, c’est l’idée qui vient immédiatement à l’esprit : pour le moment, chaque être dispose d’un droit quasi inaliénable à produire et à se reproduire. Tout le monde peut faire des enfants, autant qu’il le peut, et à peu près autant qu’il le veut, la nature — Tocqueville dirait la providence — s’arrangeant pour que la raison et l’instinct parental veille à la perpétuation de l’espèce dans de bonnes conditions, en utilisant au besoin un peu de sirop contre la toux pour faire dormir le petit dernier, et un écran pour l’occuper. 

Chacun peut faire des enfants, oui mais voilà : et si l’on en faisait trop donc ? Parce qu’après tout, l’enfant n’a pas que des qualités, il pollue, consomme, et peut à son tour, un jour, se reproduire, et c’est lui d’ailleurs qui nous incite à la croissance, parce que précisément c’est pour accueillir ces bouches nouvelles qu’est formulée cette injonction à faire prospérer l’économie. 

Et si l’on arrêtait tout cela ? Alors, l’idée commence à naître, elle passe aujourd’hui pour aussi saugrenue que le véganisme il y a 20 ans, et cependant je suis à peu près certain qu’elle est promise à un bel avenir… Une sorte de malthusianisme nouveau style, l’idée n’étant pas que tout le monde n’a pas sa place au banquet de la nature, mais qu’un banquet surpeuplé détruit la nature… 

Et c’est ainsi que l’enfant jadis paré de nombreuses vertus pourrait devenir un élément de déstabilisation du globe, ce que l’on nomme une externalité. En économie, c’est l’idée qui monte : et si la démographie finissait par menacer la démocratie ?

 

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Dans la foulée, si les pauvres cessaient de se reproduire pendant 50 ans dans deux générations  il n'y aurait plus que des riches sur terre. :devil_2:

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Il y a 4 heures, prof désécol a dit :

Quelle horreur !

Si on apprenait plutôt à nos enfants la sobriété, le refus de la démesure et des transgressions, le respect des limites et des contraintes écologiques qui nous laisserait toute notre place, en tant qu'humains, sur cette planète ?

Ces gens qui veulent se débarrasser de leurs propres enfants parce qu'ils les considèrent comme des concurrents dans l'exploitation du monde vu comme terrain de jeu et ressource de biens de consommation. Beurk !

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Il y a 1 heure, lecavalier a dit :

Si on apprenait plutôt à nos enfants la sobriété, le refus de la démesure et des transgressions, le respect des limites et des contraintes écologiques qui nous laisserait toute notre place, en tant qu'humains, sur cette planète ?

Combien d'entre nous peuvent prétendre leur montrer l'exemple ?

 

il y a une heure, lecavalier a dit :

Ces gens qui veulent se débarrasser de leurs propres enfants

N'exagérons rien : on parle ici de projet d'avoir ou pas un enfant, lequel n'existe pas encore, même pas à l'état embryonnaire.

 

Il y a 1 heure, lecavalier a dit :

 ils les considèrent comme des concurrents dans l'exploitation du monde vu comme terrain de jeu et ressource de biens de consommation.

On peut tout aussi bien penser qu'amener de nouveaux petits êtres dans ce "terrain de jeux" en cours de délabrement n'est pas particulièrement plus altruiste.

Ton expression me fait penser à la vidéo suivante (à regarder jusqu'à la fin...). :(

 

 

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Je ne trouve pas l'idée si saugrenue. Levy Strauss avant de mourir disait que c'était le principal fléau qui menaçait l'humanité. Alors commençons déjà à ne donner des aides que pour le premier enfant et basta...

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Il y a 6 heures, Torque a dit :

Dans la foulée, si les pauvres cessaient de se reproduire pendant 50 ans dans deux générations  il n'y aurait plus que des riches sur terre. :devil_2:

Et les riches exploiteraient d'autres riches ? Ce serait un carnage ! :D

 

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Il y a 20 heures, nonau a dit :

Je ne trouve pas l'idée si saugrenue. Levy Strauss avant de mourir disait que c'était le principal fléau qui menaçait l'humanité. Alors commençons déjà à ne donner des aides que pour le premier enfant et basta...

C'est créer une inégalité radicale entre les enfants: l'aîné est favorisé, les autres sont plombés. Le retour du droit d'aînesse et de la société structurellement inégalitaire.

Qu'avait dit exactement Lévi-Strauss à ce propos ? ("avant de mourir", parce que ce qu'il aurait pu transmettre après sa mort me laisserait vaguement perplexe, je ne crois pas aux esprits...)

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Écologie et climat

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La lutte pour le climat suivra le même chemin que celui pour l’environnement : tout sur le papier, rien sur terrain.


Dans son numéro du 27 février 2019, le Canard a expliqué comment fonctionnent les enquêtes publiques censées donner la voix aux citoyens pour protéger l’environnement contre les bétonneurs. Et bien, il apparaît qu’elles ne servent strictement à rien parce que tout est fait pour cela : on veut pouvoir bétonner, et les élus locaux sont les premiers sur les rangs. Pourquoi en irait-il autrement pour le climat ?

Nous recopions donc ici son article signé Christophe Nobili : « Grand débat national, petit débat local ! ». Les intertitres sont du Canard, les caractères gras de votre serviteur.


« LE PRINCIPE de ces enquêtes publiques sur les grands chantiers ne date pas des gilets jaunes. Chacun, depuis deux siècles, peut dans ces consultations donner son avis sur une foultitude de projets d’aménagement. Et, chaque année, des milliers d’enquêtes sont ainsi organisées partout en France. Formidable ! Pas tout à fait…

Le nombre de ces enquêtes publiques ? Il a dégringolé de 9098 en 2013 à 5860 en 2017 ! Année après année, à coups de décrets et au nom de la simplification administrative, le champs des projets industriels et des installations classées soumis à ces consultations citoyennes s’est rétréci. Le dernier coup de canif, on le sait, est signé Macron, avec un décret du 26 décembre 2018 qui vise, à terme, au remplacement des enquêtes publiques par de simples consultations Internet. Deux régions, les Hauts-de-France et la Bretagne, en sont au stade de l’expérimentation…

Dans les enquêtes publiques, ça n’est déjà pas le Pérou. Une fois recueillies les opinions, les demandes, les questions et les réponses de l’ensemble des personnes concernées par le projet (riverains, élus, maître d’ouvrage, etc.), le commissaire-enquêteur chargé de les collecter – dans les mairies, notamment – rédige son rapport et émet, en conclusion, un avis favorable ou non. Mais cet avis n’est que consultatif ! Libre au préfet ou au ministre de s’asseoir dessus. En cas d’avis négatif, l’Etat fait souvent l’effort de demander au moins au maître d’ouvrage quelques-unes des améliorations suggérées par le commissaire.

Commissaire de rien

Mais, attention, les avis défavorables sont rarissimes ! Il y a trois ans, le tribunal administratif de Grenoble, qui contrôle une large zone (Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie), particulièrement active (près de 600 enquêtes publiques par an), a dénombré moins de… 1% d’avis défavorables. Le commissaire est bon enfant. Le préfet y veille !

Car, si chacun, ou presque, peut devenir commissaire-enquêteur (en majorité des retraités issus de la fonction publique), tout le monde ne peut pas faire partie de la commission départementale d’aptitude qui dresse, chaque année, la liste des heureux nommés.

Celle-ci comporte neuf membres. Le premier – qui la dirige – est le président ou le vice-président du tribunal administratif. Mais les autres sont désignés par le préfet (six membres à lui tout seul !), les deux restants étant issus du conseil départemental et de l’association des maires. En clair, la préfectorale et des élus très rarement opposés aux grands projets soumis aux enquêtes publiques…

Autre surprise : c’est le maître d’ouvrage qui paie le commissaire-enquêteur ! Ce dernier doit établir une note détaillée, avec justificatifs de ses heures de travail : permanences en mairie, rencontres avec la population, les élus, l’administration, les associations : temps passé à rédiger les questions aux maître d’ouvrage, à écrire son rapport final, etc. Le tarif horaire (…) est de 38,10 euros. Dans 90% des cas, le commissaire-enquêteur est seul (sinon ils sont de trois à dix). La petite enquête publique de quelques semaines, c’est autour de 3000 euros. La très grosse de plusieurs mois, ça peut aller jusqu’à 30.000 euros. Le plus souvent, c’est de 10.000 à 12.000 euros pour trois-quatre mois d’enquête…

La note de frais du commissaire-enquêteur est validée par le tribunal administratif, qui le transmet ensuite, sous forme d’« ordonnance d’indemnisation », au maître d’ouvrage. Lequel doit régler sous quinze jours… ou la contester ! « Bizarrement, contester la sincérité d’une note de frais, c’est fréquent lorsque notre avis est défavorable, mais jamais lorsqu’il est favorable », ricane, pragmatique, un commissaire-enquêteur. Du mauvais esprit, sûrement !

Un commissaire-enquêteur qui a déplu peut, en prime, finir radié, viré net. Cette mésaventure vient d’arriver à Gabriel Ullmann (vingt-cinq ans d’expérience), qui a émis un avis défavorable (avec deux autres commissaires-enquêteurs) à l’été 2018 contre « Inspira », un projet complexe industrialo-portuaire dans l’Isère, porté par un syndicat mixte regroupant le département, la région et des communes.

Ecolo ma non troppo

A la tête de ce syndicat, Jean-Pierre Barbier, le patron LR du département, a réclamé par écrit, dès le mois de mai, la tête du commissaire pour cause de « partialité ». Car Gabriel Ullmann avait été jadis administrateur de France Nature Environnement. Refus du président du tribunal administratif de Grenoble, le 16 mai 2018 : « Des responsabilités passées dans une association de protection de l’environnement, manifestant un intérêt pour les questions d’environnement – ce qui est d’ailleurs un critère de sélection des commissaires-enquêteurs – ne saurait disqualifier un commissaire-enquêteur. » Barbier s’est alors tourné vers le préfet de l’Isère, qui a demandé et obtenu, le 6 décembre 2018, la radiation de l’insolent par la fameuse commission d’aptitude.

La très préfectorale commission, elle, ne fait jamais débat ! »

Christophe Nobili


C’est consternant. Empêcher même les projets d’« aménagement » les plus nuisibles est impossible, ou relève, comme pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, (GCO), d’un véritable « parcours du combattant ». Les militants y parviennent, certes, mais après des décennies d’effort. La lutte pour l’environnement est donc beaucoup trop lente, et l’on ne voit rien pour justifier qu’il en ira autrement pour le climat.

Élus locaux, gouvernement et entrepreneurs privés sont encore tous arc-boutés sur des intérêts de court terme. Les mentalités changeront peut-être à l’avenir, mais dans combien de temps ? Voyant que l’écologie n’est toujours pas dans les têtes 50 ans après sa naissance (dans les années 70), combien de temps faudra-t-il attendre pour que la problématique du climat soit vraiment prise en compte dans les faits ?

 

 

Paris, le 1er mars 2019

https://onfoncedanslemur.blog/2019/03/01/ecologie-et-climat/

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Il y a 14 heures, lecavalier a dit :

C'est créer une inégalité radicale entre les enfants: l'aîné est favorisé, les autres sont plombés. Le retour du droit d'aînesse et de la société structurellement inégalitaire.

Qu'avait dit exactement Lévi-Strauss à ce propos ? ("avant de mourir", parce que ce qu'il aurait pu transmettre après sa mort me laisserait vaguement perplexe, je ne crois pas aux esprits...)

L'ainé favorisé? Tous les produits dont tu as besoin c'est pour le premier que cela coûte cher (poussette, chaise, vêtements...) peuvent être utilisés pour le second...

Ensuite qu'elle est cette mode de pousser les gens à faire des enfants, devenus des produits de consommation comme les autres. On le voit d'ailleurs dans les classes où beaucoup de parents ne nous confient plus leurs enfants mais les abandonnent!

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J'ai assité à cette conférence il y a peu 

L'associtation est "Happy Hearth Now", j'ai trouvé le discours clair, logique ...

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https://www.ladepeche.fr/2019/03/14/debat-sur-le-climat-propose-par-blanquer-une-blague-pour-les-lyceens-et-les-enseignants,8068030.php

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Débat sur le climat dans les lycées : «l'enfumage» de Blanquer

Un débat dans les lycées, ce vendredi 15 mars entre 16 heures et 18 heures. L'idée a été lancée, sur le plateau de la chaîne LCI lundi, par le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. La nouvelle a été reçue par les enseignants et les élèves comme "une belle opération de communication" et "une véritable blague".

"C'est quand même un vaste scandale de proposer cela alors que les programmes scolaires parlent à peine de l'environnement", lance Pierre Priouret, enseignant et cosecrétaire académique du Snes-FSU 31 au sujet de la volonté de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, d'organiser ce vendredi 15 mars un débat sur le climat dans les lycées. Ce lundi 11 mars, le ministre a, en effet, annoncé sur la chaîne LCI l'organisation de débats dans tous les lycées de France.

"C'est quand même un étrange timing de lancer cela le même jour où les jeunes ont décidé de se mobiliser pour le climat. C'est une belle opération de communication et surtout de récupération", déplore l'enseignant de l'établissement toulousain Stéphane Hessel. Selon lui, l'idée du ministre est de clairsemer les rangs des manifestants et surtout d'éviter que d'autres mouvements en cours se raccrochent. Un avis partagé par Lucas Duval, responsable toulousain du syndicat général des lycéens : "Blanquer essaie à l'image du Grand débat national de faire croire que nous avons le droit de parole. Il veut que l'on reste sagement dans les lycées au lieu de manifester".

Des soucis de logistique

Hasard du calendrier, au sein du lycée Stéphane Hessel, une opération sur l'environnement, prévue des mois à l'avance, doit se tenir, ce jeudi et ce vendredi. "Certes, on sera dans les clous de la demande ministérielle mais elle n'a rien à voir, c'est un projet d'établissement prévu de longue date et concernant le débat voulu par Blanquer, peu de gens sont au courant", conclut Pierre Priouret. 

Au-delà de l'annonce tardive du gouvernement de voir des débats éclorent dans les lycées français, c'est aussi une question de logistique qui se pose. L'échange doit se dérouler ce vendredi entre 16 heures et 18 heures. "Beaucoup de lycées terminent les cours à 17 h ou 17 h 30 donc ça risque d'être compliqué. Nous avons pris acte de cette demande et le personnel a été informé mais à Henri Matisse, les terminales par exemple sont en pleine phase de bac blanc", explique le conseiller principal d'éducation du lycée Henri Matisse de Cugnaux. L'emploi du temps des élèves a donc été modifié pour pouvoir organiser les "fausses" épreuves du baccalauréat et "ça risque d'être compliqué d'ajouter deux heures de débat". 

"Très éloigné des réalités du terrain"

Autre blocage logistique, les lycées dotés d'internat s'organisent le vendredi afin de laisser partir leurs élèves plus tôt pour des raisons d'horaires de transports. "C'est bien là l'exemple que le ministre a de grandes idées mais qu'il est très éloigné des réalités du terrain. À titre d’exemple, ce vendredi soir, en tant que professeurs dès 17 h 30 nous entamons les conseils de classe. Nous n'aurons pas le temps d'organiser un débat", raconte un enseignant du lycée de Fonsorbes.

De son aveu, rien ne se fera au sein de son établissement. Aucune convocation officielle ou de directive n'a d'ailleurs été reçu par les enseignants du lycée de Fonsorbes. "En trois ou quatre jours, il faudrait qu'on réorganise tout l'emploi du temps alors qu'en ce moment on clôture Parcoursup", ajoute-t-il, scandalisé par cette "opération de communication du ministre". De son côté, Jean-Michel Blanquer affirmait lundi que la participation à ce débat reposait sur le volontariat des élèves et des enseignants.

Plus de débat mais de l'action

Les jeunes ont souhaité, suite au mouvement impulsé par Greta Thunberg, une jeune militante écologiste suédoise qui a décidé de faire la grève symboliquement tous les vendredis pour le climat, se mobiliser ce vendredi 15 mars en battant le pavé. "Ils ne veulent plus discuter, ils veulent agir. Un débat, c'est une blague pour eux. Là encore le ministre est déconnecté du terrain, les jeunes sont désespérés de voir qu'on essaie de gagner du temps sur un sujet urgent", se désole l'enseignant de Fonsorbes. 

Le débat sur l'environnement risque de se faire hors les murs des établissements scolaires. 

 

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